RBC Groupe financier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 04 Mar 2024 14:50:39 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png RBC Groupe financier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le point sur le marché hypothécaire et l’annonce imminente de la Banque du Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/le-point-sur-le-marche-hypothecaire-et-lannonce-imminente-de-la-banque-du-canada/ Mon, 04 Mar 2024 14:50:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99433 ZONE EXPERTS – Hypothèques : on continue de privilégier le taux variable!

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Tous les regards sont tournés sur la décision imminente de la Banque du Canada (BdC) prévue ce mercredi. Bien que le marché des contrats à terme sur les acceptations bancaires de trois mois évalue actuellement à seulement 19% la possibilité que la BdC baisse son taux directeur, les probabilités de voir ce taux retraiter de 25 points de base en juin oscillent présentement à 88%. Plus significatif encore, le marché prévoit à 51% une réduction du taux directeur de 100 points de base d’ici décembre.

Lors de son allocution du 6 février dernier à Montréal, Tiff Macklem, le gouverneur de la Banque, a souligné que bien que le timing des ajustements de la politique monétaire ne soit pas parfait, les actions de la banque centrale demeurent efficaces. Il maintient une approche patiente avant de procéder à des réductions de taux. Le but étant  de s’assurer que l’inflation soit bien maîtrisée. Cette position se justifie d’autant plus après l’annonce d’une croissance de 0,93% du produit intérieur brut (PIB) canadien pour le quatrième trimestre de 2023, marquant ainsi un troisième trimestre consécutif de croissance annualisée à 1% ou moins, sans tomber en récession. Contrairement à nos craintes d’être  déjà en récession à cette période, ces chiffres témoignent de la résilience de l’économie canadienne, qui bénéficie sans doute de la croissance économique des États-Unis, nos voisins du Sud.

Comme mentionné lors de notre plus récent billet, tôt ou tard, les taux commenceront à baisser. C’est la raison pour laquelle nous continuons de privilégier les taux variables hypothécaires, lorsqu’il est possible d’obtenir un escompte significatif sur le taux préférentiel.

D’après l’Association des Banquiers canadiens, en décembre 2023, 0,18% des hypothèques au Canada ont enregistré des retards de paiement excédant trois mois. Bien que ce pourcentage reste relativement bas, surtout en comparaison avec le pic de 0,45% observé juste après la crise financière, la récente publication des résultats financiers des banques canadiennes a révélé une augmentation significative du pourcentage de paiements hypothécaires en souffrance :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

La récente annonce des résultats financiers des banques canadiennes pour le premier trimestre de 2024 a mis en lumière une autre inquiétude : en date du 31 janvier 2025, la Banque Toronto-Dominion (TD), la Banque de Montréal (BMO) et la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC), ont annoncé que les prêts hypothécaires à taux variable avec amortissement négatif représentaient 94 milliards de dollars, soit 14% de leur portefeuille hypothécaire total. Ce pourcentage a diminué au cours des deux derniers trimestres. Chez BMO, 70% des hypothèques arriveront à échéance après l’année fiscale 2025 et ce sera 61 % chez CIBC. La baisse des taux d’intérêt anticipée devrait contribuer à améliorer cette situation. Il est important de noter que ni la Banque Royale du Canada (RBC) ni la Banque Scotia ne permettent l’amortissement négatif dans leurs structures de prêt hypothécaire.

On constate alors que malgré l’augmentation importante des taux d’intérêt, la situation n’est pas aussi dramatique qu’on aurait pu le croire initialement. Ceci s’ajoutera sur la balance de la décision de Tiff. Macklem.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Titres à revenu fixe : les rendements sont de retour https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/titres-a-revenu-fixe-les-rendements-sont-de-retour/ Fri, 13 Oct 2023 12:48:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96756 Poussé par des rendements favorables.

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Après une décennie où ils ont été progressivement boudés, les titres à revenu fixe sont en train de faire leur retour dans les portefeuilles, à la faveur de rendements tirés par les taux d’intérêt élevés.

 

La décennie écoulée a vu les banques centrales réduire les taux d’intérêt au point que les rendements réels des titres à revenu fixe sont arrivés à un niveau nul, voire négatif.

La situation a complètement changé avec la politique des banques centrales de relèvement des taux d’intérêt depuis deux ans, destinée à combattre l’inflation.

Cela explique que les rendements obligataires ont plus que doublé au cours des trois dernières années, rééquilibrant le rapport risque/récompense entre les rendements des titres à revenu fixe et les rendements des actions, pointe une étude de RBC Gestion de patrimoine intitulée Le revenu fixe est de retour.

La sous-pondération des obligations pourrait donc prendre fin, d’autant que les rendements offerts par les obligations aujourd’hui approchent, et dans certains cas dépassent, les objectifs de rendement fixés dans de nombreux plans financiers, pointe RBC. « Le rendement d’un panier d’obligations composé à parts égales d’obligations d’État, d’obligations d’entreprises de bonne qualité et d’obligations à haut rendement a dépassé les 6 % pour la première fois depuis plus de dix ans », illustre l’étude.

