JPMorgan – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 15 Feb 2024 20:34:43 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png JPMorgan – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Morgan Stanley condamné à indemniser une ex-employée candidate au Congrès https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/morgan-stanley-condamne-a-indemniser-une-ex-employee-candidate-au-congres/ Thu, 15 Feb 2024 20:34:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99118 PLANÈTE FINANCE - L'entreprise n'a pas approuvé une campagne politique en tant qu'activité professionnelle extérieure.

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La profession de conseiller est-elle compatible avec des ambitions politiques ? L’Autorité de régulation de l’industrie financière (FINRA) semble considérer que oui.

Un groupe d’arbitrage composé de trois représentants du régulateur américain vient d’ordonner à Morgan Stanley de verser 147 000 dollars US de dommages et intérêts à une ancienne courtière de Floride, Deborah Adeimy, rapporte Financial Planning.

Deborah Adeimy, qui travaille depuis 29 ans dans le secteur financier et n’est plus enregistrée comme courtière, brigue l’investiture républicaine pour le siège du 22e district du Congrès en Floride.

Elle accuse Morgan Stanley d’avoir violé ses contrats de travail, d’ingérence délictuelle, de licenciement déguisé et de traitement inéquitable, selon la sentence prononcée. Lors de l’arbitrage, elle a fait valoir que la société de courtage aurait dû lui accorder un congé temporaire en vertu de ses politiques, mais que l’entreprise a plutôt réaffecté ses clients et l’a forcée à partir, selon Advisor Hub.

Démissionner pour se présenter

Comme plusieurs entreprises américaines, Morgan Stanley possède des procédures autorisant ses employés à se présenter à des élections. Ils doivent toutefois veiller à ce que leurs activités politiques soient séparées de celles de l’entreprise.

Cependant, toutes les réponses que Deborah Adeimy a obtenues à la suite de ses demandes d’autorisation d’absence indiquaient qu’elle « devrait démissionner pour pouvoir se présenter », selon Kate Meisen, sa directrice des communications.

Les fonctions politiques sont souvent examinées de près dans le secteur financier, car les opinions du candidat peuvent être considérées comme représentant celles de l’entreprise. Or les banques veulent s’assurer qu’il n’y a pas de conflit apparent avec la souscription d’obligations municipales et d’autres activités gouvernementales, mentionne Advisor Hub.

Sommes importantes en jeu

L’ancienne courtière souhaite maintenant vérifier les calculs relatifs à la somme de 147 000 $ qui lui a été accordée en dommages et intérêts par la FINRA, indique Investment News. Elle réclamait plus de 10 millions de dollars (M$), dont 2,9 M$ de dommages-intérêts compensatoires et 8,1 M$ de dommages-intérêts punitifs, selon la sentence. À moins que les deux parties ne demandent une explication de la sentence, les arbitres n’ont pas à motiver leur décision, précise Advisor Hub.

Advisor Hub signale qu’en 2014, un ancien courtier de Morgan Stanley dans l’Illinois a remporté 525 000 $ US en arbitrage après avoir affirmé que l’entreprise l’avait diffamé lorsqu’elle l’avait licencié pour s’être présenté à un siège de député. L’entreprise a déclaré qu’il n’avait pas demandé l’autorisation, mais l’ex-courtier a prétendu que l’entreprise était revenue sur une autorisation précédente.

Finance et politique

Deborah Adeimy n’est pas la seule conseillère à se lancer en politique. La planificatrice financière Diane Young court sous les couleurs du Parti démocrate dans la banlieue de Détroit. Sans compter les anciens financiers qui siègent actuellement au Congrès, comme le député républicain French Hill, un ex-banquier, et le sénateur Tim Scott, un ancien professionnel de la vente d’assurances.

Deborah Adeimy n’est certes plus inscrite en tant que courtière ou conseillère en investissement, mais elle met tout de même en avant sur le site web de sa campagne sa carrière et ses titres professionnels en finance pour parler d’économie, un sujet qui intéresse particulièrement les électeurs américains en ce moment, indique Investment News.

