devises – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png devises – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les entreprises les plus profitables https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-entreprises-les-plus-profitables/ Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98672 PLANÈTE FINANCE – La finance est l’un des trois secteurs les plus rentables.  

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En 2023, le secteur financier a généré près 23 % des bénéfices mondiaux. C’est en Chine qu’il a été le plus profitable, rapportant plus de 282 milliards de dollars américains (G$) de profits, selon une compilation de l’agence Grow and Convert.

La firme a examiné la rentabilité sectorielle, les comparaisons par pays, ainsi que les hauts et les bas du classement des 500 premières entreprises mondiales publié par le magazine Fortune.

L’an dernier, les entreprises de Fortune Global 500 ont généré des revenus totalisant 41 000 G$ et des bénéfices de 2 900 G$.

Les États-Unis et de la Chine accaparaient conjointement plus de la moitié du bénéfice total, dépassant tous les autres pays combinés. L’Arabie saoudite occupait la troisième place avec une seule entreprise – la pétrolière Saudi Aramco – générant plus de 5 % du total des bénéfices mondiaux.

Les pays les mieux classés

Les entreprises nord-américaines ont dégagé la part du lion des revenus, avec des bénéfices de 1180 G$, ce qui représente plus de 40 % de l’ensemble des bénéfices mondiaux. De ce nombre, 136 entreprises américaines ont généré des revenus de 1 100 G$, soit 38 % des bénéfices mondiaux. Les 14 entreprises canadiennes classées ont généré des profits de 82,6 G$.

La Chine, avec un nombre d’entreprises et un chiffre d’affaires comparables aux États-Unis, a réalisé 18 % du bénéfice total. Les 31 autres pays du monde ont gagné 44 % du revenu planétaire.

Les secteurs les plus profitables

Les 10 entreprises les plus rentables du monde se retrouvent dans les secteurs de l’énergie, de la technologie, des transports et de la finance. Ces géants de l’industrie ont collectivement accumulé près du quart des bénéfices totaux des entreprises analysées.

Le secteur de l’énergie représente 24,56 % des bénéfices. Il est talonné par le secteur de la finance, qui représente 23% des bénéfices mondiaux.

En Chine, l’Industrial & Commercial Bank of China et la China Construction Bank ont réalisé un bénéfice combiné de 107,7 G$. Aux États-Unis, JPMorgan Chase et Bank of America ont mené la danse, avec des bénéfices s’élevant respectivement à 37,7 G$ et 27,5 G$.

Malgré des pertes

Par ailleurs, quatre des dix entreprises les moins rentables des États-Unis appartiennent au secteur financier : Berkshire Hathaway, qui affiche la plus lourde perte pour l’année financière (23 G$) tous secteurs confondus, State Farm Insurance, Prudential Financial et Allstate.

Sur les autres continents, l’Europe génère collectivement 629,9 G$ de bénéfices, soit 22 % du bénéfice mondial, avec le Royaume-Uni et l’Allemagne en tête. L’Asie représente pour sa part 34 % du bénéfice mondial. La Chine, le Japon et l’Arabie saoudite sont les principaux contributeurs pour cette région du monde. Le Brésil est le seul pays d’Amérique du Sud qui figure au classement Fortune Global 500, générant 2,6 % des bénéfices mondiaux.

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Des occasions sur les marchés financiers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-occasions-sur-les-marches-financiers/ Thu, 03 Aug 2023 10:02:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95324 Des perspectives découlent de la baisse du dollar américain par rapport à certaines devises.

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Malgré l’incertitude économique actuelle, certains secteurs des marchés financiers offrent des opportunités pour les investisseurs qui demeurent actifs ou qui veulent revenir sur le marché.

D’ici la fin de l’année, les investisseurs peuvent déceler des cibles intéressantes malgré l’incertitude et les risques, avance le rapport Perspectives semestrielles 2023 de la firme Capital Group.

Parmi les turbulences qui secouent l’économie mondiale, une tendance pourrait être durable : celle de la baisse du dollar américain comparativement à l’euro, au yen et à de nombreuses autres monnaies. Le dollar canadien demeure quant à lui inchangé face au dollar américain.

La baisse du dollar américain constitue une bonne nouvelle pour les détenteurs d’actions internationales, dont la valeur s’apprécie mécaniquement avec le renforcement des devises internationales.

Actions internationales

Depuis cinquante ans, les actions internationales ont progressé en période de faiblesse du dollar américain. Cela se vérifie encore avec l’euro, en hausse face au dollar américain, permettant aux actions européennes de générer les meilleurs rendements parmi les marchés des pays industrialisés au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023. Le cas est comparable pour les actions japonaises, qui ont profité de la hausse du yen face au dollar américain.