Mais il reste à vaincre la réticence des investisseurs, échaudés par une décennie de rendements médiocres des titres à revenu fixe. Pour cela, il peut être intéressant de leur rappeler que, sur une longue période – de plusieurs décennies – ce type de placements est bien plus performant.« Une allocation de 43 % aux titres à revenu fixe n’a contribué qu’à environ 15 % du rendement total obtenu de 2013 à 2022, bien en deçà de la contribution moyenne d’environ 40 % que les titres à revenu fixe ont apportée au cours des décennies précédentes », souligne RBC.

Les perspectives de rendement sont même nettement meilleures pour les titres à revenu fixe pour la prochaine décennie, au moins, poursuit l’étude. À l’inverse, les rendements attendus pour les actions sont moins favorables, compte-tenu du ralentissement économique et de la possibilité d’une croissance moins robuste des bénéfices des entreprises.

« Les raisons de maintenir les allocations de portefeuille aux titres à revenu fixe en dessous de l’exposition ciblée à long terme qui a prévalu pendant plus d’une décennie ne sont plus convaincantes », conclut l’étude.

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Faillite de la Silicon Valley Bank https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/faillite-de-la-silicon-valley-bank/ Wed, 03 May 2023 11:01:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93391 Pas d’effet de contagion dans le secteur bancaire américain

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« Ce n’est pas une crise des banques régionales américaines, il s’agit plutôt de cas isolés », affirmait Gerard S. Cassidy de RBC Marchés des Capitaux lors d’un Webinaire organisé le 26 avril par CFA Montréal. Invité comme conférencier dans la foulée de la banqueroute de la Silicon Valley Bank, le directeur-général, responsable de la stratégie d’actions des banques américaines et analyste des banques à grande capitalisation, s’est montré rassurant quant à la vitalité du secteur bancaire américain.

L’un des problèmes principaux de la Silicon Valley Bank et des deux autres banques qui ont connu pareille débâcle – ou presque, soit Signature Bank et First Republic Bank, concernait selon lui la concentration de dépôts non assurés.

« Les premiers retraits ont déclenché une sorte de mouvement très rapide de retraits massifs pour ces banques », explique Gerard S. Cassidy. Il y a eu une sorte d’effet d’entraînement par la suite vers d’autres banques, mais ce mouvement a été contenu rapidement par les autorités réglementaires, notamment avec la création par la Réserve fédérale américaine du Bank Term Funding Program (BTFP). « À l’exception de ces trois banques, on n’a donc pas observé d’effet de contagion. Les retraits massifs sont terminés. »

Il a aussi pointé du doigt la concentration de grands déposants au sein d’une même banque et recommandé plus de transparence à ce chapitre. « Les banques visées ont crû très rapidement et cela aurait dû envoyer quelques signaux d’alerte. Les régulateurs dans l’Ouest ont dormi aux commandes. »

Le conférencier invité s’est dit fort étonné par la rapidité de la chute de la Silicon Valley Bank et tout autant par la vitesse à laquelle les dépôts ont rapidement été retirés. « En l’espace de deux jours, cette banque est passée de stable à insolvable. Ils ont perdu plus de 42 G$ de dépôts en une seule journée. »

Pour Gerard S. Cassidy c’est d’ailleurs l’un des points sur lequel devraient s’attarder les gendarmes financiers. « C’était sans précédent, mais cela nous indique que ça prend peut-être des mécanismes de protection – une sorte de barrière – pour prévenir de tels retraits soudains et massifs. » Il convient que cela va représenter un défi énorme et rappelle que l’agitation dans les médias sociaux a peut-être aussi contribué à nourrir cette crise et à précipiter la chute de l’entreprise. « On assistait en quelque sorte à cette scène de la personne qui crie au feu dans une salle de cinéma. »

Selon l’expert, ce sont le groupe de banques avec des actifs dans une fourchette de 100 à 700 G$ qui risquent de faire l’objet de nouvelles réglementations à l’avenir. « Cela pourrait aussi les forcer à conserver davantage de liquidités. »

Le modérateur, Bernard Gauthier, directeur général et gestionnaire de portefeuille, actions canadiennes chez Jarislowsky Fraser Ltée, a signalé à son invité que le secteur bancaire américain semblait plus sujet à expérimenter des soubresauts dans ses activités, comme on l’a vu récemment et auparavant lors de la crise financière de 2008-2009.

