Inside ETFs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Jan 2021 13:40:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Inside ETFs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FNB : lumière sur des tendances de 2020 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-lumiere-sur-des-tendances-de-2020/ Wed, 13 Jan 2021 12:00:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77124 FOCUS FNB - L’année 2020 a été riche en activités et en émotions pour le secteur des FNB.

L’article FNB : lumière sur des tendances de 2020 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La pandémie, la volatilité et les interventions des banques centrales ont marqué l’année, tout comme les créations nettes records de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens et l’émergence des FNB établis en fonction de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Voici un résumé de certaines tendances qui ont été soulevées par différents panélistes à l’occasion de la conférence virtuelle Inside ETFs Canada, en novembre.

Créations nettes record de FNB

Pour les 11 premiers mois de 2020, les créations nettes des FNB canadiens se sont établies à 33,05 milliards de dollars (G$), selon l’Association canadienne des FNB (ACFNB), dépassant ainsi le record annuel de 30,0 G$ établi en 2019. En comparaison, les ventes nettes de fonds communs de placement (FCP) s’élevaient à 23,62 G$ en 2020 et à 14,04 G$ en 2019, selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

« Les FNB canadiens continuent de capter la part du lion dans tout l’argent qui arrive dans le secteur des fonds d’investissement provenant des investisseurs de détail. Les ventes de FNB ont déclassé celles de FCP en 2018 et en 2019 et nous sommes sur le point de connaître une autre année dans ce genre. Sur ce plan, la tendance canadienne se rapproche désormais de celle américaine », a indiqué Steven Hawkins, président du conseil de l’ACFNB et chef de la direction de Horizons ETFs Management (Canada), lors d’Inside ETFs Canada.

L’année 2020 a donc été marquée par une croissance du secteur des FNB canadien, dont l’actif sous gestion total est passé de 204,8 G$ au 31 décembre 2019 à 249,7 G$ à 30 novembre. « Le nombre de manufacturiers de FNB a continué de croître, mais le rythme de croissance a ralenti substantiellement dans les deux dernières années. En 2020, il y a eu trois manufacturiers de plus et en 2019, deux de plus. Toutes les principales banques et les manufacturiers de fonds sont dans le secteur des FNB et prennent au sérieux ce secteur sur le plan de la croissance. »

En 2020, les FNB d’actions ont été les meilleurs vendeurs, bien que les marchés financiers aient connu de fortes fluctuations et de la volatilité, notamment en raison de la COVID-19.

FNB résilients durant la tempête

D’ailleurs 2020 a été une année de montagnes russes sur les marchés financiers, ce qui a mis à l’épreuve les FNB. Certains membres de l’industrie financière avaient encore des doutes quant à ces produits, mais les FNB ont prouvé leur résilience en 2020, selon Vivian Hsu, directrice FNB, chez Fidelity.

« Depuis que les FNB existent, certains craignaient qu’ils ne soient pas assez liquides ou qu’ils causent des krachs boursiers. Or, ils ont réussi un test important durant la crise de 2008. Puis, en 2020, bien que la liquidité se soit détériorée durant le marché baissier, plus spécifiquement dans le secteur des titres à revenu fixe, les FNB, à titre d’outils de négociation, ont continué de s’échanger de manière efficiente. Ils ont fourni de la liquidité pour les conseillers et les investisseurs et ont servi de mécanisme de détermination de prix des actifs sous-jacents », a-t-elle expliqué.

Dans un rapport sur le comportement des FNB durant cette crise de liquidité dans le marché des titres à revenu fixe, Banque Nationale Marchés financiers notait que les FNB obligataires étaient devenus à un moment l’une des seules sources de liquidité.

On connaît la suite des choses. Les banquiers centraux, y compris la Banque du Canada, sont intervenus en mars afin d’acheter des titres à revenu fixe dans le but de rétablir la confiance dans ce marché et d’injecter de la liquidité dans le système.

D’ailleurs, le fait que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait acquis des FNB d’obligations a été remarqué en 2020, selon Dina Ting, vice-présidente principale et chef de la gestion de portefeuille indicielle mondiale chez Franklin Templeton.

« C’est un geste sans précédent, mais c’était la meilleure manière d’avoir accès à un segment particulier du marché. La Fed a beaucoup d’influence, mais est limitée dans ce qu’elle peut faire lorsqu’elle intervient directement sur les marchés. Le fait qu’elle ait agi dans ce segment de marché et qu’elle l’ait fait aussi rapidement par rapport aux attentes des gens explique pourquoi le marché s’est comporté comme il l’a fait [en 2020] », a-t-elle souligné.

