Purpose Investments – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Apr 2024 15:18:18 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Purpose Investments – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FNB d’actif réel pour diversifier les portefeuilles des clients https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-dactif-reel-pour-diversifier-les-portefeuilles-des-clients/ Wed, 10 Apr 2024 10:16:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100122 FOCUS FNB – Le rendement issu des taux réglementés peut offrir une marge de sécurité aux investisseurs.

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Ces dernières années, la patience et la régularité ne sont pas sorties gagnantes de la course aux rendements mondiaux, les actions de croissance des méga capitalisations ayant pris le dessus. Raison de plus pour envisager des stratégies complémentaires aux marchés mondiaux à forte composante technologique, selon l’avis de certains gestionnaires de fonds.

L’une de ces alternatives consiste à mettre l’accent sur les « actifs réels ». Il s’agit d’industries ou de secteurs tels que les matériaux, l’énergie, les services publics, les infrastructures et l’immobilier. Selon le gestionnaire de portefeuille, un fonds d’actifs réels peut également être exposé directement à l’or, au pétrole ou à d’autres matières premières.

« Les valorisations deviennent très élevées dans le secteur technologique et les investisseurs commencent à regarder ailleurs pour élargir leur horizon, constate Chris Cullen, premier vice-président et responsable des fonds négociés en Bourse (FNB) chez Brompton Funds, une société basée à Toronto. Nous considérons les actifs réels comme une solution naturelle ».

Le Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF fait partie d’une poignée de FNB qui, par leur nom et leur mandat, investissent dans des sociétés ayant d’énormes investissements dans des actifs physiques tels que des centrales électriques, ou qui ont accès à d’importants gisements de ressources naturelles.

Certains types de sociétés d’actifs immobiliers disposent d’un « fossé » autour de leurs activités qui rend la concurrence très coûteuse, explique Chris Cullen. Par exemple, « si vous deviez lancer une entreprise de télécommunications à partir de rien et essayer de construire l’infrastructure, nous parlons de milliards et de milliards de dollars ».

Les taux de rendement réglementés peuvent également offrir une marge de sécurité aux investisseurs dans des entreprises telles que les services publics et les oléoducs, si leurs contrats contiennent des clauses d’inflation.

Parmi les autres fonds de ce type, citons le Purpose Diversified Real Asset Fund, qui investit à la fois dans des actions et des matières premières, et qui est fortement axé sur les industries liées à l’agriculture, ainsi que le Mandat privé d’actif réel mondial CI, dont la pondération est de 50 % pour l’infrastructure et de 50 % pour l’immobilier.

La série de FNB sur les actifs réels d’Investissements Russell utilise quant à elle une stratégie multigestionnaire. Son portefeuille était récemment composé de 41 % d’immobilier, 35 % d’infrastructures, 15 % d’un fonds d’obligations à rendement réel (indexées sur l’inflation) et le reste d’un fonds indiciel de matières premières.

La plus récente offre de FNB d’actifs réels est le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF, qui est devenu disponible en tant que série de FNB le 27 février. Auparavant, le fonds était une stratégie de métaux précieux et de ressources naturelles. Il a élargi son mandat en avril 2019 pour englober les sociétés associées aux actifs réels.

« L’idée était de créer un produit capable de fournir des rendements positifs significatifs tout au long du cycle [économique], tout en offrant la protection nécessaire pendant les périodes d’inflation élevée ou croissante, ou pendant les périodes de stagflation combinées à une récession », résume Steve Bonnyman, vice-président, gestionnaire de portefeuille et responsable de la recherche sur les actions auprès de la société torontoise Placements AGF.

Steve Bonnyman, qui gère les portefeuilles mondiaux d’actifs réels d’AGF, rapporte que la pondération cible du fonds est de 90 % d’actions et de 10 % de titres à revenu fixe.

La partie obligataire se compose principalement de titres émis par les d’entreprises dont les activités sont conformes au mandat du fonds en matière d’actions.

Récemment, les actions étaient fortement concentrées : 43 % dans les valeurs énergétiques et 29 % dans le secteur des matériaux, ce qui constitue un retour en arrière par rapport au mandat initial d’AGF en matière de ressources. Il s’agit d’un changement tactique qui a porté ses fruits avec la hausse des prix des matières premières.

Pour élaborer le portefeuille, Steve Bonnyman et ses collègues font des prévisions et des hypothèses macroéconomiques et utilisent des filtres pour les critères quantitatifs, fondamentaux et techniques.

« Tout ce qui apparaît comme ayant des biais positifs à travers ces trois [filtres] devient ce que nous appelons notre univers tactique, dit-il. Nous recherchons vraiment des titres mal évalués. Et ces titres peuvent être mal évalués et identifiés de diverses manières. »

L’équipe d’AGF, dont fait partie le gestionnaire de portefeuille Jeff Kay, utilise également de manière sélective les options d’achat couvertes, les contrats à terme sur matières premières et les métaux précieux. « Lorsque nous investissons dans l’or, nous pouvons aller et venir entre les actions et les métaux, en fonction du meilleur rapport risque/rendement », explique Steve Bonnyman.

Pour les investisseurs, Steve Bonnyman ne considère pas le fonds comme tactique par nature, car il est difficile de prévoir les tendances du marché. « La façon dont nous avons construit ce fonds, la structure qui l’entoure, est conçue pour garantir une expérience positive tout au long du cycle. »

Depuis l’élargissement de son mandat, le fonds a produit des rendements positifs chaque année civile depuis 2019. Les rendements ont varié de 0,6 % en 2020 à 16,9 % un an plus tard.

Le FNB d’actifs réels de Brompton est axé sur les actions et ne détient pas de matières premières ou de contrats à terme sur matières premières. Toutefois, il comporte un élément de revenu : l’équipe d’investissement, dirigée par la directrice des investissements Laura Lau, vendra généralement des options d’achat couvertes sur 15 à 30 % des actifs du portefeuille.

En conséquence, le rendement de distribution récent du FNB était de 4,8 %. « Beaucoup de gens recherchent ce type de revenu, en particulier les personnes âgées qui sont à la retraite », affirme Chris Cullen.

Le processus d’investissement de Brompton intègre une analyse descendante pour déterminer les types de secteurs d’actifs immobiliers à privilégier. Récemment, l’exposition la plus importante du FNB était de 38 % dans le secteur industriel, suivi de 23 % dans le secteur de l’énergie et de 19 % dans celui des services publics.

Selon Chris Cullen, l’équipe de Brompton recherche des entreprises ayant un effet de levier suffisant pour générer des flux de trésorerie et couvrir leurs coûts d’emprunt.

Les gestionnaires de Brompton recherchent également des opérateurs efficaces qui occupent une position dominante dans leur secteur, disposent d’avantages par rapport à leurs concurrents et ont des possibilités de croissance. « Et ils sont à la recherche de bonnes affaires, de prix corrects », précise Chris Cullen.

En outre, étant donné que le FNB Brompton se positionne comme un fonds « durable », il sélectionne des sociétés ayant des scores ESG (environnement, social et gouvernance) plus élevés dans les secteurs générateurs de carbone, comme le pétrole et le gaz. « De nombreuses sociétés d’oléoducs et de gazoducs ont des programmes de capture du carbone, par exemple », précise Chris Cullen.

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Fonds équilibrés : comment les puissants sont tombés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fonds-equilibres-comment-les-puissants-sont-tombes/ Wed, 13 Mar 2024 10:37:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99597 FOCUS FNB - Les rachats nets ont doublé entre 2022 et 2023.

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Au cours des dernières années, les fonds équilibrés sont passés du statut de fonds commun de placement les plus populaires à celui de fonds les plus rachetés. Ces rachats massifs ont coïncidé avec un phénomène inhabituel : à la fois les actions et les obligations ont affiché un rendement négatif en 2022.

