Résultats financiers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 29 Feb 2024 12:16:01 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Résultats financiers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Au tour de TD et CIBC de dévoiler leurs chiffres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/au-tour-de-td-et-cibc-de-devoiler-leurs-chiffres/ Fri, 01 Mar 2024 11:14:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99399 Leur bénéfice net est en hausse.

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Groupe Banque TD au 1er trimestre: bénéfice net en hausse, recul du bénéfice ajusté

Le résultat net du premier trimestre de Groupe Banque TD a augmenté de 79 % en un an, étant passé en 2023 de 1,581 milliard de dollars (G$), ou 0,82 $ par action, à 2,824 G$, ou 1,55 $ par action.

Le résultat net rajusté a cependant décliné au cours de la même période. Il a baissé de 4,154 G$, ou 2,23 $ par action, à 3,637 G$, ou 2 $ par action.

Groupe Banque TD signale que les résultats du premier trimestre de l’exercice en cours ont subi les impacts, notamment, des charges de restructuration de 291 M$, des charges de 117 M$ liées à l’acquisition de Cowen et d’une cotisation spéciale de 411 M$ à une instance des États-Unis qui garantit les dépôts bancaires.

Groupe Banque TD fait tout de même remarquer que la croissance des charges a ralenti par rapport au dernier trimestre.

En marge de la présentation de ses résultats trimestriels, Groupe Banque TD a annoncé jeudi le versement d’un dividende de 1,02 $ par action ordinaire pour le trimestre se terminant le 30 avril prochain; il sera payable à compter de cette date.

Banque CIBC : bénéfice net en hausse, léger recul du bénéfice ajusté

Le bénéfice net de la Banque CIBC, qui s’était élevé à 433 M$ au premier trimestre de 2023, a bondi un an plus tard pour s’établir à 1,728 G$ au trimestre correspondant de l’exercice en cours.

Le résultat par action est passé lors de cette période de 0,39 $ à 1,77 $.

Le bénéfice net ajusté a toutefois reculé au cours de la même période d’une année. Il a décliné de 1,842 G$, ou 1,94 $ par action, à 1,77 G$, ou 1,81 $ par action.

Les revenus ont augmenté, de 5,929 G$ à 6,221 G$, tout comme le rendement des capitaux propres, de 3,1 % à 13,5 %.

La Banque CIBC explique que ses résultats du premier trimestre de 2024, qui ont donné lieu à une incidence négative de 0,04 $ par action, ont été touchés par quelques facteurs, dont une charge de 91 M$ en lien avec une cotisation spéciale imposée aux institutions de dépôt des États-Unis, ce qui a affecté la filiale CIBC Bank USA.

D’autre part, la Banque CIBC annonce que son conseil d’administration a déclaré un dividende de 0,90 $ par action ordinaire pour le trimestre se terminant le 30 avril 2024. Ce dividende sera versé le 29 avril prochain.

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RBC et Banque Nationale dévoilent leurs résultats https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/rbc-et-banque-nationale-devoilent-leurs-resultats/ Wed, 28 Feb 2024 12:45:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99375 Les deux déclarent une hausse du bénéfice net.

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Banque Nationale: résultats nets et ajustés en hausse au premier trimestre de 2024

La Banque Nationale du Canada déclare pour le premier trimestre de 2024 un résultat net de 922 millions de dollars (M$), comparativement à celui de 876 M$ rapporté à la même période de l’exercice financier 2023. Il s’agit d’une hausse de 5 %.

Au cours de la même période, le résultat dilué par action est passé de 2,47 $ à 2,59 $.

Le résultat net ajusté a lui aussi progressé d’un premier trimestre à l’autre, de 900 M$ à 922 M$. Par action ajustée, le résultat est passé de 2,54 $ à 2,59 $.

L’institution basée à Montréal explique que les hausses de résultats s’expliquent par la croissance du revenu total de tous les secteurs d’exploitation ainsi que par l’impact de mesures fiscales de 2022 du gouvernement du Canada.

Laurent Ferreira, président et chef de la direction de la Banque Nationale, a observé au premier trimestre une très bonne performance et un excellent rendement des capitaux propres dans tous les secteurs d’exploitation.

En marge de la divulgation de ses résultats, la Banque Nationale a annoncé que son conseil d’administration a déclaré mardi un dividende de 1,06 $ par action ordinaire, payable le 1er mai prochain.

Banque Royale au T1: hausse du bénéfice net, recul du bénéfice ajusté

La Banque Royale du Canada a réalisé un bénéfice net de 3,6 milliards de dollars (G$) au premier trimestre de l’exercice 2024 qui a pris fin le 31 janvier dernier, en hausse de 449 millions, ou 14 %, par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent.

Entre-temps, le bénéfice net ajusté a reculé de 5 %, soit de 4,262 G$ à 4,066 G$. Le bénéfice dilué par action ajusté a baissé de 6 %, à 2,85 $.

Les résultats consolidés de la Banque Royale reflètent une augmentation de 281 M$ du total de la dotation à la provision pour pertes de crédit par rapport à il y a un an, principalement à cause de la hausse des dotations des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises et Marchés des Capitaux.

Les résultats reflètent aussi l’incidence d’éléments spécifiés liés à l’acquisition prévue de la Banque HSBC Canada, y compris les coûts de transaction et d’intégration de 265 M$, avant impôt.

