Investissements PSP – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 10 Apr 2024 17:20:49 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Investissements PSP – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 IA et finance : à quels impacts s’attendre ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ia-et-finance-a-quels-impacts-sattendre/ Wed, 20 Mar 2024 10:22:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99676 Trois panélistes en ont discuté à l’invitation de Finance Montréal.

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Le 13 mars dernier avait lieu à l’Espace de la Caisse de dépôt et placement du Québec de la Place Ville-Marie, le premier Rendez-vous de l’innovation. Il s’agit d’une série de conférences organisées par Finance Montréal à l’intention des professionnels et étudiants des secteurs de la finance, de l’intelligence artificielle (IA) et de la fintech.

Pour briser la glace, trois panélistes invités à cette première table ronde ont échangé sur l’impact de l’IA et de la technologie en finance.

Comme bien d’autres secteurs d’activités, le milieu de la finance est frappé de plein fouet par la montée irrésistible de l’IA. Selon une étude de Grand View Research, ce marché dans la gestion d’actifs devrait croître annuellement en moyenne de 25% d’ici 2027.

« On utilise l’IA de deux façons à l’interne, sur le plan opérationnel, en optimisant nos processus de recherche avec des outils de base qui aident nos petites équipes à être plus efficaces. Il y a aussi l’aspect optimisation de portefeuilles à l’aide de modèles », a expliqué Valérie Cecchini, associée fondatrice et gestionnaire de portefeuille chez Borealis, gestion d’actifs mondiale.

L’autre volet, selon elle, est celui de la recherche pour trouver des occasions d’investissement et évaluer les risques. « La gestion des données c’est un avantage concurrentiel qui fait toute une différence. »

Alain Lavoie, cofondateur & PDG de LexRock AI, est d’avis qu’à terme l’IA va bousculer beaucoup de choses sur son passage. « On entend souvent dire que 40% des compétences des travailleurs seront perturbées. Mais le message c’est aussi que ce ne sont plus seulement un certain type d’emplois qui seront impactés (secrétaires et commis par exemple), mais aussi des postes de cols blancs. »

Selon lui, on assiste à un changement de paradigme : « on verra de nouveaux métiers arrivés et d’autres disparaître. » Il est d’avis que les professionnels devront apprendre à s’adapter et à travailler avec l’IA. « I’IA sera un incontournable outil d’aide à la tâche. »

Mohamed Khalfallah, directeur senior, science des données & IA, fait partie de ceux chez Investissements PSP qui participent à l’achat d’outils d’aide à la décision pour les équipes d’investissement. S’il est à même de constater l’impact de l’IA dans l’amélioration des processus et dans la productivité, il émet cependant quelques bémols. « Côté défis, il y a vraiment trois grands axes. »

Le premier a trait aux données. « Le problème c’est que les données fournies par les fournisseurs ne sont pas toujours utiles dans leur format d’arrivée. » L’autre défi concerne les budgets. « Ils sont substantiels, car l’on doit tenir compte à la fois du développement et de la maintenance, qui double par la suite le coût total du projet. » Enfin, il y a selon lui un décalage entre l’expertise des diplômés et le talent exigé sur le terrain. « Les profils qui font de la recherche ne sont pas tout de suite transférables dans le business. C’est un vrai problème pour les compagnies. Il y a un dysfonctionnement entre le talent brut sorti de l’université et le talent opérationnel dans une entreprise avec toutes les contraintes de performance et de temps qui existent. »

Valérie Cecchini croit que l’IA représente une occasion pour le milieu de la finance de repenser ses façons de faire. « Comment, par exemple, on fait les choses en gestion traditionnelle, en approche fondamentale. » Elle ne croit toutefois pas que l’IA va à terme remplacer les travailleurs du secteur. « L’IA a un regard porté vers le passé, alors que l’être humain, lui, fournit une façon de voir en avant, cette capacité à imaginer le futur. »

Elle constate que les équipes, plutôt que d’être à effectifs réduits, ont plutôt crû ces dernières années, mais qu’il reste du travail à faire pour mettre les employés à niveau. « Il faut s’assurer que la formation des talents suive les tendances dans l’industrie. »

« Bien malin qui peut prédire où l’IA en sera dans six mois, voire un an », pense Alain Lavoie qui observe que c’est un peu le Far West à l’heure actuelle et que les grands joueurs technologiques dominent actuellement le marché. « Les gouvernements ont un peu perdu le contrôle. La bonne nouvelle c’est qu’au Québec la question de la règlementation fait l’objet d’une réflexion, avec le Conseil de l’innovation, notamment, qui s’est penché sur la gouvernance de l’IA, mais aussi l’AMF et d’autres acteurs. »