Avant d’être recrutée par Morgan Stanley, Deborah Adeimy a commencé sa carrière chez le prédécesseur d’UBS, Painewebber, en 1990, et a travaillé chez Merrill Lynch pendant trois ans avant de se joindre à Smith Barney, racheté par Morgan Stanley. Elle a ensuite été embauchée par Merrill, puis par Wells Fargo avant de retourner chez Morgan Stanley en 2018, selon BrokerCheck.

En 2022, elle a perdu la primaire du Parti républicain face à Dan Franzese, qui a lui-même perdu les élections générales face à la députée démocrate Lois Frankel. La femme d’affaires a ensuite travaillé au bureau de J.P. Morgan Securities à Palm Beach, en Floride, de novembre 2022 à novembre 2023 avant de se lancer une deuxième fois dans la course aux élections.

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First Republic Bank est saisie et vendue à JPMorgan https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/first-republic-bank-est-saisie-et-vendue-a-jpmorgan/ Mon, 01 May 2023 13:50:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93414 Le fonds d’assurance de la FDIC déboursera 18 G$ pour couvrir les pertes de la banque régionale.

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Les autorités américaines ont saisi la banque régionale First Republic Bank et conclu un accord pour vendre l’essentiel de ses activités à JPMorgan Chase, dans une tentative pour mettre fin à une crise bancaire qui a débuté en mars avec les faillites de la banque Silicon Valley et de Signature, victimes de retraits massifs. Les actions de First Republic ont perdu la quasi-totalité de leur valeur depuis le début de la crise.

Selon l’entente conclue avec la Federal Deposit Insurance Corporation (F.D.I.C.), JP Morgan prend en charge la totalité des 124 milliards de dollars (G$) de dépôts de First Republic, assurés ou non. Elle achète également la plupart des actifs de la banque, dont environ 234 G$ de prêts et 40 G$ de titres, selon le Wall Street Journal.

L’accord a été annoncé le lundi 1er mai, quelques heures avant l’ouverture des marchés américains. La F.D.I.C. a indiqué dans un communiqué que son fonds d’assurance devrait débourser environ 18 G$ pour couvrir les pertes de la banque régionale. Elle a affirmé également que la banque serait « très bien capitalisée » après avoir atteint un ratio de solvabilité Common Equity Tier1 (CET1) conforme à son objectif de 13,5 % pour le premier trimestre 2024, et qu’elle maintiendrait des réserves de liquidités saines.

Réouverture de 84 succursales

JPMorgan a déclaré pour sa part que la F.D.I.C. lui fournirait un financement de 68 G$. Dans le cadre de cet accord, 84 succursales de First Republic dans huit États ont rouvert leurs portes en tant que succursales de JPMorgan lundi, selon une déclaration de l’institution financière.

À la fin de la semaine dernière, la F.D.I.C. avait contacté plusieurs institutions financières américaines pour leur demander de présenter des offres pour acheter la First Republic. Les soumissionnaires avaient jusqu’à dimanche midi pour manifester leur intérêt, rapporte le New York Times.

« Notre gouvernement nous a invités, ainsi que d’autres, à intervenir, et nous l’avons fait », a déclaré Jamie Dimon, directeur général de JPMorgan. Il a ajouté que la transaction visait à « minimiser les coûts pour le fonds d’assurance-dépôts ».

Après l’annonce du rachat, les actions de JPMorgan ont augmenté d’environ 3 % dans les échanges de pré-marché, selon Bloomberg.

First Republic avait reçu en mars une bouée de sauvetage de 40 G$ de la part de 11 des plus grandes banques du pays. JPMorgan a indiqué que ces sommes seraient remboursées après la conclusion de la transaction.

Des faillites « inévitables »

« Nous devons reconnaître que les faillites bancaires sont inévitables dans un système financier dynamique et innovant », a déclaré Jonathan McKernan, membre du conseil d’administration de la FDIC, dans un communiqué. « Nous devons nous préparer à ces faillites bancaires en nous concentrant sur des exigences de fonds propres élevées et un cadre de résolution efficace, qui constituent notre meilleur espoir de mettre un terme à la culture de sauvetage de notre pays, qui privatise les gains tout en socialisant les pertes. »

First Republic marquera l’histoire comme la deuxième plus grande banque américaine en termes d’actifs à s’effondrer après Washington Mutual, qui a fait faillite en 2008. Fondée en 1985, la banque régionale se situait au 14e rang des banques des États-Unis au début de cette année, avec 80 bureaux dans sept États et plus de 7 200 employés.

