Banque – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 22 Mar 2024 12:46:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les succursales de HSBC seront converties en banques RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-succursales-de-hsbc-seront-converties-en-banques-rbc/ Fri, 22 Mar 2024 11:11:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99828 Toutefois, 25 d'entre elles seront fermées.

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La Banque Royale du Canada (RBC) va fermer 25 succursales de la Banque HSBC Canada, qu’elle va acquérir dans les prochains jours, et va en convertir des dizaines d’autres en emplacements RBC.

La porte-parole de RBC, Christine Stewart, a expliqué que les fermetures font partie du « processus d’optimisation de notre réseau de succursales de la manière la plus logique pour nos clients et notre entreprise ».

Certains des établissements qui seront fermés se trouvent à proximité de succursales de RBC, a-t-elle ajouté dans un courriel, soulignant que les clients avaient été informés des changements au début du mois de mars.

Par ailleurs, RBC va commencer à convertir les autres succursales et bureaux de HSBC le 28 mars, soit le jour où son entente de rachat de 13,5 milliards de dollars sera conclue, si elle respecte les conditions habituelles.

Les succursales et bureaux qui feront l’objet d’une conversion rouvriront le 1er avril sous la bannière RBC.

La transformation des emplacements physiques de HSBC sera l’une des premières manifestations de l’expansion de l’empire de RBC.

RBC a annoncé son intention d’acheter HSBC Canada en novembre 2022. À ce moment, HSBC comptait environ 800 000 clients, 130 succursales, 4200 employés et une part de marché de 2 %.

Elle comptait également 130 G$ d’actifs, ce qui en faisait la septième banque en importance au pays.

Bien que HSBC soit un acteur mineur par rapport à certaines des plus grandes institutions financières du pays, des experts prédisent que sa vente à RBC pourrait avoir un impact négatif sur le choix des consommateurs, car elle offrait souvent des coûts d’emprunt inférieurs à ceux de ses concurrents.

D’autres plus grandes banques proposaient des taux hypothécaires fixes et variables supérieurs de 20 à 80 points de base à ceux de HSBC, a soulevé le stratège hypothécaire Robert McLister en décembre dernier.

« Il s’agissait d’un prêteur quotidien à bas prix, ce qui est extrêmement précieux sur le marché canadien », a-t-il fait valoir.

Même s’il faudra un certain temps pour avoir une idée plus complète de l’impact à long terme du rachat de HSBC sur les consommateurs, de nombreux clients de l’institution sont inquiets.

En prévision de la vente, HSBC a informé ses clients que leurs produits, services et soldes seraient automatiquement migrés vers des offres et des comptes similaires proposés par RBC.

Les clients de HSBC ont également été prévenus qu’ils recevront de nouvelles cartes de crédit RBC en mars et verront leurs relevés et documents bancaires et de carte de crédit migrer vers des comptes RBC.

Ils ont été encouragés à télécharger leurs documents d’investissement, qui, leur a-t-on dit, pourraient ne pas être disponibles en ligne après la migration.

« Veiller à ce que les clients continuent de recevoir des conseils et un service exceptionnels est notre plus grande priorité », a assuré Christine Stewart.

Avec des informations de Sammy Hudes et Ian Bickis

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Yves Michaud est décédé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/yves-michaud-est-decede/ Thu, 21 Mar 2024 11:52:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99793 Un homme qui a laissé sa marque comme défenseur des investisseurs.

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Yves Michaud, qui aura été journaliste, homme politique et défenseur inlassable des petits actionnaires, s’est éteint à l’âge de 94 ans.

La députée solidaire Ruba Ghazal, qui lui avait remis une médaille de l’Assemblée nationale en 2022, a dit qu’elle avait communiqué mercredi matin avec sa fille pour lui exprimer ses condoléances.

« Ça me touche, j’ai parlé avec sa fille pour lui souhaiter mes sympathies, puis mes condoléances, c’est quand même triste, oui », a-t-elle confié aux journalistes dans un couloir de l’Assemblée nationale.

Ruba Ghazal s’est souvenue avec émotion d’avoir remis la médaille à Yves Michaud lors d’un événement en 2022.

« J’étais là avec sa famille, ses amis qui étaient là pour lui remettre cette médaille-là, a-t-elle rappelé. C’était un grand, grand indépendantiste. »

Dans un article publié dans Le Devoir en mai 2022 à cette occasion, on apprenait que Yves Michaud était atteint de la maladie d’Alzheimer.

On se souviendra notamment d’Yves Michaud pour son franc-parler, son amour de la langue française et sa passion du Québec.

Né le 13 février 1930 à Saint-Hyacinthe, Yves Michaud est diplômé du Séminaire de Saint-Hyacinthe et du Centre international de journalisme de l’Université de Strasbourg.

En janvier 1954, alors qu’il n’a pas encore 24 ans, il est nommé rédacteur en chef du Clairon maskoutain, un hebdomadaire. Il en deviendra directeur en 1960 puis, en 1962, deviendra rédacteur en chef de La Patrie.

En 1966, il fait le saut en politique et se fait élire député libéral de Gouin. Mais en octobre 1969, en raison d’un désaccord avec le parti sur la loi 63 sur le français, qu’il juge trop peu contraignante, il siège comme libéral indépendant. Aux élections de 1970, il se représente comme candidat libéral, mais il est défait.

Le gouvernement de Robert Bourassa le nomme rapidement haut-commissaire à la Coopération du Québec, poste qu’il occupera jusqu’en 1973. La même année, il échoue dans sa tentative de se faire élire comme député péquiste dans la circonscription de Bourassa.