Il compare ce qui se passe en IA en ce moment avec ce qui s’est passé autrefois avec le clonage humain. « Il y a eu une sorte de prise de conscience à l’échelle planétaire qui s’est opérée dans les grands forums décisionnels mondiaux, comme l’ONU via l’UNESCO. » Selon lui, une mesure applicable positive pourrait passer par une mise en place d’une taxonomie d’IA responsable, comme c’est le cas avec les normes ESG (environnement, social et gouvernance). « Si j’ai un bon bulletin d’IA, cela pourrait susciter par exemple l’intérêt d’entreprises d’investissement. »

Dernière édition du Rapport FinTech Québec

Ce premier Rendez-vous de l’innovation a aussi été l’occasion pour Finance Montréal de dévoiler son plus récent rapport FinTech Québec, fruit d’une collaboration avec Fathom4sight, une entreprise basée à Toronto qui offre de services d’informations sur le marché de la recherche et du conseil en matière de Fintech et d’innovation.

C’est sa PDG et fondatrice, Surinderjit Bhatti, qui a esquissé les grandes lignes du rapport. Ainsi, plus de 234 compagnies de Fintech seraient situées au Québec (77% à Montréal), soit « 11% de toutes les Fintech basées au Canada. » Juste l’an dernier, 13 nouvelles Fintech ont été créées au Québec. « Au cours des dernières années, nous avons observé une bonne croissance dans l’écosystème des FinTech québécoises, 16 % d’entre elles ayant été fondées après 2020. », peut-on lire dans le rapport.

Le secteur de la Fintech au Québec emploie aujourd’hui plus de 85 925 personnes à l’échelle mondiale. Plus de 60% des Fintech du Québec sont de petites entreprises de 5 à 99 employés, représentant environ « 15 % de tous les emplois créés par les FinTech du Québec au Canada ».

Les technologies de paiement représentent encore le plus important secteur dans la Fintech. Toutefois, le secteur de l’IA a connu « une montée en flèche » et se retrouve cette année en deuxième position, alors qu’il occupait la huitième place l’année dernière. Le rapport est disponible en ligne.

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Planifiez des portefeuilles d’investissements pour surmonter le « Game changer » des faibles taux obligataires https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/bertrand-larocque-et-marc-st-pierre/planifiez-des-portefeuilles-dinvestissements-pour-surmonter-le-game-changer-des-faibles-taux-obligataires/ Fri, 12 May 2023 10:42:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93981 ZONE EXPERTS – Réviser les objectifs de l’investisseur est l’une des options à considérer pour y parvenir.

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Depuis la crise financière de 2008-09, les interventions des banques centrales ont grandement influencé le comportement des marchés financiers, nous offrant le plus long marché boursier haussier de l’histoire, de 2009 à 2021. Puis, les mesures de stimulation se sont prolongées, pour amoindrir les effets sur l’économie des confinements imposés pour lutter contre la COVID-19. À l’été 2020, les taux sur les obligations d’échéance 10 ans, des gouvernements canadien et américain, chutaient à des niveaux avoisinant les 0,50 %. Plusieurs pays européens affichaient même des taux d’intérêt négatifs sur leurs obligations 10 ans. Des niveaux de taux obligataires tellement bas qu’ils n’étaient tout simplement pas soutenables.

Rappelons également le contexte historique d’une tendance à la baisse des taux depuis 40 ans, qui a contribué à gonfler les rendements réalisés sur les obligations dans les dernières décennies. Un réajustement à la hausse des taux obligataires, comme celui survenu en 2022, ne pouvait qu’entraîner une déconfiture de l’indice obligataire Univers.  Ce renversement de tendance sans précédent, et les inquiétudes reliées aux pressions inflationnistes persistantes, viennent changer la donne. Un « Game changer » qui force une remise à niveau des rendements anticipés sur les différentes classes d’actifs au cours des prochaines années.

Rappel des caractéristiques des principales classes d’actifs

Pour voir le tableau en grand format, cliquez sur ce lien.

En plus des trois principales classes d’actifs financiers, notre tableau regroupe aussi certaines catégories d’actions et d’obligations qui sont sensibles à l’inflation sous la rubrique « actifs réels ». Notons que le plus long marché haussier de l’histoire pour les actions (2009 à 2021) s’est produit durant des années de faible inflation, comme le prédit le tableau à la dernière colonne.

Comment les portefeuilles diversifiés sont-ils affectés?

Depuis 1926, le rendement des obligations gouvernementales américaines a dépassé le taux d’inflation de 2 %. Au niveau actuel des taux obligataires, même si l’inflation revenait à l’intérieur de la fourchette de 1-3 % visée par la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada, les obligations restent peu attrayantes. L’espérance d’un rendement brut de l’ordre de 2 % à 3 % couvre à peine le taux d’inflation ciblé.

Quant aux actions américaines, elles ont connu un rendement de plus de 10 % depuis 1926. Cependant, à la lumière du ralentissement de la croissance économique par rapport à la moyenne historique, il est prudent de réduire les attentes de rendement aux environs de 8 % sur la décennie actuelle.

