Forum FinTech Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 18 Oct 2023 19:51:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Forum FinTech Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 BNP Paribas : À la poursuite des futurs Lightspeed et Nuvei https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bnp-paribas-a-la-poursuite-des-futurs-lightspeed-et-nuvei/ Fri, 20 Oct 2023 09:51:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96927 En marge du Forum Fintech Montréal.

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BNP Paribas est à l’affût de jeunes pousses nord-américaines à fort potentiel technologique, prêtes à exporter leurs innovations financières en Europe. Mathieu Soulé, responsable du C.Lab Americas, le laboratoire d’innovation du groupe européen à San Francisco, est les yeux et les oreilles du groupe dans ce domaine. Il était de passage à Montréal en septembre dans le cadre du Forum Fintech pour débusquer des startups prometteuses dans le domaine des technologies financières.

Le Canada offre un terrain fertile pour le développement de fintechs dans l’industrie de la finance, estime Mathieu Soulé. Il souligne l’essor des fintechs de paiement et de l’assurtech, tandis que le secteur du crédit immobilier et de la finance durable se distinguent également, avec des innovations nées à Montréal telles que la plateforme hypothécaire Nesto ou encore Novisto, qui met à profit l’IA dans la gestion des données ESG.

Le marché canadien se caractérise par sa taille réduite et un nombre de joueurs limité, ainsi que par des réglementations provinciales spécifiques, qui différencient le paysage financier canadien de celui des États-Unis, résume le spécialiste français de l’innovation et des investissements. Depuis avril 2020, Mathieu Soulé est responsable du C.Lab Americas, une cellule de veille sur les technologies émergentes. Auparavant il a été partenaire de capital risque pour le fonds BNP Paribas Solar Impulse, qui investit dans des startups spécialisées dans les technologies climatiques. Il a également dirigé l’Atelier BNP Paribas pour les Amériques, une cellule de veille.

Durant ces années, il a été le témoin privilégié de la naissance de la scène fintech en Europe. Il a aussi assisté à l’évolution de l’écosystème américain, marquée par l’essor des technologies de paiement, avec des joueurs comme Paypal, Stripe et Lightspeed, l’apparition des premières banques en ligne (néobanques), le développement des robots conseillers et l’émergence de l’assurtech.

Les nouveaux défis des fintechs

Les fintechs font face à des défis de financement, soulève Mathieu Soulé. On assiste à un recul important des investissements par rapport à 2021 dans ce secteur. Au niveau mondial, les étapes de financement des fintechs ont réuni 45 G$ pendant les deux premiers trimestres de 2021, selon des données de Pitchbook. En 2022, elles ont récolté 24 G$ durant la même période. En 2023, les diverses rondes de financement ont levé 5 G$.

« Les cycles de financement sont plus longs, et certaines startups ont dû réduire leurs coûts pour contrôler la consommation de trésorerie (cash burn). On a également assisté à une vague de licenciements dans l’écosystème. Pourtant, de nombreuses startups cherchent à collaborer avec des institutions financières, offrant ainsi une opportunité pour les banques de générer des revenus sans réaliser d’investissements massifs », rapporte Mathieu Soulé. Il croit qu’« on a touché le fond de la cuve du côté des investissements », et qu’un début de reprise se fait sentir aux États-Unis.

Certains domaines tels que la cybersécurité et l’intelligence artificielle, restent en revanche relativement stables sur le plan du financement, malgré la réduction des investissements dans les fintechs. Ces technologies continuent d’être adoptées rapidement, en dépit de la crise du financement, indique l’expert.

Les fintechs au service de la planète

Outre la finance embarquée (embedded finance), qui permet aux entreprises d’intégrer rapidement la fonction paiement à leur chaîne de valeur, et les technologies de crédit au point de vente (Buy now, Pay later), les fintechs s’intéressent de plus en plus aux enjeux environnementaux. Comment les services financiers peuvent contribuer à rendre la planète plus verte : la question passionne Mathieu Soulé. Il mentionne que BNP Paribas a investi notamment dans Plan A, une startup allemande qui mesure l’empreinte carbone des entreprises, et dans Chargepoint, une jeune pousse qui conçoit des bornes de recharges pour voitures électriques. Le groupe s’est également récemment associé avec des partenaires, dont Amazon, pour lancer « Decarb Fast Track », un programme qui vise à aider les industriels européens à réduire leur consommation d’énergie. « Plus vite on aide les entreprises de taille intermédiaire à mesurer leur taille carbone, plus vite elles réduiront leur empreinte. C’est un exemple de comment les boites de services financiers peuvent contribuer à accélérer la transition énergétique. »

Démocratiser l’accès à l’assurance

BNP Paribas étend aussi ses investissements dans des marchés émergents. Elle a participé au début du mois à une ronde de financement de 650 M$ dans InsuranceDekho, principal acteur de l’assurtech en Inde. Au Brésil, le groupe a conclu un partenariat avec Neon, l’une des principales fintechs du pays, afin d’offrir des services de protection financière, d’assurance vie et de biens.

Un des objectifs du groupe consiste à repérer dans ces régions les futurs carrefours d’audience ainsi que de nouveaux canaux de distribution pour les produits financiers, « car l’assurance traditionnelle vendue en agence bancaire ne correspond plus aux besoins des consommateurs des pays émergents », indique Mathieu Soulé. Le développement de nouveaux acteurs financiers est par ailleurs facilité par l’accès à Internet et aux téléphones intelligents, notamment en Chine et en Amérique latine.