Toujours en 1973, il fonde, avec René Lévesque et Jacques Parizeau, le quotidien indépendantiste Le Jour, dont il sera le rédacteur en chef jusqu’à sa disparition, en 1976.

Yves Michaud se voit par la suite confier plusieurs postes importants dans l’appareil gouvernemental. Il sera notamment délégué général du Québec à Paris de 1979 à 1984 et pdg du Palais des congrès de Montréal de 1984 à 1987.

En décembre 2000, Yves Michaud tente un retour en politique en posant sa candidature à l’investiture péquiste dans la circonscription montréalaise de Mercier. Or, celle-ci déraille lorsqu’il déplore, sur les ondes d’une station de radio, que les Juifs considèrent être le seul peuple à avoir « souffert dans l’histoire de l’humanité », en plus de répéter les propos de Jacques Parizeau sur le rôle de l’argent et du « vote ethnique » lors du référendum de 1995 sur l’avenir du Québec.

Quelques jours plus tard, l’Assemblée nationale adopte à l’unanimité, sans débat, une motion de blâme à l’endroit d’Yves Michaud qui déchire les troupes péquistes. Selon certains, l’appui indéfectible qu’ont accordé plusieurs militants péquistes à Yves Michaud a joué un rôle important dans la décision du premier ministre Lucien Bouchard de démissionner, en janvier 2001.

Yves Michaud restera meurtri fort longtemps à l’égard de cette motion.

En 2022, il se voit remettre la médaille de l’Assemblée nationale pour souligner son apport exceptionnel à la société québécoise.

Le Robin des banques

Malgré cet épisode fort controversé, Yves Michaud aura laissé sa marque comme pourfendeur de certaines pratiques des grandes entreprises qui ulcèrent les petits investisseurs.

En 1993, scandalisé par le naufrage de Trustco Général, filiale de l’Industrielle Alliance, dans lequel des milliers de personnes ont perdu de l’argent, il a fondé l’Association de protection des épargnants et investisseurs du Québec, qui deviendra le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC).

Grâce au travail acharné d’Yves Michaud, le MÉDAC remportera plusieurs victoires qui constitueront autant de jalons incontournables dans la lutte pour l’accroissement des droits des petits investisseurs. En 1997, Yves Michaud deviendra ainsi le premier Canadien à se voir reconnaître le droit, par un tribunal, de présenter des propositions aux assemblées d’actionnaires des entreprises publiques de juridiction fédérale.

Rapidement surnommé « Robin des banques », il réussit à faire adopter au moins huit propositions différentes du MÉDAC ou de son prédécesseur entre 1997 et 2009.

Les mieux reçues ont été :

  • celle ordonnant la divulgation des honoraires des vérificateurs externes, qui a été adoptée par six sociétés en 2000,
  • et celle prévoyant un vote consultatif des actionnaires sur la politique de rémunération des hauts dirigeants, approuvée par les grandes banques canadiennes en 2009.

Malgré ce bilan enviable, Yves Michaud restait insatisfait. En 2007, quand on lui avait demandé de résumer ses dix premières années de militantisme actionnarial, il avait d’abord parlé d’un bilan « désarmant » et « désolant », avant de finir par admettre que des choses avaient « changé » grâce à ses pressions.

Signe de la pertinence et de l’avant-gardisme du MÉDAC, des entreprises mettaient parfois en pratique des recommandations de l’organisme après avoir les avoir rejetées dans un premier temps.

Yves Michaud était un « précurseur » dans les enjeux de gouvernance au Québec, réagit le président-directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), François Dauphin, en entrevue.

« C’était un combattant des toutes premières heures pour la défense des droits des petits actionnaires, mais je dirais même des actionnaires d’une façon plus générale, souligne-t-il. C’est un des tout premiers à parler d’enjeux, de gouvernance, de rémunération et d’enjeux un peu plus larges pour permettre aux actionnaires de participer réellement dans le cadre d’assemblées d’actionnaires. »

François Dauphin se souvient « avec nostalgie des envolées lyriques » d’Yves Michaud durant les assemblées des actionnaires. « C’était un tribun exceptionnel. Il s’exprimait avec une telle éloquence. Ça faisait de lui, évidemment, un combattant extrêmement difficile à rencontrer, mais il le faisait avec beaucoup de respect. »

Hommages de politiciens

Plusieurs politiciens ont tenu à rendre hommage à Yves Michaud à l’annonce de sa mort.

« Yves Michaud était un vrai combattant. Toute sa carrière, il s’est battu pour protéger la langue française et la culture québécoise. Il s’est aussi porté à la défense des petits actionnaires, on le surnommait le “Robin des banques” », a déclaré le premier ministre François Legault sur X.

« Yves Michaud aura été un grand défenseur de la langue française et un infatigable militant pour l’indépendance de notre nation », a renchéri le chef péquiste Paul St-Pierre-Plamondon sur les réseaux sociaux.

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a affirmé en mêlée de presse à Ottawa que le décès était rendu « un peu plus triste encore par une forme d’oubli ».

« Yves Michaud a été un militant extrêmement engagé, pugnace, entêté, même très, très intransigeant sur ses valeurs, sur ses convictions, très engagé pour l’indépendance et qui, au-delà de la politique, s’est aussi engagé dans des causes qui paraissaient un peu étonnantes. Le fameux “Robin des banques”, c’est quelqu’un qui dit “je suis au service des gens et non pas de la haute finance” », a affirmé M. Blanchet.

« Il y a un côté très attachant au souvenir que j’ai de Yves Michaud, bien que personnellement je ne l’ai pas connu », a-t-il ajouté.