En se basant sur ces prévisions, les portefeuilles diversifiés en actions et en obligations devraient générer des rendements plus faibles que par le passé. La tentation est grande de modifier la répartition d’actifs et d’augmenter la proportion d’actions dans les portefeuilles. N’oublions pas que la volatilité des obligations reste beaucoup plus faible que celle des actions. Le rôle premier des obligations dans un portefeuille vise à réduire sa volatilité.

L’énoncé de politique de placement (ÉPP) de l’investisseur doit au minimum cibler le rendement requis pour réaliser ses objectifs. Faut-il pour autant augmenter la proportion d’actions du portefeuille à un niveau qui lui serait intolérable? Advenant son aversion au risque, est-ce que le rendement requis pour atteindre ses objectifs peut être diminué? La quadrature du cercle du « Game changer » des taux obligataires peut être résolue en examinant deux pistes de solutions:

  1. Solutions en matière de gestion de portefeuille
  2. Solutions en matière de planification du rendement requis du portefeuille

Solutions en matière de gestion de portefeuille

Peut-on s’inspirer de la gestion des grandes caisses de retraite, telles CDPQ, PSP, OMERS et autres, pour bonifier le rendement des portefeuilles? Dans leur portefeuille constitué d’actions et d’obligations, on peut aussi retrouver des infrastructures, de l’immobilier, de la dette et des actions privées. Occasionnellement, on peut aussi trouver des stratégies alternatives, qui leur permettent de rencontrer leurs engagements actuariels avec le moins d’incertitude possible.

  • Les infrastructures et l’immobilier sont des actifs sensibles à l’inflation. En plus de générer un rendement courant, ces investissements ont une « optionalité » sur la croissance économique, tout en offrant la possibilité de hausser les tarifs en période d’inflation. La 407 en Ontario et le pont de la 25 à Laval sont des exemples.
  • Les actions privées ne sont pas évaluées quotidiennement. Leur volatilité n’est pas calculée comme celle des marchés publics, ce qui fausse les comparaisons statistiques, comme le ratio Sharpe par exemple. D’autre part, elles sont du domaine institutionnel et ne sont pas appropriées pour le grand public, en raison des risques de concentration et surtout de liquidité.
  • La dette privée présente les avantages d’une durée plus courte et un rendement plus élevé, mais aussi les désavantages de risque de crédit, risque de concentration et surtout un risque de liquidité. Les déboires récents de Ninepoint Partners et de Romspen Investment Corp. démontrent bien que ces stratégies ne sont pas appropriées pour le grand public.
  • Quant aux stratégies alternatives, les régimes de retraite n’en sont pas nécessairement friands; elles ont l’inconvénient d’amputer le rendement du portefeuille, même si elles ont pour but de réduire le risque (volatilité). Les véritables stratégies « alternatives » qui ont été développées se traduisent soit dans un rendement absolu, dans un marché neutre, dans un fonds de couverture (long/short), du rachat par levier, avec du capital de risque, etc. Ces stratégies ont été préconisées il y a plus de 30 ans par feu David F. Swensen de l’Université Yale. De nos jours, elles sont davantage utilisées par les fonds de dotation (Endowment).  Comme les actions constituent la partie « croissance » des portefeuilles de caisses de retraite, il devient difficile pour elles de justifier l’amputation de leur potentiel de rendement à long terme, pour réduire un risque à court terme.
  • La durée de l’indice Univers de référence en obligations était de 7,3 années au 30 avril 2023.
  • L’indice était composé de 74,6 % en obligations gouvernementales et de 25,4 % d’obligations corporatives.
  • Il est donc possible d’augmenter le rendement du portefeuille en privilégiant l’ajout d’obligations de sociétés de plus courtes échéances (1-5 ans). Comme leur composition est largement dominée par les banques canadiennes, le risque de crédit n’est pas une préoccupation.
  • Dans le contexte actuel de lutte à l’inflation, il est aussi possible aujourd’hui de retrouver des taux annuels garantis de 1 à 5 ans, aux environs de 4% sans risque de fluctuation, pour la partie revenu fixe d’un portefeuille. On retrouve également chez Épargne Placements Québec une obligation à taux progressif, encaissable annuellement, avec un taux annuel minimum garanti qui varie entre 3,5 % et 4,5 %, renouvelable sur une période de 10 ans.

Solutions en matière de planification du rendement requis du portefeuille

Dans le contexte d’attentes de rendement plus faibles sur la décennie, on ne peut exclure la révision des objectifs de l’investisseur pour réduire le rendement requis. Par exemple, il est certain qu’en retardant un objectif retraite à 60 ans plutôt qu’à 50 ans, on diminue le taux de rendement requis pour sa réalisation (sans changer les autres facteurs).