Le président et chef de la direction de la Banque Royale du Canada, Dave McKay, signale que la position de capital de l’institution demeure forte.

La Banque Royale a d’autre part annoncé que son conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 1,38 $ par action. Le dividende sera versé le ou après le 24 mai prochain.

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BMO et la Banque Scotia annoncent leurs résultats https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-et-la-banque-scotia-annonce-leurs-resultats/ Wed, 28 Feb 2024 12:19:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99371 Les deux institutions rapportent une hausse de leur bénéfice net.

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BMO: recul du bénéfice net ajusté au T1 et hausse du bénéfice net

Le bénéfice net de Groupe financier BMO a bondi au premier trimestre de 2024 par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent; il est passé de 133 millions de dollars (M$) à 1,292 milliard de dollars (G$). Le bénéfice par action comptable s’est élevé de 0,14 $ à 1,73 $.

Au cours de la même période, le bénéfice net ajusté a reculé, de 2,158 G$ à 1,893 G$. Le bénéfice ajusté par action a décliné de 3,06 $ à 2,56 $.

Quant au total des revenus, il a progressé en un an de 5,099 G$ à 7,672 G$.

La dotation à la provision pour pertes sur créances de Groupe financier BMO a augmenté d’un premier trimestre à l’autre de 217 M$ à 627 M$. Le rendement des capitaux propres s’est élevé au premier trimestre de 2024 à 7,2 %, comparativement à 0,6 % un an plus tôt.

Le chef de la direction de BMO Groupe financier, Darryl White, croit qu’en dépit des perspectives économiques incertaines, les activités diversifiées de la banque ont été fortes et résilientes et à son avis, les avantages des acquisitions stratégiques ont été démontrées.

En marge de la présentation de ses plus récents résultats financiers, le conseil d’administration de Groupe financier BMO a déclaré un dividende trimestriel de 1,51 $ par action ordinaire pour le deuxième trimestre de l’exercice 2024, inchangé par rapport au trimestre précédent.

Banque Scotia: hausse du bénéfice net en une année au T1

Le bénéfice net de la Banque Scotia a progressé en un an au premier trimestre, de 1,758 G$ à 2,199 G$.

Au cours de la même période, le bénéfice par action dilué a avancé de 1,35 $ à 1,68 $.

Cependant, le bénéfice net ajusté pour le premier trimestre a reculé au cours de la même période, passant de 1,84 $ à 1,69 $ par action.

Pour le trimestre clos le 31 janvier dernier, les revenus totaux de la Banque Scotia se sont élevés à 8,433 G$, comparativement à 7,962 G$ à la même date en 2023.

Le rendement des capitaux propres ajusté s’est établi à 11,9 %, contre 13,4 % pour le premier trimestre de l’exercice précédent. Quant à la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances, elle se chiffrait à 962 M$ au plus récent trimestre, comparativement à 638 M$ au premier trimestre de 2023.

Le montant brut des prêts douteux a augmenté du quatrième trimestre de 2023 à la plus récente période de trois mois, de 5,726 G$ à 6,119 G$ au 31 janvier 2024.

Le président et chef de la direction de la Banque Scotia, Scott Thomson, croit que la banque a dégagé un excellent bénéfice trimestriel grâce à la forte croissance des revenus, à l’accroissement des marges et au contrôle rigoureux des dépenses.

En marge de la présentation de ses plus récents résultats financiers, la Banque Scotia a annoncé un dividende de 1,06 $ par action, payables le 26 avril prochain.

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Deux institutions financières déclarent leurs résultats pour 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-institutions-financieres-declarent-leurs-resultats-pour-2023/ Mon, 26 Feb 2024 12:09:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99340 iA Groupe financier se prête également à l’exercice pour le quatrième trimestre de 2023.

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Un excédent de 2,3 milliards de dollars (G$)

Le Mouvement Desjardins a dévoilé un excédent en hausse pour l’exercice financier 2023, mais le changement des normes comptables fait en sorte qu’il est difficile de comparer les deux années.

La coopérative financière rapporte un excédent de 2,3 G$ pour l’exercice 2023. La transition des normes comptables IFRS 4 à IFRS 17 rend toutefois difficile d’interpréter la progression rapportée dans les résultats financiers.

Desjardins rapporte que l’excédent serait en hausse de près de 1 G$, mais elle précise que des décisions quant au moment de capitaliser certaines incidences du changement de normes rendent « la comparaison difficile ».

La nouvelle norme IFRS 17 vise à accroître la transparence et la comparabilité entre les compagnies d’assurance et pourrait amener une volatilité des résultats, explique la coopérative dans un communiqué.

La coopérative a augmenté sa ristourne de 9 millions de dollars (M$), pour s’établir à 412 M$ en 2023. En incluant la ristourne, l’aide à la collectivité atteint 538 M$.

La détérioration de la qualité du portefeuille de prêts aux entreprises a toutefois provoqué une hausse des provisions pour pertes. Ces réserves ont augmenté de 252 M$, pour atteindre 529 M$ en 2023.

Un bénéfice record de 1 121 M$

HSBC Canada a déclaré, par voie de communiqué, sa performance financière de 2023, la comparant à celle de 2022.

Selon la banque, le bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat a atteint un record, s’étant chiffré à 1 121 M$, en hausse de 41 M$, ou 3,8 %.