Sur X, le MÉDAC a dit que le mouvement devenait ainsi « orphelin ». « (Nous) mourrons nous-mêmes un peu, aussi. »

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Les banques sont confrontées à une série de propositions d’actionnaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-sont-confrontees-a-une-serie-de-propositions-dactionnaires/ Tue, 19 Mar 2024 10:58:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99578 L’environnement, la rémunération des cadres et les questions de gouvernance sont les points forts de la prochaine saison des procurations des grandes banques.

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La rémunération des dirigeants, l’environnement et l’accès des investisseurs figurent parmi les principales préoccupations des actionnaires des grandes banques lors de leurs assemblées annuelles de cette année.

Les six grandes banques ont récemment publié des documents de procuration pour leurs prochaines assemblées d’actionnaires.

L’examen des propositions d’actionnaires déposées auprès de chaque banque montre que l’environnement reste au centre des préoccupations. Par exemple, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) du Québec a demandé des votes consultatifs sur les politiques environnementales des banques, également connus sous le nom de « say on climate ».

Dans le même temps, les actionnaires de la Banque Royale du Canada voteront sur une proposition du contrôleur de la ville de New York demandant un rapport sur les activités de financement de la banque en matière d’énergie propre.

Les actionnaires de chaque banque seront également invités à voter sur une proposition d’un groupe anti-ESG, InvestNow, basé à Toronto, qui demande aux banques de rendre compte de l’impact du désinvestissement du secteur pétrolier et gazier canadien sur la valeur actionnariale.

Sur le plan de la gouvernance, quelques banques sont confrontées à des propositions d’actionnaires concernant l’utilisation de réunions virtuelles — une pratique adoptée en réponse à la pandémie, mais qui a fait craindre aux défenseurs de la gouvernance que les actionnaires ne soient privés de leurs droits.

Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont récemment publié des orientations révisées sur le sujet, mais cela n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes.

En ce qui concerne la rémunération des dirigeants, Vancity Investment Management de Vancouver demande à certaines banques de rendre public le ratio entre la rémunération du PDG et le salaire médian des employés sur une base annuelle.

Le MÉDAC continue également de demander à certaines banques de divulguer leurs ratios de rémunération par pays, ainsi que leur exposition aux paradis fiscaux.

Les banques recommandent unanimement aux actionnaires de rejeter toutes les propositions qui seront soumises au vote lors des assemblées générales de cette année.

Les procurations des banques indiquent également les propositions qui ont été retirées à la suite d’un dialogue fructueux entre les banques et les groupes qui les avaient soumises.

La Banque Scotia a été l’une des plus performantes dans ce domaine, avec seulement trois propositions soumises au vote lors de la prochaine assemblée annuelle. Sept autres propositions ont été retirées, dont six du MÉDAC sur diverses questions et une de Vancity demandant des informations sur les plans de transition énergétique des clients de la banque.

« Cette année, nous avons reçu des propositions d’un certain nombre d’actionnaires et nous avons eu plusieurs discussions avec chacun d’entre eux afin de comprendre leur point de vue et de leur expliquer comment nous abordons les questions qu’ils ont soulevées. Pour la plupart, nos discussions avec ces actionnaires ont abouti à un accord de retrait des propositions », a rapporté la Banque Scotia dans ses documents de sollicitation de procurations.

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Les dépenses pèsent sur les bénéfices des grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-depenses-pesent-sur-les-benefices-des-grandes-banques/ Mon, 11 Mar 2024 11:37:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99453 Malgré la croissance des revenus.

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Les revenus des grandes banques ont augmenté, mais leurs bénéfices ont baissé au premier trimestre, selon Fitch Ratings, les charges liées aux suppressions d’emplois et aux dépenses technologiques s’étant accumulées.

Alors que les revenus globaux des six grandes banques ont augmenté de 5 % d’une année sur l’autre au cours de leur premier trimestre fiscal, les bénéfices ajustés ont baissé de 6 %, rapporte Fitch Ratings.

« Les grandes banques canadiennes ont connu un départ difficile, car la plupart d’entre elles ont chargé d’avance leurs budgets de dépenses d’exploitation pour 2024 en effectuant de nombreux investissements visant à améliorer l’efficacité au cours du trimestre. »

Ces dépenses initiales ont entraîné une baisse de 3 % du levier d’exploitation d’une année sur l’autre, selon Fitch Ratings, bien que cela devrait devenir positif plus tard cette année, car les banques « profitent des avantages d’une main-d’œuvre plus rationalisée et des améliorations technologiques ».

Dans l’ensemble, la croissance des prêts a baissé de 2 % au premier trimestre par rapport au même trimestre de l’année précédente, « les consommateurs donnant la priorité à leurs dépenses dans un contexte de taux d’intérêt toujours élevés ».

Fitch Ratings explique que, pour la plupart des grandes banques, la croissance des prêts hypothécaires était également faible « car les banques se sont positionnées stratégiquement dans un environnement hautement concurrentiel dans un contexte de ralentissement du marché de l’immobilier ».

La croissance des prêts commerciaux a été relativement forte, bien que l’on s’attende à ce qu’elle s’affaiblisse à mesure que les dépenses de consommation ralentissent, ainsi que les dépenses d’investissement correspondantes.

« La qualité du crédit a continué à se normaliser, avec une pression plus forte sur les prêts à la consommation non garantis, les cartes de crédit et les prêts automobiles, le ratio des prêts douteux ayant atteint des niveaux prépandémiques, mais restant gérable à une moyenne de 0,6 % », indique Fitch Ratings.

Dans ce contexte, les banques ont continué à augmenter leurs provisions pour pertes sur prêts « en prévision de certaines pressions économiques ».

