FI : Quelles sont les qualités des FNB que vous recherchez le plus lors de la conception de portefeuilles pour vos clients ?

Marc Larente : Les conceptions qu’on utilise le plus lorsqu’on achète des FNB, c’est vraiment pour compléter nos portefeuilles comme tels.

Les FNB ont des frais pas mal moins élevés que les fonds communs de placement (FCP), donc on essaie toujours de diriger nos portefeuilles vers des produits qui coûtent le moins cher possible. On les utilise aussi pour être capable d’aller chercher une diversification à l’extérieur de nos connaissances et de notre recherche interne.

Ici, au Canada, on a énormément d’informations sur les marchés canadiens et américains. On est même bombardés d’informations. Mais on utilise régulièrement les FNB pour aller chercher une diversification à l’extérieur de l’Amérique du Nord.

Ainsi, si on recherche des marchés émergents, qu’on veut acheter en Europe, en Asie, dans des marchés spécifiques pour augmenter notre diversification, on aime toujours mieux utiliser des experts à l’extérieur du niveau de confort que nous apporte notre recherche à l’interne. Il nous semble très important d’avoir une spécialité à l’extérieur de notre marché d’Amérique du Nord quand on achète des FNB de ce côté-là.

On essaie aussi d’acheter des produits qui permette de réduire la volatilité de notre portefeuille. On veut aller chercher une diversification à l’extérieur de certains secteurs, parce que dans les marchés que l’on observe en ce moment, il y a énormément de volatilité et on peut sélectionner des FNB qui permettent de réduire la volatilité totale de notre portefeuille.

Les produits qu’on utilise le plus à l’intérieur de nos FNB nous permettent de diversifier nos portefeuilles en dollars américains, en euros, dans des devises étrangères sans convertir et prendre le risque de devise. Ainsi, on utilise des produits pour acheter par exemple le S&P 500 aux États-Unis et garder la performance du marché américain sans convertir des dollars canadiens en dollars américains.

L’objectif, au final, est toujours de trouver des solutions qui permette de réduire la volatilité et le risque du portefeuille. Il faut également bien connaître son portefeuille qui doit être bien diversifié pour essayer de profiter de tous les secteurs qu’on aime à l’extérieur du marché canadien, mais toujours en prenant le moins de risques possibles.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.