Or, la trajectoire du dollar américain laisse présager une faiblesse persistante dans les années à venir, selon le rapport de Capital Group. Cela s’explique par la faiblesse de l’économie américaine et de celle du marché immobilier intérieur, ainsi que la possible fin du mouvement de hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed).

Actions à dividende

D’autres gagnantes du contexte actuel pourraient bien être les actions versant des dividendes. Depuis le début de l’année 2022, la portion des dividendes dans les rendements totaux a augmenté. Sur la période de 12 mois qui s’achevait le 30 avril 2023, les entreprises mondiales ont augmenté leurs dividendes de 8,9 % pour les porter à 2 000 milliards de dollars US.

De ce point de vue, il s’agit de déterminer quelles sont les entreprises de qualité capables de verser des dividendes. Les secteurs des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux, des services aux collectivités, de la production d’énergie et certaines entreprises du secteur de l’industrie sont à surveiller.

Une arrivée massive de liquidités ?

Un événement pourrait changer la donne sur les marchés financiers, signale Capital Group, qui envisage l’arrivée massive de liquidités. C’est que les investisseurs américains ont délaissé leurs placements en actions et en obligations, pour se tourner vers les marchés monétaires, dont les totaux ont atteint un niveau record de 5 390 milliards de dollars US fin mai 2023. La tendance est comparable au Canada.

Ces transferts ont été provoqués par la hausse des taux d’intérêt. Cependant, les conditions ont changé et les investisseurs à long terme pourraient avoir intérêt à réexaminer leur approche. Les investisseurs ayant une grande aversion au risque pourraient investir une partie de leurs liquidités dans des actions versant des dividendes, ainsi que dans des obligations à court et à moyen terme, qui offrent des rendements plus élevés qu’en 2022.

Les actions internationales, les actions à dividendes et les obligations à court terme pourraient ainsi devenir les portes d’entrée des investisseurs qui souhaitent revenir sur le marché.

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Quelques aspects moins connus des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quelques-aspects-moins-connus-des-fnb/ Wed, 12 Jul 2023 09:57:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91411 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, partage quelques aspects moins connus des fonds négociés en Bourse (FNB).

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FI : Quels aspects les moins connus des FNB cherchez-vous à faire découvrir à vos clients?

Marc Larente : Il y a deux aspects qui sont extraordinaires et que de moins en moins de personnes utilisent parce que c’est un peu plus compliqué. Grâce aux FNB, on est capable de prendre avantage d’autres marchés à l’extérieur du Canada sans prendre de risque de devises.

Un produit qu’on utilise souvent c’est le XSP. Il nous permet d’investir dans le S&P 500, mais on est capable de le faire sans avoir à convertir nos dollars canadiens en dollars américains. On peut ainsi profiter de la performance du S&P 500 sans prendre de risque de devise.

On connaît nos clients. Beaucoup veulent investir dans les marchés étrangers, mais ils ne veulent pas convertir leurs dollars canadiens en dollars américains. Ils ont leurs raisons : ils peuvent ainsi avoir besoin de la liquidité canadienne dans leurs dépenses, ils habitent au Canada et leur portefeuille est en dollars canadiens, ou c’est peut-être un REER ou un CELI qu’ils ne veulent pas convertir. Peu importe la situation, avec les FNB, ils sont capables de diversifier à moindre risque.

On achète le XQQ aussi pour tirer avantage du NASDAQ, du marché américain, sans prendre de risque de devises. La devise peut facilement coûter de 5 à 8 % dans une année. Si on y ajoute la volatilité du marché, ça peut faire fluctuer énormément le portefeuille.

Notre objectif en tant que gestionnaire consiste à réduire la volatilité dans le portefeuille des clients. On veut avoir une performance raisonnable, mais sans trop de volatilité.

On a vu l’année passée le NASDAQ accuser une baisse de presque 30 % et le S&P 500, une baisse de 20 %. Si vous voulez être capable de réduire le risque de votre portefeuille, sa volatilité, et quand même être capable d’obtenir une bonne performance à la hausse, vous êtes obligé de diversifier à l’extérieur du Canada. Et vous êtes capable de le faire sans prendre de risque de devises.

La deuxième chose qu’on aime dans les FNB c’est qu’il permet d’investir dans un produit qui génère peut-être de l’intérêt qui est imposable à un taux marginal très élevé, mais avec les FNB, on est capable de transférer de l’intérêt en dividendes ou en gains en capitaux. Ainsi, le revenu généré par le FNB va être moins imposable que si le client investissait directement dans ces produits.