De son côté, JPMorgan a réalisé de nombreuses acquisitions depuis 2021. Elle a racheté une trentaine d’entreprises pour une valeur totale de plus de 5 G$ américains, ce qui fait craindre une trop grande concentration bancaire à certains observateurs ainsi qu’aux régulateurs américains.

Par ailleurs, les récentes faillites bancaires et la hausse des taux d’intérêt ont contraint les banques américaines à diminuer leurs activités de prêt, freinant la croissance des entreprises et les achats des particuliers, ce qui a provoqué un ralentissement de l’économie aux États-Unis.

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Le titan indien Adani subit des revers financiers et environnementaux majeurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-titan-indien-adani-subit-des-revers-financiers-et-environnementaux-majeurs/ Thu, 30 Mar 2023 11:25:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92240 PLANÈTE FINANCE – Ses entreprises sont bannies de plusieurs fonds ESG.

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Rien ne va plus pour le milliardaire indien Gautam Adani, propriétaire d’un des plus importants conglomérats d’Asie, qui gère un empire constitué d’entreprises allant de la construction de ports et d’aéroports à la production d’énergie solaire.

Le groupe, dont la valeur était estimée à environ 300 milliards de dollars (G$) au début de l’année, a vu sa valeur boursière réduite d’environ 140 G$ après que la firme d’investissement Hindenburg Research l’a accusé, dans un rapport publié le 25 janvier dernier, de se livrer à de la fraude et de la manipulation boursière

Selon le Wall Street Journal, la firme d’investissement accuse le groupe d’avoir utilisé des sociétés-écrans dans des paradis fiscaux pour investir de manière douteuse dans son groupe et faire gonfler illégalement la valeur de ses actions de 800 % en deux ans.

Malgré les réfutations d’Adani, ces allégations ont déclenché une réaction en chaîne qui a ébranlé le puissant conglomérat indien. Dans les jours qui ont suivi la publication du rapport incriminant, les actions des sept principales sociétés d’Adani cotées en Bourse ont perdu entre 5 et 20 % de leur valeur par jour.

Elles ont rebondi de 13,88% le 28 février, après que l’agence Reuters, citant une source anonyme, a indiqué que le conglomérat prévoyait de rembourser par anticipation des prêts garantis par des actions d’une valeur de 800 millions de dollars (M$) à 1 G$ d’ici la fin mars.

Un colosse aux pieds d’argile

Gautam Adani était le troisième homme le plus riche du monde en 2022, après Elon Musk et Bernard Arnault, sur la liste des fortunes mondiales de Forbes. Ses récents déboires financiers l’ont fait glisser à la 30e place, sa fortune personnelle ayant plongé sous la barre des 40 G$.

Son groupe a connu une expansion importante au cours des dernières années après l’élection de Narendra Modi, un proche d’Adani, au poste de premier ministre de l’Inde en 2014. La santé financière de l’entreprise a toutefois été ébranlée par les dettes importantes accumulées par le groupe pour financer ses nombreux projets d’infrastructures.

En septembre 2022, l’agence de recherche sur la dette CreditSights avait tiré la sonnette d’alarme face au « profond surendettement » du groupe et sur les risques à long terme pour les investisseurs.

La société Adani Ports and Special Economic Zone (APSEZ), le plus grand opérateur portuaire privé de l’Inde avec un réseau de 12 ports et terminaux, a notamment contracté une dette de 550 M$ pour développer un terminal à charbon en Australie. Cette dette arrive à échéance en novembre.

Selon Bloomberg, l’entreprise a lancé une campagne de communication pour tenter de rassurer les investisseurs et les marchés sur sa solidité financière. Lors d’une réunion avec des investisseurs, l’entreprise a souligné sa « trésorerie abondante » et sa capacité à faire face aux défis actuels.

Impacts environnementaux dénoncés

Aux préoccupations des investisseurs quant à la situation financière du groupe s’ajoutent des réserves sur sa manière de gérer les impacts environnementaux de ses activités.