Cette anomalie du marché a contredit l’attente de longue date des investisseurs – et encouragée par les courtiers de détail, les courtiers en épargne collective et les représentants en succursales bancaires – selon laquelle la diversification permet de naviguer en douceur et de réduire le risque de perte importante de capital.

En 2022, il n’en a rien été. La plupart des fonds communs de placement équilibrés ont enregistré des pertes de l’ordre de 9 à 11 % sur l’ensemble de l’année et la déception des investisseurs s’est traduite par des rachats nets d’un montant total de 30 milliards de dollars (G$), selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). Bien que la performance des investissements se soit redressée en 2023, les rachats ont presque doublé pour atteindre 57 G$.

Carlos Cardone, directeur général de la société Investor Economics, basée à Toronto, explique que le « resserrement de l’épargne » des ménages canadiens a contribué aux rachats de fonds équilibrés – et de fonds communs de placement en général.

Les nouvelles épargnes nettes pour les ménages s’élèveraient à environ 140 G$ dans une année normale, estime Carlos Cardone. Pendant la pause forcée survenue lors de la pandémie de COVID-19 en 2020 et 2021, l’épargne a augmenté pour atteindre 250 à 280 G$ par an. Mais en 2023, les épargnes nettes des ménages se sont considérablement réduites pour se fixer environ à 55 G$.

Selon Carlos Cardone, l’impact de la contraction de l’épargne a été ressenti principalement par le marché de masse, le segment qui est normalement le principal acheteur de fonds équilibrés.

Les taux d’intérêt élevés et la réapparition des CPG en tant qu’option attrayante pour accueillir l’épargne des ménages ont également contribué à l’abandon des fonds communs de placement à long terme en général. Selon Investor Economics, les CPG ont attiré un total combiné d’environ 300 G$ de nouvelles épargnes en 2022 et 2023.

Bien qu’une partie de ces entrées de fonds provienne de comptes bancaires qui rapportaient beaucoup moins d’intérêts que les CPG, certains rachats de fonds d’investissement se sont retrouvés dans les CPG, explique Carlos Cardone.

L’évolution future des taux d’intérêt continuera à déterminer les préférences en matière d’investissement.  « Lorsque l’environnement des taux d’intérêt commencera à se normaliser, les rendements à long terme deviendront potentiellement plus attrayants, affirme Carlos Cardone. Nous ne sommes pas encore sortis de la période de transition de l’environnement des taux d’intérêt. »

Les attentes d’une baisse des taux plus tard dans l’année se reflètent dans les messages des gestionnaires d’actifs aux conseillers en services financiers pendant la saison des REER. « On a beaucoup parlé d’immobiliser les rendements à plus long terme », ajoute-t-il.

Au sein de l’univers des fonds d’investissement, il existe des différences significatives dans la répartition des actifs entre les fonds communs de placement et les fonds négociés en Bourse (FNB). Alors que les fonds équilibrés représentaient 47 %, soit près de la moitié des actifs des fonds communs de placement à la fin de 2023, ils ne constituaient que 4 % des actifs des FNB, selon l’IFIC.

Les FNB équilibrés et d’allocation d’actifs n’ont pas gagné de parts au sein du secteur des FNB au cours de l’année écoulée, mais ils ont suivi le rythme de la croissance globale des actifs. Il s’agit d’un développement assez récent dans le secteur des FNB au Canada, qui existe depuis 34 ans et qui s’est toujours consacré à des produits qui ciblent une seule catégorie d’actifs.

Les fonds communs de placement équilibrés totalisaient 901 G$ d’actifs à la fin de l’année 2023, mais les FNB multiactifs ne détenaient qu’environ 16 G$, dont une partie dans des portefeuilles tout en actions. Malgré cela, les FNB d’allocation d’actifs ont augmenté en nombre et en actifs sous gestion au cours des dernières années.

Le principal fournisseur est Placements Vanguard Canada. Depuis 2018, Vanguard a créé une gamme de six FNB de répartition d’actifs. Les cinq parmi eux qui investissent à la fois dans les actions et les obligations ont des actifs combinés de 8,3 G$.

Une bonne partie des ventes de FNB de répartition d’actifs provient des clients du courtage à escompte, y compris les investisseurs plus âgés qui épargnent en vue de la retraite. Les FNB de répartition d’actifs conviennent également aux parents qui ont ouvert des REEE au bénéfice de leurs enfants.

Selon Carlos Cardone, de nombreux investisseurs autonomes ont adopté les FNB multiactifs pour remplacer les FNB à exposition unique ou la détention directe d’actions et de titres à revenu fixe. De plus, en raison des frais de gestion beaucoup plus faibles des FNB équilibrés, les investisseurs en ligne les préfèrent massivement aux fonds communs de placement équilibrés.

« L’un des facteurs clés que nous avons identifiés comme étant très positifs pour que ces produits gagnent du terrain a été la tarification », souligne Carlos Cardone.

Les frais des FNB d’allocation d’actifs reflètent le niveau de gestion active des actifs sous-jacents ou les changements tactiques dans la répartition des actifs. Au bas de l’échelle, les investisseurs sensibles au prix peuvent choisir parmi des FNB équilibrés dont les ratios de frais de gestion sont de l’ordre de 20 à 25 points de base.

Carlos Cardone prévoit une expansion continue des FNB équilibrés. « Certains clients [émetteurs de fonds] me disent que c’est peut-être un domaine dans lequel ils veulent planter un drapeau. »

Les nouveaux concurrents attendus se joindraient à un nombre croissant de manufacturiers de produits multiactifs existants, dont BlackRock, BMO Gestion globale d’actifs, Gestion globale d’actifs CI, Gestion d’actifs CIBC, Fidelity, Horizons ETFs Management (Canada), iA Clarington, Invesco Canada, Mackenzie, Purpose et Gestion de Placements TD.

Les sociétés de FNB qui ne se sont pas encore lancées dans les fonds multiactifs peuvent s’inspirer de l’expérience de Fidelity. La société a déclaré début février que ses quatre FNB Fidelity All-in-One (FNB simplifiés), lancés en 2021 et 2022, continuaient de bénéficier d’une dynamique de vente positive et avaient récemment dépassé le milliard de dollars d’actifs.

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Investissements Purpose annonce l’expansion de sa gamme Actions à Revenu https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/investissements-purpose-annonce-lexpansion-de-sa-gamme-actions-a-revenu/ Tue, 23 Jan 2024 12:18:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98535 PRODUITS - Avec le lancement de deux fonds négociés en Bourse (FNB).

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Investissements Purpose est heureuse d’annoncer l’ajout de deux nouveaux FNB à actions uniques à ses Actions à revenu par Purpose : le FNB Actions à Revenu Microsoft (MSFT) Purpose et le FNB Actions à Revenu NVIDIA (NVDA) Purpose.

Cette expansion s’explique par le fait que la gamme existante Actions à Revenu de Purpose a récemment célébré son anniversaire d’un an et a été fortement adoptée par les investisseurs. Ces nouveaux FNB à actions uniques axés sur le rendement offrent une exposition ciblée à NVIDIA et à Microsoft et commenceront à se négocier aujourd’hui sur Cboe Canada.

Les FNB Actions à Revenu de NVIDIA et de Microsoft sont conçus pour répondre à la demande croissante de revenu mensuel de la part de la société tout en offrant aux investisseurs la possibilité de tirer parti du potentiel de croissance à long terme de ces sociétés technologiques de premier plan. Ces FNB Actions à Revenu détiennent l’action sous-jacente (décrite dans la table ci-dessous), utilisent une stratégie d’options d’achat couvertes et utilisent un effet de levier modéré (qui vise un maximum de 25 % de la valeur de l’actif net) pour gagner un revenu de prime afin d’offrir aux investisseurs une combinaison unique de croissance et de revenu. Les placements dans des Actions à revenu sont libellés en dollars canadiens et couvrent le dollar américain, ce qui réduit au minimum le risque de change pour les investisseurs. La gamme Actions à Revenu est un outil complémentaire permettant aux investisseurs de personnaliser leur exposition à un seul titre et offre un profil risque-rendement différent de celui de leurs actions préférées.