Dans un récent article, Michael Cooke, vice-président principal et responsable des FNB chez Placements Mackenzie, expliquait d’ailleurs pourquoi l’utilisation des FNB par les fonds de pension, les gestionnaires d’actifs, les banques centrales, les conseillers et les investisseurs privés a historiquement augmenté pendant les périodes de volatilité.

La distribution de FNB change

Le secteur de la distribution des FNB pour les investisseurs de détail connaît quelques changements quant au profil des acteurs qui se concurrencent. En effet, les courtiers de plein exercice représentaient collectivement 55 % de la détention de FNB de détail en juin 2020, selon des données d’Investors Economics citées par Steven Hawkins. En décembre 2016, cette part représentait 60 %.

Malgré cette baisse de part de marché, les conseillers en placement continuent de dominer dans le secteur des FNB. « Nous allons continuer de servir les conseillers en placement comme nos meilleurs clients », a affirmé Steven Hawkins.

De décembre 2016 à juin 2020, les gains de parts de marché les plus spectaculaires reviennent aux robots-conseillers dont la part est passée de 0,8 % à 6,0 %, selon les mêmes données d’Investors Economics.

LIRE AUSSI : Les robots-conseillers prennent de l’ampleur

Cette croissance des robots-conseillers a poussé la plupart des manufacturiers de FNB à lancer leur famille de FNB de répartition d’actif, aussi désigné « one ticket solution », une sorte de FNB de FNB qui vise à offrir un portefeuille contenant plusieurs catégories d’actifs aux détenteurs de parts.

« Les gens cherchent à avoir des solutions tout-en-un. C’est la façon dont l’industrie des FNB concurrence directement les robots-conseillers », a indiqué Steven Hawkins.

D’ailleurs, selon lui, la répartition traditionnelle « 60 % actions – 40 % obligations » ne fonctionnerait plus. Les clients devraient avoir une portion supérieure en actions dans leurs portefeuilles en raison de la hausse de leur espérance de vie, de la faiblesse des taux d’intérêt et du potentiel de croissance limité des titres à revenu fixe s’il y avait une hausse des taux d’intérêt. C’est pourquoi on observe de plus en plus de FNB de répartition d’actif avec une part importante en actions ainsi que des FNB de répartition d’actif qui sont « 100 % actions ».

Par ailleurs, de décembre 2016 à juin 2020, la part de marché des courtiers à escompte en ligne sur le plan de la détention de FNB de détail est passée de 33,2 % à 34,1 %. La pandémie pourrait stimuler l’utilisation de FNB par l’intermédiaire de ce canal de distribution notamment puisque de nombreux nouveaux clients ont ouvert un compte de courtage auprès de ces firmes durant le confinement lié à la pandémie.

« Nous avons vu le plus d’ouverture de compte de courtage à escompte en ligne en avril en raison de la COVID-19, car les gens ont voulu s’approprier leurs propres finances et parce que davantage de gens avaient le temps libre pour le faire », a noté Steven Hawkins.

La technologie peut rendre l’expérience du client plus agréable, plus simple et plus facile. Ce faisant, les robots-conseillers et les courtiers en ligne permettent ainsi de desservir des marchés négligés, comme les jeunes clients et les clientes, a expliqué Kalee Boisvert, conseillère en placement chez Raymond James.

« Et c’est une bonne chose. Ça met de la pression sur les conseillers afin d’intégrer cette simplicité à notre offre. Nous devons être soucieux des coûts, car ces outils mettent une pression sur nos coûts. De plus, ça nous force à réellement montrer notre valeur ajoutée. Nous ne sommes pas seulement des courtiers en valeurs mobilières. Nous effectuons des plans financiers, de la planification successorale, nous implantons des stratégies fiscales. Nous avons une vision holistique de la vie financière des gens et nous devons leur démontrer quels effets cela crée », a noté Kalee Boisvert.

Un conseiller peut aussi offrir un coaching comportemental au client afin d’éviter qu’il ne vende ses placements au mauvais moment. Ces conseils peuvent représenter 150 points de base de rendement additionnel par an, selon une étude de Vanguard citée par Sucheta Rajagopal, conseillère en placement et gestionnaire de portefeuille chez Mackie Research Capital Corp, lors d’un panel.

« Certaines personnes vont négocier elles-mêmes leurs titres, puis se rendre compte au bout d’un moment qu’ils ont peut-être besoin d’un conseiller. De plus, tout un chacun traverse le long périple de l’investissement, mais se situe parfois à différents endroits dans celui-ci. Quelqu’un peut avoir un nouveau bébé à la maison et soudainement considérer que regarder son portefeuille n’est plus une priorité », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, la détention institutionnelle de FNB est en hausse, comme l’indiquait un récent article de Finance et Investissement.