Les projets portuaires du conglomérat sont accusés de dégrader l’environnement marin et de menacer les écosystèmes locaux, tandis que le projet de mine de charbon Carmichael, situé dans l’État du Queensland en Australie, est critiqué pour son impact sur les terres aborigènes, les espèces menacées et les communautés locales.

JPMorgan Asset Management a retiré les actions d’APSEZ de ses fonds ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), selon une analyse de ses données récentes par Bloomberg. Le JPMorgan Global Emerging Markets Research Enhanced Index Equity ESG UCITS ETF, notamment, s’est séparé de plus de 70 000 actions du fabricant de ciment indien ACC qu’il détenait depuis 2021. ACC a été acquise par la famille Adani en 2022.

Sustainalytics, qui évalue les performances ESG des sociétés cotées en Bourse, a revu pour sa part à la baisse les scores de plusieurs entreprises d’Adani.

Près de 500 fonds ESG en Europe détiennent des actions d’Adani, selon des données compilées par Bloomberg. La plupart de ces titres sont détenus par des fonds enregistrés censés promouvoir les objectifs ESG conformément aux règles de l’Union européenne.

MSCI n’a apporté pour sa part aucun changement aux notations ESG des entreprises du milliardaire depuis le rapport Hindenburg. La firme attribue toujours une note A aux actions de deux entreprises du groupe, Adani Total Gas et Adani Green Energy, rapporte le Financial Post.

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JPMorgan poursuit un ex-cadre soupçonné d’avoir couvert Jeffrey Epstein https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/jpmorgan-poursuit-un-ex-cadre-soupconne-davoir-couvert-jeffrey-epstein/ Thu, 16 Mar 2023 11:10:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92544 PLANÈTE FINANCE - Jes Staley aurait enfreint ses obligations fiduciaires.

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La banque américaine a porté plainte contre un de ses anciens responsables de la gestion de patrimoine qui entretenait des liens avec le prédateur sexuel Jeffrey Epstein.

Si la plainte contre l’ancien cadre Jes Staley aboutit, celui-ci devra assumer les dommages financiers qui pourraient être fixés par le juge à l’issue du procès intenté fin 2022 contre le groupe bancaire par le gouvernement des îles Vierges et un groupe de victimes présumées de Jeffrey Epstein, rapporte le Wall Street Journal.

Les plaignants accusent l’institution d’avoir aidé l’homme d’affaires à mener son trafic sexuel de mineures en lui permettant de financer ses activités. Ils soutiennent que JPMorgan savait que son client enfreignait la loi et lui reprochent de l’avoir couvert.

JPMorgan s’est retournée contre son ancien gestionnaire, employé par la banque entre 1979 et 2013, et l’a accusé d’avoir enfreint ses obligations fiduciaires en ne rapportant pas certains faits susceptibles de nuire à « ses finances ou sa réputation ».

« Dans la mesure où Staley était au courant des abus sexuels commis par Epstein, y a participé ou en a été témoin, et qu’il ne les a pas signalés à JPMorgan, qu’il les a activement dissimulés ou qu’il a fait de fausses déclarations à JPMorgan, Staley, et non JPMorgan, est responsable des préjudices qu’Epstein a pu causer », indique la plainte déposée le 8 mars devant un tribunal de New York.

L’action en justice intentée par la banque contre l’ex-cadre vise notamment à récupérer ses huit dernières années de rémunération alors qu’il était à son emploi. Elle mentionne également qu’elle entend lui réclamer des dommages et intérêts si elle est tenue responsable dans le cadre de procès reliés à cette affaire.

Le gestionnaire avait exercé des pressions pour conserver Jeffrey Epstein parmi ses clients après que le financier avait été condamné à 13 mois de prison en 2008 pour des délits sexuels sur des mineures. Le gestionnaire prétendait que le délinquant sexuel avait payé sa dette envers la société, selon des propos rapportés dans The Financial Times. JPMorgan a finalement rompu sa relation d’affaires avec Jeffrey Epstein en 2013.