Ils offrent donc davantage de diversification sans prendre de risque de devises et sont capables de réduire votre taux d’imposition en transférant l’intérêt des produits qui ne sont pas très bien imposés dans des produits qui sont structurés de façon plus avantageuse fiscalement parlant.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Les tendances les plus intéressantes en matière de FNB https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-tendances-les-plus-interessantes-en-matiere-de-fnb/ Wed, 10 May 2023 09:57:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91408 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, partage son avis sur la question.

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FI : Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) est particulièrement innovant en termes de lancement de produits. Quelles tendances du secteur des FNB suivez-vous particulièrement ? Y a-t-il certaines tendances que vous préférez ignorer ou que vous observez avec scepticisme?

Marc Larente : Les marchés changent et évoluent chaque année. Il y a des secteurs qu’on utilise de plus en plus et des marchés émergents qui deviennent plus intéressants, comme la Chine, par exemple.

Il y a également les secteurs cycliques qui sont un peu plus compliqués à suivre. On peut ainsi penser au pétrole, à l’or ou encore aux commodités. S’intéresser à ces secteurs n’apporte pas grand-chose à long terme, si vous ne vendez pas jusqu’à un certain points. Les FNB nous permettent justement de trouver le meilleur timing sur le marché pour bien profiter de ces secteurs.

On essaie également de réduire le risque de devise. C’est un très grand risque dans les marchés en ce moment et il y a beaucoup de FNB qu’il est possible d’acheter en dollars canadiens, sans prendre de risque de devise. Et on est capable de prendre la performance d’autres marchés comme le marché américain ou asiatique.

Donc on utilise énormément des produits hedgés, pour être capable de profiter d’augmentations dans d’autres secteurs. Il y a toujours des places dans le monde où ça ralentit alors que ça augmente ailleurs, donc on essaie de regarder continuellement les différents produits et leur évolution.

Les FNB nous intéressent donc énormément pour réduire le risque de devise et participer à des marchés pour lesquels on a un peu moins d’informations. De plus, investir dans un marché émergent où l’on n’a pas forcément le même fuseau horaire, c’est très compliqué. En achetant par l’entremise d’un produit spécialisé, cela nous permet de participer à d’autres marchés sans nécessairement prendre de risques et rester éveillé 24h/jour.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Les FNB et la conception de portefeuille https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-fnb-et-la-conception-de-portefeuille/ Wed, 08 Feb 2023 14:56:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91401 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, parle des qualités des fonds négociés en Bourse (FNB) qu’il recherche particulièrement lors de la conception de portefeuille.

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FI : Quelles sont les qualités des FNB que vous recherchez le plus lors de la conception de portefeuilles pour vos clients ?

Marc Larente : Les conceptions qu’on utilise le plus lorsqu’on achète des FNB, c’est vraiment pour compléter nos portefeuilles comme tels.

Les FNB ont des frais pas mal moins élevés que les fonds communs de placement (FCP), donc on essaie toujours de diriger nos portefeuilles vers des produits qui coûtent le moins cher possible. On les utilise aussi pour être capable d’aller chercher une diversification à l’extérieur de nos connaissances et de notre recherche interne.

Ici, au Canada, on a énormément d’informations sur les marchés canadiens et américains. On est même bombardés d’informations. Mais on utilise régulièrement les FNB pour aller chercher une diversification à l’extérieur de l’Amérique du Nord.

Ainsi, si on recherche des marchés émergents, qu’on veut acheter en Europe, en Asie, dans des marchés spécifiques pour augmenter notre diversification, on aime toujours mieux utiliser des experts à l’extérieur du niveau de confort que nous apporte notre recherche à l’interne. Il nous semble très important d’avoir une spécialité à l’extérieur de notre marché d’Amérique du Nord quand on achète des FNB de ce côté-là.

On essaie aussi d’acheter des produits qui permette de réduire la volatilité de notre portefeuille. On veut aller chercher une diversification à l’extérieur de certains secteurs, parce que dans les marchés que l’on observe en ce moment, il y a énormément de volatilité et on peut sélectionner des FNB qui permettent de réduire la volatilité totale de notre portefeuille.

Les produits qu’on utilise le plus à l’intérieur de nos FNB nous permettent de diversifier nos portefeuilles en dollars américains, en euros, dans des devises étrangères sans convertir et prendre le risque de devise. Ainsi, on utilise des produits pour acheter par exemple le S&P 500 aux États-Unis et garder la performance du marché américain sans convertir des dollars canadiens en dollars américains.