Les FNB ESG prennent de l’ampleur

 Tel que le rapportait récemment Finance et Investissement, l’année 2020 s’annonçait décisive sur le plan de l’intérêt pour les FNB établis en fonction de critères ESG. Celui-ci reste marginal, mais en croissance et des panélistes l’ont évoqué lors de l’événement.

 Les démarcheurs de Fidelity (wholesellers) reçoivent beaucoup de question à ce sujet, selon Vivian Hsu, ce qui démontre l’intérêt croissant des conseillers et de leurs clients. En novembre, l’actif sous gestion en FNB de type ESG s’établissait à environ 1,5 G$, avec une quarantaine de produits, dont plusieurs lancés en 2020, a-t-elle noté. Elle a souligné que les fournisseurs de données de marchés diffusaient désormais davantage de données du genre.

« Ça fait désormais partie de nos vies. La question de la définition de l’ESG reste cependant encore en évolution. Au fur et à mesure que la croissance de ce type de produits continuera, les définitions deviendront plus développées et plus claires dans les années à venir », a noté Vivian Hsu.

L’ACFNB a d’ailleurs écrit une chronique intéressante sur les définitions dans le secteur de l’ESG.

Alors que les questions environnementales et de changement climatiques étaient déjà présentes dans les conversations avec les clients en 2019, l’année 2020 a mis l’accent sur l’aspect social de l’ESG, selon Sucheta Rajagopal. En effet, la pandémie a mis en lumière la façon dont les entreprises ont traité leur communauté, leurs employés et leur chaîne d’approvisionnement durant cette période. De plus, le mouvement Black lives matter a accentué l’importance des enjeux raciaux et de l’égalité des chances.

« Alors que plusieurs de ces thèmes étaient basés sur des valeurs et en connaître davantage était quelque chose d’agréable, nous avons assisté en 2020 à un changement important qui fait que ces questions ont des implications financièrement significatives », a dit Sucheta Rajagopal.

L’article FNB : lumière sur des tendances de 2020 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les conseillers cherchent à réduire les coûts https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-conseillers-cherchent-a-reduire-les-couts/ Tue, 17 Nov 2020 13:03:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76383 En raison de l’incertitude du marché.

L’article Les conseillers cherchent à réduire les coûts est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’incertitude liée aux marchés et les faibles taux qui en découlent et risquent de limiter les rendements poussent les conseillers à rechercher des produits dont les frais sont plus abordables afin de réduire les coûts pour leurs clients, ont déclaré des gestionnaires de portefeuille lors de la conférence Inside ETFs Canada qui se déroulait les 9 et 10 novembre dernier.

« Dans un monde où les rendements attendus seront très faibles, nous, les conseillers, devons être très attentifs au frein que nous créons par les frais que nous facturons », affirmait alors John De Goey, gestionnaire de portefeuille chez Wellington Altus Private Wealth, de Toronto.

Ce dernier s’exprimait lors d’un panel en compagnie de Linda Shick, vice-présidente senior et gestionnaire de portefeuille de Raymond James, et de Grant White, président d’Endeavour Wealth Management.

« À mon avis, nous n’avons même pas commencé à ressentir la véritable douleur que causera le coronavirus », déclarait John De Goey.

Les rendements d’un portefeuille 50-50 ne peuvent pas dépasser 3 % alors que les taux d’intérêt sont au plus bas et que les perspectives économiques sont incertaines, soulignait-il. Cela signifie qu’investir dans des fonds communs de placement dont les frais sont de 2,25 % signifie de consentir à ce que les trois quarts du rendement soient engloutis par les coûts.

Si de nombreux conseillers ciblent les clients à valeur nette élevée, notait-il encore, un grand défi consiste justement, selon lui, à servir les comptes ont la valeur est de moins de 500 000 dollars. Les conseillers doivent maintenir une expérience client fiable où ce dernier obtient encore de la valeur, mais qui permette également aux conseillers d’être payés adéquatement.

D’après lui, les conseillers pourraient être justifiés de facturer une prime pour leurs conseils – d’environ 1,2 % – lorsqu’ils vendent des produits à faible coût, notamment des fonds négociés en Bourse (FNB), qui maintiennent le coût global pour les clients bien en dessous de ce qu’ils paieraient pour des fonds communs de placement.

Grant White a renchéri en affirmant que le secteur était sous-performant en termes de valeur fournie par de nombreux conseillers. Dans sa pratique, il cherche donc à faire baisser les coûts des produits des clients grâce aux FNB, à des comptes de gestion distincts et à une collaboration avec les émetteurs en matière de frais.