Jes Staley, qui a travaillé pendant plus de 30 ans pour la banque new-yorkaise, a quitté l’entreprise la même année. Par la suite, il est entré au service de Blue Mountain Capital Management avant d’être nommé directeur général de Barclays en 2015.

Dans le cadre de son enquête, la Financial Conduct Authority (FCA) a demandé à Jes Staley s’il avait correctement décrit sa relation avec le milliardaire à la Barclays. L’autorité a notamment eu accès à un millier de courriels échangés entre les deux hommes. Jes Staley a démissionné de ses fonctions chez Barclays fin 2021, déclarant qu’il souhaitait contester les conclusions de l’enquête de la FCA.

Inculpé et arrêté en 2019 pour avoir organisé pendant plusieurs années, avec l’aide de sa complice et ancienne compagne Ghislaine Maxwell, un réseau de jeunes filles qu’il exploitait sexuellement dans ses nombreuses propriétés, Jeffrey Epstein s’était suicidé en prison quelques semaines plus tard, avant d’être jugé.

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Les banques Royale et TD considérées « trop grosses pour faire faillite » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-royale-et-td-considerees-trop-grosses-pour-faire-faillite/ Wed, 18 Nov 2020 13:07:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76444 Plusieurs grandes banques américaines voient leurs exigences de capitalisation diminuer.

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La Banque Royale du Canada (RBC) et la Banque TD sont les seules institutions canadiennes à figurer sur la liste des banques d’importance systémique mondiale (G-SIB). Cette liste indique quelles sont les banques considérées comme étant d’importance systémique par les organismes de réglementation.

Le Financial Stability Board (FSB) a publié sa liste G-SIB pour 2020 le 11 novembre. La liste, qui est mise à jour annuellement en novembre, détermine les exigences de capitalisation (fonds propres supplémentaires) et de divulgation pour les banques qui pourraient poser un risque pour le système financier mondial si elles rencontraient des problèmes de solvabilité.

Les banques figurant sur la liste sont catégorisées par des échelons qui sont établis selon les exigences de capitalisation requises. Les deux banques canadiennes se trouvent dans la tranche la plus basse du classement.

Dans cette mise à jour, plusieurs grandes banques américaines ont également retraité à des échelons inférieurs. C’est le cas de JP Morgan Chase qui est passé du niveau quatre au niveau trois. Goldman Sachs et Wells Fargo sont passées du niveau deux au niveau un.

Une seule banque a vu son statut requérir des exigences supplémentaires et ainsi, transiter au niveau supérieur. Il s’agit de China Construction Bank qui est passée du niveau deux au niveau un.

Parallèlement à cette mise à jour annuelle, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a publié des données complémentaires relatives aux évaluations G-SIB 2020 afin d’améliorer la compréhension des critères et des scores G-SIB des banques.

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Points marquants du forum mondial des investisseurs d’AIMA https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/points-marquants-du-forum-mondial-des-investisseurs-daima/ Fri, 30 Oct 2020 12:02:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76067 ZONE EXPERTS - Le Forum mondial des investisseurs d'AIMA a réuni les 6 et 7 octobre derniers plus de 460 professionnels de l'industrie provenant de 26 pays pour discuter du prochain chapitre des alternatives de l'industrie et pour célébrer le 30e anniversaire d'AIMA. Voici quelques éléments clés qui en sont ressortis.

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Les investissements alternatifs vont perdurer

  • Une récente étude de JP Morgan prédit que le rendement attendu sur une répartition de portefeuille 60/40 pour les 10 prochaines années serait de 3,5 %, ce qui est bien inférieur à ce que les investisseurs attendent. La déception liée aux faibles rendements des investissements traditionnels pousse un plus grand nombre d’investisseurs à se tourner vers le monde des investissements alternatifs en guise de solutions.
  • Le secteur des fonds spéculatifs a fait preuve d’une grande résilience face aux turbulences des marchés provoquées par la pandémie, et il a même évité un grand nombre de situations stressantes vécues lors de la crise de 2008-09. Les investisseurs ont estimé que le secteur avait réussi le test décisif en matière de robustesse opérationnelle.
  • Outre les avantages que les investissements alternatifs peuvent offrir aux portefeuilles, ils profitent également à l’économie réelle. Les sociétés de crédit privées, par exemple, ont veillé activement à ce que les entreprises dans lesquelles elles investissent disposent de liquidités suffisantes pour traverser cette période de crise économique.