« Nous sommes au cœur de la prochaine révolution technologique avec l’IA, et NVIDIA et Microsoft sont à l’avant-garde de ce mouvement », explique Vlad Tasevski, chef de la gestion d’actifs.Grâce à ces nouvelles Actions à revenu, nous sommes ravis d’offrir aux investisseurs canadiens un moyen d’obtenir une exposition complémentaire à des sociétés technologiques de premier plan tout en offrant des distributions mensuelles améliorées. »

Aujourd’hui, Purpose lance des parts des deux Actions à revenu suivantes :

Nom du FNB Ticker du FNB Distribution fréquence Exposition aux actions sous-jacentes
FNB Actions à Revenu Microsoft (MSFT) Purpose MSFY Mensuel Microsoft Corporation
FNB Actions à Revenu NVIDIA (NVDA) Purpose YNVD Mensuel NVIDIA Corporation

Principaux avantages :

  • Rendement de la distribution mensuelle : Les investisseurs peuvent tirer de leur exposition individuelle à des actions un rendement mensuel supérieur aux dividendes déclarés sur l’action sous-jacente, le cas échéant.
  • Potentiel de croissance : Les investisseurs peuvent participer au potentiel de croissance à long terme de Microsoft et de NVIDIA, des sociétés à l’avant-garde de l’innovation technologique.
  • Placement dans des sociétés américaines libellées en dollars canadiens : Les investisseurs canadiens peuvent obtenir une exposition à des actions américaines au moyen d’un placement libellé en dollars canadiens qui couvre l’exposition au dollar américain.
  • Volatilité réduite : La stratégie d’options vise à fournir une protection contre une baisse du cours des actions.
  • Efficience fiscale : Le rendement généré par la stratégie d’options d’achat couvertes sera avantageux sur le plan fiscal sous forme de gains en capital.

Les FNB Actions à Revenu sont conçus pour offrir un rendement de distribution supérieur aux dividendes payables sur l’action sous-jacente. Pour ce faire, elle a mis en œuvre des stratégies d’options d’achat couvertes visant à obtenir des rendements mensuels supérieurs sur certaines des sociétés les plus convoitées au monde. Les Actions à Revenu offrent aux investisseurs un profil risque-rendement distinct par rapport aux placements directs dans les actions sous-jacentes et constituent un outil polyvalent de personnalisation de portefeuille.

« Ces nouveaux produits ne sont pas que des produits de placement; ils témoignent de notre conviction que les Actions à Revenu constituent une catégorie d’actif distincte, particulièrement bien positionnée pour aider les investisseurs à atteindre leurs objectifs financiers diversifiés et compléter leurs avoirs existants, explique Vlad Tasevski. Cet engagement souligne l’engagement de Investissements Purpose à s’adapter à l’évolution du marché et à l’accroissement des besoins en matière de conformité et de conformité. »

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Année difficile pour les fonds de placements immobiliers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/annee-difficile-pour-les-fonds-de-placements-immobiliers/ Fri, 05 Jan 2024 11:38:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98339 Mais « l'horizon est sur le point de s'éclaircir », estime un expert.

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L’année s’annonce encore difficile pour les fonds de placements immobiliers qui investissent dans les espaces de bureau, mais certains gestionnaires de portefeuille croient que le secteur offre des occasions pour les investisseurs à long terme.

« L’horizon est sur le point de s’éclaircir pour les fonds immobiliers dans les espaces de bureau, estime Michael McNabb, gestionnaire de portefeuille chez Purpose Investments, dans un courriel. On ne peut nier qu’ils sont bon marché, mais les propriétaires de bureaux sont confrontés à de nombreux vents contraires. »

« Je pense que beaucoup d’investisseurs oublient qu’il s’agissait de la classe d’actif la plus en vogue dans l’industrie à l’approche de 2020 », ajoute-t-il, alors que les taux d’inoccupation des bureaux étaient extrêmement serrés et que les investisseurs affluaient vers le secteur pour ses dividendes mensuels.

Après la pandémie, Michael McNabb a remarqué que la circulation piétonne dans le réseau de passerelles souterraines au cœur du centre-ville de Toronto était encore très faible, en particulier les lundis et vendredis. « Le bureau n’est pas mort, mais je crois qu’il a changé. »

Le télétravail a fait des ravages dans l’industrie des espaces de bureaux, de nombreux employeurs ayant réévalué leurs besoins. Les entreprises ont également envisagé de réduire la taille de leurs actifs immobiliers afin de réduire leurs dépenses et de s’adapter au ralentissement de l’économie.

« Il est probable que 10 à 15 % de la demande ait été détruite de façon permanente avec la tendance (au télétravail) », a déclaré Maria Benavente, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille axé sur l’immobilier chez Fonds Dynamique. « Nous croyons que ce marché continuera d’être un marché de gagnants et de perdants. »

Le taux national d’inoccupation des bureaux est passé à 14,1 % au troisième trimestre de 2023, contre 13 % à la même période l’an dernier, selon un rapport de Colliers Canada publié en septembre.

Les taux d’inoccupation des bureaux augmentent depuis trois ans et demi et continueront probablement de grimper à court terme, car le travail à distance est toujours répandu, prévoit Colliers Canada. Au même moment, les loyers moyens des espaces de bureau ont atteint un niveau record de 21,08 $ le pied carré.

John Duda, président des services de gestion immobilière de Colliers au Canada, anticipe une « lente augmentation » de l’absorption des espaces de bureaux d’ici la fin de 2024, mais il ne « s’attend pas à un revirement radical ».

Une partie du problème réside dans la disparité entre ce que veulent les employeurs et les travailleurs. » Ce qui a empêché un retour massif au bureau, c’est le déséquilibre du marché de l’emploi », pointe John Duda en entrevue.

Les employés ont eu beaucoup de pouvoir et ils peuvent décider de ne pas venir au bureau, souligne John Duda. « Ça commence toutefois à changer et nous le remarquons particulièrement dans les centres-villes; le niveau d’occupation a augmenté de manière très significative. »

Le sentiment reste assez négatif à l’égard du secteur et il est difficile de prévoir le moment de la reprise, a déclaré Maria Benavente, soulignant que le marché de Calgary avait encore du mal à se remettre de l’effondrement des prix du pétrole en 2014, avant même la pandémie.

« L’immobilier dans le segment des bureaux est un investissement de style valeur, une stratégie qui nécessite de la patience et de la tolérance à l’égard de la volatilité », souligne-t-elle.

« Nous pensons qu’il y a certaines aubaines; cependant, les investisseurs doivent être sélectifs et porter une attention particulière au bilan, aux liquidités et au ratio de paiement du dividende. Nous avons vu de nombreux fonds contraints de réduire leurs dividendes, parfois même deux fois. »

Les fonds immobiliers de bureaux se porteront bien lorsque l’économie commencera à se redresser et que les entreprises reviendront au mode embauche, a souligné Maria Benavente. Pour que l’activité reprenne, les banques doivent également être mieux disposées à prêter aux propriétaires de bureaux.

Michael McNabb affirme qu’il reste très prudent à l’égard du secteur et souhaite voir les taux d’inoccupation s’améliorer, mais il estime que les investisseurs à plus long terme pourraient commencer à viser des sociétés de meilleure qualité, ce qui pourrait s’avérer un bon investissement à terme.

« L’immobilier commercial suit la règle économique simple de l’offre et de la demande ? et actuellement l’offre dépasse largement la demande », résume Michael McNabb.

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Plus grand, plus rapide, plus performant : bilan de l’année des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/plus-grand-plus-rapide-plus-performant-bilan-de-lannee-des-fnb/ Wed, 13 Dec 2023 11:24:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98104 FOCUS FNB - Les mandats actifs et les stratégies d’options ont dominé les lancements.