Gerard S. Cassidy a rappelé quelques différences inhérentes aux deux marchés, tant sur le plan politique que culturel. « D’abord, il n’y pas un seul organisme de réglementation, mais plusieurs. Ce serait différent si, comme au Canada, nous avions seulement 6 ou 8 banques qui contrôlaient 90% des actifs bancaires. Nous avons environ 4 600 banques, 3 000 de celles-ci ne sont pas négociées publiquement. Nous avons aussi de petites banques locales qui servent leur communauté et dont la date de création remonte au XIXe siècle. »

S’il ne croit pas que le nombre de banques présentes aux États-Unis puisse diminuer de façon draconienne à moyen terme, il s’attend à ce que la consolidation et la concentration de l’actif bancaire se poursuivent. Il fait remarquer que l’industrie s’est déjà beaucoup consolidée depuis les années 1980. « Nous comptions plus de 18 000 de banques au pays. Et la part de marché du top 10 actuel a aussi crû considérablement. »

Si les régulateurs peuvent accélérer la cadence afin d’approuver les fusions et acquisitions, on pourrait observer selon lui une certaine accélération de la consolidation dans les années à venir. « Mais ce qui prenait 6 à 9 mois auparavant prend dorénavant de 12 à 18 mois. C’est ce que ça prend selon Washington afin que tout soit fait dans les règles de l’art. » Les autres écueils ont trait selon lui à trois conditions clés, soit la capacité à trouver un président-directeur général, un siège pour l’entreprise et un nom pour celle-ci. « Cet emploi de PDG reste très convoité, mais si vous parvenez à remplir ces trois conditions vous pouvez boucler l’affaire. »

Interrogé à propos de la récente chute du cours de l’action de plusieurs des titres bancaires américains et de leur attractivité, le directeur-général à RBC Marchés des Capitaux a rappelé que le secteur dans son ensemble se négociait actuellement à des niveaux historiquement bas. « Pour l’investisseur à long terme qui veut ouvrir des positions dans le secteur c’est un moment propice pour le faire, car ces titres ont été délaissés et sont mal aimés, les multiples sont bas, et à ces niveaux plusieurs de ceux-ci représentent de très bonnes occasions d’achat. »

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Vague de fermetures de FNB pour débuter l’année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/vague-de-fermetures-de-fnb-pour-debuter-lannee/ Wed, 08 Feb 2023 14:55:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91738 FOCUS FNB - Ce qui est sain pour l’industrie, selon un observateur.

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À la fin de janvier, les manufacturiers de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens avaient annoncé déjà 29 fermetures de FNB au courant de 2023, observe Valeurs mobilières TD. Il s’agit des deux tiers du nombre moyen de fermetures annuelles observé depuis les cinq dernières années.

« Il ne fait aucun doute que de nombreux émetteurs anticipent leurs annonces de fermeture de FNB, mais il est probable que l’année 2023 dépassera les fermetures annuelles récentes de FNB. Il s’agit d’un élément positif pour l’industrie des FNB, car les fermetures sont un indicateur clé d’un écosystème sain », écrivent les auteurs de l’étude chez Valeurs mobilières TD, dont Andres Rincon, directeur et chef des ventes et stratégies de FNB, ainsi que Mary Jane Young, chef de la négociation de FNB.

Selon eux, la fermeture de FNB signifie une utilisation prudente du capital, une prudence sur le plan des lancements de FNB et la volonté des émetteurs de fonds de capituler sur une idée et de passer à de nouveaux FNB avec des perspectives plus reluisantes.

Le nombre de lancements de FNB en 2022 (154 lancements) a été en baisse de 28 % par rapport à l’année précédente (215 émissions de fonds en 2021) en raison du fait que de nombreux émetteurs ont attendu, considérant l’environnement difficile sur le plan des marchés financiers. C’est notamment pour cette raison l’on observe une petite vague de fermetures en ce début de 2023, selon Valeurs mobilières TD.

La concurrence structurelle du marché canadien des FNB est un autre facteur expliquant la baisse significative du nombre de lancements de FNB en 2022. Avec une taille de marché totale de 340 G$, le marché canadien des FNB compte plus de 1 300 produits, comparativement au marché américain des FNB qui compte plus de 6000 G$ d’actifs et plus de 3 000 produits.

« Compte tenu de la taille limitée du marché et du grand nombre de produits, les gestionnaires de FNB canadiens ont naturellement plus de difficultés à atteindre une taille suffisante et à devenir rentables au niveau des fonds. En fait, les FNB canadiens ont connu une baisse de l’actif moyen par fonds en 2022, car le marché a subi d’importantes baisses », lit-on dans la note.

À la fin de 2022, plus de la moitié des FNB canadiens avaient un actif sous gestion de moins de 50 millions de dollars, ce qui est considéré comme un actif sous gestion commun pour qu’un FNB devienne rentable, selon Valeurs mobilières TD.

En comparaison, le secteur des FNB américains a connu plus de 440 nouveaux lancements de FNB en 2022, soit un niveau similaire à celui de 2021. Le nombre de fermetures de FNB a presque doublé en 2022 par rapport à celui de 2021, mais il est resté comparable à celui des années précédentes. Avec un actif moyen sous gestion de 2,3 G$ par FNB, les émetteurs de FNB américains sont mieux protégés en ce qui concerne le maintien de la rentabilité, ce qui se traduit par une pression moindre sur la fermeture des FNB ou le report des lancements par rapport à leurs homologues canadiens, d’après les auteurs de l’étude.

