NEO – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 07 Jun 2023 12:33:26 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png NEO – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Fidelity Investments Canada élargit son offre de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-investments-canada-elargit-son-offre-de-fnb/ Wed, 07 Jun 2023 12:33:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94212 PRODUITS - Avec de nouvelles options de gestion active.

L’article Fidelity Investments Canada élargit son offre de FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fidelity Investments Canada propose un nouveau FNB et de nouvelles séries de FNB d’actions à gestion active. Il s’agit des fonds suivants :

  • FNB Fidelity Innovations mondiales – FINN ($CA) ou FINN.U ($US)
  • Fonds Fidelity Grande Capitalisation Canada – Série FNB – FCLC
  • Fonds Fidelity Canada Plus – Série FNB – FCGC
  • Fonds Fidelity Potentiel mondial – Série FNB – FCGS ($CA) ou FCGS.U ($US)

Inscrits à la cote de la Cboe Canada (anciennement la NEO Bourse), ces nouveaux produits procurent un accès à certaines stratégies de gestion active de Fidelity dans une structure flexible. Ils sont offerts aux investisseurs par l’intermédiaire de conseillers en placements et de courtiers en ligne.

Ces séries FNB à gestion active s’appuient sur des fonds communs de placement sous-jacents qui ont fait leurs preuves et qui tirent parti des ressources mondiales de Fidelity en matière de recherche fondamentale ascendante.

Ils seront sous la responsabilité des gestionnaires de portefeuille Mark Schmehl, Daniel Dupont et Hugo Lavallée qui gèrent collectivement des actifs évalués à plus de 43 milliards de dollars (au 30 avril 2023).

Selon Kelly Creelman, vice-présidente principale, Produits et marketing chez Fidelity, la gestion active fait partie de l’ADN de Fidelity depuis ses débuts. « La gestion de portefeuille professionnelle appuyée par des recherches fondamentales de classe mondiale a été le fondement de notre proposition de valeur. C’est de cette façon que nous aidons les conseillers en placements et les investisseurs à garder une longueur d’avance », a-t-elle déclaré.

L’article Fidelity Investments Canada élargit son offre de FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les FNB canadiens résistent à la crise bancaire américaine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-resistent-a-la-crise-bancaire-americaine/ Wed, 12 Apr 2023 10:12:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93040 FOCUS FNB - Leurs entrées dépassent 10 G$ au premier trimestre 2023.

L’article Les FNB canadiens résistent à la crise bancaire américaine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Malgré la volatilité des marchés engendrée, entre autres, par les faillites de plusieurs banques américaines, les actifs ont afflué dans les fonds négociés en Bourse (FNB) du secteur financier canadien en mars, selon une analyse de Banque nationale Marchés financiers (BNMF) effectuée par Daniel Straus, Tiffany Zhang, Linda Ma et Shubo Yan.

Les créations nettes des FNB canadiens se sont chiffrées à 7,0 milliards de dollars (G$) le mois dernier, soit 3,0 G$ de plus qu’en février. Ceci porte l’actif géré cumulatif en FNB canadiens à 338 G$ à la fin de mars comparativement à 328 G$ à la fin de février.

Les créations nettes de FNB canadiens ont presque rattrapé leur niveau de décembre 2022, où ils culminaient à 7,5 G$.

Attrait pour le secteur financier

En mars, les FNB d’actions ont enregistré des créations nettes de 3,7 G$, notamment grâce aux FNB du marché international, qui affichent des entrées nettes de 2,5 G$. Les FNB d’actions canadiennes affichent quant à eux des créations nettes de 1,8 G$ en mars.

L’étoile des FNB d’actions américaines pâlit pour sa part pour un troisième mois consécutif. Ils enregistrent des rachats nets de 525 millions de dollars (M$) en mars, soit presque deux fois le montant des rachats de février.

Les FNB d’actions du secteur financier canadien ont fait l’objet d’une forte demande. Ils ont attiré à eux seuls 1,4 G$ en mars soit la quasi-totalité des créations nettes dans les FNB d’actions sectorielles (1,6 G$).  Les entrées nettes les plus importantes ont été observées du côté du ZEB (BMO Equal Weight Banks Index ETF), avec 867 M$, du XFN (iShares S&P/TSX Capped Financials Index ETF), avec 166 M$, et du ZUB (BMO Equal Weight US Banks CAD-Hedged ETF), avec 119 M$.