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L’économie ralentit peut-être, mais pas le rythme d’innovation des produits dans l’industrie canadienne des fonds négociés en Bourse (FNB). Alors que l’année 2023 n’est pas encore terminée, 142 nouveaux FNB ont fait leur apparition cette année, soit 22 de plus que pendant toute l’année 2022.

L’industrie canadienne, vieille de 33 ans, étant bien pourvue en produits indiciels à marché large à faibles frais, l’accent a été mis sur l’expansion des offres gérées activement dans une gamme complète de catégories d’actifs.

Fin octobre, Purpose Investments a lancé une approche plus agressive des produits de répartition d’actif avec sa gamme de trois FNB de portefeuille – conservateur, équilibré et de croissance – qui effectuent des changements tactiques dans les catégories d’actifs.

« Nous pensons qu’une allocation tactique des actifs et une gestion active déployée de manière sélective peuvent améliorer sensiblement la performance ajustée au risque par rapport à une gestion passive pure », affirme Craig Basinger, stratège en chef du marché et gestionnaire de portefeuille des fonds.

Dans de nombreux cas, les nouveaux FNB à gestion active sont des séries de FNB de fonds communs de placement existants. À elle seule, RBC Gestion Mondiale d’actifs (RBC GMA) a ajouté huit séries de FNB de ce type en mars, allant de larges mandats d’actions nationales et étrangères à des fonds spécialisés dans la technologie, l’énergie et les métaux précieux.

« En réponse à l’évolution des marchés et à l’évolution de la réflexion sur la construction des portefeuilles, les investisseurs cherchent de plus en plus à ajouter des FNB à gestion active à leur portefeuille », déclare Doug Coulter, responsable des activités de RBC GMA pour les investisseurs individuels.

Selon lui, les séries de FNB permettent aux conseillers et aux investisseurs qui préfèrent utiliser les FNB pour construire leurs portefeuilles d’avoir un accès plus large à l’expérience bien établie de la société en matière de gestion active.

RBC GMA n’a pas été la seule à tirer parti de ses capacités existantes. BMO Investissements a lancé en juin une série de huit fonds de placement en FNB, allant des actions mondiales et américaines diversifiées aux secteurs de la technologie, de la santé, de l’infrastructure et de l’immobilier.

En mai, Fidelity Investments Canada a créé des séries de FNB pour ses fonds à gestion active Fonds Fidelity Grande Capitalisation Canada, Fonds Fidelity Canada Plus et Fonds Fidelity Potentiel mondial.

Les nouvelles séries s’adressent aux conseillers et aux investisseurs qui recherchent des produits « combinant la souplesse d’une structure de FNB et le fort potentiel de rendement à long terme d’une gestion active », note Kelly Creelman, première vice-présidente, produits et marketing, de Fidelity Canada.

Fonds Dynamique et Placements iA Clarington dont les FNB sont exclusivement gérés activement, ont élargi leurs gammes en octobre. Dynamique a ajouté des actions américaines, des revenus d’actions mondiales et deux FNB d’obligations. iA Clarington a ajouté des séries de FNB d’un fonds commun de placement d’actions mondiales et deux fonds d’obligations.

« Les changements séculaires sur les marchés des actions et des titres à revenu fixe offrent aux investisseurs un ensemble unique d’occasions et de risques, et la navigation dans ce paysage complexe nécessite les compétences, la discipline et la conviction de gestionnaires actifs expérimentés », souligne Catherine Milum, présidente et chef de la direction d’iA Clarington.

Parmi les autres nouveaux mandats de gestion active, citons le portefeuille de FNB ingénieux de dividendes mondiaux Manuvie et le FNB ingénieux d’obligations mondiales Manuvie de Gestion de placements Manuvie, ainsi que le FNB à gestion active couvert en dollars canadiens de dividendes bonifiés américains TD de Gestion de Placements TD.

La prolifération des stratégies de FNB dites « à rendement rehaussés », qui cherchent à générer des distributions élevées par le biais de contrats d’options sur les titres sous-jacents, est une évolution controversée de la gestion active. La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario a demandé aux fournisseurs de fonds de cesser de faire des déclarations sur les « rendements » ou yield en anglais qui pourraient induire les investisseurs en erreur.

Parmi les plus actifs en matière de rendement cette année, la société Hamilton Capital Partners basée à Toronto, avec ses cinq nouveaux FNB « Yield Maximizer » investissant dans les actions américaines, les obligations américaines et les secteurs des services financiers, de la technologie et des services publics.

Quelques autres émetteurs de fonds ont également étendu leurs stratégies d’options aux titres à revenu fixe. FNB Horizons (Canada) a lancé une série de FNB « à rendement supérieur » à courte, moyenne et longue échéance.

Harvest Portfolios Group, basé à Oakville (Ontario), a ajouté le FNB Harvest Rendement supérieur du Trésor. Evolve Funds Group, basée à Toronto, a lancé le Fonds rendement amélioré d’obligations Evolve, ainsi que des FNB à rendement amélioré qui ont comme sous-jacent les titres du S&P/TSX 60, du S&P 500 et technologiques.

La société FNB Horizons (Canada), dont le siège est à Toronto, a également adopté le thème du rendement amélioré en lançant de nouveaux produits dans une gamme de FNB d’actions du marché général, d’actions sectorielles et de portefeuilles d’actions, dont certains utilisent l’effet de levier en plus de la vente d’options d’achat couvertes.

Le rythme des nouveaux lancements de produits axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) a considérablement ralenti en 2023, bien que la société torontoise Invesco Canada ait poursuivi son expansion. La société a renforcé son offre ESG étendue avec des stratégies Dividend Aristocrats ESG dans les catégories d’actions canadiennes, américaines et internationales, ainsi qu’un FNB thématique de transition énergétique.

Un nouveau fonds de type ESG de Placements Mackenzie est le FINB Global 100 Corporate Knights Mackenzie, lancé en avril et basé sur l’indice phare développé par la société de recherche Corporate Knights basée à Toronto.

Parmi les autres nouveaux FNB notables en 2023, citons :

  • Forstrong Global Asset Management basée à Kelowna, en Colombie-Britannique, a fait son entrée sur le marché des FNB avec quatre nouvelles offres : actions mondiales, internationales et des marchés émergents, et revenu mondial.
  • Les FNB BMO à « résultats déterminés » investissent dans des actions américaines du marché général et dans des banques canadiennes, ce qui crée des profils risque-rendement différents. Ils offrent un rendement pouvant atteindre le double du rendement trimestriel du marché jusqu’à un certain plafond, plus les dividendes, mais sans protection contre les pertes du marché.
  • Les FNB d’actions mondiales et américaines de style défensif de CI Gestion mondiale d’actifs, qui se concentrent sur la gestion de la volatilité à la baisse. L’objectif est de minimiser les rendements négatifs tout en profitant de la hausse des prix des actions.
  • Le Brompton Split Corp. Preferred Share ETF​, un fonds purement axé sur les catégories de sociétés à actions scindées qui versent des dividendes.
  • Purpose Fonds Tactique Thématique, qui utilise un processus axé sur le momentum pour déterminer les thèmes de croissance à privilégier.

Cette année, l’expansion des produits n’a pas été la seule à se produire. Plusieurs sociétés ont supprimé ou fusionné certains de leurs FNB les moins populaires ou les moins performants, et plusieurs fournisseurs se sont carrément retirés du marché.

Le départ le plus médiatisé a été celui d’Emerge Canada. Ses 11 FNB ont été supprimés ce mois-ci, après que la CVMO a suspendu en mai l’enregistrement de la société torontoise en raison d’une insuffisance de capital et qu’une ordonnance d’interdiction d’opérations a été émise en avril.

En juillet, la société SmartBe Investments de Calgary, qui utilise des méthodes quantitatives, a mis fin au dernier de ses FNB. Et en avril, la société Evermore Capital, basée à Toronto, a mis fin à ses huit FNB Evermore Retirement, laissant l’univers canadien des FNB sans son seul fournisseur dans les catégories à date cible.