La majeure partie des fermetures de FNB annoncées en 2023 découle de la rationalisation de la gamme de produits de Invesco. En effet, le manufacturier annonçait, le 23 janvier 2023, qu’il fermera 25 FNB au Canada dont l’actif total est supérieur à 200 M$.

Cette fermeture touche un tiers des FNB d’Invesco au Canada, mais ne représente que 4 % de ses actifs sous gestion, selon Valeurs mobilières TD. Les FNB touchés ont principalement de petits actifs sous gestion, allant de moins de 1 million de dollars à 49 M$.

« En fermant les FNB qui ont moins de succès, Invesco vise à se concentrer davantage sur les secteurs où la demande des clients est élevée et à offrir un meilleur service et un meilleur soutien tout en investissant dans de nouveaux produits à forte demande. Invesco ferme également 26 FNB aux États-Unis pour des raisons similaires. Ces FNB ne représentent qu’une petite partie de l’actif total sous gestion, soit moins de 0,5 % des plus de 340 G$ détenus par plus de 240 FNB d’Invesco aux États-Unis », lit-on dans l’étude.

Le cas d’Invesco n’est qu’un exemple. De 2018 à 2022, c’est RBC iShares qui affiche la part la plus importante du nombre de FNB fermés (23 %), suivie de Placements CI (14 %), Evolve (11 %), Horizons ETFs (10%) et First Trust (6 %).

« Certains émetteurs de FNB au Canada sont plus ouverts aux fermetures de FNB que d’autres émetteurs dans le passé. Il ne s’agit pas nécessairement d’une mesure de succès ou d’échec, mais plutôt de la position idéologique de l’émetteur de FNB ou de l’économie générale de cet émetteur », lit-on dans l’analyse des auteurs.

Selon eux, les FNB qui investissent dans les titres les plus risqués et qui sont les moins en demande pourraient aussi être fermés ou fusionnés en 2023.

Les auteurs soulignent que ces fermetures sont saines et suivent une récente vague de lancements, lesquels ont été plus nombreux que les fermetures depuis 2018. Au début de cette dernière année, le marché canadien des FNB affichait un actif total de 150 G$ investis dans 692 FNB, par rapport à 340 G$ et 1331 FNB, à la fin de décembre. « Parmi les nouveaux actifs depuis 2018, 57 % sont allés dans des FNB cotés avant 2018, tandis que les FNB plus récents ont bénéficié de 43 % de la croissance des actifs du secteur depuis 2018. Il s’agit là d’un signe significatif d’attrait pour les nouveaux FNB. Cette croissance significative a attiré de nombreux gestionnaires de fonds à participer au secteur émergent des FNB en lançant des FNB », observent les analystes de Valeurs mobilières TD.

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Les FNB qui se sont illustrés en 2022 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-qui-se-sont-illustres-en-2022/ Wed, 11 Jan 2023 10:14:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91150 FOCUS FNB – Ceux de comptes à intérêt élevé ont accumulé le plus d’actifs.

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En 2022, les fonds négociés en Bourse (FNB) ayant comme actif des comptes à intérêt élevé ont été en demande et ceux du secteur de l’énergie ont connu de bonnes performances. C’est ce que révèle une analyse des FNB ayant accumulé le plus d’actif ou ayant obtenu les meilleurs rendements, publié à la fin décembre par Valeurs mobilières TD.

On y apprend que les 50 FNB canadiens ayant accumulé le plus de créations nettes ont cumulativement collecté 37 milliards de dollars (G$), soit 95 % des créations nettes pour 2022, de janvier à la mi-décembre 2022.

Les FNB d’actions sont en tête des FNB ayant capté le plus d’actif avec 15,6 G$ (43 %) d’entrées nettes, suivis des FNB de titres à revenu fixe (11,9 G$ ; 32 %) et des FNB de liquidités ou de comptes à intérêt élevé (8,0 G$ ; 22 %).

La plupart des FNB en tête de liste étaient axés sur le Canada (66 %) et les États-Unis (22 %). Parmi les thèmes les plus populaires du classement figurent les FNB de comptes à intérêt élevé (22 %), les fonds ESG (environnement, social et gouvernance) (6 %), les FNB à rendement accru (6 %) et les FNB financiers (2 %). Si l’on exclut les FNB de comptes à intérêt élevé, les stratégies indicielles ont représenté 72 % des créations nettes parmi les FNB les plus importants en termes d’entrées nettes, et ce malgré la faible performance globale du marché.

Le FNB qui a affiché le plus de création nette a réussi à attirer plus de 2,7 G$ de nouveaux actifs, soit le FNB d’épargne à intérêt élevé CI (CSAV), suivi du FNB du même genre chez Purpose (PSA) à 2,0 G$. Le FNB médian de la sélection des 50 fonds a réussi à attirer 655 M$ de nouveaux actifs.

