Groupe Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 16 Feb 2024 13:33:45 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Groupe Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouveaux administrateurs au CA de la Laurentienne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveaux-administrateurs-au-ca-de-la-laurentienne/ Wed, 14 Feb 2024 12:32:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98940 NOUVELLES DU MONDE – Trois administrateurs viennent d’être nommés.

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Trois nouveaux administrateurs indépendants ont été nommés pour siéger au conseil d’administration (CA) de la Banque Laurentienne. Il s’agit de :

  • Johanne Brunet,
  • Jamey Hubbs
  • et Paul Stinis.

Titulaire d’un doctorat en études industrielles et commerciales de l’Université de Warwick en Angleterre et d’une maîtrise en administration des affaires de HEC Montréal, Johanne Brunet est professeure de marketing à HEC Montréal. Cette dernière, dont les recherches portent sur la gestion de la créativité dans des environnements complexes, l’innovation, les économies mondiales, le marketing international et la planification d’entreprise, siège déjà à plusieurs CA. Elle est notamment présidente du conseil de la Société des alcools du Québec (SAQ).

Titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’université de Waterloo, d’une maîtrise en gestion de projet de la Schulich School of Business et du titre IAS.A. de l’Institut des administrateurs de sociétés, Jamey Hubbs est banquier et régulateur. Il a commencé sa carrière comme courtier auprès du Groupe Banque TD, avant de devenir Directeur – Négociation et vente de titres à revenu fixe, marchés des capitaux de la dette à la Scotia. Il a également travaillé à la Banque Nationale du Canada à tire de Directeur général, marchés des capitaux de la dette et à la HSBC où il a occupé le poste de Vice-président exécutif, co-responsable des marchés mondiaux. Depuis 2012, il travaille au Bureau du surintendant des institutions financières. Il possède donc une grande expérience dans le domaine bancaire, des marchés de capitaux, de la réglementation ainsi que de la gestion des risques.

Titulaire d’un baccalauréat en génie de l’Université McGill et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Concordia, Paul Stinis est un dirigeant d’entreprise chevronné. Il occupe actuellement le poste de vice-président du conseil d’administration d’Hydro-Québec. Il était auparavant vice-président principal et trésorier corporatif de BCE inc. et de Bell Canada et a été président de Bimcor. Il possède donc une vaste expérience dans les marchés financiers, la gestion des risques, le développement des affaires et le secteur bancaire canadien.

« Nous sommes enchantés d’accueillir Mme. Brunet, M. Hubbs et M. Stinis au sein du conseil d’administration de la Banque, assure Michael Boychuk, président du conseil d’administration de la Banque. Leur grande expérience des domaines de l’innovation, de la gestion des risques et de la direction d’entreprise complètera parfaitement l’expertise présente au sein du conseil. Alors que nous persistons dans notre engagement envers l’excellence du service à la clientèle et dans notre volonté de renforcer notre position en tant qu’institution québécoise solide, leurs précieuses contributions joueront indubitablement un rôle déterminant dans la poursuite du succès de la Banque Laurentienne. »

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Leaders inspirants https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/leaders-inspirants/ Wed, 14 Feb 2024 02:06:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98747 Ils s’illustrent entre autres sur le plan des facteurs ­ESG.

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Malgré les nombreux défis qu’ont affrontés les organisations de l’industrie financière en 2023, leurs dirigeants ont continué à les transformer.

Nombre d’entre eux l’ont fait entre autres en innovant et en tenant compte des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions et processus d’affaires. Ils ont ainsi contribué à la pérennité de leur entreprise.

Le cahier du ­Top des leaders le montre par les multiples réalisations que les dirigeants et leurs équipes ont menées à bien en 2023.

Le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière célèbre d’ailleurs celles de ­Guy Cormier, président et chef de la direction du ­Mouvement ­Desjardins, en le nommant Personnalité financière de l’année 2023. Il est aussi le gagnant de la catégorie ­Institutions financières à portée nationale pour une deuxième année consécutive.

« ­Il dirige une institution financière de premier plan affichant une performance remarquable et se démarquant par ses actions en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. » ­Le jury a également souligné « l’engagement exceptionnel » de ­Guy Cormier envers la jeunesse. Il lui a en outre attribué une mention spéciale pour son engagement communautaire. Pour la période de neuf mois se terminant le 30 septembre 2023, le ­Mouvement ­Desjardins a enregistré des excédents avant ristournes de 1,5 milliards de dollars (G$), par rapport à 784 M$ pour la période correspondante de 2022. Lisez son portrait.