« Si vous êtes raisonnablement concentré à travailler avec un groupe de fabricants de produits, ils pourraient être ouverts à la négociation », indiquait-il à cet égard.

À quoi s’attendre?

Les panélistes ont également discuté du positionnement des portefeuilles à un moment où les évaluations sont volatiles et où l’incertitude économique est profonde. Le S&P 500 a atteint des sommets records le 9 novembre en raison des données encourageantes concernant un vaccin pour la COVID-19.

Néanmoins, « nous sommes encore à une mauvaise nouvelle d’une baisse de 20% », prévenait Grant White.

Bien que les évaluations globales ne soient guère attrayantes, celui-ci assurait garder un œil sur les opportunités touchant les entreprises susceptibles de regagner du terrain une fois la pandémie terminée, comme dans l’industrie du voyage.

« Nous pourrions voir une situation semblable à celle des années folles », avec un afflux de l’argent mis de côté et qui n’attend que d’être déployé, illustrait Grant White. « Nous pourrions assister à un joli petit boom post-pandémique. Nous gardons un œil sur ce genre de possibilités et nous évaluons la situation afin de cibler des entreprises attrayantes ».

John De Goey a évoqué le risque de voir d’autres « grenades politiques » dans les mois qui précéderont l’investiture de Joe Biden comme président des États-Unis le 20 janvier. Les procès, même s’ils sont injustifiés, pourraient créer une incertitude sur le marché.

Linda Shick estime que les conseillers risquent d’être confrontés à des pressions sur les attentes des investisseurs en matière de performance après que les marchés aient rebondi de manière si spectaculaire cette année. Les conseillers devront expliquer la performance des portefeuilles en termes de risques et d’objectifs spécifiques, disait-elle.

Elle a également souligné que « beaucoup de changements de sentiment » sur les marchés en ce moment pourraient créer des opportunités dans les semaines à venir. Elle a déclaré qu’elle chercherait à augmenter sa pondération en matière de technologie, par exemple.

L’article Les conseillers cherchent à réduire les coûts est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une nouvelle structure fiscalement avantageuse arrive au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/une-nouvelle-structure-fiscalement-avantageuse-arrive-au-canada/ Tue, 03 Mar 2020 20:00:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64609 FOCUS FNB - L’entreprise d’indexation directe Parametric prévoit offrir cette stratégie au Canada en 2020.

L’article Une nouvelle structure fiscalement avantageuse arrive au Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
On a souvent vanté l’efficience fiscale des fonds négociés en Bourse (FNB). La gestion indicielle personnalisée, aussi désignée indexation directe ou direct indexing, une structure connexe, a capté l’attention de l’industrie américaine des FNB parce qu’elle est en mesure d’offrir une plus grande efficience fiscale pour les clients fortunés. Elle arrive au Canada.

Brian Langstraat, chef de la direction de Parametric Portfolio Associates, de Seattle, a rapporté à Advisor’s Edge, lors d’un événement organisé par Inside ETFs en Floride, en janvier, que son entreprise prévoit lancer sa première « activité d’affaires basée sur la gestion fiscale » en créant une plateforme de conseils au Canada en 2020. (Parametric a déjà des activités institutionnelles au Canada.)

L’indexation directe permet aux investisseurs d’acheter directement toutes les actions ou une partie d’entre elles dans un indice donné par l’intermédiaire d’un compte géré séparément. Le fait de détenir les actions directement plutôt que dans un FNB crée deux possibilités : les ventes à perte à des fins fiscales ou cristallisations de pertes fiscales et la création d’indices personnalisés.

Cristallisation de pertes fiscales

Selon Jeff Brown, directeur et gestionnaire de portefeuille institutionnel chez Parametric, les comptes basés sur la gestion fiscale de son entreprise ont deux objectifs : suivre un indice donné dans la limite d’un écart de suivi acceptable et surperformer après impôt.

L’indexation directe implique habituellement la détention d’un certain pourcentage de l’indice, plutôt que de tous les titres sous-jacents, a expliqué Jeff Brown. Ce qui signifie que si un titre détenu enregistre une perte fiscale, le client peut réaliser cette perte, puis « retourner à la référence » pour substituer ce titre avec un autre non encore détenu dans l’indice personnalisé, a-t-il dit.

« Cette perte en capital vous appartient et vous pouvez l’utiliser ailleurs, mais au niveau macro-économique, ce portefeuille [indexé directement] ressemble toujours à l’indice », a-t-il poursuivi.

Les choix en matière de cristallisation de pertes fiscales sont encore plus grands en cas d’indices larges, car au cours d’une année donnée, il y aura probablement quelques pertes à cristalliser.