Sur le plan des FNB d’actions, le FNB Horizon S&P/TSX 60 (HXT) a recueilli 1,2 G$ en créations nettes, suivi du FNB Vanguard S&P 500 (VFV), avec de nouveaux actifs de 1,1 G$.

Pour les FNB de titres à revenu fixe, les FNB populaires offraient des rendements élevés avec un profil de risque plus faible. Le FNB Horizons Cdn Select Universe Bond (HBB) a recueilli 1,4 G$, tandis que le FNB TD Canadian Long Term Federal Bond (TCLB) a affiché 1,2 G$ en créations nettes au cours de l’année.

Sur le plan des FNB ESG, le FNB d’actions canadiennes durables NBI (NSCE) a attiré plus de 1,0 G$ cette année, suivi du FNB BMO MSCI USA ESG Leaders Index (ESGY) avec des entrées de 959 M$.

La palme au secteur de l’énergie

Valeurs mobilières TD a également isolé les 50 FNB les plus performants de 2022. Ceux-ci ont obtenu un rendement moyen de 15,5 %, allant de 72 % à 6 % depuis le début de l’année (à l’exclusion des FNB inversés/à effet de levier).

Les FNB d’actions représentent la majorité de cette liste avec 32 (64 %) des 50 FNB les plus performants, compte tenu de la bonne performance des secteurs de l’énergie et des soins de santé. Les FNB de produits de base comptent également pour 16 % des FNB les plus performants au Canada grâce à une excellente année, selon la compilation de Valeurs mobilières TD.

Les FNB les plus performants ont investi principalement dans les marchés mondiaux (44 %), suivis du marché américain (20 %) et du marché canadien (18 %). RBC iShares est l’émetteur de FNB qui compte le plus grand nombre de FNB les plus performants (18 %), suivi des FNB Horizons, des FNB CI et de Purpose Investments.

Les auteurs de la note à des clients soulignent la forte performance des FNB à rendement amélioré, qui représentent 22 % des FNB les plus performants cette année. Les stratégies à gestion actives ont en moyenne surpassé les stratégies passives cette année, représentant la moitié des FNB les plus performants.

Au 16 décembre, le FNB Horizons Natural Gas (HUN) était le plus performant des FNB de l’année 2022 avec un rendement total de 72 %, suivi d’un groupe de FNB du secteur de l’énergie. Les FNB énergétiques, notamment le FNB CI Energy Giants Covered Call (NXF/B), le FNB Horizons S&P/TSX Capped Energy Index (HXE) et le FNB iShares S&P/TSX Capped Energy Index (XEG), ont enregistré un rendement de plus de 40 % cette année jusqu’à présent, relève Valeurs mobilières TD.

Sur le plan des FNB de titres à revenu fixe, malgré une chute brutale des cours en 2022, les rendements des marchés à revenu fixe ont rebondi à des niveaux intéressants. Le FNB Horizons Active Ultra-Short Term US Investment Grade Bond (HUF) a enregistré un rendement de 7 %, ce qui le place en tête des FNB à revenu fixe au Canada au chapitre de la performance.

Pour ce qui est des FNB à mandat alternatif, certaines stratégies ont donné des résultats exceptionnels cette année dans un marché volatil. Quatre FNB employant des stratégies alternatives se sont classés parmi les 50 FNB les plus performants. Le FNB alternatif le plus performant cette année est le FNB AGFiQ US Market Neutral Anti-Beta CAD-Hedged (QBTL), avec un rendement total de 19 % depuis le début de l’année.

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Immobilier canadien : les enjeux liés à la COVID-19 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/immobilier-canadien-les-enjeux-lies-a-la-covid-19/ Mon, 14 Sep 2020 14:41:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75107 ZONE EXPERTS – La récession mondiale découlant du confinement imposé par les gouvernements à travers le monde pour faire face à la pandémie a entraîné une perte d’emplois colossale.

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Le Canada n’a pas fait pas exemption et le taux de chômage a explosé, passant d’une situation de plein emploi en début d’année à ce qui ressemblait davantage à la dépression des années 30. En affichant le taux de chômage le plus faible au pays, le Québec se comporte quand même bien par rapport aux autres provinces.

Les gouvernements ont déployé des mesures sans précédents pour soutenir l’économie, parfois par l’entremise ou avec le soutien de certaines organisations privées, entre autres : la Prestation Canadienne d’Urgence (PCU), le report des paiements hypothécaires, la Subvention Salariale d’Urgence du Canada (SSUC), l’aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC). ces actions ont permis d’atténuer la perte économique.