La collaboration entre des fintechs et des institutions financières offre donc de nombreuses opportunités de croissance pour l’industrie. Un exemple concret : le partenariat entre la Montréalaise Hopper et NubanK annoncé en juillet qui permet à la banque en ligne brésilienne d’offrir des services de réservation de voyages à ses clients. « Pour une fintech canadienne comme Hopper, signale Mathieu Soulé, travailler avec la plus grande néobanque hors de Chine était de la science-fiction il y a encore 10 ans. »

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L’automatisation : une arme contre les fraudeurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/lautomatisation-une-arme-contre-les-fraudeurs/ Fri, 29 Sep 2023 12:57:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96463 Assurer la sécurité des transactions bancaires en temps réel.

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Les transactions en temps réels, qui permettent de payer un achat en quelques clics sur un site web ou dans une application, augmentent le niveau de risques pour les clients et les institutions financières. Ces dernières doivent déployer des moyens inédits pour combattre la fraude liée à ces opérations.

« Il y a une augmentation de la fraude, car les données sont très disponibles. Plus on facilite l’accès aux transferts d’argent instantanés, plus on augmente le risque de fraude », a indiqué Rachel Jolicoeur, directrice, prévention et stratégie de la fraude chez Interac, dans le cadre de la 10e édition du Forum Fintech.

Les paiements par transfert d’argent en temps réel sont de plus en en plus fréquents. L’an dernier, Interac a enregistré plus d’un milliard de virements instantanés au Canada, soit une augmentation de 16 % par rapport à l’année précédente. Or, si ces solutions de paiement offrent des occasions de croissance aux institutions financières, elles contribuent aussi à augmenter leur niveau de risque, note la spécialiste en sécurité.

L’humain, le maillon faible

Dans la chaîne complexe de processus destinés à assurer la protection des transactions bancaires, l’humain est le maillon faible, mentionne Rachel Jolicoeur. Les institutions financières peuvent posséder les systèmes les plus sophistiqués, les stratagèmes des fraudeurs parviennent à amener des clients à compromettre la sécurité de leurs données personnelles. Leur tâche se trouve facilitée du fait que les niveaux de sécurité des comptes pour particuliers sont moins élevés que ceux des comptes pour entreprises.

Les banques doivent donc faire flèche de tout bois pour prévenir les fraudes. La technologie est un allié précieux dans ce combat. Pour mettre les fraudeurs en échec, il faut s’assurer avant tout de posséder des données solides et bien organisées, affirme Rachel Jolicoeur. Les banques doivent également mettre en place des processus de vérifications robustes, pour s’assurer que les fonds des clients sont envoyés aux bons destinataires lors des transferts. Elles doivent aussi garantir un haut niveau de protection des données personnelles des clients.

L’automatisation des processus de vérification est une étape indispensable dans la lutte contre la fraude, estime Melissa Bernardino, cheffe des risques et de la conformité de Finix. La recherche systématique d’anomalies au moyen de modèles d’apprentissage continue et l’analyse des données en temps réel permettent de détecter des transactions inhabituelles dans le compte des clients. La fintech forme par ailleurs régulièrement les utilisateurs de la plateforme à repérer les risques de fraude.

Marc Hines, chef de la connectivité pour le Canada chez Plaid, repère deux moments particulièrement critiques dans le processus de paiement instantané : lorsque l’utilisateur se connecte à son compte en banque et lors de l’approbation de la transaction. Les vérifications doivent être accentuées lors de ces deux étapes, soulève-t-il.

La fraude autorisée en croissance

Le type de fraude visant les institutions financières et les clients a évolué au cours des deux dernières années, rapporte Manoj Verma, co-fondateur et chef des revenus de Tabapay. Alors que la fraude non autorisée, qui se produit lorsqu’un fraudeur prend le contrôle d’un compte à l’insu de son propriétaire, était plus répandue durant la pandémie, elle est dépassée aujourd’hui par la fraude autorisée, dans laquelle le client envoie volontairement de l’argent à un bénéficiaire. Dans le cas d’une fraude non autorisée, l’institution financière peut bloquer l’accès au compte du client. La situation est cependant plus complexe dans le cas d’une fraude autorisée, car la responsabilité du paiement revient alors généralement au client, dit-il.

Face à ce tsunami, les moyens manquent aux institutions pour parer les coups des fraudeurs, notamment en termes de ressources humaines et d’expertise. Interac rencontre ainsi des difficultés à recruter toutes les ressources spécialisées dont elle a besoin pour lutter contre la fraude.

Enfin, la règlementation actuelle manque de dents. Déposer une plainte reste un processus complexe, s’accordent à dire les intervenants, surtout quand les fraudeurs ne sont pas basés au Canada.

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La « fintech verticale » : la prochaine frontière https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-fintech-verticale-la-prochaine-frontiere/ Thu, 28 Sep 2023 10:17:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96431 Les fintechs verticales s’annoncent comme la prochaine évolution des technologies financières.

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La « fintech verticale » est l’innovation financière de l’heure. Elle touche les entreprises qui développent des technologies pour s’approprier leurs marchés verticaux à des fins de croissance. Et le mouvement ne fait que commencer, selon des participants à la dixième édition du Forum Fintech, présentée les 26 et 27 septembre à Montréal.

« L’idée derrière la fintech verticalisée est de créer un logiciel qui s’intègre dans le flux de travail des différents acteurs, que ce soit pour un segment de l’industrie ou pour une niche spécifique, et d’intégrer ensuite différents types de produits de services financiers dans ce flux », résume Jordan Huck, directeur général de Notch Financial.

La fintech verticalisée a créé un logiciel qui permet d’intégrer les différentes étapes de l’achat numérique de produits alimentaires de gros pour les restaurants et les distributeurs, de la prise de commande au paiement final.