Cette augmentation s’explique en grande partie par le total du résultat d’exploitation le plus élevé jamais enregistré de 2 654 M$, en hausse de 106 M$, ou 4,2 %, et par la diminution des charges liées aux pertes de crédit attendues.

L’institution financière signale que les charges d’exploitation ont augmenté de 112 M$, ou 8,2 %, principalement en raison de l’entente visant la vente de la Banque HSBC Canada. Elle précise toutefois que ce facteur a été partiellement atténué par une diminution des dépenses d’investissement en 2023.

HSBC Canada a déclaré dans son communiqué que « tous ses secteurs d’activité ont été rentables, des augmentations du bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat ayant été enregistrées dans trois de nos quatre secteurs d’activité ».

Par ailleurs, à 119,7 G$, le total de l’actif de la banque a subi une baisse de 8,6 G$, ou 6,7 %, surtout en raison de la diminution des activités de négociation et des fluctuations du marché dans ses marchés et son portefeuille de négociation.

Finalement, la banque a révélé que le ratio des capitaux propres ordinaires de catégorie 15 s’est situé à 14,2 %, en baisse de 260 points de base par rapport à 2022. Elle indique également que le rendement des capitaux propres moyens attribuables à l’actionnaire ordinaire s’est établi à 14,1 %, en baisse de 90 points de base par rapport à 2022.

Une augmentation de 7 % du dividende pour les actionnaires

iA Groupe financier a dévoilé pour sa part, dans un communiqué récent, ses résultats pour le quatrième trimestre de 2023, les comparant à ceux du quatrième trimestre de 2022.

Selon l’annonce, iA Société financière a ainsi enregistré un résultat par action ordinaire (BPA) dilué tiré des activités de base de 2,34 $, comparativement à 2,40 $ au quatrième trimestre de 2022.

Le ROE (Return on Equity), ou la rentabilité des capitaux propres, tiré des activités de base pour les douze derniers mois s’est établi à 14,4 %, conformément à son objectif à moyen terme, fixé à 15 % et plus, indique le communiqué.

La société financière annonce aussi une augmentation de 7 % du dividende sur les actions ordinaires payable au premier trimestre 2024, porté à 0,8200 $ par action.

Elle rapporte également « une forte croissance des affaires, résultant en une augmentation de 11 % des actifs (sous gestion et sous administration) d’une année à l’autre, et de 8 % des primes et dépôts d’une année à l’autre également ».

Par ailleurs, le ratio de solvabilité de 145 % au 31 décembre 2023 s’inscrit, d’après la société financière, bien au-dessus de la cible d’opération de 120 %.

Finalement, la valeur comptable par action ordinaire est de 66,90 $ au 31 décembre 2023, en hausse de 8 % au cours des douze premiers mois (si l’on exclut l’incidence des rachats d’actions), signale iA Groupe financier dans son communiqué.

Avec la participation de La Presse Canadienne

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La valeur supérieure des entreprises familiales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-valeur-superieure-des-entreprises-familiales/ Wed, 03 Jan 2024 10:52:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98223 Selon une étude de Mckinsey.

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De façon générale, les entreprises familiales (EF) présentent de meilleures performances que les entreprises classiques (EC), montre une récente étude de McKinsey. Et les meilleures parmi les EF font preuve d’une compétence qui laisse tous les concurrents loin derrière.

McKinsey a analysé 600 EF cotées en bourse, 600 autres qui ne sont pas cotées en bourse et 600 EC cotées en bourse qui ne sont pas des EF. Parmi les EF on trouve des géants comme L’Oréal et Levi Strauss qui engrangent des revenus allant de 5 à 100 milliards $US, mais aussi plusieurs firmes de taille moyenne dont les revenus s’établissent entre 150 M $US$ et 5 G $US.

On se tromperait en pensant que les EF représentent un simple épiphénomène qui mérite tout au plus un regard expéditif. Au contraire. McKinsey constate qu’elles recouvrent 70% du PIB mondial, abritent 60% de l’emploi de la planète, et produisent des revenus annuels de l’ordre de 60 à 70 billions $US. Les EF sont la règle. Les entreprises cotées en bourse classique forment plutôt l’exception.

Surperformance systématique

Au cours des 23 dernières années, sauf pour une courte période de 2002-03, les EF ont produit des résultats systématiquement meilleurs que leurs homologues classiques. De 2017 à 2022, elles ont généré un rendement aux actionnaires moyen de 2,6% comparé à 2,3% pour les EC. Sur cette même période, leurs profits moyens se sont élevés à 77,5 M $US, comparé à 66,3 M $US pour les EC.

Les grandes EF, pour leur part, s’avèrent des opérateurs de calibre supérieur, produisant des marges brutes supérieures de 1,5% à leurs homologues classiques. « Ces chiffres reflètent en grande partie la capacité des EF de tirer parti d’efficacités de processus et de relations de chaînes d’approvisionnement établies au cours des générations », note l’étude.

McKinsey découvre aussi que les plus jeunes EF de moins de 25 ans affichent une croissance démesurée comparée à leurs équivalents EC. La croissance annuelle moyenne des premières est de 16,8%, seulement de 8,1% pour les EC. Par contre, au-delà de 25 ans, l’écart se rétrécit considérablement : 4,7% pour les premières contre 3,6% pour les secondes. L’emphase passe de l’énergie entrepreneuriale débordante des fondateurs vers la préservation de valeur.