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Purpose reprend la gestion d’un de ses fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/purpose-reprend-la-gestion-dun-de-ses-fonds/ Tue, 17 Oct 2023 10:01:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96878 PRODUITS - Neuberger Berman cède sa place comme sous-gestionnaire.

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Purpose Investments procède à un changement dans la structure de gestion du Fonds du marché monétaire Plus Purpose. Depuis le 13 octobre, la société a remplacé Neuberger Berman Canada comme sous-conseiller du fonds.

Cette décision n’a pas été prise unilatéralement, Neuberger Berman et Purpose ayant conjointement décidé de ce changement. Cette refonte vise principalement à accroître l’efficacité des opérations et de l’exploitation du fonds tout en exploitant les compétences consultatives de Purpose.

Malgré cette modification structurelle, l’orientation du fonds demeure stable. Son objectif de placement, ses placements sous-jacents, ainsi que ses rendements attendus restent inchangés. Le fonds poursuit sa stratégie d’investissement en privilégiant les dépôts à intérêt élevé auprès des banques canadiennes de l’annexe I.

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Le grand retour du classique 60-40 https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/le-grand-retour-du-classique-60-40/ Mon, 16 Oct 2023 04:20:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96672 Cependant, cette cible demeure flexible.

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Au cours des dernières années, on s’est acharné à déclarer l’écroulement du fondement des fondements : le portefeuille équilibré disposant de 60 % de titres à revenu fixe et de 40 % d’actions, le classique ­60-40. C’est une autre de ces annonces de décès exagérées. Le ­60-40 est revenu à la vie.

« ­On peut en effet dire que c’est un grand retour », constate ­Terry ­Dimock, chef du risque et de l’exécution à ­Banque ­Nationale ­Investissements. « ­Avec la hausse des taux d’intérêt, on retrouve maintenant des niveaux de rendement très intéressants, fait ressortir ­Nicolas ­Desjardins, gestionnaire de portefeuille à ­Canso ­Investment ­Council. On peut facilement aller chercher 6 % avec des obligations de très belle qualité. Avant, pour trouver l’équivalent, il fallait aller dans les titres à haut rendement. D’où le retour du portefeuille ­60-40. »

Beaux jours à l’horizon

Ces beaux jours ­vont-ils durer ? ­Cela dépend en grande partie de l’inflation et de l’évolution des taux d’intérêt, aucun des gestionnaires à qui nous avons parlé n’attendant de grande surprise à la baisse de ce côté. « ­Il est difficile de dire si l’inflation va beaucoup baisser, dit ­Chen ­Jiezhong, vice-président et analyste quantitatif principal chez ­Neuberger ­Berman, ­sous-gestionnaire du Fonds de revenu mensuel pour ­Purpose ­Investments. Nous voyons beaucoup d’instabilité à l’horizon, un découplage avec la ­Chine qui s’intensifie, plus de relocalisation de la fabrication, ce qui va faire perdurer les pressions sur les chaînes d’approvisionnement, la transition énergétique. Tout cela pousse sur l’inflation à la hausse. » ­Les dernières statistiques canadiennes indiquent en effet une remontée inattendue de l’inflation.

Pas certain non plus que les taux des banques centrales vont redescendre de sitôt. « ­Je crois plutôt qu’elles vont trop en faire et qu’elles vont vouloir tenir les taux élevés plus longtemps, affirme Nicolas ­Desjardins. Elles ne veulent pas répéter l’erreur des années 1970, lorsqu’elles ont rabaissé les taux trop rapidement, ce qui a fait revenir l’inflation avec plus de force. »

Le maintien des taux à leur niveau actuel est certainement favorable aux titres de revenu fixe, constate ­Terry ­Dimock, mais il fait une mise en garde : « S’il y a récession, tout ce qui est crédit pourrait avoir un rendement plus faible. » ­Par contre, une récession pourrait également entraîner une baisse des taux par les banques centrales, ce qui favoriserait le secteur obligataire.

Allocation dynamique

Les fonds des gestionnaires à qui ­Finance et ­Investissement a parlé visent un équilibre classique de 60 % d’obligations et 40 % d’actions, cependant cette cible est flexible – parfois très flexible. Par exemple, à l’heure actuelle, la structure du fonds d’Ed ­Perks, chef des investissements chex Franklin Income ­Investors, correspond tout à fait à l’équilibre ­60-40, par contre, au printemps de 2021, après la fulgurante montée des titres technologiques, les proportions étaient inversées : 25 % d’obligations, 75 % d’actions. « ­Notre indice de référence est un équilibre de ­50-50, ­dit-il, mais avec une grande souplesse dans l’allocation d’actifs qui tient compte de nos attentes sur les marchés et sur la valeur relative entre les types d’actifs. »

Du côté des titres à revenu fixe, toutes les catégories sont admissibles dans les portefeuilles des gestionnaires : obligations gouvernementales d’économies avancées et émergentes, obligations d’entreprises, tant de qualité investissement qu’à haut rendement, titres de dette adossés à des actifs (­asset-backed securities), emprunts à levier (leveraged loans).

La flexibilité est aussi grande du côté des actions : actions ordinaires, privilégiées, convertibles, billets structurées, actions à dividendes. Chen ­Jiezhong conserve une solide proportion d’actions liées à des actifs réels : immobilier, énergie, agriculture, or. « ­Les actifs réels performent bien en situation d’inflation, ­dit-il, et tendent à mieux préserver leur valeur. »

Tous les gestionnaires privilégient les actions plus prudentes qui, autant que possible, donnent des dividendes. Leur analyse les porte vers les entreprises de grande qualité dont ils étudient dans le détail autant les conditions de crédit que les conditions de marché. Ainsi, selon la situation qui prévaut, ils basculent hors des actions à dividendes vers les titres obligataires des mêmes entreprises. C’est ce que fait ­Ed ­Perks en ce moment : « ­Nous sommes en rotation hors des titres à dividendes vers les obligations des mêmes sociétés », ­explique-t-il.

Cette rotation est en direction d’une catégorie très précise d’obligations : celles d’entreprises de qualité investissement. « ­Auparavant, il fallait aller dans les titres à haut rendement pour trouver l’équivalent », affirme ­Nicolas ­Desjardins. Également, la grande majorité de ces titres sont de duration courte.

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Secteurs inattendus

À l’heure actuelle, les gestionnaires trouvent de la valeur surtout dans des secteurs classiques comme les financières, les services publics et les biens de consommation. Chen ­Jiezhong trouve de belles occasions dans ces secteurs, mais dans une région géographique peu fréquentée : le ­Japon.

Ed ­Perks, au besoin, n’hésite pas à investir dans des titres technologiques. C’est le cas de Broadcom, un géant des processeurs informatiques qui concurrence présentement la vedette Nvidia dans les puces spécialisées en intelligence artificielle. « ­On a acheté leurs obligations, une émission de 2,75 milliards de dollars américains, qu’on a acquises à 0,73 $US en octobre 2022 et qui donnent un rendement de 5,9 %. La capitalisation au marché de ­Broadcom est substantielle et on achète encore ses obligations à 0,80 $US dans le dollar, avec 7,5 années [avant d’arriver] à maturité. Ça nous donne une belle diversification hors de nos secteurs habituels de financières et de consommation. »

Les secteurs de choix demeurent la plupart du temps traditionnels, mais sont parfois très inattendus, pour ne pas dire originaux. Nicolas ­Desjardins, par exemple, a jeté son dévolu sur le titre de ­Hertz, le locateur d’autos bien connu, dont le fonds de ­Canso a acheté différentes tranches d’un titre de dette adossé à des actifs. À la suite de la chute du secteur des voyages dans le sillage de la pandémie, ­Hertz est tombé en faillite et ses titres de dette ont implosé. Par contre, une analyse fouillée de la situation et de la reprise du secteur des voyages a convaincu ­Canso que cette faillite n’allait pas aboutir. Comme prévu, ­Hertz a évité la faillite et ses titres ont explosé. « ­Toutes les dettes qu’on a achetées à 0,40 $, 0,75 $ et 0,90 $ sur le dollar ont remonté avec une prime substantielle ­au-dessus du dollar », rapporte ­Nicolas ­Desjardins.