L’exemple de Lightspeed

Le modèle verticalisé est utilisé par plusieurs grands joueurs du secteur, dont Lightspeed. L’entreprise fondée en 2005 à Montréal s’est concentrée à ses débuts sur la fourniture de logiciels de gestion de caisse aux détaillants et aux restaurants. Au fil du temps, les transactions transigées sur la plateforme de Lightspeed ont augmenté pour atteindre environ 100 milliards de volume annuel actuellement, selon son président, JD St-Martin. En 2019, l’entreprise a décidé de fournir sa propre solution de paiement à ses clients avant que des concurrents ne saisissent ce marché.

« Et nous ne faisons que commencer. Il y a beaucoup plus que nous pouvons faire autour des services financiers. Nous avons lancé nos produits de capital. Nous parlons maintenant de la paie et d’autres services pour continuer à approfondir les besoins verticaux de nos clients et, en fin de compte, continuer à être un guichet unique qui alimente tous leurs flux de production », déclare JD St-Martin.

Les données pour se rapprocher des clients

Les solutions verticales permettent aux fintechs de résoudre « chirurgicalement » les enjeux de leurs clients. Notch a organisé une centaine de rencontres avec des grossistes depuis un an afin de récolter de l’information sur les habitudes de paiement des utilisateurs de la plateforme. La compagnie utilise ces données pour développer de nouveaux services financiers. « La connaissance de votre secteur vertical détermine la feuille de route du logiciel. Lorsque vous l’intégrez dans le flux de production, vous êtes alors dans une position privilégiée », dit Jordan Huck.

La démarche qui consiste à utiliser les connaissances tirées des données pour améliorer les produits développés par les fintechs est excellente, souligne Kathryn Petralia, co-fondatrice et présidente de Keep Financial. La firme a eu recours à cette méthode pour bâtir sa plateforme de rémunération.

« Vous pouvez collecter des données par le biais de la paie, mais aussi par le biais d’autres sources auxquelles les employés peuvent vous donner accès. Vous pouvez ensuite leur proposer d’autres produits financiers et les aider à prendre des décisions sur leur vie financière au moment du paiement », illustre-t-elle.

Selon Steph Choo, associée chez Portage, qui a des investissements dans une soixantaine de fintechs, d’autres services financiers s’ajouteront bientôt aux solutions de paiements dans l’environnement de la fintech verticale. Elle pense notamment aux secteurs des hypothèques et de l’assurance, où il y a un potentiel important pour offrir de nouveaux services. Ce mouvement pourrait être amplifié par les progrès de l’intelligence artificielle générative, qui accélèrera « la convergence entre le vertical et l’horizontal »

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Il faut sécuriser l’univers numérique au Québec, dit Eric Caire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/il-faut-securiser-lunivers-numerique-au-quebec-dit-eric-caire/ Wed, 27 Sep 2023 10:37:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96403 Afin d’éviter la répétition des cyberattaques.

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« Le Québec doit être dans le peloton de tête en cybersécurité car cela attire les entreprises et les investissements », a déclaré Eric Caire, ministre québécois de la Cybersécurité et du Numérique, lors de l’ouverture du 10e Forum FinTech, le 26 septembre à Montréal.

« La cybersécurité offre un univers de possibilités aux cybercriminels et aux gouvernements délinquants », a-t-il affirmé, ajoutant que son gouvernement devait travailler à sécuriser l’univers numérique tant pour les entreprises que pour les citoyens et le gouvernement.

Les entreprises de technologies financières ont un rôle important à jouer dans ce combat. Le gouvernement veut créer avec les entreprises du secteur « un réseau pour rendre cela tellement compliqué pour les cybercriminels qu’on ne sera pas une cible comme on l’a été récemment ».

Dans la nuit du 12 au 13 septembre, plusieurs sites Web du gouvernement du Québec ont été victimes d’attaques groupées de cyberpirates d’origine russe. Ces attaques visaient entre autres le Conseil du Trésor, l’Autorité des marché financiers, le ministère de l’économie et Investissement Québec. La cyberattaque fait toujours l’objet d’une enquête.

Pour éviter que d’autres méfaits du genre se répètent, le gouvernement veut mettre en place un système de cybersécurité sur l’exemple de celui de l’Israël, reconnu comme un leader dans le domaine, et dont la population de 9,3 millions se compare à celle du Québec.

Le ministre estime que la Belle province dispose des ressources nécessaires pour atteindre ce niveau. « En termes d’entreprises, de financement, de capacité et de main d’œuvre, les ingrédients sont là », a-t-il indiqué. Il a également signalé que le rôle des fintechs consistait à chercher et à trouver des applications concrètes pour ces technologies dans le quotidien.

Il a voulu se montrer rassurant envers les représentants des entreprises de technologies financières présents dans la salle, concernant les inquiétudes suscitées par les géants Google et Méta, qui rachètent de nombreuses fintechs. « Vous êtes potentiellement les prochains Google et Meta », a-t-il lancé, ajoutant que les fintechs n’avaient par le choix de faire mieux que les géants « pour les battre ».

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Luge Capital récolte 71 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/luge-capital-recolte-71-m/ Tue, 26 Sep 2023 12:02:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96374 Pour la première clôture de son deuxième fonds.

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Par voie de communiqué, Luge Capital, une société de capital de risque dédiée aux fintechs, a annoncé avoir récolté 71 M$ lors de la première clôture de son deuxième fonds (Fonds d’investissement Luge II), visant un objectif ultime de 100 M$.

Parmi les commanditaires du Fonds II figurent des investisseurs antérieurs, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Desjardins, BDC Capital, Sun Life, iA Groupe financier et le Fonds de solidarité FTQ, ainsi qu’un nouvel investisseur, Fonds Découverte Inovia I.