Ressorts identifiés

L’étude fait remarquer que cette surperformance des EF est un phénomène connu de longue date, mais ses ressorts étaient mal connus. McKinsey, en menant des entrevues exhaustives et en étudiant les entreprises en profondeur, croit avoir identifié ces ressorts.

Ces ressorts tiennent à quatre attitudes de base, sur lesquelles s’échafaudent cinq actions stratégiques. Première attitude distinctive, les EF entretiennent des objectifs qui vont au-delà des profits. Ce sens d’une mission peut prendre plusieurs formes : dans une perspective introspective, ça peut être de protéger la marque ou de développer une forte culture d’entreprise. Dans une perspective extrovertie, ça peut être de maximiser la valeur pour les clients ou veiller à des impacts positifs dans leur communauté.

McKinsey donne l’exemple d’une société Sud-Américaine de services financiers qui suit avec autant de soin ses activités sociale, environnementale et de gouvernance que sa performance financière.

Le premier impératif des EF est le long terme. Elles optimisent, de façon impitoyable s’il le faut, leur performance à long terme, même s’il faut sacrifier les résultats à court terme. Chez 92% des EF qui surperforment, la famille détient au moins 40% de la propriété. « Puisqu’elles ne sont pas liées par les demandes des actionnaires et la pression des rapports trimestriels, elles peuvent adopter une approche plus patiente et stratégique de leurs investissements », écrivent les auteurs.

Elles sont conservatrices et prudente vis-à-vis de l’endettement et des investissements à haut risque. Cette approche prudente aide les sur-performeurs à mieux naviguer dans les eaux de chocs économiques comme la grande crise financière de 207-08 et les remous de la Covid. Autres signes de ce conservatisme, les EF distribuent des dividendes plus bas que les EC, et leur prudence se manifeste dans un ratio d’endettement sensiblement plus bas : chez les meilleures sociétés classiques, ce ratio est de 73%, chez les EF championnes, il est de 65%.

Elles ont un processus de décision efficace qui sait faire la différence entre décider vite et décider de façon efficace. Quand les membres de la famille s’entendent, les choix se font rapidement, mais quand ils sont en désaccord, ils prennent le temps de considérer les différents points de vue. Les EF « comprennent que la prise de décision peut être à la fois rapide et délibérée, note McKinsey, et que la capacité de s’ajuster aux circonstances fait une différence dans la performance. »

Des actions qui surgissent de la base

Ces attitudes de base se manifestent à travers cinq activités stratégiques. En premier lieu, les EF sont des as de la diversification. « Notre recherche montre que 40% des championnes recueillent plus de 50% de leurs revenus hors de leurs activités de base, fait ressortir McKinsey. À la différence, seulement 7% des autres EF moins performantes faisaient de même. »

Elles réassignent leurs ressources de façon très dynamique. Ainsi, 60% des championnes, au cours des cinq dernières années, ont déplacé plus de 30% de leur capital à travers leurs lignes d’affaires et leurs régions. Chez les autres EF, cette proportion est de 20%.

Elles sont des opératrices très efficaces et gardent les mains à la pâte. Dans une société Sud-Coréenne, le président du conseil d’une EF visite chaque jour depuis des décennies toutes ses lignes de production et connaît chaque employé par son nom. Une telle implication aide à susciter un sentiment de loyauté et d’appartenance chez les employés. Aussi, les meilleures EF investissent deux fois plus en innovation que les autres EF.

Elles s’occupent continuellement d’attirer et de développer les meilleurs talents. Par exemple, une EF européenne a mis au point une série de « posts » qui visent les étudiants universitaires et qui présentent des vignettes « d’un jour dans la vie » de divers employés. De plus, elle a entraîné des milliers d’ambassadeurs à l’interne qui aident à faire monter à bord de nouvelles recrues.

Enfin, elles révisent constamment leurs mécanismes de gouvernance, notamment en délimitant très clairement les rôles des membres de la famille, et les meilleures EF ont mis en place un conseil d’administration indépendant.

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Les conseillers se méfient de l’avertissement des régulateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-conseillers-se-mefient-de-lavertissement-des-regulateurs/ Mon, 18 Dec 2023 12:57:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98154 Concernant les récompenses du secteur.

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Les conseillers font le point sur l’avertissement des autorités de régulation concernant les récompenses de type « pay-to-play » et celles basées sur des objectifs de vente, et nombre d’entre eux se félicitent de ce nouvel examen.

Au début du mois, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) et l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) ont envoyé un courriel aux sociétés et aux représentants inscrits, les avertissant que la mention – ou la simple participation – à des récompenses basées sur les ventes, les actifs sous gestion (ASG) ou la génération de revenus dans les interactions avec les clients serait considérée comme « une lacune en matière de conformité ».

Le courriel mentionne des références sur les sites web et les profils LinkedIn, mais les ACVM ont refusé de commenter d’autres exemples d’interactions avec les clients, affirmant que cela pourrait constituer un conseil juridique.

« Nous encourageons les entreprises à examiner les règles avec leur conseiller juridique », a écrit Ilana Kelemen, conseillère stratégique principale auprès de l’ACVM, dans un courriel.

Bien qu’il soit présenté comme un « rappel », le courriel d’avertissement des régulateurs semble avoir pris le secteur au dépourvu, compte tenu de la prolifération des programmes de récompenses pour les conseillers au cours des dernières années.

Néanmoins, les défenseurs des investisseurs et les conseillers se sont déclarés satisfaits de cette initiative.