L’objectif, au final, est toujours de trouver des solutions qui permette de réduire la volatilité et le risque du portefeuille. Il faut également bien connaître son portefeuille qui doit être bien diversifié pour essayer de profiter de tous les secteurs qu’on aime à l’extérieur du marché canadien, mais toujours en prenant le moins de risques possibles.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Le dollar américain va-t-il perdre son statut de monnaie de réserve? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-dollar-americain-va-t-il-perdre-son-statut-de-monnaie-de-reserve/ Wed, 16 Nov 2022 12:16:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90132 Les craintes ne sont pas nouvelles.

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Bien que les craintes à cet égard ne soient pas nouvelles, les avertissements se multiplient à l’effet que le dollar américain soit en voie de perdre son statut de monnaie de réserve globale. Si le dollar américain perdait sa prééminence, quelles en seraient les conséquences?

« L’ère du ‘privilège exorbitant’ du dollar américain en tant que première monnaie de réserve dans le monde tire à sa fin », écrivait dans Bloomberg en juin 2020, Stephen Roach, un des plus éminents économistes américains, professeur à l’Université Yale et ex-président du conseil de Morgan Stanley Asia. Du même coup, il annonçait une chute de 35% du greenback.

Stephen Roach attribue la responsabilité de cette chute à venir essentiellement à deux facteurs : l’épargne nationale, qui était de 7% de 1960 à 2005, se languit présentement à 1,4%; le profond déficit du compte courant. En raison de leur faible épargne, les États-Unis sont obligés d’en appeler de plus en plus à l’épargne dans le reste du monde pour alimenter leurs investissements. Ces deux facteurs sont engagés dans un parcours de contradiction croissante, une contradiction exacerbée par les déficits du gouvernement fédéral qui, en 2020, atteignaient 17,9% du PIB.

Indices en chute

Ni l’une ni l’autre des prédictions de Stephen Roach ne s’est encore réalisée. Signe révélateur, la part du dollar américain dans les réserves des banques centrales du monde s’amenuise sans cesse. Selon le FMI, cette part est passée de 71% en 1999 à 59% en mai 2021. Les fluctuations des taux de change ont très peu affecté cette tendance puisque, toujours selon le FMI, la valeur du dollar contre les autres monnaies de réserve est demeurée passablement stable.

La période actuelle présente un parallèle troublant avec une autre période, de 1979 à 1991, durant laquelle la part du dollar est passée d’un sommet de 85% des réserves mondiales à un creux de 46%. À ce moment-là, comme aujourd’hui, les États-Unis étaient aux prises avec un sérieux problème d’inflation.

Il faut prendre garde à la notion de « monnaie de réserve », avertit Stephen Kircher, ex-directeur au United States Studies Centre de l’Université de Sydney. « Le rôle du dollar américain reflète la taille, la profondeur et la liquidité sans égaux des marchés de capitaux en dollars américain, appuyés par des institutions politiques et économiques de haute qualité. » Ce chercheur n’adhère pas du tout à la thèse d’une perte de statut du greenback en tant que première monnaie de réserve mondiale.

Et sur la base de ces ancrages, les défenseurs du dollar, comme Stephen Kircher, avancent habituellement l’argument des alternatives carencées : « Les rivaux potentiels du dollar sont affligés de problèmes », juge-t-il. L’euro appartient à une union monétaire dysfonctionnelle tandis que le yuan chinois est contraint par un système de contrôle des capitaux et de répression financière.

Pratiques outrancières

Cependant, il n’est pas certain que les États-Unis ne commenceront pas à sembler dysfonctionnels eux aussi. Outre les faiblesses soulignées par Stephen Roach,

le dollar américain a été dévalué de 80% depuis 1970, d’abord par l’abandon des accords de Bretton-Woods qui l’a laissé flotter au gré des marchés, puis par la Réserve Fédérale avec, d’une part, ses pratiques de taux directeurs planchers et, d’autre part, son « impression » incontinente de billets.

À cela s’ajoute une dette nationale qui s’élève maintenant à plus de 30 billions $US, soit environ 130% du PIB (23 billions $US), relève The Federalist, qui cite Erskine Bowes, directeur de la Commission sur la dette sous Barack Obama : « Les déficits sont comme un cancer, et avec le temps ils vont détruire notre pays de l’intérieur. »

Il faut dire, en contrepartie, que l’endettement des pays développés et de la Chine sont également très élevés, autant sinon plus que celui des États-Unis.