Comme pour son fonds initial, le Fonds II investira dans les jeunes entreprises en démarrage du secteur des technologies financières (fintechs) « dirigées par des fondateurs qui cherchent à transformer le monde de la finance, au Canada et aux États-Unis ».

Sur les quelque 85 M$ amassés par son Fonds I, Luge a fait des investissements dans 21 sociétés. Parmi celles-ci, on note Flinks (acquise par la Banque Nationale du Canada en 2021), Plooto, Owl, Flare et OneVest, précise le communiqué.

L’annonce du Fonds Luge Capital II a été faite lors du Forum FinTech Canada 2023 se déroulant à Montréal jusqu’au 27 septembre 2023.

D’après la société, les investissements initiaux faits par le Fonds II devraient dépasser quelque peu ceux effectués à partir du premier fonds.

Depuis sa fondation en 2018, Luge Capital investit dans les entreprises nord-américaines en fintechs les promoteurs et travaille de concert avec de grandes institutions financières, plus particulièrement, avec ses commanditaires.

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Forum FinTech 2023 : Innovation et collaboration https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fintech-2023-innovation-et-collaboration/ Mon, 25 Sep 2023 15:31:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96381 C’est parti pour une dixième édition du Forum FinTech !

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Plus de 1 200 participants issus de grandes institutions financières, d’entreprises en technologie, du capital de risque et du capital d’investissement, ainsi que de start-ups sont attendus au 10e Forum Fintech Canada, présenté du 25 au 27 septembre dans la métropole montréalaise par Finance Montréal.

L’événement, qui a pour président d’honneur Paul Desmarais III, président et chef de la direction de Sagard Holdings, se déroule sur le thème de la collaboration et de l’innovation avec des invités tels que Simon De Baene de Workleap, Christine Day de Questrade, JD St-Martin de Lightspeed, Kathryn Petralia de Keep Financial, Philip Fayer de Nuvei , Renée Walkom de FoxQuilt et Yves-Gabriel Leboeuf de Flinks.

Au cours des deux journées de conférences, les invités se pencheront sur les tendances mondiales en fintech, présenteront de nouvelles applications de la technologie au service de l’industrie financière et feront la promotion de start-ups en croissance.

Ils discuteront notamment de l’essor de la fintech verticale, des implications juridiques de la banque ouverte (open banking) au Canada, des enjeux de l’assurance intégrée (embedded insurance), de la sécurité des paiements et des applications de l’IA générative dans le secteur bancaire.

Des opportunités pour l’innovation

Cette édition est marquée par des conditions économiques plus difficiles pour les entrepreneurs du secteur, qui font face à des taux d’intérêt plus élevés pour financer leurs projets et à l’inflation. « Le financement n’est plus disponible au même prix qu’il y a quelques mois encore », a indiqué Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal, sur les ondes de Radio-Canada.

« L’argent coûte plus cher, ce qui fait qu’une société va avoir plus de difficulté à lever de l’argent », a ajouté Yves-Gabriel Lebœuf, cofondateur de la fintech montréalaise Flinks. L’augmentation des taux pèse sur toute la chaine des investisseurs, signale l’entrepreneur, car ceux-ci regardent à deux fois avant d’effectuer des investissements afin de s’assurer qu’ils placent leurs billes dans des sociétés en croissance.

Des observateurs considèrent cependant que le ralentissement économique pourrait aussi contribuer à stimuler l’innovation en incitant les entrepreneurs des fintechs à chercher des solutions aux problèmes amenés par des conditions économiques plus difficiles.

Financement plus difficile

Avec plus de 1000 entreprises au Canada et 200 au Québec, l’’innovation technologique qui vise à améliorer les processus bancaires est bien positionnée à Montréal, signale Jacques Deforges. Il souligne l’importance de continuer à soutenir ce secteur, qui représente un marché mondial évalué à 200 milliards de dollars. Le financement représente en effet une préoccupation majeure pour l’industrie, qui traverse une transformation radicale et doit négocier un virage numérique sur les chapeaux de roue.

Un rapport de KPMG au Canada s’appuyant sur des données de PitchBook indique que les investissements dans les entreprises de technologie financière canadiennes ont plongé au premier semestre de l’année, entraînant la chute des évaluations à des niveaux inédits depuis la pandémie. Elles ont totalisé 353,7 millions $US dans 57 transactions au cours des six premiers mois de 2023, par rapport à 834,1 millions $US en 109 transactions au premier semestre de 2022.

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FinTech 2022 : accélérer le virage numérique des services financiers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/fintech-2022-accelerer-le-virage-numerique-des-services-financiers/ Thu, 03 Nov 2022 12:04:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90128 Du 7 au 9 novembre aura lieu la neuvième édition du Forum FinTech.

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Ce rendez-vous unique au Canada braquera les projecteurs sur les prochaines innovations technologiques qui révolutionneront l’industrie de la finance.

Chaîne de bloc, données ouvertes, web 3.0 : les technologies numériques seront au cœur des discussions des experts canadiens et internationaux réunis la semaine prochaine par Finance Montréal sur le thème « Réussir la prochaine phase de numérisation des services financiers ».

En quoi consistera au juste cette prochaine phase ? « La prochaine évolution permettra de placer l’expérience numérique des clients au cœur des décisions des institutions financières », répond Philippe Daoust, vice-président et directeur, capital de risque, à la Banque Nationale, qui participera à une discussion sur le thème des données ouvertes (open banking).

Partage des données

La pandémie a mis en lumière le retard du marché des services financiers canadien par rapport à d’autres pays et à d’autres industries dans l’adoption des technologies numériques, estime le spécialiste.