Ces FNB d’actions ont attiré l’attention des investisseurs à la recherche d’une exposition financière comportant un minimum de banques régionales, selon les experts de BNMF. Ceux-ci ajoutent que la plupart des achats de ces titres ont eu lieu après le 8 mars, soit à l’annonce des difficultés de la Silicon Valley Bank.

Du côté des FNB d’actions thématiques, le NREA (NBI Global Real Assets Income ETF) a reçu des entrées de 1 G$, ce qui en fait le principal moteur des créations nettes dans cette catégorie. Les secteurs de l’énergie (XEG) ont également fait l’objet de nouvelles créations, tandis que les FNB à faible volatilité ont connu des rachats nets.

Part du lion aux FNB de liquidité

Les FNB de titres à revenu fixe ont poursuivi sur leur lancée du mois précédent, totalisant des créations nettes de 3,3 G$ en mars. Les FNB d’obligations du gouvernement canadien ont recueilli 1,2 G$, principalement dans des FNB d’obligations d’État à long terme. Les FNB d’obligations canadiennes ont reçu 976 M$.

Les FNB de comptes à intérêt élevé ont eu droit à un autre mois de fortes créations nettes, avec des apports totalisant 854 M$, tandis que les FNB d’obligations de qualité inférieure et d’actions privilégiées ont connu des rachats nets.

Sur le plan des fonds d’actions thématiques, les FNB ESG ont obtenu des créations nettes moins importantes en mars. Elles se sont élevées à 272 M$ comparativement à 363 M$ en février.

Les rachats nets des FNB qui ont comme actif sous-jacent des cryptoactifs se sont accélérées en mars, avec 287 M$ de rachats par rapport à 52 M$ en février. Ces rachats ont été menés en particulier par le BTCQ (3iQ CoinShares Bitcoin ETF).

Les FNB de matières premières ont également enregistré des sorties nettes plus importantes en mars (34 M$), même si le prix de l’once d’or a grimpé jusqu’à 2 000 dollars américains.

Presque tous les 20 plus importants émetteurs de FNB en termes d’actifs ont affiché des créations nettes de fonds en mars, à l’exception Desjardins. Parmi ceux qui ont fait l’objet de rachats nets, figurent entre autres AGF (56 M$) et 3iQ (297 M$), signale BNMF.

BMO, BNI et RBC iShares prennent la tête des créations nettes de mars, avec des apports de capitaux de, respectivement, 1,53 G$, 1,5 G$ et 1,18 G$.

Les investissements NCM ont également fait l’objet de rachats nets. L’émetteur a annoncé son intention de se retirer du marché des FNB avec la liquidation en mai de son seul et unique FNB, le Fonds mondial de base NCM (NCG).

Au chapitre des créations, RBC iShares a lancé le 8 mars à la Bourse NEO une série de huit FNB gérés activement à partir de fonds communs de placement existants.

Retard à rattraper

L’année 2023 débute plus tranquillement que 2022 pour les FNB canadiens. Au premier trimestre, ils ont encaissé 10,7 G$ d’actifs comparativement à près de 13 G$ pour la même période en 2022. Ce retard est attribuable aux faibles rachats nets de janvier, qui ont plombé les résultats du trimestre.

Au chapitre des créations nettes, les FNB de titres à revenu fixe se démarquent, avec des entrées de fonds totalisant 5,4 G$. Les FNB d’actions ont pour leur part récolté des actifs de 4,4 G$. Les FNB de dividendes, les FNB des services financiers et des soins de santé, les FNB ESG et les FNB d’allocation d’actifs en actions tiennent le haut du pavé dans cette catégorie au chapitre des créations nettes.

Pour les FNB de titres à revenu fixe, les FNB du marché monétaire continuent à remporter la part du lion des créations nettes. Ils ont enregistré des entrées nettes d’actifs de 2,8 G$ au premier trimestre. Ce type de fonds affichent en effet un rendement de près de 5 %. Ils sont suivis par les FNB d’obligations du gouvernement du Canada, qui ont accueilli 1,5 G$ de créations nettes durant la même période.