La perte de statut du greenback aurait un effet inflationniste considérable sur les États-Unis. «  Notre inflation croissante actuelle pourrait exploser plus haut simplement parce que nous serons obligés de commercer avec d’autres monnaies pour obtenir les biens que nous voulons et dont nous avons besoin, écrit Gold Alliance. Les taux d’intérêt pour les consommateurs et les entreprises américains augmenteraient probablement aussi, rendant tout plus cher, de l’achat d’une maison à la construction d’une usine, ce qui équivaut à plus d’inflation. »

« On dit qu’il y a deux façons de faire faillite : progressivement, puis soudainement, rappelle le Federalist. Ce qui ne peut pas durer éternellement va cesser – soudainement. »

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FNB : éléments de la valeur du conseil https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-elements-de-la-valeur-du-conseil/ Wed, 08 Jun 2022 11:11:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87484 FOCUS FNB - Le conseiller peut créer de la valeur pour son client s’il choisit bien ses produits.

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Les conseillers peuvent générer une certaine valeur ajoutée pour leurs clients en sélectionnant bien les fonds négociés en Bourse (FNB) pour leurs portefeuilles, ainsi qu’en évaluant certaines stratégies fiscales liées à ces titres.

C’est ce qu’on peut conclure du webinaire L’évolution des fonds négociés en Bourse et leur place dans les portefeuilles de placements, organisé par le Cercle de la finance du Québec, le 26 mai dernier.

« Les conseillers ont l’obligation de bien connaître leurs produits et leurs clients, et c’est important de bien regarder sous le capot d’un FNB » pour en comprendre les composantes et la méthodologie, a résumé en substance Alain Desbiens, Directeur FNB, Est-Canadien BMO gestion mondiale d’actifs.

Voici quelques éléments à considérer afin de possiblement ajouter de la valeur pour les clients :

D’abord, avec 1200 produits différents inscrits à une bourse canadienne, les FNB ont acquis une certaine profondeur qui permet au conseiller de construire un portefeuille qui correspond à la tolérance du risque du client.

Sur le plan financier, le conseiller peut bien entendu combiner certaines catégories d’actifs et ainsi créer un portefeuille plus efficient. Par exemple, le portefeuille peut générer davantage de rendements, mais également moins de volatilité, car pour un rendement espéré donné, l’écart type du portefeuille sera inférieur à l’écart type individuel de chacune des catégories d’actifs.

En rééquilibrant un portefeuille, soit en vendant les fonds gagnants pour acheter les fonds perdants, un conseiller peut potentiellement ajouter de la valeur de différentes manières. D’abord, si ces coûts de transaction ne sont pas trop importants, il peut générer une certaine valeur ajoutée, selon diverses études sur l’importance du rééquilibrage.

« Durant des périodes comme en mars 2020, c’est une occasion en or pour dénicher plein d’aubaines », a noté Guy Lalonde, conseiller en placement et gestionnaire de portefeuille, Financière Banque Nationale.

« Ça a un lien avec la liquidité, parce que lorsqu’on rééquilibre un portefeuille, on est souvent à contrecourant. Tout le monde est en train de vendre? On est acheteur. Tout le monde achète? On est vendeur. On a une très bonne efficience du côté transactionnel, surtout avec notre pupitre institutionnel qui travaille très bien pour nous », a-t-il ajouté.

C’est pour cette raison que Guy Lalonde choisit bien ses FNB. « Quand on gère un montant comme nous gérons, la liquidité et l’efficacité sont très importantes. Ça prend des produits qui ont une profondeur de liquidité et qui ont une profondeur de mainteneurs de marché, les authorized participants. On ne cherche pas uniquement un produit ou une idée attrayante, mais aussi toute une infrastructure qui vient en soutien au FNB en tant que produit », a précisé Guy Lalonde.

Afin d’obtenir cette profondeur, certains gestionnaires de portefeuille préfèrent uniquement négocier des FNB sur lesquels des options sont inscrites à la cote, a observé Alain Desbiens. La liquidité intrinsèque de ces derniers FNB reste évidemment liée à celle de ses actifs sous gestion. Toutefois, considérant le fait que ce genre de FNB a généralement un volume de négociation quotidien significatif, cette autre couche de liquidité est attrayante pour ces conseillers. Sur les 1283 FNB canadiens, on comptait 62 FNB sur lesquels des options d’achat ou des options de vente étaient inscrites à la fin de mai 2022, selon Valeurs mobilières TD.

Le rééquilibrage permet parfois de différer l’impôt à payer sur les titres en portefeuilles dans des comptes non enregistrés. « Avec la baisse des obligations (connue cette année), c’est une belle occasion de cristalliser les pertes, surtout qu’en 2021 on a réalisé pas mal de gains en vendant à profit des indices d’actions pour maintenir nos pondérations », a souligné Guy Lalonde.