On constate également que le consommateur canadien a profité de la fermeture de l’économie pour rembourser ses dettes. Ainsi, le taux d’endettement des ménages a fortement reculé à 158,2 % au deuxième trimestre de l’année selon Statistique Canada. Il s’agit d’une baisse très brusque et il faut retourner en 2012 pour retrouver ce même niveau. C’est une nouvelle très encourageante qui atténue une grande préoccupation du gouvernement et de la Banque du Canada.

D’ailleurs, tous ces programmes d’aides ont fait en sorte que le nombre d’insolvabilités a diminué de façon importante depuis le mois d’avril. Évidemment, avec l’expiration prévue de plusieurs programmes pour la fin septembre, il faut s’attendre à ce que certaines situations se dégradent.

La SCHL a indiqué que le Québec est la province qui a le plus grand taux d’utilisation du programme du gouvernement de report des paiements hypothécaires. En effet, 27% des hypothèques au Québec ont eues recourt à cette option. Au 31 juillet, ceci représentait 136 milliards de dollars (G$) soit 9% de la dette hypothécaire au pays.

D’ailleurs, la SCHL a annoncé que 69% des hypothèques ayant une équité entre 90,1% à 95% ont utilisé cette option. Ceci démontre une vulnérabilité face à une baisse éventuelle des prix du secteur immobilier. Dans le cas d’une baisse de 10%, non seulement l’encaisse deviendra négative pour cette partie de la population, mais les difficultés à payer l’hypothèque persisteront.

Selon une récente étude de Mortgage Sandbox, seulement 26% des ménages montréalais dispose d’un revenu supérieur à 100 000$ et peut se permettre une propriété d’une valeur supérieure à 495 000$. Pourtant 62% des propriétés inscrites chez Centris tentent d’obtenir un prix supérieur à 495 000$!

RBC considère que Montréal représente une légère surchauffe en matière d’accession à la propriété, mais dans son ensemble, le Canada constitue un risque plus grand. Ainsi, pour 2019, soit la 3e année consécutive, Toronto figure au Top-3 de l’indice UBS Global Bubble Risk Index, qui évalue le risque d’une bulle immobilière. D’ailleurs, Toronto et Vancouver sont les seules villes en l’Amérique du Nord à se retrouver dans cette situation de bulle immobilière. Et c’est le cas depuis trois ans.

Il faut considérer que la forte demande provenant d’investisseurs venus de Chine a contribué à l’augmentation des prix de l’immobilier canadien pendant la dernière décennie. On doute que cette demande continuera avec la pause observée en matière d’immigration pendant la COVID-19. Il demeure tout de même difficile pour les Canadiens d’absorber des prix aussi élevés. Pour cette raison, nous conseillons à la prudence.

En ce qui concerne les taux hypothécaires, ils ont atteint des prix plancher historique et les taux fixes de 5 ans se négocient présentement bien en dessous de 2%. Les taux variables sont généralement 5 bps plus bas, mais compte tenu que la Banque du Canada (BdC) ne semble pas vouloir baisser le taux directeur de 0,25% à 0, nous ne voyons généralement plus la pertinence de choisir le taux variable plutôt que le taux fixe.

Bien qu’il soit évident que les bas taux hypothécaires contribuent à la situation de bulle immobilière, si les canadiens parviennent à maintenir les bonnes habitudes de remboursement de leurs dettes, adoptées depuis le début de la COVID-19, le secteur immobilier s’en trouvera moins vulnérable. Il faudra quand même suivre la situation de la réouverture de l’économie de près, car si les mesures gouvernementales cessent avant la reprise économique, nous observerons une croissance de défauts de paiement.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part … Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Le Top 25 2019 de l’industrie financière https://www.finance-investissement.com/dossiers_/top-25/le-top-25-2019-de-lindustrie-financiere/ Thu, 06 Feb 2020 23:56:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63872 DIAPORAMA – Qui fait partie du Top 25 de l’industrie financière du Québec? Vous le découvrirez ici.

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Le Top 25 de l’Industrie financière 2019

Le Top 25 de l’industrie financière de Finance et Investissement rend hommage à 25 cadres et hauts dirigeants habitant et travaillant au Québec qui se sont illustrés au cours de la dernière année.

Cette année, le Top 25 regroupe:

Personnalité financière de l’année: Sylvie Demers, première vice-présidente, Réseau de succursales, et présidente Direction du Québec Groupe Banque TD

Catégorie Institutions financières à portée nationale

Gagnante: Sylvie Demers, première vice-présidente, Réseau de succursales, et présidente Direction du Québec Groupe Banque TD

Finalistes:

Guy Cormier, président et chef de la direction Mouvement Desjardins

Louis Vachon, président et chef de la direction, Banque Nationale du Canada

Claude Gagnon, président, Opérations BMO Groupe Financier, Québec

Nadine Renaud-Tinker, Présidente, Direction du Québec, RBC Banque Royale du Canada

Catégorie Assureurs

Gagnant: Robert Dumas, président et chef de la direction de la Financière Sun Life pour le Québec.