« Un indice de base comme le Russell 1000, qui est constitué d’un nombre relativement élevé de titres, est utile pour les conseillers qui veulent établir une stratégie d’indexation directe, car il comporte davantage de titres avec lesquels composer », a dit Hillary Keitel, directrice, gestion de patrimoine, États-Unis, chez FTSE Russell, à New York.

On peut également utiliser les avantages fiscaux de l’indexation directe pour faire des dons de bienfaisance. Les clients peuvent collaborer avec leurs courtiers pour faire un don de titres individuels ayant des gains élevés non réalisés et les remplacer par un titre différent qui n’est pas encore dans l’indice direct.

Au Canada, les avantages de la cristallisation de pertes fiscales grâce à l’indexation directe sont quelque peu atténués par rapport aux États-Unis, où la méthode de comptabilité fiscale par titre connue sous l’appellation anglaise « tax lot accounting » protège le prix de base de chaque titre. En vertu des règles fiscales canadiennes, de multiples achats du même titre entraînent un prix de base rajusté de toutes les parts du même titre.

Lors d’une présentation faite pour Inside ETFs, Brian Langstraat a affirmé que les comptes basés sur la gestion fiscale constituent 77 % des 175 G$ US de l’actif sous gestion (ASG) de Parametric et 96 % des comptes de l’entreprise.

Personnalisation

La gestion indicielle personnalisée peut aider les clients qui ont de fortes convictions en matière d’enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), car ils peuvent préciser quels titres ils veulent exclure d’un large indice.

Environ 15 % de l’ASG de Parametric et 10 % de ses comptes sont personnalisés en fonction des stratégies en matière d’ESG et d’investissement responsable (IR), a dit Brian Langstraat lors de sa présentation.

La personnalisation peut aussi aider des clients dont le portefeuille est fortement concentré dans certains titres ou certains secteurs en raison de leur historique d’emploi (une rémunération en actions, par exemple). L’indexation directe permettrait aux clients d’investir dans des indices larges tout en excluant les titres dans lesquels ils sont concentrés.

Jeff Brown a souligné que c’est le client final qui détermine le choix de l’investissement et de la personnalisation, et non son entreprise.

« Nous sommes affranchis des indices de référence, dit-il. Vous [le client] collaborez avec votre conseiller, il vous présente une répartition d’actif et une sélection d’indices de référence, puis vous nous dites ce que vous voulez et nous le bâtissons. »

Le type de client adéquat

Jeff Brown et Brian Langstraat ont reconnu que l’indexation directe ne convient pas à tous les clients.

En raison de son aspect personnalisé, l’indexation directe est plus chère que l’investissement traditionnel. Ce coût « est généralement plus que compensé par la valeur de la personnalisation, mais il existe », a reconnu Brian Langstraat au cours de sa présentation.

Il a ajouté que par rapport à la simplicité d’un fonds commun de placement ou d’un fonds négocié en Bourse, la complexité de l’indexation directe peut dissuader certains clients.

Un client idéal pour l’indexation directe voudrait investir dans un large panier de titres, serait assujetti à des taux d’imposition marginaux élevés et aurait un horizon de placement à long terme, en plus d’avoir des points de vue spécifiques sur les investissements. Ce client aurait également une valeur nette élevée : le minimum est de 250 000 $ US par compte chez Parametric.

Cependant, pour les clients pertinents, Brian Langstraat a fait valoir que l’indexation directe peut renforcer la relation client-conseiller parce qu’elle permet au conseiller d’offrir « un portefeuille sur mesure qu’il ne peut obtenir nulle part ailleurs. [L’indexation directe] permet [aux conseillers] d’entamer des conversations sur la planification successorale, la philanthropie, l’ESG et l’IR en ayant un vrai portefeuille sur la table. »

Parmi les autres sociétés qui offrent l’indexation directe aux États-Unis figurent CLS Investments, à Omaha, au Nebraska, et Optimal Asset Management, à Los Altos, en Californie.

L’article Une nouvelle structure fiscalement avantageuse arrive au Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Investir dans les facteurs : ce que vous devez savoir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/investir-dans-les-facteurs-ce-que-vous-devez-savoir/ Tue, 11 Feb 2020 13:03:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64083 Les fonds factoriels sont à la traîne du marché, mais pourraient devenir populaires dans un environnement à faible rendement.

L’article Investir dans les facteurs : ce que vous devez savoir est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les observateurs du marché prévoient que la persistance de faibles rendements incitera davantage de clients à se tourner vers les investissements basés sur les facteurs au cours des cinq à dix prochaines années.

En effet, l’investissement factoriel implique de capitaliser sur des sources persistantes et reproductibles de rendement excédentaire – le plus souvent la valeur, la dynamique, la qualité, la taille et la faible volatilité.