Un client doit bien entendu tenir compte des règles fiscales relatives aux pertes apparentes, comme l’indiquait Laurent Boukobza, Vice-Président, stratège en FNB, chez Placements Mackenzie, en marge du webinaire. Selon ces règles, lorsqu’une personne dispose d’un bien en faveur d’une personne affiliée et qu’une perte en capital est déclenchée, celle-ci sera réputée nulle si le même bien ou un bien identique est acquis par la personne (ou une personne affiliée à cette dernière) dans une période débutant 30 jours avant la disposition et se terminant 30 jours après. Deux FNB suivant le même indice, même émis par des manufacturiers différents, peuvent ainsi être considérés comme des biens identiques, ajoute Alain Desbiens.

Parmi les nombreux éléments de vérification diligente d’un FNB, les panélistes ont souligné toutes les considérations par rapport aux devises. Certains FNB d’actions internationales sont couverts en dollars canadiens et d’autres ne le sont pas. Considérant la volatilité de la paire dollar canadien ($ CA) – dollar américain et les coûts intrinsèques à la couverture de change, il peut être parfois avantageux d’éviter de couvrir le risque de change sur des FNB d’actions internationales.

« J’aime beaucoup les devises. Dans un portefeuille, c’est un beau diversificateur. La relation entre les devises et les autres catégories d’actifs est intéressante. Prenons l’exemple de 2008. C’était plus payant d’être dans les obligations de pacotille américaines durant la pire crise de crédit que d’être dans les obligations canadiennes. Pourquoi? Parce que la devise américaine a tellement augmenté durant la crise, que ça a terminé avec un rendement positif pour l’année », a illustré Guy Lalonde.

Dans les catégories d’actifs moins volatiles, comme les obligations, on vise généralement au contraire à obtenir une couverture de change. « L’exposition à la devise va augmenter la volatilité de la catégorie d’actif. L’espérance de rendement ne sera pas beaucoup plus élevée, mais la volatilité peut augmenter de 2 à 5 fois par rapport à  une exposition purement locale (en raison de la volatilité des devises). Si on se réfère à une frontière efficiente de Markowitz, avec un portefeuille qui est sous optimal : on aura peu d’espérance de rendement supplémentaire, mais une volatilité pas alléchante », a expliqué Jean-François Giroux, gestionnaire de portefeuille et chef IGP – Canada, équipe Solutions multiactifs, chez Gestion de placements Manuvie.

Étant donné que les deux tiers des actifs de clients sont dans des comptes non enregistrés, des émetteurs de FNB ont conçu des fonds qui sont à la fois pertinents sur le plan financier et qui peuvent répondre à certains impératifs fiscaux.

« Il y a presque 20 % des actifs des firmes de courtage qui sont en dollars américains (US). Chez BMO par exemple, on a lancé des solutions canadiennes, libellés en dollars US, pour les comptes taxables, afin d’éviter de devoir remplir le formulaire T1135 et ainsi éviter l’impôt successoral américain », a ajouté Alain Desbiens. Devant la multiplication des stratégies de FNB et des options, entre autres sur le plan de la couverture du risque de change, il est donc encore plus important pour un conseiller de comprendre tous les rouages des FNB qu’il offre à ses clients, selon lui.

« Sur les 1200 FNB offerts au Canada, on parle de 378 FNB qui sont identifiés comme étant couverts sur la devise. On parle d’un actif de 68 G$, sur 320 G$ », a ajouté Laurent Boukobza.

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FNB: le pour et le contre de couvrir le risque de devise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-le-pour-et-le-contre-de-couvrir-le-risque-de-devise/ Wed, 09 Feb 2022 10:00:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85071 FOCUS FNB - Les coûts de la couverture de change ont un impact sur la performance.

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Lorsqu’un conseiller souhaite investir au sud de la frontière, la question de se couvrir ou non contre le risque de change arrive rapidement. Même si la bonne nouvelle est qu’il existe une panoplie d’options dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB), la moins bonne est que celles-ci viennent avec leur lot d’avantages et d’inconvénients.

Voici un résumé des principaux constats d’une équipe d’analystes de Valeurs mobilières TD, dans une récente note adressée à des clients.

D’abord, la réponse à la question de savoir quand couvrir ou ne pas couvrir dépend largement de la vision que l’on a du marché des devises, de l’appétit du client pour l’exposition aux devises et de la volatilité des actifs sous-jacents par rapport à la volatilité des devises en question.