Au chapitre 5 de notre livre Du porte-monnaie au portefeuille, 45 conseils pour mettre votre argent au travail nous indiquons plusieurs facteurs qui agissent sur le calcul du rendement requis de l’épargnant, dans la poursuite de ses objectifs :

  • Réduire le niveau de vie souhaité à la retraite;
  • Retarder le moment du départ à la retraite;
  • Réduire le niveau de vie actuel pour épargner davantage;
  • Accroître le rendement du portefeuille (nous avons vu plus haut que la volatilité du portefeuille devrait augmenter pour maintenir le même rendement qu’auparavant);
  • Mettre en application une combinaison de chacune des solutions précédentes en même temps.

En conclusion, le « Game changer » des faibles taux obligataires force la révision des attentes de rendement des portefeuilles diversifiées sur la décennie en cours. Les rendements attendus sur les obligations sont en-dessous de leur tendance des 40 dernières années. Bien que des solutions existent pour augmenter le rendement des obligations, elles ne suffiront pas à maintenir les mêmes rendements historiques des portefeuilles équilibrés comme par le passé. La stratégie de portefeuille diversifiée avec 60 % d’actions et 40 % d’obligations en est un exemple.

Les actifs réels représentent une solution avantageuse à considérer pour améliorer le rendement d’un portefeuille diversifié, tout en contrôlant la volatilité. Néanmoins, la révision des objectifs reste une avenue à considérer pour les épargnants qui ont une aversion pour les risques de volatilité à court terme. L’établissement, ou la révision, d’un Énoncé de Politique de Placement (ÉPP), permet à l’investisseur et son conseiller en placement de clarifier la stratégie de portefeuille et le rendement ciblé.

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Une femme à la présidence d’Investissements PSP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-femme-a-la-presidence-dinvestissements-psp/ Wed, 03 Aug 2022 11:27:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88313 NOUVELLES DU MONDE - Deborah Orida succèdera à Neil Cunningham.

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Le conseil d’administration de l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (Investissements PSP) a nommé Deborah Orida en tant que présidente et cheffe de la direction à compter du 1er septembre 2022, « après une recherche approfondie et rigoureuse au niveau mondial », précise le communiqué.

La gestionnaire possède 25 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement et de la finance. Pendant 13 ans, elle a été directrice générale principale, cheffe mondiale, Placements en actifs réels et cheffe du développement durable à l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (Investissements RPC), à Toronto, où elle dirigeait le service mondial des Placements en actifs réels, qui englobe les groupes Infrastructure, Immobilier, Énergie durable, Création de valeur pour le portefeuille et Investissement durable.

Elle s’est jointe à Investissements PSP en 2009 et a occupé notamment les postes de directrice générale et de chef de la division Private Equity Asia, qu’elle a dirigée après avoir établi le portefeuille Relationship Investments Asia à partir de Hong Kong. Elle a par ailleurs passé neuf ans chez Goldman Sachs à New York et à Toronto.

Auparavant, Deborah Orida était avocate spécialisée en valeurs mobilières chez Blake, Cassels & Graydon à Toronto. Elle siège au conseil d’administration d’IHS Markit, une société du S&P 500. Elle a également été membre du conseil d’administration de HKBN, Nord Anglia Education et de la Bridgepoint Health Foundation. Elle est titulaire d’un MBA en finance de la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie ainsi que d’une licence de droit et d’un baccalauréat en économie de l’Université Queen’s au Canada.

La nouvelle présidente succédera à Neil Cunningham, qui deviendra vice-président et conseiller spécial de la présidente et cheffe de la direction. À ce poste, il soutiendra le processus de transition jusqu’à son départ à la retraite, annoncé pour le 31 mars 2023.

« La solide performance financière d’Investissements PSP démontre que l’organisation est bien positionnée pour une transition de leadership efficace », estime Martin J. Glynn, président du conseil d’administration d’Investissements PSP. Ce dernier a tenu à remercier Neil Cunningham « pour son immense contribution et pour avoir assuré un processus de transition souple et sans heurts. »

Deborah Orida s’est pour sa part déclarée très honorée « d’avoir l’occasion de diriger l’un des plus grands gestionnaires d’investissements de pension du Canada, qui connaît une croissance rapide, à un moment charnière. » Elle a ajouté « avoir hâte de travailler avec l’équipe de gestion pour continuer à répondre aux opportunités du marché et à générer des rendements solides pour les contributeurs et les bénéficiaires sur un horizon à long terme ».

La nouvelle dirigeante s’est aussi déclarée ravie de s’installer avec sa famille à Montréal où elle emménagera bientôt « afin de s’imprégner de la culture et de la communauté de la ville ».

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Investissements PSP lance sa stratégie climatique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/investissements-psp-lance-sa-strategie-climatique/ Fri, 29 Apr 2022 12:21:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86599 La firme veut aider à réduire les émissions de GES.

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L’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public lance sa première stratégie climatique, établissant une ambition accrue pour guider la réduction des émissions dans l’ensemble de son portefeuille d’investissement.