« Je suis très favorable à la position adoptée par les autorités de régulation sur cette question », affirme Jean-Paul Bureaud, directeur exécutif et PDG de FAIR Canada.

S’il n’y a rien de mal à reconnaître les réussites, ajoute-t-il, les récompenses du type de celles décrites par les régulateurs « sont potentiellement trompeuses et peuvent suggérer que le conseiller est plus compétent et plus apte à servir le client qu’il ne l’est réellement ».

David O’Leary, fondateur et directeur de Kind Wealth à Toronto, connaît bien les détails des programmes de récompenses. Il a présidé le Morningstar Canadian Investment Awards Committee – un programme qui a cessé d’exister après que la CVMO ait publié en 2015 des directives stipulant que les gestionnaires de fonds ne peuvent annoncer que des récompenses fondées sur des critères quantitatifs. Les prix Morningstar prenaient également en compte des critères qualitatifs.

Bien que David O’Leary ait exprimé des inquiétudes quant à la position adoptée par la CVMO en 2015, il a déclaré qu’il soutenait la mise en garde des ACVM et de l’OCRI concernant les récompenses accordées aux conseillers.

« Si l’on veut évaluer correctement un conseiller, il faut qu’il y ait une composante qualitative, assure David O’Leary. Si l’évaluation est uniquement quantitative, elle finira inévitablement par s’appuyer sur les actifs sous gestion et le nombre de clients servis, plutôt que sur la question de savoir si un conseiller fait du bon travail. »

Il ajoute qu’il est plus difficile de comparer les conseillers que les gestionnaires de fonds en raison des différences dans les besoins et les caractéristiques des clients.

Par conséquent, « de nombreuses récompenses ne sont pas fondées sur la question de savoir si ces conseillers font du bon travail pour leurs clients, mais plutôt sur la capacité des conseillers à vendre, constate-t-il.  Cela crée beaucoup plus de dégâts que ça ne rapporte de bienfaits. »

Darren Coleman, gestionnaire de portefeuille senior, groupe de clients privés, chez Coleman Wealth à Oakville, en Ontario, reconnaît que la comparabilité est un défi inhérent aux prix décernés aux conseillers.

« Essayer d’utiliser des classements et d’autres éléments pour distinguer les gens ou démontrer leurs compétences est une chose très délicate à faire, souligne Darren Coleman, qui a remporté plusieurs prix au sein de son entreprise et de tierces parties. Tous ces classements sont de toute façon problématiques, parce qu’il y a tellement de variables sur lesquelles quelqu’un pourrait choisir un conseiller. »

Il a utilisé l’analogie entre le choix d’un film en fonction de son succès au box-office et celui d’un restaurant en fonction de son chiffre d’affaires. « Vous pourriez dire que McDonald’s fait des hamburgers minables, mais qu’ils ont beaucoup de succès, n’est-ce pas ? »

Rona Birenbaum, fondatrice et présidente de Caring for Clients à Toronto – et ancienne lauréate du prix – soutient les efforts des régulateurs visant à minimiser la confusion pour les clients.

« Nous voulons que les consommateurs soient en mesure d’évaluer leurs options de manière objective, sur la base de critères qui reflètent ce que les consommateurs veulent aujourd’hui – et non pas ce qui les impressionnait il y a 25 ans, comme l’actif sous gestion », affirme-t-elle. Si vous demandez aux consommateurs de dresser une liste des attributs qu’ils recherchent chez leur conseiller idéal, « vendeur ou spécialiste du marketing talentueux » ne figurerait probablement pas parmi les dix premiers.

Darren Coleman reconnaît que cette politique devrait inciter les conseillers à revoir leur communication avec les clients et les prospects.

« Le conseiller doit être capable d’articuler sa proposition de valeur, à mon avis, sans représenter les performances passées de l’investissement – parce que cela n’est pas reproductible », dit-il.

Et maintenant qu’un conseiller ne peut plus s’appuyer sur ses succès passés, « il doit trouver un autre moyen de démontrer au client qu’il peut être un bon choix. [La restriction des prix] ne fait qu’élever un peu la barre quant à notre capacité à le faire ».

Tout le monde n’est pas d’accord pour dire que les régulateurs ont visé juste.

Rob Pollard, gestionnaire de portefeuille senior, groupe de clients privés, The Wyndham Group, à Toronto, déclare qu’il est d’accord sur le fait que les récompenses liées à la rémunération et à la vente pouvaient induire les clients en erreur. « Une récompense ne devrait jamais être basée sur la production, car cela crée un mauvais comportement », résume-t-il.

Mais inclure les actifs sous gestion dans l’avertissement « n’a pas beaucoup de sens, parce que si vous êtes bon, vous allez probablement croître », continue-t-il.

Mais il espère que la conversation évoluera au-delà du mérite des prix eux-mêmes. « J’aimerais que le débat se concentre davantage sur les bons résultats pour les clients et sur les éléments que nous pouvons mesurer en termes de résultats », partage-t-il.

En pratique, les entreprises commencent à examiner les profils et les sites web des conseillers afin d’apporter les changements nécessaires. Darren Coleman affirme ne pas être préoccupé par la suppression des références de récompenses dans ses profils en ligne.

« Évidemment, nous aimons dire à nos clients que nous avons gagné l’Oscar, le Tony et le Grammy, plaisante-t-il. Mais je ne sais pas à quel point les clients accordent de l’importance aux récompenses [de l’industrie]. À la fin, je préfère que mon client continue à me choisir. En fin de compte, c’est la bonne forme de reconnaissance – que les clients pensent que nous pouvons effectuer le travail ».