Pour les trois premiers trimestres de 2023, BNI enregistre les plus importantes créations nettes (2,3 G$), suivie de Placements CI (1,7 G$), BMO (1,5 G$) et Horizons (1,4 G$).

L’article Les FNB canadiens résistent à la crise bancaire américaine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
CIBC élargit sa gamme de CCAÉ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cibc-elargit-sa-gamme-de-ccae/ Tue, 11 Apr 2023 11:03:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92782 PRODUITS – L’institution lance six nouveaux certificats.

L’article CIBC élargit sa gamme de CCAÉ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque CIBC ajoute six nouveaux certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) à sa gamme de produits.

Au total, l’institution offre dorénavant 41 CCAÉ aux investisseurs qui veulent investir, en dollars canadiens, dans des sociétés de classe mondiale.

Les six nouveaux certificats sont négociables sur la Bourse NEO. En voici la liste :

  • Certificats canadiens d’actions étrangères Boeing (couverts en $ CA) – BA
  • Certificats canadiens d’actions étrangères Chevron (couverts en $ CA) – CHEV
  • Certificats canadiens d’actions étrangères Citigroup (couverts en $ CA) – CITI
  • Certificats canadiens d’actions étrangères Exxon Mobil (couverts en $ CA) – XOM
  • Certificats canadiens d’actions étrangères Intel (couverts en $ CA) – INTC
  • Certificats canadiens d’actions étrangères Uber (couverts en $ CA) – UBER

Proposés à une fraction du prix par action de l’action de référence sous-jacente et dotés d’une couverture de change notionnelle intégrée, les CCAÉ offrent aux investisseurs un accès abordable aux actions étrangères tout en atténuant le risque lié à la conversion des devises associé aux placements mondiaux.

Pour la liste complète des CCAÉ de CIBC, cliquez ici.

L’article CIBC élargit sa gamme de CCAÉ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Huit nouvelles séries FNB de fonds RBC iShares https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/huit-nouvelles-series-fnb-de-fonds-rbc-ishares/ Wed, 15 Mar 2023 11:20:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92420 PRODUITS - RBC iShares élargit ainsi sa gamme de solutions à gestion active.

L’article Huit nouvelles séries FNB de fonds RBC iShares est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
RBC iShares lance huit séries FNB des fonds RBC qui s’ajoute à la gamme actuelle de solutions de FNB à gestion active offertes par la plateforme.

Ces nouvelles séries FNB se négocient à la Bourse NEO depuis le 8 mars.

RBC cherche ainsi à répondre à l’évolution des marchés alors que « les investisseurs cherchent de plus en plus à ajouter des FNB à gestion active à leurs portefeuilles », a soutenu Doug Coulter, président de RBC Gestion mondiale d’actifs.

Les nouvelles séries comprennent les fonds RBC suivants :

Pour voir ce tableau en grand cliquez ici.

L’article Huit nouvelles séries FNB de fonds RBC iShares est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Solution proposée au problème d’information au client https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/solution-proposee-au-probleme-dinformation-au-client/ Wed, 14 Jul 2021 11:33:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80944 FOCUS FNB - Celle-ci provient de l’ACCVM.

L’article Solution proposée au problème d’information au client est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Si les Bourses et les régulateurs acceptent une proposition mise de l’avant récemment par l’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières (ACCVM), les relevés de comptes pour les clients qui détiennent des fonds négociés en Bourse (FNB) peu liquides et peu négociés seraient améliorés.

C’est ce qu’on peut déduire d’une note envoyée aux clients en février dernier par Banque Nationale Marchés financiers, qui faisait état d’une proposition de l’ACCVM visant à améliorer l’information diffusée au client à propos de ces FNB.

Revenons sur cet enjeu technique qui touche une part des FNB canadiens. Comme l’évoquait en 2020 Finance et Investissement, sur les relevés de comptes, on présente souvent la valeur d’un titre en se basant sur le dernier cours négocié. Cette méthode fonctionne bien pour les FNB qui se négocient souvent, mais devient problématique pour ceux qui ne le sont pas ou peu. Le dernier cours peut présenter une valeur périmée d’un fonds, très différente de la valeur de ses actifs sous-jacents, parce que ce cours date de plusieurs heures ou parfois de plusieurs jours.