« Chez Investissements PSP, nous avons tenu compte des facteurs ESG, y compris le climat, dans notre prise de décision depuis de nombreuses années. Cela nous place dans une bonne position pour lancer notre stratégie climatique aujourd’hui », déclare Neil Cunningham, président et chef de la direction d’Investissements PSP.

L’objectif de cette stratégie est de soutenir la transition vers des émissions carboneutres d’ici 2050

  • en gérant de manière proactive les risques climatiques;
  • en bénéficiant des opportunités d’investissement et de réduction de GES associées aux actifs alignés sur le climat;
  • en renforçant la divulgation des émissions de GES;
  • et en améliorant la collaboration avec un large éventail de parties prenantes.

« Investissements PSP s’engage à utiliser son capital et son influence pour soutenir la transition vers des émissions carboneutres au niveau mondial d’ici 2050. Nous comprenons le rôle important que le secteur financier peut jouer dans la lutte contre les changements climatiques, qu’il s’agisse de nos choix d’investissement, de l’apport de capital pour soutenir la transition vers la carboneutralité mondiale ou encourager la réduction des émissions de GES des entreprises dans lesquelles nous investissons », résume Neil Cunningham.

Investissements PSP compte ainsi augmenter les investissements dans les actifs qui soutiennent l’atténuation et l’adaptation liées au climat, et la réduction de notre exposition aux investissements à forte intensité de carbone qui ne disposent pas de plans de transition.

Le gestionnaire de fonds compte aussi s’impliquer auprès des entreprises de son portefeuille afin d’encourager la réduction de l’empreinte carbone et l’adoption de plans de transition.

Dans le cadre de sa stratégie, Investissements PSP a publié une Taxonomie des actifs verts, soit un système de classification qui est propre au gestionnaire pour quantifier l’exposition aux émissions de GES dans l’ensemble de son portefeuille d’investissement. Cette taxonomie lui permettra notamment de suivre sa progression au fil du temps.

En bref, dans sa stratégie, le gestionnaire s’engage à :

  • augmenter les investissements dans les actifs verts à 70 milliards de dollars canadiens d’ici 2026;
  • augmenter les investissements dans les actifs de transition à 7,5 milliards de dollars canadiens d’ici 2026;
  • réduire de 50 % les avoirs en actifs à forte intensité de carbone d’ici 2026;
  • promouvoir l’adoption de plans de transition fondés sur la science du climat;
  • et à améliorer la couverture des données sur les GES dans l’ensemble du portefeuille en visant à obtenir des données sur les GES pour 80 % de son empreinte carbone d’ici 2026.

« Nous reconnaissons la nécessité d’agir sur le risque climatique tout en positionnant notre portefeuille de manière à obtenir les résultats d’investissement requis par notre mandat. Les recherches montrent que les entreprises qui gèrent activement et qui planifient les changements climatiques peuvent obtenir un meilleur retour sur investissement que les entreprises qui ne le font pas. En mettant en œuvre sa stratégie climatique, je suis convaincu qu’Investissements PSP peut soutenir la transition vers des émissions carboneutres au niveau mondial en investissant pour un avenir meilleur », conclut Neil Cunningham.

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Fiera Comox recrute une pionnière de l’ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/fiera-comox-recrute-une-pionniere-de-lesg/ Thu, 03 Mar 2022 13:07:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85382 NOUVELLES DU MONDE - La nouvelle directrice générale, Investissement responsable, de Fiera Comox Partners provient des rangs d'Investissements PSP.

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Pionnière de l’investissement axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), Stéphanie Lachance a passé quinze ans chez Investissements PSP, dernièrement à titre de directrice générale et chef, Investissement responsable.

Comme le signale la direction de Fiera Comox en communiqué, « elle a façonné les pratiques ESG mondiales en matière de placement agricole, de placement privé et de crédit privé chez l’un des plus grands investisseurs institutionnels du monde. »

De fait, Stéphanie Lachance fait partie des défricheurs de l’investissement durable chez les investisseurs institutionnels. Par exemple, la publication par PSP en 2017 du premier rapport annuel distinct sur l’investissement ESG avait été un événement remarqué.

En 2019, Stéphanie Lachance a remporté le prix Environnement, gouvernance et sociale décerné lors de l’événement annuel Canadian General Counsel Awards.

Elle est co-auteure d’une recherche intitulée The Origins of ESG in Pensions: Strategies and Outcomes. Cette recherche a été présentée en avril dernier lors d’un symposium du Pension Research Council de l’Université Wharton.

Fondée en 2016 et filiale de Fiera Capital, Comox développe des stratégies d’investissement en agriculture, crédit privé et placement privé. En mars 2020, la firme avait un actif sous gestion de 830 M$. Deux ans plus tard, ce chiffre doublait à 1,7 G$.