Dans l’ensemble, les divisions bancaires canadiennes des grandes banques ont enregistré une croissance à un chiffre de leur chiffre d’affaires, « avec des résultats mitigés de la gestion de patrimoine qui ont été plus que compensés par les services bancaires non canadiens et les marchés de capitaux », affirme Fitch Ratings.

Le rendement ajusté des actifs des six grandes banques et du Mouvement Desjardins s’est établi en moyenne à 0,7 % au premier trimestre, inchangé par rapport au même trimestre de l’année précédente.

En outre, Fitch Ratings note que les banques « ont relâché leurs efforts de constitution de capital réglementaire » au premier trimestre, le Bureau du surintendant des institutions financières ayant laissé inchangé le coussin de stabilité national en décembre, maintenant le ratio de capital minimum à 11,5 %.

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Les banques affectées par le secteur de l’immobilier commercial aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-affectees-par-le-secteur-de-limmobilier-commercial-aux-etats-unis/ Mon, 26 Feb 2024 13:40:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99219 L'augmentation du risque de refinancement et la baisse des valorisations laissent présager de nouvelles pertes sur les prêts.

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Le secteur de l’immobilier commercial américain en difficulté est une vulnérabilité clé pour les banques et une source persistante d’instabilité potentielle des marchés financiers, suggère Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation rapporte que les banques d’un certain nombre de marchés ont signalé des pertes plus importantes sur les prêts accordés au secteur de l’immobilier commercial – en particulier le secteur des bureaux aux États-Unis, qui ressent encore les effets persistants de la pandémie, dans un environnement de taux d’intérêt déjà plus difficile.

« La combinaison d’une augmentation significative des taux d’intérêt depuis la mi-2022, d’une croissance économique plus faible et de changements structurels tels que le travail à distance a conduit à une forte baisse de la demande pour l’immobilier commercial dans le monde entier ainsi qu’à une diminution de la valeur des garanties sous-jacentes. Alors que les emprunteurs voient leur flexibilité financière réduite, la qualité des actifs commence à se détériorer », indique le rapport.

En effet, Morningstar a noté qu’au quatrième trimestre, certaines grandes banques américaines, ainsi que des banques locales de taille moyenne, ont signalé des pertes de crédit plus élevées, dues à leur exposition au secteur de  l’immobilier commercial.

Par exemple, la New York Community Bank a indiqué que les provisions pour pertes de crédit avaient bondi de 62 millions de dollars américains (M$ US) à 552 M$ US au quatrième trimestre.

« À notre avis, les banques de taille moyenne et les banques régionales sont plus vulnérables à une nouvelle détérioration du marché, étant donné qu’elles ont généralement une plus grande proportion de biens immobiliers commerciaux dans leurs portefeuilles de prêts », prévient le rapport.

Et cette vulnérabilité ne se limite pas aux banques américaines. De même, au Canada, la faiblesse du secteur des bureaux est devenue « l’un des principaux facteurs de détérioration de la qualité du crédit » pour les grandes banques, selon le rapport.

Pour les grandes banques canadiennes, les prêts douteux bruts sur l’immobilier commercial américain représentaient 22 % du total des prêts douteux aux entreprises et aux gouvernements au quatrième trimestre. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 17 % du troisième trimestre et aux 7,6 % du quatrième trimestre 2022.

Ces tensions devraient s’intensifier, car le secteur de l’immobilier commercial « reste sous pression à l’échelle mondiale dans un contexte de risques de refinancement accrus et de baisse des valorisations », selon le rapport.

Les risques de refinancement ont augmenté en raison de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que de « la prochaine vague d’échéances de la dette, du resserrement des conditions de liquidité et de la baisse des valorisations immobilières », note le rapport – ajoutant que rien qu’aux États-Unis, 1,2 trillion de dollars de dette devrait arriver à échéance au cours des deux prochaines années.

Compte tenu des taux d’inoccupation record dans le secteur des bureaux – qui ne devraient pas diminuer en raison de la popularité des formules de travail hybrides – les valorisations de l’immobilier commercial sont susceptibles de baisser également, avance le rapport.

« Dans ce contexte, le refinancement de certaines transactions, en particulier dans le secteur des bureaux, nécessitera probablement des fonds propres supplémentaires et/ou une restructuration. Nous nous attendons également à un nombre croissant d’emprunteurs incapables ou refusant de payer. »

En conséquence, les banques exposées au secteur seront probablement confrontées à une détérioration de la qualité du crédit.

« Selon nous, de nombreuses banques devront revoir à la baisse leurs évaluations immobilières et, par conséquent, subiront des provisions et des pertes sur prêts plus importantes », déclare Morningstar dans son rapport.

En outre, la détérioration du climat pose également un risque systémique potentiel.

« Étant donné le regain de pression sur les marchés après les turbulences bancaires du printemps dernier, nous continuerons à suivre de près les implications potentielles sur la confiance des déposants et la liquidité des banques », conclut-il.

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L’Association des banquiers canadiens accueille une nouvelle présidente https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/lassociation-des-banquiers-canadiens-accueille-une-nouvelle-presidente/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98920 NOUVELLES DU MONDE – Ernie Johannson a été nommée pour occuper ce poste.

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Erminia (Ernie) Johannson siégera au conseil d’administration (CA) de l’Association des banquiers canadiens (ABC) à titre de président du CA pour un mandat de deux ans. Cette nomination prend effet immédiatement.

Ernie Johannson est actuellement chef des Services bancaires Particuliers et Entreprises Amérique du Nord à BMO. À ce titre, elle dirige une équipe de 24 000 employés qui s’occupent de près de 12 millions de clients des Services bancaires Particuliers et Entreprises.