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Comparaison des FNB à titre unique et des CCAÉ https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits/comparaison-des-fnb-a-titre-unique-et-des-ccae/ Mon, 16 Oct 2023 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96662 GUIDE DES FNB - Les deux produits offrent une exposition fractionnée aux actions américaines, mais ils diffèrent fortement l’un de l’autre.

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Le concept de base des fonds négociés en ­Bourse (FNB) d’actions est la diversification par titres. Cependant, avec la création de ­FNB qui ne détiennent qu’une seule action, ce concept n’est plus toujours exact.

Aux ­États-Unis, les premiers ­FNB à titre unique ont été négociés pour la première fois en juillet de l’an dernier, après avoir reçu l’approbation de la ­Securities and ­Exchange ­Commission (SEC). Au ­Canada, le premier fonds de ce genre à obtenir l’approbation réglementaire provient de Purpose Investments.

Purpose a lancé ses cinq ­FNB ­Actions à revenu en décembre de l’an dernier. Les frais de gestion de chaque FNB sont de 0,40 %. Ils détiennent actuellement un total combiné d’environ 90 millions de dollars (M$) d’actifs.

« ­Leur utilité et leur cas d’utilisation sont conformes à ce que nous espérions avant de les lancer », affirme ­Vlad Tasevski, président directeur général et chef des produits à ­Purpose. Lors de la structuration des ­FNB Actions à revenu, ­Purpose a consulté ses clients pour savoir ce qui était important pour eux. La réponse de ceux-ci à l’offre a été enthousiaste.

L’exposition à une seule action à partir d’un titre négocié en ­Bourse avait été introduite auparavant en juillet 2021 lorsque ­CIBC a émis ses premiers certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ), offrant une détention fractionnaire d’actions d’Amazon.com. Bien que les ­CCAÉ soient structurés comme des comptes de titres distincts, ils sont cotés à ­Cboe ­Canada et se négocient comme des ­FNB.

De cinq ­CCAÉ nés à l’été 2021, la gamme s’est étendue à 41, d’autres sont prévus, et les actifs avoisinent les 2,7 milliards de dollars.

« ­La réaction des investisseurs a été positive, avec un fort taux d’adoption à la fois pour les canaux d’investisseurs autonomes et de conseillers », indique ­Elliot ­Scherer, directeur général et chef mondial du groupe ­Solutions de patrimoine à ­Marchés mondiaux ­CIBC. La simplicité des CCAÉ en fait un produit de placement facile à comprendre pour les conseillers et à expliquer aux clients, et facile à assimiler pour les investisseurs autonomes.

Les ­CCAÉ de ­CIBC et les ­FNB ­Actions à revenu de Purpose offrent tous deux une exposition entièrement couverte au risque de change relatif aux actions américaines et permettent une exposition fractionnée aux actions d’une entreprise. Par ailleurs, même si l’actif ­sous-jacent est la même action, les deux produits diffèrent énormément.

Les cinq ­FNB ­Actions à revenu – qui offrent une exposition à ­Alphabet, ­Amazon.com, Apple, Berkshire Hathaway et ­Tesla – utilisent une combinaison de vente d’options d’achat couvertes et un effet de levier relativement faible.

Les options d’achat couvertes, vendues sur 40 à 50 % des actifs ­sous-jacents, génèrent des distributions mensuelles aux investisseurs. Inversement, un effet de levier allant jusqu’à 25 % des actifs en actions accroît les rendements potentiels, mais augmente également le risque. (Lire ­Bien comprendre les ­FNB avec stratégie d’options)

Le revenu engendré par les ­FNB ­Actions à revenu à partir de la vente d’options d’achat couvertes agit comme une protection contre l’augmentation du risque causée par l’effet de levier, estime Vlad Tasevski. « ­Sur une longue période de temps, le profil de risque réel, quand on mesure le risque en termes de volatilité, devrait être assez semblable à la détention d’actions. »

Selon ­lui, le revenu mensuel, sous forme de gains en capital fiscalement avantageux, est la principale caractéristique qui différencie les ­FNB Actions à revenu des ­CCAÉ ou de l’achat direct d’actions américaines.

Les ­FNB Actions à revenu permettent également aux investisseurs d’exprimer un point de vue moins haussier sur l’action ­sous-jacente, remarque ­Vlad ­Tasevski. En supposant que l’investisseur considère que l’action se maintient à l’intérieur d’une fourchette, que les perspectives de gain en capital à court terme sont moindres et que la volatilité est élevée, le ­FNB ­Actions à revenu sera plus attrayant en raison de la vente d’options d’achat couvertes.

Toutefois, si l’action monte suffisamment pour être rachetée par l’acheteur de l’option d’achat couverte, le FNB Actions à revenu ratera une partie de l’appréciation du prix. Selon ­Vlad ­Tasevski, si l’investisseur estime qu’il existe une forte possibilité de hausse de l’action, le ­CCAÉ correspondant ou l’achat direct d’actions fourniront une meilleure exposition.

Elliot ­Scherer souligne que la simplicité a été un aspect fondamental du succès de la gamme de produits ­CCAÉ.

« ­Les ­CCAÉ procurent une expérience semblable à celle d’un investissement direct dans l’une des entreprises américaines ­sous-jacentes, et les clients peuvent s’attendre à des performances et à des rendements en dividendes similaires, ainsi qu’à une apparence de détention d’actions américaines dans leur compte de courtage, tout en réduisant le risque de change », explique-t-il.

La couverture du risque de change est une nécessité d’affaires pour ­CIBC, car les ­CCAÉ n’entraînent pas de frais de gestion, de garde ou d’autres frais. CIBC tire des revenus de la gestion du risque de change, dont le coût intégré peut aller jusqu’à 0,6 % par an pour les investisseurs.

Pour compenser cela, les ­CCAÉ se négocient en dollars canadiens, ainsi les investisseurs n’ont pas à assumer le coût de conversion de la devise canadienne en dollars américains, comme ils le feraient pour acheter directement une action américaine. Il en est de même pour les investisseurs en ­FNB ­Actions à revenu.

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Une rentrée axée sur les liquidités et le marché monétaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/une-rentree-axee-sur-les-liquidites-et-le-marche-monetaire/ Wed, 11 Oct 2023 09:58:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96587 FOCUS FNB – Les actions des marchés internationaux et émergents résistent.

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Les taux d’intérêt élevés, la hausse des prix du pétrole et l’incertitude économique ont pesé sur les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens en septembre. Ils ont enregistré des créations nettes de 1,5 milliard de dollars (G$), soit près de deux fois moins qu’en août. Par conséquent, l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada s’élevait en septembre à 345 G$, soit une diminution de 13 G$ en un mois, selon un rapport de Valeurs mobilières TD (VMTD).

Les FNB de titres à revenu fixe ont tenu le haut du pavé avec des créations nettes de plus de 1,4 G$, tandis que les FNB d’actions ont connu des rachats nets de 30 millions de dollars (M$). Ils poursuivent le mouvement de descente amorcé depuis juin, où ils avaient réalisé leur deuxième meilleur résultat de l’année.

« En septembre, les investisseurs ont principalement investi dans les liquidités et les FNB du marché monétaire. Les liquidités et les fonds du marché monétaire sont souvent de l’excédent de liquidités, ce qui indique que les investisseurs hésitent désormais à investir dans les marchés d’actions ou d’obligations », rapportent les analystes de VMTD.