Comox a abordé le secteur des fonds d’investissement de détail en mars 2021 par sa participation au lancement du Fonds de placements privés mondiaux Canoe. Destiné aux investisseurs qualifiés, ce fonds comportait 63 M$ en actif sous gestion 31 janvier dernier, selon les données de Fundata.

Bachelière en droit de l’Université de Montréal (1994), Stéphanie Lachance a occupé, le long de sa carrière, des postes de conseillère juridique et de gestionnaire chez Québecor Média, à l’Autorité des marchés financiers, à la Bourse de Toronto ainsi qu’à la Bourse de Montréal. Elle est membre du conseil des Banques alimentaires du Québec, du comité de surveillance des fonds de placement de la Corporation de services du Barreau du Québec, du comité de placement de l’Association canadienne de protection médicale et du Comité d’examen indépendant de la normalisation au Canada.

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Investissements PSP cherche un nouveau PDG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/investissements-psp-cherche-un-nouveau-pdg/ Fri, 25 Feb 2022 13:04:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85234 NOUVELLES DU MONDE – Un chasseur de têtes chargé de trouver un successeur à Neil Cunningham.

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Le président et chef de la direction de l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (Investissements PSP), Neil Cunningham, prend sa retraite après cinq ans à la tête de l’un des plus importants gestionnaires de fonds pour des caisses de retraite au Canada. Il quittera ses fonctions le 31mars.

Neil Cunningham s’est joint à Investissements PSP en 2004. Il a d’abord dirigé l’équipe Placements immobiliers et des Ressources naturelles, avant d’être nommé président de la firme en 2018. Il avait succédé à André Bourbonnais, qui avait quitté PSP après trois ans à la présidence pour joindre la firme BlackRock.

Durant son mandat, Neil Cunningham a notamment dirigé l’expansion de la firme dans de nouveaux marchés et supervisé le développement des bureaux internationaux de New York, Londres et Hong Kong.

« Cette transition se fera à un moment où Investissements PSP sera bien positionnée sur le plan financier, avec une équipe de direction très compétente en place pour poursuivre l’exécution de la stratégie et du plan d’affaires d’Investissements PSP, permettant ainsi une transition en douceur vers un nouveau dirigeant », a indiqué Neil Cunningham par voie de communiqué.

« Je tiens à souligner les immenses contributions de Neil Cunningham. La stratégie et la croissance d’Investissements PSP, se traduisent par une solide performance financière, tant sur le plan absolu que relatif, et témoignent de son leadership », a ajouté Martin Glynn, président du conseil d’administration.

Investissements PSP a déclaré un rendement de 18,4 % pour son exercice 2021 et un actif sous gestion de 204 milliards de dollars.

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Du nouveau chez Triasima https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/du-nouveau-chez-triasima/ Fri, 11 Feb 2022 13:07:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85050 NOUVELLES DU MONDE - Gestion de portefeuille Triasima a nommé Alexandre Tassé-Larrivée au poste de gestionnaire, Relations clients.

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Détenteur d’un baccalauréat en administration des affaires de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (2016), Alexandre Tassé-Larrivée a acquis une bonne part de son expérience professionnelle chez Investissements PSP, notamment à titre de conseiller, soutien aux opérations et finance des placements.

Il a également œuvré chez PBI Conseillers en actuariat en tant qu’analyste en investissements et chez Manuvie en tant qu’associé actuariel.

Revendiquant deux cents clients institutionnels et privés, Triasima pilote neuf stratégies de placement. Le site de Triasima ne précise pas l’actif sous gestion de chacune des neuf stratégies. « L’actif sous gestion de Triasima s’élève à 4 milliards de dollars », signale le site.

Cette somme de 4 G$ est la même que ce qui avait été signalée en octobre 2018 par La Presse+.

En septembre 2016, l’actif sous gestion était de 3,6 G$.

En mai 2021, Triasima perdait la gestion de trois fonds FMOQ (Fédération des médecins omnipraticiens du Québec).

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Plusieurs milliards pour la décarbonation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/plusieurs-milliards-pour-la-decarbonation/ Wed, 04 Aug 2021 12:09:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81374 Des investisseurs institutionnels lancent un regroupement privé et engagent 7 G$ US dans un fonds de Brookfield Asset Management.

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Un groupe d’investisseurs institutionnels investit 7 milliards de dollars américains (G$ US) dans le fonds mondial pour la transition énergétique de Brookfield Asset Management, rapporte le Globe and Mail.

Avec ce nouvel apport, le fonds pourrait atteindre sa limite de 12,5 G$ US avant la fin 2021. Il devient également la plus grande réserve de fonds privés ayant pour but d’accélérer le passage à une économie à zéro émission nette de carbone.

Ayant pour mission la décarbonation, le fonds investit dans des entreprises qui veulent réduire les émissions de gaz à effet de serre, diminuer la consommation d’énergie et augmenter les capacités de production d’énergie à faible émission de carbone.