Dans le cadre de ses fonctions actuelles et de son mandat en Amérique du Nord, elle peut ajuster les transformations technologiques et culturelles de BMO qui sont déjà en cours au Canada ainsi qu’aux États-Unis. Elle a notamment joué un rôle essentiel dans l’acquisition de Bank of the West par BMO en février 2022, qui a permis de doubler la taille des activités des Services bancaires Particuliers et entreprises de BMO aux États-Unis.

Sous sa direction, les équipes des Services bancaires Particuliers et entreprises ont été régulièrement mises à l’honneur pour leurs produits et leur expérience client de premier ordre.

Avant d’occuper ce poste, Ernie a dirigé les Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis.

Avant de se joindre à BMO, elle était vice-présidente à la direction de la stratégie et de l’intégration de la clientèle à Fidelity Investments, en plus d’avoir occupé des postes de direction à la Banque CIBC, dont ceux de première vice-présidente, Marketing et stratégies et de première vice-présidente, Cartes de crédit.

« Les banques au Canada fournissent le capital et les conseils qui stimulent la croissance économique dans les collectivités à l’échelle du pays, où elles emploient directement plus de 280 000 personnes, souligne Ernie Johannson. À titre de présidente du conseil d’administration, et en collaboration avec mes collègues au conseil, je concentrerai nos efforts sur la création d’un environnement politique et réglementaire sécuritaire, solide et prospère, qui met de l’avant la compétitivité du Canada et donne à notre système bancaire résilient les moyens d’aider nos clients dans tous les secteurs de l’économie à atteindre leurs objectifs financiers. »

En tant que présidente du CA, Ernie Johannson succède à Lucie Blanchet, première vice-présidente à la direction, Particuliers et Expérience client, de la Banque Nationale du Canada, qui a assumé le mandat de présidente du conseil au cours des deux dernières années, et qui continuera à siéger au conseil d’administration.

« Nous sommes reconnaissants à Lucie pour les conseils stratégiques, la conviction et la sagesse qu’elle a apportés dans le contexte des changements constants et de l’évolution soutenue de notre secteur.  Nous la remercions donc vivement de son important apport, assure Anthony G. Ostler, président et chef de la direction de l’ABC. »

« L’ABC et ses membres profiteront pleinement de la vaste expérience d’Ernie et de sa vision à l’égard du cheminement vers l’avant des banques canadiennes, qui poursuivront leur collaboration afin de favoriser la croissance de l’économie, pour le bien de tous », poursuit-il.

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Axé sur l’innovation et la jeunesse https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/axe-sur-linnovation-et-la-jeunesse/ Tue, 13 Feb 2024 23:54:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98754 ­Il soutient la diversification de la coopérative.

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En 2023, les marchés financiers ont été secoués par l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les conséquences des bouleversements climatiques. Face à ces défis, le Mouvement ­Desjardins a choisi la voie de la diversification pour maintenir sa croissance, explique ­Guy ­Cormier, président et chef de la direction de la coopérative financière.

Le dirigeant souligne la force de ­Desjardins, souvent perçue soit comme une banque, soit comme une compagnie d’assurance. « C’est cette diversification des sources de revenus qui nous a permis d’afficher une meilleure performance cette année. »

Pour la période de neuf mois se terminant le 30 septembre 2023, le Mouvement Desjardins a enregistré des excédents avant ristournes de 1,5 G$, par rapport à 784 M$ pour la période correspondante de 2022. Les résultats de cette année ont été retraités à la suite de l’adoption en 2023 de la norme comptable IFRS 17. Le revenu net total s’est élevé à 9 G$ pour les neuf premiers mois de 2023, comparativement à 7,5 G$ en 2022. La dotation à la provision pour pertes sur créances est quant à elle passée de 197 M$ en 2022 à 298 M$ en 2023.

Cette progression s’explique notamment par la hausse des revenus nets d’intérêt et l’amélioration des résultats en assurance.

Compte tenu des nombreuses réalisations du mouvement coopératif, en 2023 et dans les années précédentes, ainsi que de son engagement lié aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), le jury du ­Top des ­leaders de l’industrie financière a nommé ­Guy ­Cormier Personnalité financière de l’année et lauréat de la catégorie ­Institutions financières à portée nationale. « ­Il dirige une institution financière de premier plan affichant une performance remarquable, se démarquant par ses actions en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. »

Le jury a également souligné « l’engagement exceptionnel » de ­Guy Cormier envers la jeunesse. « Dynamique, charismatique, proche des gens de toutes les régions du Québec, il prend des décisions en accord avec les valeurs du ­Mouvement ­Desjardins », précise le jury, qui lui a attribué une mention spéciale pour son engagement communautaire.

Dans de nombreux secteurs où Desjardins est présent, la hausse des taux d’intérêt a contribué à accroître les revenus en 2023, selon ­Guy ­Cormier. De plus, ­Desjardins a réalisé des avancées dans plusieurs secteurs, notamment grâce à une gestion rigoureuse des coûts. Parmi les initiatives mises en place, la réduction jusqu’à 20 % de la superficie de son parc immobilier au ­Canada s’inscrit dans une adaptation au télétravail.

L’accent mis sur la numérisation et l’automatisation a également porté ses fruits, avec une augmentation notable des transactions opérationnelles (paiement de compte, dépôt mobile, renouvellement hypothécaire, réclamation pour assurance de dommages) effectuées de manière numérique, passant de 25 à 30 % il y a deux ans à 35 à 40 % aujourd’hui.