Les investisseurs recherchent une production d’alpha et une protection contre les baisses de cours

  • Dans un monde où les taux d’intérêt sont bas, où la population vieillit et où la mondialisation suscite des réactions hostiles, les investissements alternatifs peuvent constituer une intéressante source de rendements stables et réguliers, essentiels en apportant une stabilité dans le temps. Cet aspect est primordial pour certains investisseurs, tels que les fonds de pension.
  • Les grands investisseurs ont également besoin de stratégies qui leur permettent de réaliser cela à grande échelle. Si les questions relatives à la capacité de l’industrie abondent, il y a encore beaucoup de place pour se développer. Le secteur des fonds spéculatifs est passé de 250 milliards de dollars il y a un quart de siècle à environ 3 000 milliards aujourd’hui, tandis qu’au cours de la même période, la valeur des marchés boursiers est passée de 20 000 à 115 000 milliards de dollars.

L’investissement responsable reste une priorité pour favoriser à la fois le changement et les rendements

  • Les investisseurs du monde entier s’engagent de plus en plus en faveur de l’investissement responsable et des critères ESG. Il est ainsi plus fréquent que les investisseurs utilisent des données, provenant de sources traditionnelles et non traditionnelles, pour développer des modèles ESG afin d’évaluer les gestionnaires externes et l’impact de facteurs externes tels que le changement climatique et de s’assurer qu’ils mettent en œuvre le bon type de politiques pour favoriser un changement positif.
  • La réglementation appliquée par les régulateurs européens aura également un impact sur les gestionnaires en dehors de leur région, aussi bien en ce qui concerne la déclaration que la collecte de données.

L’innovation, la culture et l’alignement seront les clés du succès pour le prochain chapitre de l’industrie

  • Les fonds spéculatifs ayant obtenu les meilleurs résultats ont été les premiers à intégrer les nouvelles technologies et restent attachés à l’innovation, aussi bien pour la gestion de portefeuille que pour la gestion des risques.
  • Malgré les difficultés rencontrées pour se lancer, des opportunités subsistent pour la nouvelle génération de gestionnaires d’investissement. Les investisseurs qui investissent activement avec des gestionnaires en début de carrière apprécient que ces nouveaux gestionnaires offrent en général une meilleure transparence et des frais avantageux, et, dans le domaine des fonds spéculatifs en particulier, ces gestionnaires « affamés » peuvent rapidement adapter leur stratégie à un marché en constante évolution.
  • Pour les gestionnaires qui débutent, le plus important est de faire preuve d’ouverture et de transparence vis-à-vis des investisseurs. Il peut par exemple s’agir d’être impliqué financièrement ou de concevoir un système de tarification qui assure l’alignement des intérêts avec ceux des investisseurs.
  • La Chine continentale offre une abondance de nouveaux talents et de nouvelles technologies, mais nécessite une diligence raisonnable.
  • Les gestionnaires d’investissement sont de plus en plus conscients qu’il est nécessaire de recruter des talents plus diversifiés et de créer des cultures d’inclusion. Même si cela concerne principalement les dirigeants de l’entreprise, tous les employés de l’entreprise doivent aussi adhérer à ces principes.
  • Une culture affirmée peut également aider à gérer les risques liés aux plans de succession et au transfert de la société de gestion des investissements à la génération suivante, ce qui doit être considéré comme un processus pluriannuel et à responsabilités multiples, accompagné des incitations appropriées.

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Des billions de dollars en fonds suspects transitent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-billions-de-dollars-en-fonds-suspects-transitent/ Mon, 21 Sep 2020 17:16:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75282 Et tout ça grâce à l’aval de grandes banques.

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Des billions de dollars en fonds suspects circulent dans le système bancaire mondiale grâce à cinq grandes banques, révèle une fuite de documents secrets du gouvernement américain auxquels Radio Canada a eu accès.