Par exemple, un client a acheté 10 $ un FNB dont le sous-jacent a une valeur liquidative de 12 $. Si ce FNB n’a pas été négocié récemment, son dernier cours de clôture peut par exemple être de 15 $, la valeur de ses actifs sous-jacents ayant baissé depuis la dernière transaction. Si on donne une information incorrecte au client, celui-ci pourrait vendre son FNB en croyant à tort qu’il vaut 15 $, alors qu’en fait, ce FNB a une valeur près de sa valeur liquidative.

Dans le secteur en croissance des FNB cotés au Canada, de plus en plus de FNB ne se négocient que quelques fois par jour ou, dans certains cas, pas du tout. « Quelque 68 % des FNB n’ont généralement pas de transaction dans la dernière demi-heure de la journée, et 8 % des FNB se négocient en moyenne moins d’une fois par jour », écrivait ainsi Banque Nationale Marché des capitaux.

L’utilisation du dernier prix de vente afin d’identifier la valeur d’un actif au client est logique pour les actions, même celles qui sont très peu négociées. Les prix officiels doivent refléter le niveau auquel les gens sont réellement prêts à négocier, notait Banque Nationale Marché des capitaux. « Même lorsque les actions n’ont pas été négociées récemment, les niveaux de prix où se situent l’offre et la demande dominantes sont rarement très éloignés du dernier prix de vente. Mais l’utilisation du dernier prix de vente pose problème pour de nombreux FNB qui disposent d’une liquidité réelle et importante, même lorsqu’ils ne sont pas activement négociés. Il est important de noter que cette grande liquidité disponible est évaluée en fonction des titres sous-jacents du FNB. »

Par le passé, différentes solutions ont été proposées, notamment par la Bourse de Toronto et par NEO Bourse. Chaque solution a ses forces et ses faiblesses, mentionnent les auteurs de la note.

Ceux-ci résument ainsi la proposition de l’ACCVM, qu’ils jugent simple afin de déterminer le prix d’un FNB.

« En bref, le prix de clôture serait défini comme le prix établi lors de l’enchère de clôture (s’il y en a un), le dernier prix négocié dans les 10 dernières minutes de la journée (s’il y en a un), le point milieu pondéré dans le temps de la meilleure offre d’achat ou meilleure offre de vente nationale sur les 10 dernières minutes (time weighted NBBO mid over the last 10 minutes) (s’il peut être déterminé), la transaction la plus récente de ce jour (s’il y en a une), ou, enfin, le prix de clôture du jour précédent », peut-on lire dans le rapport.

Pour la plupart des FNB non liquides, le cours de clôture officiel serait dans le temps de la meilleure offre d’achat ou meilleure offre de vente nationale sur les 10 dernières minutes.

Bien qu’aucune mesure ne soit parfaite, cette dernière fonctionne bien dans les tests en utilisant des données de la dernière année, car elle se rapproche de la valeur liquidative d’un FNB la moitié du temps. Cette mesure fonctionne raisonnablement bien durant des périodes d’instabilité extrême, selon Banque Nationale Marchés financiers.

« La proposition de l’ACCVM est plus judicieuse en ce qui concerne la détermination des prix de clôture des FNB. De plus, elle est clairement définie par des règles spécifiques, facile à observer en simplifiant et en unifiant les règles de la TSX et de NEO, et serait acceptée par un large réseau de participants si elle était soutenue par les Bourses et les régulateurs. »

L’article Solution proposée au problème d’information au client est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Changer la Bourse d’un FNB, quels sont les effets? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changer-la-bourse-dun-fnb-quels-sont-les-effets/ Wed, 09 Jun 2021 11:32:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80542 FOCUS FNB - Passer du TSX à NEO n’a pas nui à la liquidité d’un FNB qui a changé de lieu d’inscription à la cote.

L’article Changer la Bourse d’un FNB, quels sont les effets? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Au Canada, il y a deux Bourses qui inscrivent à leur cote des fonds négociés en Bourse (FNB), soit la Bourse de Toronto (TSX) et la NEO Bourse (NEO). La TSX domine le marché avec la grande majorité des FNB canadiens inscrit à cette bourse.