FNB d’actions dans le rouge

Les FNB d’actions continuent à souffrir de l’incertitude économique et de la plongée des marchés boursiers. Ils sont passés dans le rouge en septembre, poursuivant la descente amorcée en juin, leur deuxième meilleur mois de l’année au chapitre des créations nettes après janvier.

Les FNB d’actions indiciels ont enregistré des rachats nets de 272 M$. Le FNB iShares S&P/TSX 60 Index (XIU CN) a affiché les sorties de fonds les plus importantes (372 M$), suivi par le iShares Core S&P 500 Index ETF (XUS CN) et le FNB Horizons S&P 500 Index (HXS CN). Le FNB BMO équipondéré banques (ZEB CN) a connu des créations nettes de 369 MS, selon VMTD

Les FNB d’actions gérés activement ont recueilli 242 M$ en septembre. Les FNB de répartition d’actif et les FNB d’options d’achat couvertes sont restés populaires, avec des entrées de 198 M$ pour ces derniers et accumulant de nouveaux actifs de 2,95 G$ depuis le début de l’année. Le FNB Hamilton Canadian Financials Yield Maximizer (HMAX CN) a dominé la catégorie des options d’achat couvertes, avec des entrées de 41 M$. Les FNB alternatifs ont enregistré des sorties de 60 M$, tandis que les FNB d’allocation mixte ont attiré 205 M$.

Depuis le début de l’année, les rachats des FNB canadiens d’actions se concentrent principalement sur les actions américaines. Celles-ci affichent des sorties nettes de 2,1 G$ depuis janvier. En revanche, les FNB canadiens qui investissent dans les actions mondiales, internationales et des marchés émergents ont connu la plus forte progression, avec des entrées de plus de 6 G$ depuis le début de 2023. Cette catégorie représente plus de 75 % des créations nettes des FNB canadiens d’actions en 2023.

« Malgré la grande incertitude qui pèse sur l’économie mondiale, de nombreux investisseurs semblent être plus positifs à l’égard des actions des marchés internationaux et émergents, compte tenu de leurs valorisations très faibles et de leurs monnaies bon marché par rapport au dollar américain », indique un rapport de Valeurs mobilières TD (VMTD).

Les FNB canadiens de liquidités dominent

Les FNB canadiens à revenu fixe (y compris les FNB du marché monétaire et les FNB de trésorerie) ont dominé le paysage des FNB canadiens en septembre. Ils ont cependant moins bien fait comparativement au mois précédent, où ils avaient attiré 2,6 G$ en créations nettes. Les FNB de trésorerie et les FNB du marché monétaire ont enregistré les créations nettes les plus importantes pour cette catégorie d’actifs, soit 793 M$ et 354 M$ respectivement.

Les FNB de liquidités ont gagné du terrain malgré l’examen en cours de ces produits par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), signalent les analystes de VMTD. La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ayant maintenu leurs taux inchangés en septembre, les FNB au comptant en dollars canadiens et en dollars américains continuent d’offrir des rendements d’environ 5,50 % et 5,70 % respectivement.

Les neuf FNB de gestion de trésorerie cotés au Canada ont recueilli un total de 793 M$ de créations nettes en septembre. Ils ont accumulé des entrées de fonds de 6,1 G$ depuis le début de l’année.

Les FNB du marché monétaire ont gagné en popularité, avec des créations nettes de 354 M$. Le FNB BMO marché monétaire (ZMMK CN) a dominé cette catégorie avec des entrées nettes de 247 M$. Dans la famille des FNB d’obligation, le FNB d’obligations canadiennes durables NBI (NSCB CN) a attiré le plus grand nombre d’entrées, soit 200 M$.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont enregistré des sorties de 6 M$, malgré une augmentation du prix du Bitcoin et de l’Ether de 4,1 % et de 1,9 % en septembre. Le FNB Purpose Bitcoin (BTCC/B CN Equity) a connu les plus importantes entrées de fonds (11 M$). Depuis le début de l’année, les sorties nettes des FNB canadiens de cryptoactifs totalisent 161 M$.

Redressement attendu en octobre

Le marché des FNB canadiens comptait 1372 produits en septembre. Au chapitre des lancements, Harvest a mis sur le marché le Harvest Premium Yield Treasury (HPYT CN Equity), un FNB d’obligations d’achat couvertes. Ce produit se compose principalement d’obligations du Trésor américain à long terme et prévoit un rendement de 15 %, dont une grande partie sous forme de gains en capital.

À quoi peut-on s’attendre le mois prochain pour les FNB canadiens ? Le « shutdown » du gouvernement américain ayant été évité, les investisseurs pourraient retrouver un peu de confiance dans les marchés d’actions en octobre, estiment les analystes de VMTD. De plus, les banques centrales pourraient procéder à de nouvelles hausses avant la fin de l’année, ce qui entraînerait une augmentation des investissements dans les liquidités, le marché monétaire et les FNB obligataires à très court terme.

Les investisseurs plus confiants dans un atterrissage de l’économie en douceur pourraient augmenter l’exposition de leur portefeuille aux FNB d’actions, estime VMTD. En revanche, ceux qui s’inquiètent d’une éventuelle récession économique pourraient se diriger vers des FNB de liquidités et des FNB du marché monétaire.

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L’essor et le rôle des FNB de répartition d’actifs au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/lessor-et-le-role-des-fnb-de-repartition-dactifs-au-canada/ Wed, 13 Sep 2023 10:19:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96131 ZONE EXPERTS - Comprendre les divers outils de placement à votre disposition pour bâtir un portefeuille solide et résilient.

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L’un de ces outils qui retiennent l’attention au Canada et dans le monde entier est le fonds négocié en bourse (FNB) de répartition d’actifs.

Cependant, il peut être difficile de s’y retrouver, surtout si l’on ne comprend pas exactement ce que sont les FNB de répartition d’actifs, pourquoi ils sont de plus en plus populaires et quels défis ils peuvent présenter.

L’Association canadienne des FNB (ACFNB) croit que la démystification des FNB de répartition d’actifs aidera à réduire les obstacles à l’entrée pour les investisseurs canadiens. Nous nous concentrerons aujourd’hui sur leurs caractéristiques essentielles, sur les raisons pour lesquelles ils sont devenus un véhicule de placement si populaire et sur les défis qu’ils peuvent présenter pour les investisseurs.

Comprendre les FNB de répartition d’actifs

Les FNB de répartition d’actifs sont des fonds multiactifs qui offrent aux investisseurs une solution à guichet unique pour un portefeuille diversifié et équilibré. Ils combinent différents types de placements, comme les actions, les obligations et d’autres FNB, qui sont tous gérés ensemble.

L’objectif des FNB de répartition d’actifs est d’atteindre des équilibres variables entre les rendements potentiels et le risque, en fonction de la stratégie de placement particulière suivie par le FNB. Comme leur nom l’indique, ces FNB auront des répartitions d’actifs variables ou des proportions/mélanges de différents actifs de placement comme des actions ou des obligations.

Tout comme les actions, les parts d’un FNB de répartition d’actifs sont échangées tout au long de la journée sur une Bourse et possèdent leur propre symbole. En achetant une part d’un FNB de répartition d’actifs, les investisseurs sont exposés au panier de placements sous-jacent.

Au Canada, les FNB de répartition d’actifs peuvent généralement être regroupés en deux principaux types.

  • FNB de répartition fixe d’actifs : Ces FNB ont une proportion fixe d’actifs, par exemple, 60 % d’actions et 40 % d’obligations. Cette proportion demeure généralement constante au fil du temps, quelles que soient les conditions du marché. Périodiquement, ils se rééquilibreront pour revenir à une répartition d’actifs déterminée.
  • FNB de répartition tactique d’actifs : Ces FNB permettent une approche flexible, où la répartition des différents actifs peut changer en fonction des conditions du marché ou des prévisions économiques. Cette gestion active offre aux investisseurs la possibilité de profiter des tendances du marché tout en maintenant un portefeuille diversifié, mais peut s’avérer plus coûteuse.