Autre exemple de transformation numérique : dans les centres d’appels, la reconnaissance vocale a permis de réduire considérablement les délais d’attente des clients. « C’est notre manière de rendre notre offre de services encore plus efficace, tout en réduisant nos coûts opérationnels par la numérisation de nos processus et de notre offre de services », mentionne Guy ­Cormier.

La diversification de ­Desjardins lui a permis de générer des revenus supplémentaires et de consolider sa position de l’une des institutions financières les mieux capitalisées enn Amérique du ­Nord, avec un ratio de fonds propres de la catégorie 1A de 20,8 % au 30 septembre 2023. Selon son président, cette position lui permet de réaliser des économies d’échelle importantes.

Depuis que ­Guy ­Cormier est devenu président, en 2016, l’actif de Desjardins est passé de 257 à 414 G$ en 2023. Malgré des investissements importants en technologie, l’objectif du mouvement reste de maintenir une croissance des coûts à l’intérieur de l’inflation.

Le secteur du financement commercial a été particulièrement performant, affichant une croissance de plus de 10 % du volume d’activité pour 2023, alors que les entreprises ont fait face à des défis accrus, marqués par la hausse des coûts d’intérêt et des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement.

Desjardins a accordé une attention particulière à l’accompagnement des clients, notamment ceux du secteur commercial et des services aux particuliers. Des appels ont été effectués en 2023 auprès de plus de 70 000 membres possédant des hypothèques à taux variables afin de les aider à ajuster les modalités de remboursement en fonction des hausses de taux.

Plus de 75 % des clients ont pris des mesures à la suite de ces appels, ajustant la période d’amortissement ou le remboursement mensuel de leur prêt, voire effectuant un remboursement unique du capital.

Le secteur de l’assurance a également connu une année fructueuse, tant sur le plan du nombre de polices émises que de la performance financière. L’entreprise a réduit les délais de traitement des réclamations et d’autorisation des polices d’assurance, notamment dans le domaine de l’assurance collective, offrant des services plus personnalisés en fonction des besoins des clients. Guy Cormier soulève l’importance de l’offre combinée d’assurance collective et d’épargne collective, très appréciée des clients et des conseillers, qui a contribué à une hausse de l’appréciation dans divers sondages internes. Le secteur de la ­Gestion de patrimoine et Assurance de personnes affiche des excédents nets de 410 M$ pour les trois premiers trimestres de 2023 par rapport à 247 M$ pour la période correspondante de 2022.

La division ­Gestion de patrimoine a pour sa part enregistré une croissance de près de 10 G$ du volume en épargne et affiche une ambition claire d’augmenter ses parts de marché au Québec au cours des prochaines années.

Guy ­Cormier estime avoir réussi à créer un esprit d’équipe entre Valeurs mobilières ­Desjardins et la gestion privée Desjardins. L’acquisition d’IDC ­WorldSource en ­Ontario au premier trimestre a ouvert l’accès à plus de 5 000 conseillers indépendants offrant désormais les produits de gestion de patrimoine et d’assurance vie de Desjardins à travers le ­Canada. D’autres acquisitions suivront pour accélérer la croissance de la gestion de patrimoine dans le reste du pays.

Desjardins entend utiliser ses capacités en tant que manufacturier et distributeur pour promouvoir ses services de gestion de patrimoine auprès de ses 7,5 millions de membres, en particulier les quelque 410 000 entreprises ayant des besoins à cet égard. « ­Travailler avec nos clients existants et s’assurer du rapatriement adéquat de leurs portefeuilles chez les concurrents grâce à une offre de service très compétitive, voilà ce qui va nous permettre de gagner des parts de marché », avance ­Guy ­Cormier.

Selon la ­Banque de données des statistiques officielles sur le ­Québec, la part de marché du ­Mouvement Desjardins dans le total des prêts au Québec est passée de 34 % en 2016 à 34,6 % en 2021, oscillant entre 34 % et 35 %. Guy ­Cormier n’a pas de chiffres plus récents à communiquer.

En matière de parts de marché, Desjardins, bien que dominante au Québec, réalise près de 40 % de ses revenus à l’extérieur de la province, principalement en ­Ontario, en ­Alberta et en ­Colombie-Britannique. Guy Cormier évoque la volonté d’accroître ces parts de marché à l’extérieur du Québec, avec un accent particulier sur l’assurance de dommages, l’assurance vie et le financement d’entreprise.

Un autre défi consiste à augmenter les parts de marché au ­Québec, où Desjardins est déjà solidement implantée. Gagner un ou deux points de pourcentage dans le marché des prêts hypothécaires de la province, dont ­Desjardins détient 38 %, pourrait ne pas être justifié. « ­Nous sommes très satisfaits des parts de marché que nous avons déjà. Il serait ­peut-être plus sage de se diversifier à travers le Canada pour réduire notre exposition au marché québécois et répartir nos risques », indique ­Guy ­Cormier.

Notables engagements sociaux

Dans cette expansion, le statut de coopérative financière est un atout majeur, car Desjardins dispose d’un réseau de distribution local bien intégré dans la communauté via les caisses. « Beaucoup de membres veulent faire affaire avec des entreprises engagées socialement, et c’est ce que représente Desjardins. »

Guy ­Cormier fait remarquer que l’engagement de Desjardins dans le bien-être social et environnemental s’illustre par un accroissement du financement dans les entreprises actives dans les énergies renouvelables, notamment éolienne et solaire. Le lancement d’un produit financier swap ­ESG, en avril dernier, est un exemple d’initiative qui encourage les entreprises à adopter des pratiques plus responsables en matière d’environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance. Le montant de la remise verte octroyée par Desjardins à ces sociétés dépend de la portée ­ESG des engagements et des efforts déployés par les entreprises pour atteindre ces résultats.