Cogéré par l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, qui occupe maintenant le poste de vice-président et responsable des investissements chez Brookfield Asset management, ce fonds est le premier fonds d’impact lancé par Brookfield Asset Management qui veut augmenter son investissement d’impact jusqu’à 100 G$ US.

Parmi les investisseurs initiaux du fonds, on compte le régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (Teacher’s) et de Temasek, le fonds souverain de Singapour, ainsi qu’Investissements PSP et la Société de gestion des placements de l’Ontario, deux autres régimes de retraite canadiens.

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Face à l’incertitude, quel mode d’investissement adopter ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/face-a-lincertitude-quel-mode-dinvestissement-adopter/ Wed, 04 Nov 2020 13:11:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76150 Les participants au Forum mondial de Toronto expliquent comment naviguer sur les marchés en temps de pandémie.

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Les défis et les opportunités d’investissement découlant de la pandémie ont été examinés par un groupe d’experts lors du Forum mondial annuel de Toronto, un événement virtuel organisé par le Forum économique international des Amériques.

L’un des défis fondamentaux de l’investissement, qui consiste à déterminer la place des obligations dans un portefeuille, a été mis en avant par la COVID-19 en raison de la chute des rendements à l’échelle mondiale et de l’atténuation conséquente de l’effet de volatilité qu’apportent habituellement les obligations.

« Le portefeuille moyen d’un client est plus risqué aujourd’hui qu’il ne l’était dans le passé parce qu’il ne bénéficie plus de l’effet naturel de diversification » que procurent les obligations, a constaté l’intervenant Luke Ellis, PDG de Man Group plc, une société de gestion mondiale de placements basée à Londres, au Royaume-Uni, dont l’offre comprend des portefeuilles construits sur le modèle quantitatif. Par conséquent, la répartition des actifs doit être reconsidérée, a-t-il affirmé.

Luke Ellis a également fait une mise en garde devant la volonté d’identifier les gagnants et les perdants du marché, alors que les dépenses publiques ont été massives. Le marché est moins  efficace lorsque des politiques fiscales soutiennent les entreprises faibles, a-t-il dit.

Investissements PSP, l’un des plus importants gestionnaires de fonds pour des régimes de pensions au Canada, a d’ailleurs réduit la part des obligations d’État dans ses portefeuilles en faveur d’actifs tels que des titres de dette provenant des marchés émergents, du crédit privé et des titres d’infrastructures indexées sur l’inflation comportant de faibles risques liés à l’exploitation ou au crédit, a déclaré Neil Cunningham, son président et directeur général. Puisque l’ajout de ces actifs augmente le risque, le gestionnaire réduit en conséquence la part d’actions pour maintenir le bon équilibre, a-t-il dit.

Plus globalement, à titre d’investisseur sur le long terme, Neil Cunningham cherche à faire la distinction entre les tendances du moment et celles qui concernent davantage le long terme. Les échos liés au contexte des élections américaines, selon lui, ne sont que du bruit, illustre-t-il. « Nous sommes beaucoup plus concernés par les tendances qui sont accentuées par la COVID-19 », comme la démondialisation, l’adoption accrue du commerce électronique et le travail à domicile.

Neil Cunningham a également d’avis que les investisseurs devraient tenir considérer les tendances à long terme comme l’ESG, et la diversité et l’inclusion, parce que les gouvernements, les employés et les clients, tiendront compte de ces facteurs dans le futur lorsqu’ils légiféreront, travailleront et feront des achats.

Mohammed Alardhi, président exécutif d’Investcorp, une société basée à Manama, au Bahreïn, et gestionnaire mondial de fonds alternatifs, a souligné la nécessité de se diversifier en matière de secteurs et de zones géographiques, notant que les investisseurs des régions productrices de pétrole étaient particulièrement touchés par la pandémie.

Neil Cunningham illustre cette réalité en évoquant un investissement effectué dans une entreprise de publicité britannique quelques mois avant la mise sur pause de l’économie. Personne, a-t-il dit, ne s’attendait à ce qu’une entreprise qui est demeurée ouverte pendant le Blitz, cette opération de bombardements effectuée par l’aviation allemande contre le Royaume-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, ferme ses portes en raison de la pandémie. Une forte leçon, selon lui. Cela prouve qu’« à moins de se diversifier à la fois géographiquement et par secteurs, on est sûr d’être frappé par quelque chose auquel on ne s’attendait pas. Le ralentissement de l’économie a également obligé les investisseurs à s’assurer d’avoir des liquidités suffisantes, a-t-il ajouté.

Les panélistes ont également examiné les tendances découlant de la géopolitique.

L’issue des tensions entre les États-Unis et la Chine sera déterminante pour de nombreux portefeuilles au cours de la prochaine décennie, a déclaré Luke Ellis.