Quelle est la popularité des FNB de répartition d’actifs au Canada ?

Au cours des dernières années, on a constaté une augmentation constante de l’adoption des FNB de répartition d’actifs. Compte tenu de l’intérêt croissant des investisseurs, les FNB de répartition d’actifs se sont rapidement taillé une place de choix, quoique plus modeste, dans le marché canadien des FNB.

La concurrence est féroce dans ce domaine, et de nombreux gestionnaires de FNB, de grande et de petite taille, se disputent les parts de marché. À l’heure actuelle, le secteur est dominé par trois acteurs en ce qui concerne l’actif sous gestion : BlackRock iShares, BMO Gestion mondiale d’actifs et Vanguard Canada.

Les concurrents des « trois grands » sont notamment FNB Horizons, CI Gestion mondiale d’actifs, Gestion de Placements TD, Placements Mackenzie, Fidelity Canada et Purpose Investments, qui exploitent tous leurs propres gammes de FNB de répartition d’actifs.

Selon le dernier rapport mensuel de l’ACFNB, au 30 juin 2023, les « trois grands » contrôlent respectivement environ 99 milliards de dollars (G$), 94 G$ et 56 G$ de l’actif géré des FNB. Pour ce qui est de la part de marché, iShares est en tête avec 26,3 %, suivi de BMO avec 24,9 % et de Vanguard avec 14,8 %.

À l’heure actuelle, iShares exploite 9 FNB multiactifs, tandis que BMO et Vanguard en exploitent respectivement 6 et 5. Toutefois, les FNB multiactifs ne représentent toujours qu’une faible proportion de l’actif géré global de ces titans, soit 4,2 G$, 574 M$ et 7,5 G$ respectivement pour iShares, BMO et Vanguard au 30 juin 2023.

Dans l’ensemble du secteur canadien des FNB, la part de marché des FNB multiactifs s’établit actuellement à 3,8 %, tandis que les FNB d’actions seulement dominent à 62,5 %, et les FNB à revenu fixe seulement, à 24,4 %. En 2023 seulement, on a enregistré des créations nettes d’environ 942 M$ pour des FNB multiactifs.

Pourquoi les investisseurs aiment-ils les FNB de répartition d’actifs ?

Les FNB de répartition d’actifs sont devenus le véhicule de placement de choix pour de nombreux Canadiens, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi lorsque nous examinons les avantages uniques qu’ils offrent.

La diversification est peut-être l’un des avantages les plus convaincants et les plus faciles à comprendre. La plupart des FNB de répartition d’actifs offrent aux investisseurs une exposition à une vaste gamme de catégories d’actifs, de régions, de tailles de capitalisation boursière, de styles d’actions, d’échéances de titres à revenu fixe et de qualités de crédit.

La construction de FNB de répartition d’actifs permet d’atténuer l’incidence d’une catégorie d’actifs à rendement inférieur sur l’ensemble du portefeuille, ce qui constitue un outil efficace de gestion du risque. En réduisant considérablement le risque lié aux titres, la forte diversification présente dans ces FNB permet d’obtenir un portefeuille potentiellement moins volatil et une séquence de rendements moins volatile.

Le rapport coût-efficacité est un autre attrait important. Les FNB de répartition d’actifs affichent souvent un ratio des frais de gestion (RFG) inférieur à celui des fonds communs de placement. À une époque où les attentes de rendement sont modestes et les évaluations des actifs élevées, ce rapport coût-efficacité peut avoir une incidence considérable sur les rendements à long terme.

L’un des avantages les moins connus, mais très précieux, des FNB de répartition d’actifs réside peut-être dans le rééquilibrage discipliné et mécanique effectué par le gestionnaire du fonds. Cette approche garantit que le portefeuille reste aligné sur la répartition d’actifs souhaitée. Ce rééquilibrage régulier, qui se fait habituellement chaque trimestre ou chaque année, peut mener à de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps.

Enfin, la constitution et la gestion d’un portefeuille diversifié peuvent être un processus complexe et long. Bien que certains investisseurs puissent réussir à gérer leurs portefeuilles, cela exige beaucoup de temps, de connaissances et de discipline, en plus des coûts de négociation.

En revanche, les FNB de répartition d’actifs sont gérés par des gestionnaires de portefeuille professionnels qui disposent de l’expertise et des ressources nécessaires pour surveiller les marchés et prendre continuellement des décisions de placement, tout en profitant des ressources et des économies d’échelle digne des investisseurs institutionnels.

Cette gestion professionnelle peut se traduire par une constitution de portefeuille plus efficace et de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps. Dans l’ensemble, l’aspect pratique peut être particulièrement bénéfique pour les investisseurs particuliers qui n’ont pas le temps ou l’expertise nécessaires pour gérer un portefeuille diversifié. Pour les conseillers en placements, les FNB de répartition d’actifs peuvent également faciliter les placements pour le compte d’un client, comme la constitution des composantes de base, à faible coût, d’un portefeuille.

Défis et solutions possibles

Malgré les avantages importants offerts par les FNB de répartition d’actifs, les investisseurs doivent tenir compte de certains défis potentiels. Comme tout placement, les FNB de répartition d’actifs présentent des inconvénients qui leur sont propres et que les investisseurs doivent comprendre et connaître.

L’une des principales préoccupations concerne les inefficacités fiscales potentielles. Les FNB de répartition d’actifs, bien qu’ils constituent un outil de placement diversifié et pratique, pourraient ne pas offrir la même efficacité fiscale que la détention directe de FNB domiciliés aux États-Unis dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). La structure de ces FNB peut entraîner des retenues d’impôt étrangères sur les dividendes américains, ce qui réduit le rendement net pour les investisseurs.

Une autre considération est le coût associé aux FNB de répartition d’actifs. Bien qu’ils soient souvent moins chers que les fonds communs de placement traditionnels, ils ont tendance à avoir des ratios de frais de gestion plus élevés que les FNB indiciels individuels, d’autant plus que la négociation sans commission est de plus en plus offerte dans un compte de courtage en ligne.

De plus, il y a un risque associé à la portion à revenu fixe des FNB de répartition d’actifs, qui compte souvent sur les obligations totales de durée intermédiaire pour se protéger. Toutefois, dans certaines conditions de marché, comme la hausse des taux d’intérêt en 2022, ces obligations peuvent donner un rendement inférieur et ne pas offrir la protection prévue contre les baisses.

Cependant, ces défis ne font pas des FNB de répartition d’actifs des options peu pratiques. Ils ne font que souligner l’importance de comprendre et d’éviter ces pièges potentiels. Une compréhension approfondie des répercussions fiscales, des structures de coûts et des risques inhérents aux différents types d’actifs peut permettre aux investisseurs de prendre des décisions plus éclairées.

Bien que les FNB de répartition d’actifs puissent être un outil puissant pour les conseillers au détail, certains conseillers en placement pourraient les considérer comme un défi supplémentaire, soit comme un concurrent ou une simplification des services de diversification et de gestion de portefeuille qu’ils proposent.

Conclusion

Le paysage financier canadien est en constante évolution, et les FNB de répartition d’actifs représentent l’un des développements importants des dernières années. Leur popularité grandissante témoigne de leur potentiel de diversification, de gestion du risque, de rentabilité et de commodité. Ces FNB ont démocratisé l’accès à des portefeuilles diversifiés pour un large éventail d’investisseurs particuliers.

Pour les conseillers, les FNB de répartition d’actifs ne doivent pas seulement représenter un concurrent ou un défi supplémentaire à relever : on peut également les utiliser pour établir rapidement ou facilement une exposition diversifiée dans des portefeuilles de clients plus petits ou pour aider à gérer les placements selon certains paramètres.

En fin de compte, la popularité des FNB de répartition d’actifs reflète l’importance croissante qu’ont les placements pour les Canadiens, ce qui nous plaît beaucoup à l’ACFNB.

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