L’engagement social se manifeste également par des initiatives en faveur de l’éducation financière, avec la création du jeu ­Aléa, intégrant le gaming à cet enjeu crucial.

« ­La place des femmes chez ­Desjardins est d’une importance capitale, et encore une fois cette année, nous avons consolidé cette dimension dans le S de ESG », ajoute ­Guy ­Cormier. Le conseil d’administration du Mouvement Desjardins compte 46 % de femmes, et l’équipe de direction est paritaire. En outre, 39 % des gestionnaires leaders sont des femmes, ­rappelle-t-il.

Desjardins travaille par ailleurs à améliorer l’accessibilité de ses services pour permettre aux personnes en situation de handicap d’utiliser plus facilement les guichets automatiques ou de communiquer avec les centres d’appels. Sur le plan des différences culturelles, des ateliers sur les biais inconscients sont organisés à l’interne, afin de favoriser l’équité dans tous les secteurs et d’offrir les mêmes chances à tous les employés de progresser dans leur carrière.

La place des jeunes chez ­Desjardins passionne ­Guy Cormier. Les 19 et 20 juin derniers, à son initiative, près de 400 jeunes se sont réunis lors de l’événement ­Rêver l’impossible à Montréal. En amont, il avait achevé une tournée auprès de six jeunes chambres de commerce au Québec, d’où il est revenu avec un tas d’idées. « À la sortie de la pandémie, de nombreux jeunes avaient besoin de communiquer, de se donner de l’espoir. »

Le premier but de ­Rêver l’impossible était de permettre aux jeunes de se mobiliser, d’échanger, de construire un réseau et de retourner dans leurs milieux respectifs avec la volonté d’être des acteurs de changement. À l’issue de deux journées d’ateliers et d’échanges, trois projets ont été récompensés par des bourses de 5 000 $ pour leur concrétisation. Une cinquantaine d’autres idées émanant de jeunes ont été retenues et transmises à diverses instances.

« ­Ces jeunes nous poussent à innover et à oser. Ils nous aident à être modernes et proactifs », signale Guy ­Cormier. Cet intérêt affiché de ­Desjardins pour les jeunes incite chaque année plus de 300 000 d’entre eux à envoyer leur curriculum vitæ à l’institution financière, un apport non négligeable en période de pénurie de ­main-d’œuvre.

Pour l’avenir, Desjardins devra conjuguer innovation et prudence. « Il faut oser, mais en se rappelant qu’on ne peut pas trop faire d’erreurs. On gère le patrimoine des gens », conclut Guy Cormier.

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Embauche de personnes handicapées : les six grandes banques manquent à l’appel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/embauche-de-personnes-handicapees-les-six-grandes-banques-manquent-a-lappel/ Tue, 13 Feb 2024 12:33:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98946 Les données du gouvernement montrent que le secteur financier ne parvient pas non plus à combler les écarts de rémunération entre hommes et femmes et entre autochtones.

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Le secteur financier et chacune des six grandes banques ont embauché des femmes, des autochtones et des membres de minorités visibles à un niveau proche de leur taux de disponibilité dans la main-d’œuvre du secteur, mais la représentation des personnes handicapées reste faible, selon les données de 2021 publiées par Equi’Vision, le nouvel outil d’équité du gouvernement fédéral.

Plus de la moitié des employés (54,7 %) du secteur financier étaient des femmes, ce qui est similaire au pourcentage de femmes sur le marché du travail disponibles pour travailler dans le secteur, qui était de 58,9 % (appelé disponibilité dans le secteur ci-dessous). Bien que les minorités visibles dans leur ensemble soient surreprésentées (39,5 %) par rapport à la disponibilité dans le secteur (31,2 %), la proportion d’employés autochtones (1,5 %) dans le secteur est inférieure à la disponibilité dans le secteur (1,7 %).

Les personnes handicapées étaient également sous-représentées dans le secteur des services financiers, avec 5,2 % par rapport à la disponibilité dans le secteur (9,2 %).

Les données d’Equi’Vision ont été fournies par des employeurs du secteur privé sous réglementation fédérale en vertu de la loi sur l’équité en matière d’emploi.

Les taux de féminisation des six grandes banques oscillent entre 54 % et 56,3 %. Toutefois, les employés autochtones (de 0,6 % à 3,1 %) et les employés de couleur (de 23,6 % à 46,1 %) sont plus nombreux dans les grandes banques. Le pourcentage de salariés handicapés dans les six grandes banques se situe entre 2,6 % et 8,7 %.

La CIBC, dont le siège est à Toronto, est le chef de file des six grandes banques en matière d’embauche équitable. Elle affichait la plus forte proportion d’employés issus de minorités visibles et d’autochtones. Elle avait également la deuxième proportion la plus élevée de femmes (derrière RBC) et de personnes handicapées (derrière TD). À l’inverse, la Banque Nationale du Canada, dont le siège est à Montréal, était la moins diversifiée.

Pour voir ce tableau en plus grand, cliquez ici.

Equi’Vision a également recueilli des données sur l’écart de salaire horaire moyen (hors primes et heures supplémentaires) en 2021 pour les quatre catégories de diversité. Si les personnes handicapées du secteur financier sont payées presque autant que leurs collègues valides (97 cents pour un dollar), les données montrent que les femmes (82 cents), les employés autochtones (89 cents) et les minorités visibles (89 cents) sont moins bien payés.