Ce dernier facteur est souvent considéré comme essentiel pour décider de couvrir ou non l’exposition aux devises, souligne l’équipe menée par Andres Rincon, directeur et chef des ventes et stratégies de FNB chez Valeurs mobilières TD.

« En termes simples, plus la volatilité de l’exposition aux devises est élevée par rapport à la volatilité de l’actif sous-jacent, plus il est avantageux d’utiliser des FNB couverts contre le risque de change. Si la volatilité de la devise est supérieure à celle de l’actif sous-jacent, le rendement de la devise peut avoir une incidence considérable sur le rendement du FNB », lit-on dans l’étude.

C’est entre autres pour cette raison qu’on recommande généralement aux détenteurs de titres à revenu fixes américains de couvrir systématiquement leur risque change.

Lire : Rarement optimal, de couvrir le risque de change

Arrive maintenant le cas des actions américaines. La volatilité de l’indice S&P 500 est inférieure à celle de la paire dollar canadien-dollar américain ($ CAN-$ US). Ainsi, pour cette catégorie d’actif, couvrir ou non le risque de change peut être envisagé.

Les investisseurs en FNB au Canada ont la chance de disposer d’une multitude d’options lorsqu’ils investissent dans des FNB à travers les actifs. Ils peuvent compter ainsi sur 343 FNB couverts contre le risque de change (28 % des FNB) et 152 FNB en dollars américains (12,5 % des FNB), relate Valeurs mobilières TD.

Cela donne aux investisseurs canadiens la possibilité d’investir dans des actifs étrangers avec leurs dollars canadiens en dollars américains ou en dollars canadiens, tout en compensant le risque de change par des couvertures de change à terme (CAD-Hedged).

Lire : FNB du S&P 500 : couvrir ou ne pas couvrir, telle et la question

Voici un résumé des pour et contre de chacune des situations lorsqu’un investisseur canadien veut acheter des actions américaines.

Il achète un FNB coté au Canada qui est libellé en dollars canadiens ($ CAN). L’investisseur est alors exposé aux fluctuations du dollar canadien par rapport aux devises étrangères. L’avantage est qu’il négocie son FNB en $ CAN et profite d’une appréciation du dollar américain. Toutefois, les coûts de conversion de devises sont supportés par le FNB.

Il achète un FNB coté au Canada qui est libellé en dollars américains ($ US). S’il a l’intention de vendre plus tard son FNB et de le convertir en $ CAN, l’investisseur est exposé aux fluctuations du dollar canadien par rapport aux devises étrangères. « Or, ce risque n’est réalisé que lorsque le produit de la vente du FNB en $ US est reconverti en $ CAN. » Il profite d’une appréciation du dollar américain.

Il achète un FNB coté au Canada, libellé en dollars canadiens ($CAN), mais couvert contre le risque de change par l’intermédiaire de contrats à terme sur devise. Il réduit en partie son exposition aux fluctuations de devise, mais les coûts de conversion de devises sont supportés par le FNB. De plus, ce dernier supporte aussi les coûts de renouvellement continu des contrats de change à terme pendant toute la durée de vie du FNB. Ce coût varie selon la devise et la forme de la courbe des contrats de change à terme.

Valeurs mobilières TD a comparé la performance des trois types de FNB qui suivent l’indice S&P 500 sur une période de 15 ans. Résultat, les coûts supérieurs du FNB couvert contre le risque de change font que celui-ci sous-performe par rapport à son homologue libellé en dollars américains d’une marge qui s’accroît légèrement au fil du temps.

« Le FNB couvert en dollars canadiens couvre son exposition aux devises au moyen de contrats à terme de change et, par conséquent, son rendement ne s’écarte pas beaucoup de celui du FNB en dollars américains. La légère sous-performance affichée sur les horizons de 15 ans est liée aux coûts de roulement des contrats de change à terme », lit-on dans l’analyse de Valeurs mobilières TD.

Lorsqu’on compare la performance d’un FNB libellé en $ CAN avec celui d’un FNB libellé en $ US, l’écart découle uniquement de la fluctuation des devises. Lorsque le dollar canadien s’apprécie par rapport au dollar américain, le FNB S&P 500 en $ CAN commencera à sous-performer par rapport à un FNB S&P 500 en $ US. L’inverse s’applique lorsque la valeur du dollar canadien se déprécie par rapport à celle du dollar américain. Dans ce cas, le FNB S&P 500 en dollars canadiens devrait surperformer par rapport à la version en dollars américains.

« La performance relative du FNB S&P 500 en CAD par rapport à l’USD a parfois été de 28 % et de -19,2 %. Pour un détenteur de FNB à long terme, le risque de telles variations de rendement dues aux seules fluctuations des devises peut être trop lourd à supporter », lit-on dans l’étude.