Selon lui, les données ouvertes aideront principalement l’industrie à devenir « plus amicale pour le client ». Le partage, consenti par les clients, de leurs données personnelles entre institutions bancaires ou avec d’autres industries, par exemple les secteurs de l’assurance et des télécommunications, permettra aux consommateurs d’avoir accès plus facilement et plus rapidement à certains produits et services, comme les cartes de crédit. « C’est une tendance mondiale, déjà implantée en Grande-Bretagne et en Australie, et qui le sera bientôt aux États-Unis », soulève l’expert.

Une fois installé au Canada, l’open banking permettra également aux fintechs et aux entreprises en démarrage de concurrencer plus aisément les grandes institutions. Cela contribuera à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises des fintechs et à augmenter globalement le niveau de compétitivité de l’industrie, prédit Philippe Daoust

Adopter la chaîne de blocs

La chaîne de blocs (blockchain) est une autre composante importante de la prochaine étape de la numérisation de l’industrie. Cette technologie transforme déjà de nombreux secteurs, tels que les paiements, la cybersécurité et la gestion de patrimoine.

Selon Laure Fouin, associée et spécialiste de la blockchain chez Osler, Hoskin et Harcourt, qui participera à un panel portant sur les applications les plus passionnantes de la chaîne de blocs, cette technologie gagnerait à bénéficier « d’une adoption plus généralisée et à offrir des applications plus variées pour les clients ».

Actuellement, pour mettre en place des jetons sur la chaîne de blocs, il faut passer par une structure indirecte, telle qu’une société en commandite. La prochaine étape consistera à émettre des blocs de façon instantanée sur la chaîne, sans avoir à passer par une structure intermédiaire.

Dans le domaine de l’immobilier, par exemple, cette évolution permettra à des investisseurs moins fortunés d’accéder plus facilement à ce marché en achetant seulement des fractions de titres.

Cependant, il y a encore loin de la coupe aux lèvres, estime la spécialiste, car le système financier canadien n’est pas prêt pour ce virage.

Éducation et confiance

Pour accélérer l’adoption de la technologie de la chaîne de blocs par l’industrie, Laure Fouin mise sur l’éducation et la confiance. « Il y a beaucoup de travail à faire au niveau des institutions. Bien que la blockchain existe depuis une quinzaine d’années, il persiste une confusion entre la technologie et certains produits, comme les cryptoactifs, qui sont associés à de la fraude et à de la volatilité. Il faut marteler le message qu’une chaine bien construite peut être l’outil le plus sécuritaire du monde. »

Des acteurs importants

La participation au forum de Dave McKay, président et chef de la direction de RBC, comme conférencier de marque, est perçue comme un signal positif par les intervenants « alors que l’institution essaie de se positionner dans le secteur des technologies », estime Laure Fouin.

Également, la réunion de fintechs précurseurs comme Wealthsimple, qui vient d’obtenir l’approbation de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) pour effectuer des opérations de validation de blocs en Ethereum (stacking), et de tenants d’une industrie plus traditionnelle, tel Mastercard, « donne un signal qu’on avance », selon l’experte.

La présence de Jane Baratt, de MX, une sommité en open banking aux États-Unis, est quant à elle soulignée par Philippe Daoust comme un événement, qui permettra « de découvrir comment les institutions américaines vivent l’ouverture des données au jour le jour ».

Signalons également, parmi la soixantaine de conférenciers invités, la présence de plusieurs dirigeants d’institutions financières importantes et de fintechs à succès, telles que Shopify, Nubank, Conquest Planning, Lightspeed, Flinks, Xero, et plusieurs autres.

Cette édition du forum FinTech est placée sous la présidence d’honneur de Paul Desmarais III, président et chef de la direction de Sagard Holdings. Il s’agira d’un premier retour en présentiel après la pandémie pour l’événement, qui sera présenté à Montréal selon une nouvelle formule hybride sur trois jours.

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Le nouveau DG de Finance Montréal retrousse ses manches https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/le-nouveau-dg-de-finance-montreal-retrousse-ses-manches/ Tue, 13 Oct 2020 04:14:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75601 Technologie, finance durable et ressources humaines figurent parmi ses priorités.

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La pandémie et le confinement ont été un véritable défi pour Jacques Deforges et Finance Montréal, qu’il dirige depuis décembre 2019. Il n’était en fonction que depuis quelques mois quand la COVID-19 a frappé.

«Par sa nature, Finance Montréal est un réseau de réseaux, résume-t-il en entrevue avec Finance et Investissement. C’est un point de rencontre de toute l’industrie, que ce soit le secteur bancaire, l’investissement, les sociétés d’assurance, les régulateurs et même les universités.»

«Par définition, mon travail et celui de mes collègues consiste à faire du réseautage, à réunir des gens, à provoquer des rencontres, animer des ateliers, travailler sur des initiatives, etc. Il faut du contact humain pour faire ça», souligne-t-il.

Homme de défis

Pourtant, le nouveau directeur général de l’organisme ne s’est pas laissé démonter. En effet, Jacques Deforges n’a pas peur des défis, comme le prouve son parcours.

Originaire de France, il est arrivé au Canada en 1984, et déjà à l’époque, il a dû surmonter des obstacles. En effet, son diplôme de l’École des hautes études commerciales de Paris (HEC Paris) n’était pas reconnu. Il a donc décidé de s’inscrire au programme de MBA à l’Université Concordia, ce qui lui a donné la possibilité d’apprendre l’anglais. «Ça m’a permis de joindre l’utile à l’agréable», dit-il.

Jacques Deforges a ensuite travaillé à la Banque Nationale pendant 10 ans, notamment à titre de directeur principal, services aux grandes entreprises. «Je faisais essentiellement du financement aux très grandes entreprises. Donc, toutes les grandes sociétés qu’on connaît aujourd’hui, les Bombardier, Vidéotron, Québecor, étaient mes clients», se souvient-il.