Selon les FinCEN files – soit plus de 2500 documents de rapports d’activité suspecte que les banques ont envoyés aux autorités américaines entre 1999 et 2017, qui ont été partagées avec le Consortium international des journalistes d’enquête (ICIJ) – plus de 2000 milliards de dollars (G$) de transactions suspectes ont été réalisés au cours de ce laps de temps de 17 ans.

Cette fuite, qui arrive quelques années seulement après les Panama Papers, montre que cinq grandes banques américaines, soit JPMorgan, HSBC, Standard Chartered, Deutsche Bank et la Bank of New York récolteraient une part de leurs profits par l’entremise de clients « douteux ». Ces banques seraient partie prenante à la transition de capitaux issus de criminels présumés, alors même qu’elles ont été condamnées il y a peu par les autorités américaines pour leur laxisme quant aux affaires de blanchiment d’argent.

Rappelons qu’après les différents scandales financiers des dernières années, les autorités américaines ont exigé que les grandes banques réforment leurs pratiques en plus de leur imposer des amendes.

Certaines sanctions pénales ont pu être évitées grâce à la signature d’accords de réparation. C’est le cas par exemple d’un accord signé en 2012 par HSBC après avoir été suspecté d’avoir blanchi près de 900 M$ pour des trafiquants de drogue, dont le cartel mexicain Sinaloa dirigé à l’époque par Joaquín « El Chapo » Guzmán. Dans la foulée de cette histoire, HSBC a payé 1,9 G$ en amendes et le gouvernement américain a accepté d’annuler les poursuites pénales après des démarches de cinq ans, à condition que la banque s’engage à lutter contre le flux de fonds illicite.

HSBC s’est défendue face aux accusations de l’ICIJ. Par voie de communiqué, elle affirme que ces dernières sont anciennes et sont antérieures à cet accord conclu sur le sujet en 2012. La banque dit avoir revu, depuis, ses manières de lutter contre la criminalité financière.

Selon les documents du FinCEN Files, toutefois, HSBC aurait continué à transférer des fonds pour des clients douteux, notamment pour des blanchisseurs d’argent russes présumés.

La Deutsche Bank assure, quant à elle, que les accusations de l’ICIJ sont des informations connues des régulateurs. La banque dit consacrer « d’importantes ressources au renforcement de ses contrôles », selon ce que révèle le journal français, Le Figaro.

Contrôle déficient ou corruption?

Les démentis des banques montrent que ces dernières ignorent avec qui elles font affaire même lorsque les sommes concernent plusieurs millions de dollars. Selon l’enquête de l’ICIJ, dans une bonne moitié des cas, les banques ne disposaient pas d’informations suffisantes sur les entités liées à ces opérations jugées douteuses. Dans nombre de cas, les demandes d’informations sont restées sans réponse. L’ICIJ remet donc en doute l’efficacité des programmes de lutte contre le blanchiment d’argent mises en place par les institutions.

« Ces documents, compilés par les banques, partagés avec le gouvernement, mais gardés hors de la vue du public, exposent le gouffre béant des garanties bancaires, et la facilité avec laquelle les criminels les ont exploitées », commente le média américain Buzzfeed News en préambule de son enquête sur le sujet.

Selon l’émission Enquête de Radio Canada, les systèmes de détection de fonds illicites présents dans les grandes banques reposent sur de petits employés. Les documents de la fuite montrent que ces derniers utilisent des outils tels que Google pour déterminer d’où proviennent ces gros transferts.

« En ne stoppant pas les transactions liées à la corruption, les institutions financières ont abandonné leur rôle de première ligne contre le blanchiment d’argent », déclare Paul Pelletier, ancien haut fonctionnaire du département américain de la Justice et procureur chargé des crimes financiers, à Radio Canada.

Les documents mis en lumière concernent des clients d’institutions financières de plus de 170 pays. Le Canada fait d’ailleurs partie du lot : puisque la fuite compte notamment près de 2500 opérations douteuses liées à des sociétés ou institutions bancaires du pays.

« Je ne suis pas surpris que les criminels internationaux considèrent le Canada comme un endroit facile pour faire du blanchiment d’argent. Mais ce que je trouve vraiment choquant et inacceptable, c’est la complicité des banques », commente Charlie Angus, un député du NPD qui s’intéresse depuis longtemps à la criminalité financière, à Radio-Canada.

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