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La Banque Laurentienne procède à des mises à pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-laurentienne-procede-a-des-mises-a-pied/ Wed, 13 Dec 2023 07:58:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98093 Et prépare un nouveau plan.

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Au moment où elle promet de réparer les ponts avec sa clientèle échaudée par la panne informatique de septembre, la Banque Laurentienne met à pied 2 % de ses employés. Son nouveau patron assure que la décision n’aura pas d’effet négatif sur les clients.

« On est très prudent par rapport à comment les mises à pied pourraient impacter nos clients et en aucune mesure on vise à réduire le service, assure le président et chef de la direction de la Banque Laurentienne, Éric Provost, en entrevue jeudi. En fait, je veux vraiment l’améliorer. »

Dans l’ensemble, 55 employés ont appris qu’ils perdaient leur emploi cette semaine. L’institution financière montréalaise a précisé qu’une « majorité » des employés visés étaient situés à l’extérieur du Québec.

Arrivé en poste au début du mois d’octobre, Éric Provost estime que la Banque Laurentienne n’en a pas fait suffisamment pour réduire le poids de ses dépenses. « Je crois qu’on n’a pas attaqué la réduction de dépenses à la vitesse qui devait être requise pour atteindre les objectifs qu’on s’était fixés l’an passé. »

Il faudra attendre au printemps prochain pour connaître les détails du nouveau plan stratégique. Éric Provost affirme qu’il veut simplifier les activités de la banque et miser sur la satisfaction de la clientèle.

Un autre plan stratégique

Ce n’est pas la première fois qu’on promet un renouveau à la tête de la Banque Laurentienne. En 2015, François Desjardins plaidait la patience avec son plan de transformation qui devait durer sept ans. En décembre 2021, sa successeure, Rania Llewellyn, n’avait pas mis de gants blancs pour décrire ses prédécesseurs qui auraient mal exécuté la transformation technologique promise, selon elle.

Sous Rania Llewellyn, la Laurentienne a tout de même mieux fait. La banque s’est dotée d’une application mobile, longtemps attendue, et a réussi à atteindre certains indicateurs clés de son plan stratégique. Le ralentissement économique, une tentative avortée de se mettre en vente et une panne informatique majeure ont toutefois eu raison de la dirigeante qui a été remplacée au pied levé par Éric Provost en octobre.

Quand on lui demande ce qu’il répond aux actionnaires qui se demandent si le nouveau plan réussira cette fois, le dirigeant offre une réponse qui évoque le souvenir de celle qu’avait donnée Rania Llewellyn deux ans plus tôt. « On revient toujours à une question d’exécution, répond Éric Provost. […] Faut qu’on en parle moins puis qu’on exécute. »

Les mises à pied de cette semaine seraient une démonstration de sa volonté de passer à l’action.

Pas seulement une question de panne

La Banque Laurentienne a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes des analystes, plus tôt jeudi, dans la foulée de la panne informatique qui a perturbé ses activités en septembre.

La panne a eu des conséquences financières au quatrième trimestre clos le 31 octobre, mais elle n’a pas entraîné un exode de la clientèle, souligne Éric Provost, qui répète qu’un tel évènement était « inacceptable ».

La banque a inscrit une charge de 5,3 millions de dollars (M$) en raison de la panne, dont 2,2 M$ sont liés à l’annulation des frais bancaires en septembre et octobre.

La taille des dépôts des particuliers a reculé de 50 M$ en trois mois, mais cette variation est modeste sur une base de plus de 22,3 milliards $. « [Ce n’est] rien d’anormal par rapport à une gestion de milliards et milliards de trésoreries. Ça donne un signe fort que notre clientèle est quand même fidèle à la banque. »

Par rapport à la panne, l’analyste Meny Grauman, de Banque Scotia, croit que la Laurentienne est parvenue à sauver les meubles. « En fait, je dirais même que l’impact de la panne sur le bilan a été moins grand que certains ne craignaient. »

Les résultats décevants, notamment la diminution des marges d’intérêt, démontrent que les difficultés de l’institution « ne se limitent pas à ce seul évènement », selon l’analyste.

Le bénéfice net a reculé de 45 % à 30,6 M$. Le bénéfice ajusté dilué par action est de 1 $. Les revenus, pour leur part, ont diminué de 4 % à 247,4 M$.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice ajusté dilué par action de 1,16 $ et des revenus de 262 M$, selon la firme de données financière Refinitiv.

L’action de la Banque Laurentienne perd 38 cents, ou 1,44 %, à 26,01 $ à la Bourse de Toronto en après-midi.

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Les ASG des FCP en baisse pour 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-asg-des-fcp-en-baisse-pour-2023/ Fri, 08 Dec 2023 12:19:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97835 Les fonds communs de placement continuent de faire l'objet de rachats, tandis que les FNB restent positifs.

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Selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC), les rachats nets de parts de fonds communs de placement (FCP) ont bondi en octobre, car les investisseurs se débarrassent des fonds à long terme et les ventes de titres du marché monétaire ralentissent.

Les actifs des fonds négociés en Bourse (FNB) ont également diminué, l’évolution négative du marché l’emportant sur les ventes encore positives.

