FI : Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) est particulièrement innovant en termes de lancement de produits. Quelles tendances du secteur des FNB suivez-vous particulièrement ? Y a-t-il certaines tendances que vous préférez ignorer ou que vous observez avec scepticisme?

Marc Larente : Les marchés changent et évoluent chaque année. Il y a des secteurs qu’on utilise de plus en plus et des marchés émergents qui deviennent plus intéressants, comme la Chine, par exemple.

Il y a également les secteurs cycliques qui sont un peu plus compliqués à suivre. On peut ainsi penser au pétrole, à l’or ou encore aux commodités. S’intéresser à ces secteurs n’apporte pas grand-chose à long terme, si vous ne vendez pas jusqu’à un certain points. Les FNB nous permettent justement de trouver le meilleur timing sur le marché pour bien profiter de ces secteurs.

On essaie également de réduire le risque de devise. C’est un très grand risque dans les marchés en ce moment et il y a beaucoup de FNB qu’il est possible d’acheter en dollars canadiens, sans prendre de risque de devise. Et on est capable de prendre la performance d’autres marchés comme le marché américain ou asiatique.

Donc on utilise énormément des produits hedgés, pour être capable de profiter d’augmentations dans d’autres secteurs. Il y a toujours des places dans le monde où ça ralentit alors que ça augmente ailleurs, donc on essaie de regarder continuellement les différents produits et leur évolution.

Les FNB nous intéressent donc énormément pour réduire le risque de devise et participer à des marchés pour lesquels on a un peu moins d’informations. De plus, investir dans un marché émergent où l’on n’a pas forcément le même fuseau horaire, c’est très compliqué. En achetant par l’entremise d’un produit spécialisé, cela nous permet de participer à d’autres marchés sans nécessairement prendre de risques et rester éveillé 24h/jour.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.