Après avoir étudié sur une période de 20 ans sept épisodes de volatilité dans la paire $ CAN-$ US, Valeurs mobilières TD arrive à ces constats :

  • les FNB en $ CAN surperforment lorsque le $ CAN se déprécie et sous-performent lorsque le $ CAN s’apprécie;
  • les FNB en $ US surperforment lorsque le $ CAN s’apprécie et sous-performent lorsque le $ CAN se déprécie;
  • les FNB couverts en dollars canadiens affichent une performance équivalente ou légèrement inférieure à celle des FNB en dollars américains dans la plupart des conditions de volatilité des devises, en raison des coûts de couverture, mais peuvent présenter des différences de performance importantes par rapport à un FNB en dollars canadiens non couvert.

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Le dollar américain menacé par la relance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-dollar-americain-menace-par-la-relance/ Tue, 04 May 2021 12:03:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79382 La force du dollar américain risque bien d’être fragilisée lorsque les efforts de relance économique seront totalement déployés.

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Le dollar américain montre une nouvelle fois sa vigueur, soutenu par les perspectives de reprise économique. Le rendement du Trésor américain à dix ans a atteint 1,74% fin mars, relève Advisor’s Edge.

Et la croissance américaine se hissera à sa vitesse la plus rapide depuis près de 40 ans, à 6,4% selon le Fonds monétaire international (FMI).

Ces signaux conforteraient la puissance du dollar américain… si un autre signal n’indiquait la direction opposée : celle de la fragilisation.

En effet, les mesures de relance budgétaire prises par nos voisins du sud vont inévitablement creuser profondément leur déficit budgétaire et leur déficit commercial. Une mauvaise nouvelle pour leur devise nationale.

Les devises étrangères favorisées

À l’inverse, les devises de certains pays pourraient profiter de la relance mondiale. On parle ici des devises de pays émergents qui ont amélioré les fondamentaux de leur économie depuis le début du siècle.

De son côté, le huard a déjà rattrapé le terrain perdu en 2020. Ce dernier a profité du rebond du prix du pétrole et des produits de base. Autre bonne nouvelle pour notre devise nationale, le Canada devrait connaître une croissance économique de 5% en 2021 et de 4,7% en 2022, selon le FMI.

Il faut donc s’attendre à un gain supplémentaire du huard comparativement au dollar américain. Et d’autres facteurs pourraient stimuler encore davantage le dollar canadien.

La Banque du Canada a encore réduit ses achats d’obligations en réponse à la vigueur de la croissance économique, aux prix élevés des produits de base, et à la flambée du marché immobilier résidentiel.

Mais la vigueur du huard demeurera plus faible que celle d’autres devises. Il suffit de voir les prévisions de la croissance économique en Chine, où le FMI s’attend à un rythme de 8,4% en 2021 et de 5,6% en 2022.

Le paysage des devises internationales pourrait donc bien sortir transformé de la pandémie. Et un tel changement est souvent synonyme d’opportunités d’investissement.

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Bientôt une cryptodevise émise par le Canada ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/bientot-une-cryptodevise-emise-par-le-canada/ Wed, 10 Feb 2021 20:32:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77861 Le « dollar numérique » devrait venir de la Banque du Canada, dit un de ses dirigeants

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La Banque du Canada devrait être l’émetteur d’un éventuel « dollar numérique » plutôt que d’en céder le contrôle à des groupes privés et leurs cryptomonnaies, a fait valoir mercredi un sous-gouverneur de la banque centrale dans un plaidoyer détaillé.

La banque centrale développe déjà sa propre monnaie numérique, comme plusieurs autres de ses consœurs dans le monde, dans l’éventualité où l’émission d’une telle devise deviendrait nécessaire.

Dans le texte d’un discours qu’il devait livrer mercredi, le sous-gouverneur de la Banque du Canada Timothy Lane a indiqué que son institution ne voyait toujours pas de besoin pour une cryptomonnaie, même si la pandémie a accéléré le passage à une économie plus numérique.

Mais cela pourrait changer si la baisse de l’acceptation de l’argent comptant atteignait un point de basculement au pays, a-t-il ajouté.

Selon Timothy Lane, toute monnaie numérique devrait provenir d’une banque centrale pour assurer que l’intérêt du public demeure en tête des priorités, plutôt que les profits du secteur privé.

Seule une banque centrale peut garantir le respect des droits de la vie privée, le soutien de la concurrence et un accès universel pour les communautés éloignées ou marginalisées, a fait valoir Timothy Lane.

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