« Je m’attends à ce que davantage de clients commencent à prendre en compte les facteurs, y compris ceux qui n’ont pas d’allocation active », a déclaré Antonio Picca, responsable des stratégies basées sur les facteurs au sein du Vanguard Quantitative Equity Group, basé en Pennsylvanie, lors d’un discours livré à Inside ETFs en Floride la semaine dernière.

« Nos perspectives économiques à 10 ans pour les actions américaines se situent dans la moyenne à un chiffre. Les facteurs sont évoqués dans de nombreuses conversations avec des conseillers qui cherchent à ce que leurs clients atteignent, par exemple, un objectif de dépenses de 4 % dans cet environnement de faibles rendements. »

Un autre paneliste, Craig Lazzara, directeur général et responsable mondial de la stratégie d’investissement des indices S&P Dow Jones Indices à New York, a déclaré que les indices factoriels actuels visent à donner aux investisseurs « l’accès aux mêmes modèles de rendement que les gestionnaires actifs, d’une manière peu coûteuse, transparente et facile à comprendre ».

L’intervenant Kamal Bhatia, président et directeur général de Principal Funds, une société basée dans l’Iowa, a fait valoir qu’investir en utilisant des facteurs est « davantage une nouveauté et meilleur » qu’investir par secteur, car les facteurs sont valables pour de multiples secteurs et catégories d’actifs. Il a donné l’exemple d’un investisseur sans risque qui choisit d’investir dans les services publics pour être plus défensif. Ce faisant, il risque toutefois d’inclure des actions de services publics à forte volatilité.

« Il existe une meilleure méthode pour aborder ce problème, a déclaré Kamal Bhatia. Vous pouvez l’aborder avec une faible volatilité et obtenir un meilleur résultat. »

Compte tenu de toutes les informations dont disposent désormais les investisseurs, les erreurs systématiques de tarification que les facteurs visent à capter existent-elles encore sur les marchés d’aujourd’hui ?

« Tant que les marchés porteront sur les gens, il y aura des biais comportementaux, a déclaré Antonio Picca. Je crois que les facteurs sont déterminés par une combinaison de facteurs de risque et de biais comportementaux. »

Antonio Picca a donné l’exemple du facteur de liquidité, qui consiste à investir dans des actions relativement peu liquides. Comme la liquidité a tendance à diminuer pendant les périodes de baisse des marchés, les investisseurs qui ont le cran de rester investis pendant ces périodes « peuvent être de l’autre côté du marché, fournir un service au reste des participants au marché et gagner une prime », a-t-il déclaré.

Il a également noté que les investisseurs ont dévalorisé les actions de valeur en raison de la sous-performance du facteur au cours de la dernière décennie, bloquant ainsi les pertes. Pourtant, les recherches de Vanguard prévoient que les innovations en cours entraîneront un retour de la valeur. Le manque de patience des investisseurs est la preuve d’un autre biais comportemental, selon Antonio Picca.

Les avantages de l’investissement multifactoriel

Les membres du panel ont généralement convenu que l’investissement multifactoriel est meilleur que l’investissement monofactoriel.

« Si vous avez une perspective confiante sur un facteur unique et que vous pouvez obtenir une mise en œuvre relativement pure, vous pouvez obtenir un plus grand bang », a déclaré le panéliste Ted Lucas, responsable des stratégies et solutions d’investissement pour Hartford Funds, basé en Pennsylvanie.

« Mais pour les conseillers qui cherchent à réduire les risques, à obtenir des rendements excédentaires et à assurer une plus grande persistance [à travers les cycles du marché], le principe de la multiplicité des facteurs pourrait être logique. »

S’exprimant lors d’une autre session de Inside ETFs, Brian Kraus, spécialiste produit et directeur de l’Investment Consulting Group, Hartford Funds, a noté que l’exposition de l’approvisionnement au facteur de faible volatilité dans le vide peut conduire à une exposition positive ou négative involontaire à d’autres facteurs.

Une façon d’éviter cela, selon lui, est d’investir dans des fonds négociés en Bourse (FNB) multifactoriels qui cherchent à équilibrer l’exposition aux facteurs offensifs et défensifs.

Selon la société FactSet Research Systems Inc. basée au Connecticut, le marché américain compte 731 FNB factoriels, représentant 31% de l’univers des produits négociés en Bourse. Les FNB multifactoriels représentent la plus grande part, suivis par les FNB à facteur de taille.

Diligence requise

En préparation de Inside ETFs, la modératrice du panel, Elizabeth Kashner, directrice de la recherche FNB chez FactSet, a mené une analyse montrant que les fonds de facteurs ont sous-performé leurs homologues « bêta stupide » (dumb beta) de 2,74% par an au cours des cinq dernières années. Cette sous-performance s’est maintenue ou s’est aggravée lorsqu’on tient compte des rendements corrigés des risques.