Dans l’ensemble, les FCP ont enregistré des rachats nets de 12,5 milliards de dollars (G$) le mois dernier, ce qui représente le huitième mois consécutif de rachats et laisse les actifs des fonds communs de placement sous l’eau pour l’année, selon le groupe professionnel.

Les rachats nets d’octobre ont augmenté de 64 % par rapport aux 7,6 G$ de septembre, et de 54 % par rapport aux 8,1 G$ de rachats pour le même mois de l’année dernière.

Les fonds à long terme ont enregistré 13,5 G$ de rachats nets mensuels, portant le total depuis le début de l’année à plus de 56 G$.

Dans le même temps, les ventes de fonds monétaires sont passées sous la barre du milliard de dollars, après avoir atteint 1,6 G$ en septembre.

Les fonds équilibrés ont ouvert la voie avec 8,6 G$ de rachats en octobre, contre 6,2 G$ le mois précédent. Mais les rachats nets des fonds d’actions ont presque doublé, passant à 4,1 G$ en octobre, contre un peu moins de 2,2 G$ en septembre.

Les rachats de fonds obligataires ont également augmenté, s’élevant à un peu plus d’un milliard de dollars, contre 890 millions de dollars (M$) le mois précédent.

Parallèlement à l’augmentation des rachats, la faible performance du marché a entraîné une baisse de 28,3 G$ des actifs sous gestion des fonds communs de placement en octobre, qui s’élèvent à 1 800 G$.

Avec cette dernière baisse mensuelle, les actifs des fonds communs de placement sont désormais en recul pour l’année, selon l’IFIC, les actifs sous gestion du secteur étant désormais inférieurs de 1,8 G$ à ce qu’ils étaient au début de l’année.

À l’inverse, les actifs des FNB ont augmenté de 10,1 % sur l’année pour atteindre 345,3 G$.

En octobre, les actifs des FNB ont diminué de 1,2 G$, l’évolution négative des marchés ayant eu raison des ventes nettes toujours positives. Les ventes nettes mensuelles se sont élevées à 2,9 G$ en octobre, soit un niveau pratiquement inchangé par rapport au mois précédent.

Toutefois, les ventes nettes à long terme ont augmenté, passant de moins de 1,6 G$ en septembre à près de 2,2 G$ en octobre. Les FNB d’obligations ont ouvert la voie, avec des ventes nettes de 1,4 G$, en hausse par rapport à un peu plus de 1,0 G$ le mois précédent.

Les ventes nettes de FNB d’actions ont légèrement augmenté, passant de 334 M$ à 551 M$. Les ventes de fonds spécialisés ont également augmenté, passant de 18 M$ en septembre à 100 M$ en octobre.

Parmi les fonds à long terme, seule la catégorie équilibrée a vu ses ventes nettes diminuer d’un mois sur l’autre, passant de 188 M$ le mois précédent à 100 M$.

Les ventes de FNB du marché monétaire ont également chuté, passant de près de 1,3 G$ en septembre à 687 M$ en octobre.

Cette baisse est intervenue avant la décision du 31 octobre du Bureau du surintendant des institutions financières concernant les exigences de liquidité pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé, ce qui pourrait entraîner une baisse des rendements de ces produits au cours de l’année à venir.

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La Banque Laurentienne annonce un recul des résultats nets https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-laurentienne-annonce-un-recul-des-resultats-nets/ Thu, 07 Dec 2023 12:52:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98051 À son 4e trimestre et à l'exercice 2023.

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La Banque Laurentienne du Canada rapporte qu’au quatrième trimestre de l’exercice de cette année, elle a réalisé un bénéfice net de 30,6 millions de dollars (M$), ou 0,67 $ par action diluée, comparativement à un résultat net de 55,7 M$, ou 1,26 $ par action diluée lors du trimestre correspondant de l’exercice 2022.

La direction de l’institution basée à Montréal fait remarquer que les résultats du quatrième trimestre comprennent une incidence négative avant impôts de 5,3 M$ liée à la panne du système central survenue en septembre. Les résultats comprennent aussi des charges de restructuration et des charges liées à l’examen stratégique de 15,9 M$.

Le bénéfice net ajusté a été de 44,7 M$, ou 1,00 $ par action diluée ajustée, par rapport à 57,8 M$, ou 1,31 $ par action diluée ajustée pour le quatrième trimestre de l’exercice 2022.

Pour l’ensemble de l’exercice 2023, la Banque Laurentienne déclare un bénéfice net de 181,1 M$, ou 3,89 $ par action diluée, comparativement à un résultat net de 226,6 M$, ou 4,95 $ par action diluée pour l’exercice qui a pris fin un an plus tôt, le 31 octobre 2022.

Le président et chef de la direction de la Banque Laurentienne, Éric Provost, affirme que l’institution s’affaire à rationaliser les activités de la Banque et à revoir en profondeur son plan stratégique afin de se concentrer à demeurer une institution québécoise solide.

Éric Provost a pris la tête de la banque au début du mois d’octobre peu après avoir été nommé chef de groupe des services bancaires aux particuliers et aux entreprises. Il a succédé à Rania Llewellyn.

Michael Boychuk a quant à lui été nommé président du conseil d’administration. Il a remplacé Michael Mueller.

En marge de la publication des résultats du quatrième trimestre, le conseil d’administration de la Banque Laurentienne a déclaré un dividende trimestriel régulier de 0,47 $ par action sur les actions ordinaires payable le 1 février prochain.