Puis, il est passé de l’autre côté du miroir pour travailler avec un de ses clients, Téléglobe, comme vice-président et trésorier. «Là, j’ai fondamentalement fait le contraire de ce que je faisais à la banque. Je faisais du financement pour l’entreprise», dit-il en s’amusant.

Il a ensuite eu sa période PME, puis ses années pharma-biotech. Après presque 13 ans au sein de diverses entreprises, il est retourné à la Banque Nationale pour diriger le secteur «entreprises et international». Puis, au début de 2015, il s’est joint à la Chambre des notaires en tant que directeur général, où il avait le défi d’aider l’organisation à réussir sa transformation numérique.

«Si je voulais résumer, j’ai passé environ autant de temps du côté industrie financière et marché financier que du côté entreprise, petite, moyenne et grande. J’ai un peu fait la navette de l’un à l’autre tout au long de ma carrière», indique Jacques Deforges.

Soutien appuyé aux fintechs

Fort de ses multiples expériences, Jacques Deforges a relevé le défi de la COVID-19 avec optimisme.

Il note ainsi qu’il a eu la chance de rencontrer ses collègues avant que la pandémie ne frappe, ce que les employés embauchés quelques mois plus tard n’ont pas pu faire. Et surtout, il souligne qu’il a eu le soutien de son prédécesseur, Louis Lévesque, pendant les huit premières semaines de son mandat. Une aide appréciée à sa juste valeur.

«Somme toute, je m’estime chanceux dans le contexte», résume-t-il.

Voir le positif dans le négatif semble être une des grandes forces du nouveau DG de Finance Montréal. Bien que l’organisme ait dû annuler le Forum FinTech 2020, Jacques Deforges note que cette décision a été prise au bon moment, n’engendrant que peu de frais, et retient que les Rencontres OFF mensuelles sont maintenues de façon virtuelle.

«Cette annulation est malheureuse, mais on n’a pas disparu de la planète, on va s’adapter. De plus, on voit que les événements virtuels attirent plus de participants que les événements physiques», commente-t-il.

Côté bonne nouvelle, il souligne aussi que Finance Montréal a pu lancer son concours de pitch (présentation de projets), qui fait normalement partie du Forum. Un concours à l’issue duquel la fintech ayant réussi la meilleure présentation bénéficie d’un investissement de 1 M$ de la part de Portag3.

Par ailleurs, la Station FinTech, qui avait fermé ses portes en mars, est rouverte au public depuis le 1er septembre. Elle a même pu accueillir un nouveau locataire à la mi-septembre. «On a encore une très forte attractivité», se réjouit Jacques Deforges.

Il rappelle que tout ce qui touche la technologie et les fintechs est encore une priorité pour Finance Montréal.

«De façon fondamentale, le portrait est très prometteur pour l’innovation en technologie, puisqu’on a vu une accélération de la dématérialisation des échanges. Le thème techno et finance est là pour de bon. On est déjà très présent avec la Station mais on va continuer à travailler dans ce domaine.»

Deux autres grandes priorités

Finance Montréal travaille également de façon prioritaire sur deux autres thèmes principaux : la finance durable et les ressources humaines.

Jacques Deforges estime que la finance durable est un domaine en essor. Il souligne la volonté des gouvernements de relancer l’économie d’une façon responsable et l’intérêt des consommateurs pour ce sujet.

«Les marchés qui sont des intermédiaires, des relayeurs, s’adaptent. Ils vont prendre très clairement le lead dans les prochains mois et les prochaines années en ce qui a trait à la finance durable», déclare-t-il.

Finance Montréal compte réunir plusieurs membres déjà impliqués dans ce domaine. Jacques Deforges cite ainsi le Fonds de solidarité FTQ, Fondaction, le Mouvement Desjardins, la Banque Nationale et la Caisse de dépôt et placement.

«Notre rôle sera, comme on le fait toujours, de réunir les membres de la table afin de trouver des initiatives porteuses pour le secteur. Grâce à ces initiatives, on va tenter de positionner Montréal comme une place dominante», assure-t-il.

Déjà, Finance Montréal a organisé fin septembre un événement sur les taxonomies des activités économiques durables en Europe et au Canada, auquel ont participé des organisations de chaque continent.

De plus, Finance Montréal a lancé récemment une étude en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement, Desjardins et la Banque Nationale sur la profondeur de la main-d’oeuvre en investissement responsable, qui devrait être publiée fin novembre, début décembre.

«On n’a jamais fait d’étude là-dessus, Finance Montréal est le premier à le faire. On a déjà fait des études de ce genre par le passé, par exemple sur la profondeur de la main-d’oeuvre dans les services financiers et dans les métiers d’assurance. Là, on va vraiment cibler l’investissement responsable», indique Julie Perrone, directrice, communications et marketing à Finance Montréal.

«Ça va nous aider à prendre le pouls du marché du travail dans ce domaine, et aussi à motiver les gens à y participer», précise-t-elle.

Le troisième pilier d’intérêt de Finance Montréal porte sur tout ce qui touche les ressources humaines, la recherche de talent et la relève.

«Le métier change très rapidement. On ne peut pas parler de techno en finance sans parler des emplois qui y sont reliés», constate Jacques Deforges.

Finance Montréal s’intéresse aussi de près à la relève. L’organisme a mis sur pied l’année dernière le Comité Jeune, composé d’une quinzaine de membres et parrainé par le président et chef de la direction de Desjardins, Guy Cormier. Ce comité a pour but de promouvoir l’industrie financière et d’attirer de nouveaux talents.