Finalistes:

Richard Payette, Président et chef de la direction, Manuvie Québec

Denis Ricard, Président et chef de la direction, iA Groupe Financier

Jean-François Chalifoux, président-directeur général SSQ Assurance

Stéphane Rochon, président et chef de la direction Humania Assurance

Catégorie Courtiers de plein exercice

Gagnant: Denis Gauthier, premier vice-président et directeur national, Financière Banque Nationale, Gestion de patrimoine

Finalistes:

Stephan Bourbonnais, premier vice-président et directeur régional, Est du Canada, Services privés Gestion de Patrimoine TD

Paul Balthazard, vice-président et directeur régional, Québec, RBC Dominion Valeurs Mobilières

Frédéric Paquette, Vice-président exécutif, affaires et ventes nationales, iA Valeurs Mobilières

Richard Rousseau, vice-président directeur – Chef de la Gestion de patrimoine, Raymond James Limited

Catégorie Cabinets multidisciplinaires

Gagnant: Gino-Sébastian Savard, président MICA Cabinets de Services financiers

Finalistes:

Gilles et Patrick Cloutier, Président du conseil d’administration et Président et chef de la direction, respectivement, Groupe Cloutier

Robert Frances, président du conseil et chef de la direction, Groupe financier Peak

Christian Laroche, Président, Aurrea Signature

Yan Charbonneau, Président directeur général d’AFL Groupe financier

Catégorie Sociétés de gestion indépendante

Gagnant: Robert Beauregard, cofondateur et chef des placements de Global Alpha

Finalistes: 

Stéphane Corriveau, président et directeur principal Alphafixe Capital

François Bourdon, chef des placements global, Fiera Capital

Louis Allard, Président, Allard, Allard & Associés

J. Sebastian Van Berkom, président et chef de la direction Van Berkom et Associés

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Nouveau président pour le Conseil exécutif de l’ABC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/nouveau-president-pour-le-conseil-executif-de-labc/ Wed, 29 Jan 2020 13:11:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63827 NOUVELLES DU MONDE - Neil McLaughlin, de RBC, devient président du Conseil exécutif de l'Association des banquiers canadiens (ABC).

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Neil McLaughlin, responsable des activités de RBC au Canada, aux États‑Unis et dans les Antilles, prend la place de Teri Currie, du Groupe Banque TD, à la tête du Conseil exécutif de l’ABC. Son mandat commence immédiatement et se terminera en 2022.

« Les avancées technologiques, les attentes évolutives des clients et l’environnement concurrentiel en mutation redéfinissent les modes d’accès aux services bancaires. Durant cette période de changement, je suis déterminé, avec mes collègues au Conseil exécutif de l’ABC, à veiller à ce que le secteur bancaire canadien maintienne sa place de chef de file mondial des services, de l’innovation et de la sécurité dans le domaine bancaire », a-t-il déclaré suite à sa nomination.

« Le leadership de Mme Currie, [qui continuera à siéger au Conseil exécutif de l’ABC], était inestimable pour le travail du Conseil exécutif. Nous saluons les importants efforts qu’elle a investis durant son mandat, a affirmé M. Neil Parmenter, président et chef de la direction de l’ABC. L’ABC et ses membres tireront un grand avantage des profondes connaissances et de la vaste expérience de M. McLaughlin, surtout dans le contexte de notre ambitieux programme qui vise à modeler l’avenir des activités bancaires au profit de tous les Canadiens. »

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La retraite réserve bien des surprises https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-retraite-reserve-bien-des-surprises/ Thu, 16 Jan 2020 18:45:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63683 Le départ et la vie à la retraite réservent des surprises à bon nombre de préretraités québécois.

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Moins d’un retraité québécois sur deux a pris sa retraite à la date qu’il avait prévue, révèle un sondage mené pour la banque RBC. En effet, seuls 44 % des retraités âgés de 50 ans ou plus ont pris leur retraite au moment attendu.

Pour certains, non seulement la retraite n’a pas commencé à la date prévue, mais ils l’ont prise soudainement. Ils sont ainsi 16 % à avoir quitté le monde du travail sans préavis. Et si 60 % des préretraités s‘attendent à connaître leur date de départ au moins un an avant, ils ne sont que 44 % à le savoir avec autant d’avance.

De surprises en surprises…

Et une fois qu’ils ont quitté la vie active, les retraités québécois ne sont pas au bout de leurs surprises.

Pour 28 % des préretraités, la retraite signifie passer l’hiver au soleil dans le Sud… Mais seuls 15 % des retraités réalisent vraiment ce voeu une fois à la retraite. La raison peut être financière, mais il semble que les souhaits évoluent quand le passage à la retraite devient effectif.

C’est que l’idée que les préretraités se font de la retraite ne correspond plus forcément à leurs volontés quand ils sont effectivement retraités. Ainsi, 47 % des préretraités s’attendent à…

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5 tendances fintech à surveiller en 2020 https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/5-tendances-fintech-a-surveiller-en-2020/ Tue, 14 Jan 2020 13:39:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63497 FI RELÈVE -  Les investissements en technologies financières ne cessent de monter et d’offrir des possibilités intéressantes.