« Il n’est pas surprenant que les facteurs aient été à la traîne du marché, a répondu Antonio Picca. Franchement, il n’est pas nécessaire d’utiliser des facteurs pour surperformer dans cet environnement. Le marché a été porté par quelques mégacapitalisations. »

Il a noté qu’investir uniquement dans les mégacapitalisations ne donne pas de résultats constants dans le temps, et que « des facteurs vous donneront une belle diversification ».

Craig Lazzara a reconnu que « l’échec de l’effet small-cap (petite capitalisation) » au cours des cinq dernières années a conduit à une sous-performance des facteurs.

« En général, dans les indices factoriels, la pondération est beaucoup plus proche de la pondération égale que de la pondération par capitalisation, [donc] la plupart des indices factoriels sont biaisés par les petites capitalisations par rapport à leurs points de référence », a-t-il expliqué.

L’analyse d’Elizabeth Kashner a également révélé que de nombreux FNB portant des noms similaires n’affichent pas des performances similaires. Par exemple, deux FNB américains de type « total market momentum » ont eu des rendements sur un an, différents de 10 %.

Face à ces problèmes, Ted Lucas a souligné l’importance de comprendre les caractéristiques et le comportement attendu d’un FNB.

« Les choix de conception sont importants, a-t-il déclaré. Les mises en œuvre qui peuvent sembler identiques sont différentes. »

Il a donné une liste de caractéristiques à examiner, notamment l’univers de départ, les signaux utilisés et leur pondération, la durée d’un facteur donné (par exemple, 12 mois au lieu de 6 mois), les expositions résiduelles aux secteurs et à la géographie, et la fréquence de rééquilibrage.

« Comprendre le processus et ensuite examiner réellement les expositions », a conclu Ted Lucas.

L’article Investir dans les facteurs : ce que vous devez savoir est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Il y a des raisons d’être optimiste pour la prochaine vague de croissance économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/il-y-a-des-raisons-detre-optimiste-pour-la-prochaine-vague-de-croissance-economique/ Mon, 10 Feb 2020 12:55:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64057 Selon le Idea Multiplier de Vanguard, la productivité devrait augmenter considérablement au cours des cinq prochaines années.

L’article Il y a des raisons d’être optimiste pour la prochaine vague de croissance économique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les orateurs de la conférence Inside ETFs qui s’est tenue en Floride, fin janvier, ont reconnu les craintes de ralentissement de la croissance mondiale et la fin imminente du marché haussier – bien qu’il n’y ait pas eu de consensus sur le moment où cette fin arriverait.

Mais de nouvelles recherches donnent des raisons d’être optimistes quant à la prochaine vague de croissance économique. Joe Davis, économiste en chef mondial chez Vanguard, a présenté le concept du Idea Multiplier (« le multiplicateur d’idées »), une mesure exclusive développée par son entreprise.

Cette mesure s’intéresse au nombre de fois où des recherches publiées influentes sont citées et exploitées dans des articles ultérieurs. Le multiplicateur est « un indicateur avancé de l’innovation commerciale », a déclaré Joe Davis, ajoutant qu’il est destiné à prédire les futurs produits et services qui seront lancés dans cinq à sept ans.

Le multiplicateur était de 40:1 en 1980, ce qui signifie que 40 idées seraient plus tard issues d’une seule idée. Il a augmenté à la fin des années 80, en particulier dans les domaines de l’informatique et des télécommunications. « Il anticipait la commercialisation de l’Internet », a déclaré M. Davis.

De 2003 jusqu’à environ 2015, le multiplicateur est resté bloqué à près de 200:1, a déclaré Joe Davis. Il est proche de 400:1 maintenant – ce qui signifie que la mesure a augmenté à un rythme similaire à celui des années 1980. « J’ai été choqué quand j’ai vu cela », a déclaré Joe Davis.

Le document de recherche de Vanguard indique que cette hausse suggère une augmentation de la productivité de 1,2 % par an au cours des cinq prochaines années. « Pour mettre les choses en perspective, une croissance de la productivité de 1,2 % représente le double de la moyenne de 0,6 % enregistrée après 2000, écrivent les auteurs. Elle est même supérieure à la croissance de 0,8 % enregistrée au cours de la révolution technologique de l’internet des années 1990 ».

Joe Davis a attribué la récente augmentation du multiplicateur à deux facteurs principaux. Premièrement, la diffusion des connaissances par-delà les frontières et l’échange d’idées entre les domaines s’accélèrent. Par exemple, la Chine contribue à 25 % des nouvelles idées, a-t-il dit, et ces idées sont citées aux États-Unis et en Europe.