En juillet dernier, le comité a créé le site Compte sur toi pour inciter les jeunes à se lancer dans une carrière en finance. La page d’accueil du site dit leur offrir «une liste d’outils pour te guider financièrement dans toutes tes décisions importantes afin que tu puisses réaliser tous tes projets à court et à long terme».

Finance Montréal veut également réunir les responsables des technos et les responsables des ressources humaines de ses organisations membres afin de déterminer des initiatives porteuses pour faire avancer les choses.

«On va également faire bénéficier la communauté d’études, d’événements, de mise en contact et de réseautage pour augmenter les interactions entre les membres. À partir de là, je pense que des initiatives concrètes vont émerger cet automne et en 2021, qu’on pourra ensuite démarrer avec l’appui des membres», explique Jacques Deforges.

Rayonnement international

En plus de ces trois piliers d’action, Jacques Deforges tient à souligner le travail de l’équipe du Centre financier international (CFI), dont le rôle est d’amener les grandes sociétés financières internationales à s’établir à Montréal.

«L’équipe du CFI a un rôle très important pour la relance», appuie-t-il.

Depuis le début de l’année, l’équipe a réalisé plus d’une centaine de rencontres virtuelles avec toutes sortes de gens partout dans le monde afin de «vendre» Montréal, relate Jacques Deforges.

Il souligne que la COVID n’a nullement nui à l’attractivité de la métropole québécoise. «Je reste optimiste à moyen terme pour ce potentiel-là», conclut-il.

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Finance Montréal : faire face aux changements de l’industrie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/finance-montreal-faire-face-aux-changements-de-lindustrie/ Tue, 03 Dec 2019 13:59:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62841 Face à une transformation rapide de tous les secteurs financiers, Finance Montréal s’est repositionnée ces deux dernières années afin de mieux appuyer ses membres dans ces changements.

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Elle a aussi lancé de nouvelles initiatives qui visent à renforcer la grappe financière montréalaise, selon ce qui ressort de son Rapport d’activités 2017-2018 qu’elle vient de publier.

Un des projets majeurs pour Finance Montréal, qui fêtera son 10e anniversaire de fondation en 2020, est l’ouverture de la Station FinTech Montréal. Avec ce nouveau centre de développement, Finance Montréal veut contribuer à la croissance de jeunes entreprises du secteur de la fintech et à l’accélération de la transformation numérique des grandes institutions financières.

La Station, d’une superficie de 25 000 pieds carrés, loge à la Place Ville-Marie, juste à côté de l’Espace CDPQ, un hub d’investissement et d’accompagnement avec qui Finance Montréal a établi un partenariat stratégique. Elle pourra accueillir entre 20 et 30 fintechs en démarrage qui auront accès à plusieurs programmes et services : formation, mentorat, location d’espaces de travail, accès à des infrastructures technologiques, etc.

L’organisme veut également aider les fintechs à rayonner à l’international. Dans cette optique, il a signé une entente de partenariat avec Finance Innovation, à Paris, dans le but de multiplier les occasions de maillage entre les entreprises québécoises et françaises dans le cadre de missions commerciales. D’autres missions sont aussi prévues dans différents pays au cours des prochains mois.

Un événement devenu incontournable

 L’événement phare de Finance Montréal, le Forum Fintech Montréal, connaît une croissance rapide. En 2017, il a accueilli 1 800 participants et plus de 2 500 en 2018 provenant d’ici et de l’étranger. Il est devenu une occasion de réseautage et de développement d’affaires incontournable avec son concours de pitch qui permet aux start-up de se faire mieux connaître des investisseurs. En 2018, les lauréats se sont partagés des prix totalisant 530 000 $.

En 2019, lors de la septième édition de l´événement, ce sont quelque 3 000 participants et 125 conférenciers qui étaient attendus à Montréal.

Démarchage intensif

Le CFI [pour Centre financier international] a accentué ses activités de démarchage afin d’attirer à Montréal des entreprises financières internationales grâce à une mesure fiscale qui a été modifiée en 2017. Des efforts qui commencent à porter leurs fruits.

Parmi les résultats obtenus, mentionnons une expansion majeure de trois sociétés financières internationales et la création de 188 nouveaux emplois. L’équipe CFI a effectué 45 déplacements à l’étranger, notamment en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, en plus d’embaucher cinq relayeurs à l’international. Montréal a aussi accueilli une vingtaine de dirigeants de sociétés financières.

Finance Montréal entend poursuivre ce démarchage intensif au cours des prochains mois. Il prévoit également la mise en place d’un comité CFI composé de représentants des membres du CA afin de tirer pleinement parti du réseau d’influence des membres de Finance Montréal.

Quatre chantiers actifs

Ces dernières années, Finance Montréal a mis en place des chantiers pour faire face aux défis de la transformation de l’industrie. Leurs activités vont se poursuivent et même prendre de l’ampleur au cours des prochains mois.

Le chantier Investissement responsable et finance durable est l’un de ceux-là. Son mandat : cerner les projets favorisant le développement de la pratique de l’IR au sein de l’industrie financière montréalaise et optimiser l’implication des institutions financières dans ces projets.

Parmi les réalisations de ce chantier, mentionnons la production de la Déclaration d’investisseurs institutionnels sur les risques financiers liés aux changements climatiques. À ce jour, 33 investisseurs totalisant 3,7 G$ d’actifs sous gestion ont signé cette déclaration et 14 organisations ont fourni un appui de principe. Dans les mois à venir, le chantier veut organiser des événements, des ateliers et favoriser les partenariats pour faire davantage rayonner l’IR et, dans une plus large mesure, la finance durable au Québec.