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Les fintechs permettent aux professionnels en finance d’améliorer et d’automatiser certains services, ce qui représente un gain de temps et d’argent. De ce fait, elles sont particulièrement prisées par les institutions financières et les professionnels du milieu. Les investissements en fintechs devraient d’ailleurs dépasser les 30 milliards de dollars d’ici 2020.

Dans un article récent, Forbes a ciblé cinq tendances fintech qu’il faut garder particulièrement à l’œil.

1) L’hyper personnalisation du service grâce à l’IA

Plus le service est personnalisé, plus il est simple d’attirer des clients et surtout faire en sorte qu’ils soient fidèles, car ces derniers se sentent écoutés et uniques.

Grâce à l’intelligence artificielle (IA), les institutions financières disposent désormais d’informations sur le comportement et l’historique social de leurs clients. L’IA permet de trier ces informations, les traiter et les stocker facilement.

Cela permet ainsi d’offrir une expérience bien plus personnalisée aux clients et de s’adapter à ses besoins spécifiques.

« Nous croyons fortement que l’intelligence artificielle atteindra son objectif lorsqu’elle viendra augmenter la pertinence de l’intervention humaine, pas la remplacer », déclarait Simona Gandrabur, Directrice principale, responsable des questions d’intelligence artificielle à la Banque Nationale du Canada, Gestion de patrimoine, lors du Sommet Fintech 2019 de l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM).

2) L’automatisation des processus robotisés

Dans les prochaines années, de plus en plus d’actions simples et répétitives qui ont peu de valeur ajoutée seront automatisées offrant ainsi aux professionnels de la finance un gain en temps non négligeable.

L’automatisation des processus robotisés, soit le « robotic process automation (RPA) », permet de cerner le comportement d’un usager et d’exécuter des tâches conséquentes, sans être explicitement programmée. Elle peut ainsi simplement observer ce que font les humains et ensuite automatiser les processus, et même proposer des améliorations.

Cela inclut des processus tels que l’intégration du client, la vérification, les évaluations de risque, les contrôles de sécurité, l’analyse des données, les rapports, les processus de conformité et autres activités administratives.

« Les obligations liées à la conformité réglementaire sont de plus en plus lourdes. Sans compter toutes les autres tâches de bureau. Si les adjointes ne passaient pas autant de temps dans la paperasse, elles pourraient contribuer davantage à la pratique d’affaires des conseillers. Ce qu’elles aimeraient d’ailleurs faire », notait Sara Gilbert, fondatrice de la firme Développement des affaires Stratégist(e), qui agit notamment comme stratège et coach auprès de conseillers en placement, dans un article de Finance et Investissement.

3) Les interfaces conversationnelles

Les chatbots permettent de gagner en productivité et en vitesse lors d’échange avec les clients. Ce domaine technologique est en plein essor en raison des progrès réalisés en traitement du langage.

Les clients s’attendant maintenant à pouvoir communiquer avec leur institution financière 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Quoi de mieux pour répondre à ce besoin qu’un chatbot? Ceux-ci peuvent ainsi répondre aux demandes de renseignements rapidement et améliorent considérablement l’expérience client.

4) La chaîne de bloc (blockchain)

Cette technologie pourrait permettre aux institutions financières de communiquer de façon efficace et sécurisée. En cette période particulièrement agitée du côté de la fraude et du vol d’identité, la chaîne de bloc pourrait être une solution permettant aux institutions financières de subir des pertes importantes.

Les institutions financières pourraient avoir recours à cette technologie notamment pour les contrats intelligents, les paiements numériques, la gestion de l’identité et la négociation des actions, précise Forbes.

5) Les paiements mobiles

En plus de pouvoir contacter n’importe quand leur institution financière, les clients veulent des paiements instantanés, gratuits et faciles à effectuer. Les innovations en paiements mobiles peuvent offrir cela. De plus, ils rendent les gens moins dépendants de l’argent liquide.

Google et Apple utilisent déjà leur propre plateforme de paiement et continuent de développer de nouvelles fonctionnalités comme la reconnaissance faciale ou l’induction d’empreintes digitales.

Plusieurs institutions financières se sont lancées dans la course et offrent des applications mobiles. Les clients peuvent ainsi profiter de ces services sur leur téléphone intelligent. Certaines applications ont été personnalisées pour des clients spécifiques. Ainsi, RBC a lancé à l’été 2019, une version pour étudiant de son application mobile.

Les institutions financières continuent sans cesse d’investir dans la technologie pour améliorer leur expérience client et leurs processus. Ces cinq innovations offrent des possibilités intéressantes et devraient donc être déployées d’une manière ou d’une autre dans les années à venir. Gardez-les à l’œil!

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