Le 4 mars, Franklin Templeton a transféré quatre FNB de la TSX à NEO, ce qui a donné l’occasion à Banque Nationale Marchés financiers d’étudier la différence entre l’inscription à la cote sur chacune des bourses tout en contrôlant les facteurs spécifiques aux FNB. Elle fait état de ses constats dans un document publié en avril dernier. En voici un résumé.

Fragmentation réduite entre les marchés

Lorsqu’ils étaient cotés à la TSX, la liquidité des quatre FNB était largement concentrée à la TSX, mais quelques milliers d’actions pouvaient généralement être trouvées sur NEO, sur Alpha, sur Chi-X et sur CX2. Après le déplacement des cotations, la grande majorité de la liquidité disponible et des volumes de transactions est concentrée sur NEO, sur NEO Lit et sur Omega.

« Bien que la taille totale des cotations soit légèrement plus petite, la fragmentation des marchés [entre les Bourses et les systèmes de négociation parallèles] est considérablement réduite », lit-on dans la note.

Diversité des courtiers également réduite

Avant le changement de lieu d’inscription à la cote, le volume des FNB était généralement fourni par un ensemble de pupitres de négociation de FNB.  Les principaux étaient ceux de BMO, TD et la Financière Banque Nationale (FBN). Après la cotation sur NEO, le volume disponible a été fourni principalement par la FBN, « ce qui est une surprise pour nous, bien qu’agréable ».

Pas de changement à la liquidité globale

Après le passage à NEO, par exemple, l’écart effectif sur le FNB Franklin FTSE U.S. Index ETF (FLAM) pour en négocier 50 000 $ a diminué de 1,5 point de base (pb), passant de 10,8 à 9,4 pb, mais avec un écart type d’environ 19 pb, rapporte Banque Nationale Marchés financiers. « Ce changement n’est pas statistiquement significatif, ce qui est en soi une observation intéressante. »

L’inscription à la cote de la TSX présente quelques avantages périphériques, notamment la possibilité d’inscrire des options sur ce FNB à la Bourse de Montréal, note la Banque Nationale Marchés financiers. Or, il y a plusieurs similitudes entre les deux Bourses, d’après cette note : « Les structures de marché sont en grande partie identiques et la capacité des mainteneurs de marché à les soutenir similaire. »

« Du point de vue de l’émetteur d’un fonds ou de l’investisseur final, le lieu de cotation d’un FNB importe peu. Au lieu de se préoccuper de la liquidité, les émetteurs de FNB peuvent vouloir considérer la Bourse qui soutient le mieux leur marque et leurs instruments dérivés de choix », conclut Banque Nationale Marchés financiers.

L’article Changer la Bourse d’un FNB, quels sont les effets? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La NEO Bourse fête ses cinq ans https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-neo-bourse-fete-ses-cinq-ans/ Tue, 04 Feb 2020 13:23:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64003 Depuis son lancement il y a maintenant cinq ans, la NEO Bourse est devenue le troisième marché le plus actif au Canada en termes de volume d'échanges.

L’article La NEO Bourse fête ses cinq ans est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le développement de la NEO Bourse est remarquable. En cinq années, elle est parvenue à dépasser la célèbre Canadian Securities Exchange, note StreetSignals dans un article récent.

Un objectif honorable

Lancée en 2015, la NEO Bourse est une bourse canadienne, basée à Toronto, s’adressant aux sociétés, aux investisseurs et aux négociants en quête de capitaux.

Dès ses débuts, l’avenir de la Bourse était prometteur. « De manière générale, lorsque je regarde les participants, le degré de succès a été très élevé. Il y a toujours une période de rodage, mais les volumes de transaction que nous avons enregistrés démontrent une participation relativement importante dès le début et je dois dire que c’était largement supérieur à ce que l’on prévoyait », affirmait ainsi Jos Schmitt, président et directeur général d’Aequitas Innovation, à Finance et investissement peu de temps après le lancement de la plateforme.