Les autres chantiers sont Gestion des risques financiers, qui vise le développement de la métropole comme pôle de compétence sur les produits dérivés, Entrepreneuriat et gestion d’actifs, pour favoriser la création d’entreprises financières à Montréal et au Québec.

Le chantier Développement des talents, quant à lui, a repositionné ses activités pour mettre l’accent sur la promotion des métiers de la finance alors que les besoins de relève se font sentir dans l’industrie. La mise en place d’un comité Jeune Finance Montréal, formé de membres de moins de 40 ans, aidera à montrer la diversité des parcours dans ce secteur.

Finance Montréal a aussi publié plusieurs études sur des enjeux clés tels que l’impact de l’intelligence artificielle, l’automatisation robotisée des processus, etc.

Le secteur financier en chiffres

20,6 G$

Chiffre d’affaires de l’industrie soit 6,3 % du PIB québécois

7 150

Nombre d’entreprises qui emploient 147 000 personnes.

64 000 $

Rémunération moyenne actuelle (comparativement à 47 000 $ pour l’ensemble des industries).

Répartition régionale de l’emploi

RMR Montréal : 74 %

RMR Québec 18 %

Autres : 8 %

Sources : Statistique Canada, Institut de la statistique du Québec (2017), Recensement de la population (2016)

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La transformation numérique : au-delà de la technologie https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/la-transformation-numerique-au-dela-de-la-technologie/ Fri, 15 Nov 2019 00:29:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62355 L'expérience client doit être au coeur des projets.

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Dans tout projet de transformation numérique, il faut constamment garder en tête nos motivations : voulons-nous faire mousser nos produits, ou offrir la meilleure expérience possible au client afin de lui donner envie de les découvrir ?

C’est le principe clé sur lequel insiste Thierry Bujon de l’Estang, responsable du secteur banque numérique chez BNP Paribas Corporate & Institutional Banking (CIB), que Finance et Investissement a rencontré en marge du Forum FinTech Canada tenu en octobre.

Thierry Bujon de l’Estang y a présenté le projet de transformation numérique qui a mené la banque française à développer une plateforme numérique appelée Centric, aujourd’hui distribuée dans 45 pays et comptant plus de 100 000 utilisateurs au sein des entreprises et des institutions.

Alors que la banque avait d’abord construit une série de produits ayant chacun son petit univers, la première étape de l’aventure a consisté à «créer un univers autour de ces petits univers et à amener le client à le rejoindre directement de manière à simplifier les choses», explique Thierry Bujon de l’Estang. Puis on l’a complété avec des produits en amont ou en aval du transactionnel, dans le but d’offrir la chaîne de valeur entière.

Ce n’est toutefois pas parce qu’on atteint une étape que le voyage est terminé, lance-t-il. «Le guide de tout ça, c’est l’expérience client ! Mais ce qui est difficile dans ce raisonnement, c’est d’aller voir le client et lui demander ce qu’il veut pour demain, car il ne le sait pas.»

Simplifier la relation client

La technologie de la chaîne de blocs (blockchain) est sûrement là pour de bon et continuera de se développer, juge Thierry Bujon de l’Estang. Elle commence à donner lieu à des applications qui permettent de simplifier et de fluidifier des chaînes de traitement qui étaient complexes, avec l’objectif suivant : faire quelque chose qui devient inviolable et qui permet de simplifier la relation avec le client.

Il est toutefois d’avis que le défi ne réside pas tant dans le fait d’avoir accès à une technologie plutôt qu’à une autre, mais plutôt dans celui d’avoir des technologies compatibles. «Le monde techno se développe extrêmement vite. Toute cette notion d’API [Application Program Interface] destinée à faciliter le travail de programmation et qui permettrait d’échanger des données entre nous et des fintechs, entre nous et des clients, et de fournir de l’information à valeur ajoutée, elle existe. Le tout c’est de la mettre en place et qu’une certaine standardisation s’installe dans le marché.»

Si Thierry Bujon de l’Estang déplore l’absence actuelle de standards sur le plan technologique, il constate que les banques commencent à travailler ensemble de façon intéressante.

Il évoque du même souffle le défi lié à l’encadrement réglementaire dans un contexte où le produit ou service est accessible dans plusieurs États, comme c’est le cas de Centric.

La plateforme est relativement agnostique, c’est-à-dire qu’elle respecte tout ce qui est données, sécurité, ce qui est la base universelle, dit Thierry Bujon de l’Estang. Il ajoute que «pour certains produits, vous devez faire certaines choses différemment. Mais ça ne change rien à la philosophie de départ, qui consiste à offrir à nos clients la possibilité de faire ce qu’ils doivent faire, de la manière la plus simple possible».

La sécurité avant tout

Cela dit, la cybersécurité demeure la préoccupation clé de l’ensemble des acteurs du secteur financier, rappelle-t-il.

«On investit tous beaucoup dans la stabilité et la gestion des données, et on y investira toujours des sommes faramineuses. On ne peut pas faire autrement en raison de la réglementation, mais même s’il n’y avait pas de réglementation, c’est la base de la relation entre un client et nous. Cette relation-là, elle est dans notre ADN.»

Pour Thierry Bujon de l’Estang, la question budgétaire force toutefois à faire des choix. «S’appuyer sur des fintechs pour certaines parties des services est probablement une bonne solution».

Les institutions doivent essayer d’industrialiser le plus possible leurs façons de faire et la technologie est la clé de voûte pour y parvenir, ajoute-t-il. Le but est de se dégager des marges de manoeuvre, «non pas pour supprimer les banquiers et les conseillers, mais au contraire pour leur redonner le temps de faire ce qui était leur métier d’origine, soit de donner des conseils, plutôt que de seulement remplir de la paperasse».

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