La situation est plus encourageante dans les six grandes banques. Celles-ci ont payé les employés handicapés 95 cents ou plus pour chaque dollar gagné par un collègue valide, la Banque de Montréal dépassant ce chiffre avec 1,09 dollar. De même, les minorités visibles ont reçu 96 cents ou plus pour chaque dollar gagné par un collègue non issu d’une minorité, à l’exception de la Banque Nationale, qui a versé 89 cents.

Les femmes employées par les six grandes institutions gagnaient entre 81 et 85 cents par dollar gagné par un collègue masculin, à l’exception de la Banque Nationale, qui versait 75 cents. Les chiffres varient pour les employés autochtones, allant d’un minimum de 81 cents à la Banque Scotia à un maximum de 1,02 $ à la Banque Nationale.

La plupart des banques ont fourni un contexte supplémentaire sur les écarts salariaux. Plusieurs ont fait remarquer que les données d’Equi’Vision ne tiennent pas compte des différences d’expérience, d’emplacement ou de situation personnelle d’un employé, entre autres facteurs. BMO, la Banque Scotia et la CIBC ont déclaré que leurs écarts salariaux ajustés se sont réduits à moins de 3 % pour tous les segments.

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Les caisses de retraite misent sur le secteur du crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-caisses-de-retraite-misent-sur-le-secteur-du-credit-prive/ Tue, 06 Feb 2024 13:17:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98871 Nombre d’entre elles augmentent leurs allocations dans ce secteur.

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Profitant de la modération des banques, les caisses de retraite augmentent leurs allocations dans le secteur du crédit privé et pour certaines de manière considérable, rapporte Avantages.

Le Régime de pensions du Canada (RPC), le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (Omers), OPTrust, le Healthcare of Ontario Pension Plan (HOOPP), le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO) et la British Columbia Investment Management Corporation (BCI) ont tous affirmé qu’ils comptaient augmenter leur exposition au crédit privé, selon Reuters.

Investissement RPC compte atteindre environ 115 milliards de dollars (G$) doublant ainsi son portefeuille de crédit global et une bonne partie devrait être consacrée au crédit privé.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), de son côté, est la caisse de retraite canadienne qui a le plus augmenté ses allocations au crédit privé de 2019 à 2022.

Cette tendance s’explique notamment par le recul relatif des banques sur le marché du crédit privé. Les banques ont ainsi été forcées de respecter des exigences plus strictes en matière de fonds propres et ont dû renoncer à certains prêts.

Les caisses de retraite ne sont pas soumises aux mêmes obligations, c’est pour cela qu’elles continuent de profiter des opportunités dans ce secteur. Le crédit privé est particulièrement populaire, car il offre de meilleurs rendements que les produits à revenu fixe traditionnels et une meilleure protection contre les baisses que les actions.

L’écart de prix entre les actions et le crédit privé diminue, alors que les rendements du crédit privé sont très proches de ceux des actions et que le risque est moins élevé dans le secteur du crédit privé.

Les actifs de crédit privé sous gestion pourraient atteindre 2 800 G$ dans le monde en 2028, prédit le fournisseur de données Prequin, contre 1 500 G$ en 2022.

À noter que les autorités de régulation n’observent pas cette tendance avec sérénité. La croissance spectaculaire de ce secteur ne manque pas de les inquiéter, car avec l’explosion des coûts d’emprunt et la faiblesse de l’économie les risques de défaillance des entreprises augmentent sensiblement.

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Les émissions d’actions ont bondi au Canada en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-emissions-dactions-ont-bondi-au-canada-en-2023/ Tue, 09 Jan 2024 12:17:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98357 Malgré une baisse du nombre de transaction.

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Malgré un quatrième trimestre faible, les marchés boursiers canadiens ont connu une forte hausse de l’activité des nouvelles émissions en 2023, signale LSEG Data & Analytics.

Le total des émissions d’actions a bondi de 37 % l’année dernière pour atteindre 17,7 milliards de dollars (G$), indique la société. Cette forte augmentation est survenue malgré une baisse du nombre de transactions, qui a diminué de 19 % d’une année sur l’autre.

Le solide gain enregistré en 2023 s’est également produit face au quatrième trimestre, qui a vu les émissions chuter de 47 % par rapport au trimestre précédent, selon LSEG.

Le secteur de l’énergie et de l’électricité a mené l’activité des nouvelles émissions pour l’ensemble de 2023, avec 53 % du produit total. Le secteur des matériaux s’est classé deuxième avec 17 %, suivi du secteur industriel avec une part de 7 %.

BMO Marchés des capitaux a dominé le classement général des actions, supplantant RBC Marchés des Capitaux, qui a chuté au deuxième rang.

Valeurs Mobilières TD Inc. est passée de la sixième place en 2022 à la troisième place, tandis que la Banque Scotia est demeurée à la quatrième place et que Marchés mondiaux CIBC est passée de la troisième place l’année précédente à la cinquième place.

La Scotia est en tête du classement pour l’émission de titres privilégiés, la Banque CIBC au premier rang pour les produits structurés de détail, et Canaccord Genuity et Citi se partage le leadership pour les premiers appels publics à l’épargne, constate LSEG.

LSEG indique également que les émissions de titres de créance ont augmenté de 19 % en 2023 pour atteindre 218,9 G$. Le nombre de transactions a augmenté de 28 % d’une année sur l’autre, a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la souscription de titres de créance, RBC a pris la première place, suivie de la TD, de la Banque CIBC, de la Scotia et de BMO. La Financière Banque Nationale a glissé au sixième rang l’an dernier, alors qu’elle occupait le premier rang en 2022.

La TD était en tête pour ce qui est de la dette publique, tandis que RBC occupait la première place sur le marché canadien des titres de créance de sociétés.

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