En cinq ans, la Bourse a développé un portefeuille complet dont plus de 70 inscriptions à la cote FNB, ainsi que des inscriptions de sociétés et de fonds à capital fixe. Une belle avancée surtout qu’à sa troisième année, la Bourse était confrontée à la frilosité des manufacturiers.

« Certaines sociétés nous ont par exemple affirmé qu’ils aimaient ce qu’on faisait pour les FNB, mais qu’ils préféraient attendre que cinq autres manufacturiers entrent chez nous afin de valider le bon fonctionnement de la Bourse NEO. Je peux comprendre pour le premier manufacturier, peut-être le second, mais vouloir attendre jusqu’au cinquième, c’est véritablement une résistance au changement », déplorait Jos Smith dans un article au début de l’année 2018.

Cependant la NEO Bourse a réussi à surmonter les défis et est désormais vu comme un concurrent important de Nasdaq Canada : « Il est très gratifiant de voir que faire ce qui est juste peut mener au succès commercial », a déclaré le PDG de NEO, Jos Schmitt.

Les particularités de la NEO Bourse

La mission principale de la bourse est d’aider les investisseurs et les entreprises à lever des fonds pour leur croissance. Une de ses particularités c’est son « speed bump » randomisé qui permet de réduire les frais initiaux, annuels et transactionnels. Le fait que 85 % de son volume d’échanges soit qualifié de flux naturel a également aidé la bourse NEO à croître ces derniers temps, car sa liquidité est fiable.

La bourse NEO dispose de trois lieux d’échange distincts :

  • NEO-N: NEO-N donne la priorité aux transactions des investisseurs à long terme par le biais d’une priorité d’appariement des ordres en fonction de la taille et du temps.
  • NEO-L : égalise les conditions de concurrence pour les investisseurs à long terme en donnant la priorité aux ordres des négociateurs NEO par rapport aux négociateurs à haute fréquence.
  • NEO-D: offre des options à divers types de négociateurs, et tous les participants peuvent soumettre des ordres actifs. Les ordres provenant de comptes peuvent également interagir entre eux sur ce marché.

La Bourse a également cru dans d’autres domaines. Ainsi en 2019, NEO a lancé la première plateforme centralisée au Canada visant à simplifier les placements privés au Canada, en reliant numériquement les collecteurs de capitaux aux courtiers et à leurs réseaux de conseillers en investissement : DealSquare. « Nous rendons l’accès aux marchés privés plus facile, plus efficace et avec moins de risques opérationnels grâce à DealSquare », a affirmé le PDG Jos Schmitt.

Encore une autre particularité, la Bourse tente d’être accessible à tous. En 2018, pour toucher un maximum de conseillers et d’investisseurs, NEO avait construit la plateforme de distribution NEO Connect dont le but était de créer cette connectivité entre les gestionnaires et les investisseurs. Les gestionnaires en émergences s’étaient empressés de faire une entente de principe afin d’avoir accès à un point de distribution autre que le réseau bancaire, où il peut être plus difficile d’accéder.

« Ce que NEO nous permet, c’est un autre point de distribution plus diversifié que les grosses banques, parce que c’est plus difficile de ce côté », soulignait alors Geneviève Blouin, présidente du CGE ainsi que présidente et fondatrice d’Altervest.

Une cotation de 1 G$

Le 29 avril 2019, NEO a obtenu sa première cotation d’un milliard de dollars auprès de Columbia Care, un producteur américain de cannabis médical. Columbia Care a été la première société à être cotée sur NEO avec une valeur de plus d’un milliard de dollars – elle a fait ses débuts avec une capitalisation boursière de plus de 2 milliards de dollars.

« C’est une période passionnante pour un partenariat avec un leader du secteur du cannabis aux États-Unis, qui entre dans une nouvelle phase et cherche à lever des capitaux sur les marchés publics nord-américains », a déclaré Jos Schmitt, PDG de NEO.

Un beau cadeau pour un cinquième anniversaire. « À partir d’aujourd’hui, les gestionnaires d’actifs et les sociétés de levée de capitaux de toutes tailles peuvent désormais s’associer à NEO pour lever des capitaux par de multiples canaux, que ce soit sur les marchés publics ou privés, en bourse ou hors bourse », estime Jos Schmitt.

L’article La NEO Bourse fête ses cinq ans est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>