Deuxièmement, les technologies de base telles que le stockage en ligne (cloud storage), l’intelligence artificielle et l’apprentissage machine « s’entrechoquent », a déclaré Joe Davis, ajoutant que des signes indiquent que l’innovation se fait en dehors du silo technologique.

Vanguard a constaté que les domaines ayant les plus grands multiplicateurs d’idées sont les matériaux avancés (par exemple, les transistors et les circuits informatiques de la prochaine génération, les fibres de carbone) ; le transport et l’énergie (par exemple, l’énergie autonome et durable) ; la technologie de fabrication (par exemple, la robotique, l’ingénierie) et la génétique (par exemple, la cartographie du génome). Joe Davis a déclaré que la génétique avait un multiplicateur de plus de 3 000:1 – un multiplicateur qu’il n’avait jamais vu auparavant.

L’une des implications macroéconomiques de cette recherche, a déclaré Joe Davis, est que la valeur finira par revenir, bien que son entreprise soit plus pessimiste à court terme. Il a souligné que les industries ayant les plus forts multiplicateurs comprenaient des éléments d’énergie et de santé – « cela ressemble plus à de la valeur qu’à des actions de croissance », a-t-il dit.

Joe Davis a reconnu que les investisseurs doivent être prudents sur les marchés actuels. « Mais ne sous-estimez pas la créativité humaine », a-t-il averti, en précisant qu’il était optimiste quant à la croissance au cours de la prochaine décennie.

L’article Il y a des raisons d’être optimiste pour la prochaine vague de croissance économique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les FNB obligent les conseillers à se concentrer sur le coaching comportemental https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-obligent-les-conseillers-a-se-concentrer-sur-le-coaching-comportemental/ Thu, 06 Feb 2020 12:53:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64059 FI RELÈVE - « Investir ne devrait pas occuper sept heures par semaine », a déclaré Matt Hougan. Les conseillers devraient plutôt être des coachs de comportement.

L’article Les FNB obligent les conseillers à se concentrer sur le coaching comportemental est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les observateurs du secteur, Dave Nadig et Matt Hougan, prévoient que d’ici 2030, le marché américain des fonds négociés en Bourse (FNB) atteindra 25 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, soit une augmentation de plus de 500 % par rapport aux 4 400 milliards de dollars actuels.

Cette prédiction peut sembler audacieuse. Mais Dave Nadig, directeur des investissements et directeur de la recherche chez ETF Trends, et Matt Hougan, responsable mondial de la recherche chez Bitwise Asset Management, ont fait remarquer lors de l’événement Inside ETFs, tenu fin janvier en Floride, que 2,6 billions de dollars ont été injectés dans les FNB américains au cours des dix dernières années – l’équivalent d’un milliard de dollars par jour depuis dix ans. Dans le même temps, 186 milliards de dollars ont été retirés des fonds communs de placement (FCP).

Les coûts d’investissement étant nuls ou presque pour de nombreux FNB américains, Dave Nadig a déclaré que la gestion des investissements était « résolue » et que les conseillers devraient réaffecter leur temps à des activités à plus forte valeur ajoutée.

Matt Hougan a présenté une étude d’ETF.com montrant que les conseillers financiers américains passent en moyenne sept heures par semaine à lire des informations sur les investissements et à effectuer des recherches.

« Investir ne devrait pas occuper sept heures par semaine », a déclaré Matt Hougan. Les conseillers devraient plutôt être des coachs de comportement.

Dave Nadig a cité une étude de Tulip et Natixis Global qui a révélé que 83 % des conseillers financiers estiment que le coaching comportemental est important, mais que seulement 6 % des clients sont d’accord. Cependant, une étude de DALBAR Inc. a révélé que le « fossé comportemental » – le manque de discipline des investisseurs – entraîne une différence de -4,3 % dans les rendements annuels.

Au-delà du coaching comportemental, les conseillers peuvent apporter une valeur ajoutée dans de nombreux domaines, a déclaré Matt Hougan : conseils de carrière, négociations salariales, planification fiscale, calendrier des retraites, assurances, paiement des factures, revenu de retraite, location ou achat de biens immobiliers, planification de l’éducation, etc.

Matt Hougan a encouragé les conseillers à réduire les coûts de gestion des investissements lorsque cela est possible et à s’éloigner d’une approche transactionnelle. « Investissez dans le difficile travail de transition, a-t-il déclaré, et à l’aube des années 2020, repensez le cœur de votre activité et le service que vous fournissez aux clients ».

L’article Les FNB obligent les conseillers à se concentrer sur le coaching comportemental est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>