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Le président de la Royale fait un plaidoyer pour l’acquisition de la HSBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-president-de-la-royale-fait-un-plaidoyer-pour-lacquisition-de-la-hsbc/ Mon, 04 Dec 2023 13:28:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97847 Alors que les bénéfices de son institution sont en hausse.

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Le président et chef de la direction de la Banque Royale du Canada, Dave McKay, a fait certains de ses commentaires les plus percutants à ce jour sur l’importance, pour le gouvernement fédéral, d’approuver le rachat de HSBC Canada par la banque pour 13,5 milliards de dollars (G$), alors que l’opération suscite une opposition croissante.

S’exprimant lors d’une conférence téléphonique pour discuter des résultats de la banque au quatrième trimestre après avoir annoncé une hausse des bénéfices, Dave McKay a fait valoir qu’un rejet de l’accord donnerait une mauvaise image au pays.

« Ce serait un très mauvais signal pour les investisseurs étrangers de ne pas aller de l’avant dans ce sens, car nous devons attirer des capitaux dans ce pays », a-t-il martelé.

« Tout le monde comprend que HSBC s’en va, qu’elle a fait le choix de partir, et que cela aurait l’air horrible pour le Canada si vous ne permettiez pas la libre circulation des capitaux. »

Ses commentaires interviennent après que le comité des finances de la Chambre des communes a demandé, début novembre, à la ministre des Finances de bloquer l’accord, craignant qu’il nuise à la concurrence, bien que les députés libéraux se soient abstenus lors du vote.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a également demandé en octobre le blocage de l’accord, relevant la conclusion du Bureau de la concurrence selon laquelle la banque jouait un rôle de perturbateur pour les taux hypothécaires et que sa perte pourrait obliger les Canadiens à payer des taux plus élevés.

Une coalition de groupes antimonopoles, environnementaux et autochtones a également lancé une campagne le 23 novembre dans le but de mettre fin à l’accord.

Lors de la conférence téléphonique de jeudi, Dave McKay a insisté sur le fait que l’accord était bon pour le Canada, avec une augmentation des impôts et des dividendes qui resteraient au pays, et qu’il avait été étudié en profondeur par le Bureau de la concurrence, qui lui a accordé son feu vert.

« Ils ont fait preuve d’une grande diligence dans le cadre d’un processus étendu comportant des dizaines de milliers de documents. Nous devons respecter le processus. Et par conséquent, je reste confiant étant donné que tout le monde, à tous les niveaux, comprend les avantages et pourquoi cela est bon pour le Canada, et pourquoi ne pas le faire est très mauvais pour le Canada. »

La banque a déjà travaillé à préparer l’intégration de l’acquisition, déclarant 203 M$ de dépenses afférentes au quatrième trimestre.

Ces dépenses ont ajouté trois points de pourcentage à la croissance de 13 % des dépenses par rapport à l’année précédente.

Licenciements

Parmi les autres facteurs de dépenses figurent les indemnités de départ, alors que l’entreprise effectuait les licenciements annoncés à la fin du troisième trimestre.

Par rapport à la fin du deuxième trimestre, la Banque Royale a supprimé les postes de 3000 employés à temps plein, soit environ 3,2 % de son effectif.

La banque a également augmenté sa provision pour pertes sur créances à 720 M$, contre 381 M$ un an plus tôt, en raison des inquiétudes sur l’environnement macroéconomique.

Cette augmentation survient alors que Dave McKay a déclaré qu’un ralentissement économique était déjà observé. Les indicateurs signifient que des hausses de taux seront probablement réalisées même si les emprunteurs seront toujours sous pression, a-t-il précisé.

« Compte tenu de l’atténuation des pressions sur les prix, nous pensons que les banques centrales ont atteint la fin du cycle de resserrement et qu’elles se tourneront vers des baisses de taux en 2024, même si les taux devraient rester supérieurs aux niveaux d’avant la pandémie. »

Ses commentaires surviennent alors que Statistique Canada a annoncé jeudi que le PIB canadien avait reculé de 1,1 % sur une base annualisée au troisième trimestre.

Malgré une hausse des dépenses et des provisions, la Banque Royale a déclaré un bénéfice de 4,13 G$, ou 2,90 $ par action, pour le trimestre terminé le 31 octobre, contre 3,88 G$, ou 2,74 $ par action, un an plus tôt.

Les revenus ont totalisé 13,03 G$ au cours du dernier trimestre de la banque, contre 12,57 G$ au même trimestre de l’année dernière, tandis que la provision pour pertes sur créances de la banque a bondi à 720 M$, contre 381 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la Banque Royale a gagné 2,78 $ par action au cours de son dernier trimestre, un chiffre inchangé par rapport au même trimestre de l’année dernière.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,62 $ par action, selon les estimations compilées par la société de données financières Refinitiv.

À la fin de la conférence, Dave McKay a souligné les solides liquidités de la banque, ses efforts de réduction des dépenses et sa volonté de racheter HSBC Canada.

« Vous pouvez voir la voie à suivre pour pouvoir absorber HSBC, continuer à constituer du capital, allouer du capital à la croissance et commencer à rendre du capital aux actionnaires dans un avenir proche. »

La banque a également annoncé jeudi une augmentation du dividende. Elle versera désormais un dividende trimestriel de 1,38 $ par action, en hausse de 3 cents par rapport à celui de 1,35 $.

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