Par exemple, la Chine doit-elle constituer une petite partie d’un portefeuille en raison des restrictions imposées par le pays aux entreprises étrangères, ou doit-elle constituer une grande partie en tant qu’éventuelle plus grande économie du monde ?

Tandis que les tensions entre les États-Unis et la Chine font peser une pression sur les autres gouvernements afin qu’ils choisissent un camp, les investisseurs risquent d’être confrontés à un environnement de plus en plus difficile, a déclaré Luke Ellis.

Neil Cunningham a indiqué que PSP augmentait la part des actifs liés à l’Australasie et aux marchés émergents afin de tenir compte des tendances géopolitiques à long terme qui profiteront à ces économies.

Les perspectives d’investissement au Canada

Ian McKay, PDG de la société Invest in Canada, d’Ottawa, a pour sa part évoqué des perspectives positives pour les investissements issus de l’étranger, malgré une prévision globalement négative pour les flux d’investissements étrangers.

Les investissements directs étrangers (IDE) mondiaux devraient diminuer de 40 % cette année et de 5 à 10 % supplémentaires en 2021, selon le Rapport sur l’investissement dans le monde 2020 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.

Cela porterait les flux d’IDE « aux niveaux les plus bas que nous ayons connus depuis plus de 20 ans », a déclaré Ian McKay, une situation qui incitera les gouvernements, les fonds et les agences d’investissement à réévaluer leurs plans stratégiques et leurs critères d’investissement.

Ce faisant, le Canada devient attrayant.

Depuis la pandémie, Invest in Canada a connu un pic d’intérêt de la part des investisseurs mondiaux dans trois secteurs au Canada : les sciences de la vie, en raison des recherches liées à un vaccin pour la COVID-19 ; l’économie numérique, dans laquelle le Canada est un leader en matière d’intelligence artificielle ; et les technologies propres, telles que les voitures à hydrogène ou électriques et les énergies renouvelables.

« Au Canada, nous avons les bons ingrédients pour ces secteurs – les matières premières, une main-d’œuvre hautement qualifiée, des écosystèmes innovants et un accès au marché mondial », a déclaré Ian McKay.

Des facteurs plus fondamentaux favorisent également le Canada lorsqu’il s’agit d’attirer les investissements étrangers, comme la stabilité politique et économique, une ouverture d’esprit à l’égard du commerce libre et réglementé, et une offre de main-d’œuvre qualifiée de classe mondiale, a déclaré Ian McKay.

Malgré les prévisions concernant les flux d’investissements étrangers, « nous sommes certains que l’avenir est prometteur pour les investisseurs qui continuent à construire et à développer leurs activités au Canada », a déclaré Ian McKay.

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De la Caisse à PSP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/de-la-caisse-a-psp/ Fri, 28 Feb 2020 13:07:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64544 NOUVELLES DU MONDE - Après quinze ans de carrière à la Caisse de dépôt et placement du Québec, Claude Carbonneau est passé du côté d'Investissements PSP à titre de premier directeur analyse économique et modélisation des marchés financiers.

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Selon son profil LinkedIn, sa tâche consistera à « bâtir l’infrastructure économétrique visant à gérer de façon dynamique la couverture de devises et la répartition d’actifs du portefeuille PSP. »

Alors qu’il était directeur principal à la Caisse de dépôt, Claude Carbonneau avait notamment pour rôle « d’effectuer des prévisions de rendement des actifs liquides Caisse sur un horizon de trois ans. » Claude Carbonneau signale avoir été le principal concepteur d’un modèle économétrique qui permettait d’élaborer ces prévisions. Il précise avoir également collaboré à la gestion des risques dans le cadre de tests de tension mesurant l’impact de chocs macroéconomiques globaux sur les rendements d’actifs.

Titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université Laval, Claude Carbonneau a œuvré dix ans au ministère des Finances du Québec entre 1994 et 2004.

Investissements PSP pilote les régimes de retraite des membres de la fonction publique fédérale, des Forces armées canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et de la Force de réserve.

Au 31 mars dernier, la firme affichait 168,0 G$ en actifs sous gestion. Son rendement net actualisé sur cinq ans était de 8,8 % et de 10,7 % sur dix ans. Les placements sur les marchés publics constituaient 48,1 % de l’actif net total sous gestion; comparativement à 14 % pour les placements privés; 6,2 % pour les titres de créances privés; 14,0 % pour les placements immobiliers; 10,0 % pour les placements en infrastructures; 4,0 % pour les placements en ressources naturelles et 0,9 % pour le portefeuille dit complémentaire (soit « les occasions de placement qui ne s’inscrivent pas dans une classe d’actifs existante, mais qui sont jugées profitables pour le portefeuille global »).

Le dernier rapport annuel de PSP mentionne qu’un étage du bureau montréalais, défini comme « place d’affaires principale de PSP », est maintenant consacré à l’art autochtone.

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