Tout en soulignant que chacun des leaders retenus est méritant, le jury et l’équipe dee Finance et ­Investissement célèbrent aussi le travail de six personnes qui se sont distinguées.

Dans la catégorie ­Sociétés de courtage en valeurs mobilières et en assurance, le gagnant est ­Gino-Sébastian ­Savard, président de ­MICA ­Cabinets de services financiers. Il avait reçu le même honneur en 2022, 2021 et 2019. En 2021, la firme comptait 220 conseillers. En 2022, le courtier en dénombrait 250 et en 2023, 290. Ces ajouts ont permis de faire grimper l’actif sous gestion de ­MICA. Constatez ses progrès.

Denis ­Ricard, président et chef de la direction d’iA ­Groupe financier, est le gagnant de la catégorie ­Assureurs de personnes, et ce, pour une troisième année consécutive. « ­Il dirige une entreprise qui s’illustre sur le plan de sa croissance, de sa rentabilité et de sa solidité financière. Denis ­Ricard et son équipe se démarquent par la diversité de leurs initiatives sur le plan des facteurs ­ESG, notamment en réduisant l’empreinte environnementale d’iA », indique le jury à propos de ­Denis ­Ricard. Le jury lui décerne également une mention spéciale ­ESG. Voyez ses réalisations.

Stéphan ­Bourbonnais, ­vice-président exécutif, ­Gestion de patrimoine chez iA ­Groupe financier, est le gagnant de la catégorie ­Courtiers de plein exercice. Il a contribué à rétablir la confiance des conseillers d’iA ­Gestion privée de patrimoine. Pour les six premiers mois de 2023, les revenus et les profits étaient respectivement en hausse de 2 % et 105 % par rapport à la période correspondante de 2022. Lisez le texte.

Stéphane ­Corriveau, président et directeur principal d’AlphaFixe ­Capital, est nommé gagnant de la catégorie ­Sociétés de gestion indépendante. Au 30 juin 2023, la société de gestion de placements spécialisée en revenu fixe gérait un actif de 13 G$ répartis en 84 mandats, par rapport à 7,1 G$ répartis en 83 mandats un an plus tôt. De plus, la prédilection de ses portefeuilles pour l’investissement responsable (IR) est digne de mention. ­Apprenez-en davantage sur son entreprise.

Éric ­Trudel, ­vice-président exécutif et leader, ­Assurance collective à ­Beneva, est nommé gagnant de la catégorie ­Cadres/leaders de l’industrie financière. Sous sa direction, le secteur de l’assurance collective de ­Beneva a crû de manière importante. Ses primes ont progressé au rythme annuel composé de 8,3 % de 2019 à 2022, surpassant la moyenne du marché. Lisez son portrait.

En plus des gagnants, le jury a décerné une mention spéciale à Sylvie Demers pour sa carrière. Celle-ci a pris sa retraite de son poste de première ­vice-présidente, ­Réseau de succursales et présidente, direction du ­Québec du ­Groupe ­Banque ­TD en décembre. Lisez un texte sur elle.

Nous vous invitons aussi à parcourir les réalisations des finalistes de chacune des catégories. L’équipe de ­Finance et ­Investissement remercie chaleureusement les membres du jury pour leur engagement et leur apport précieux. Un grand merci aussi à tous ceux et celles qui ont contribué à la réalisation du ­Top des leaders et de l’événement qui y est lié.

Méthodologie

La sélection des leaders s’est faite en deux étapes. L’équipe de la rédaction a sélectionné un certain nombre de dirigeants comme des lauréats potentiels et leur a demandé de répondre aux questions du dossier de candidature. Nous avons également invité plusieurs autres cadres et dirigeants à soumettre leur candidature. Puis nous avons sollicité diverses organisations de l’industrie et avons effectué un appel de candidatures public. Les dirigeants devaient répondre à diverses questions et dévoiler au jury les résultats financiers pertinents pour l’étude de leur candidature.

Ces dossiers, qui incluent des grilles d’analyse qualitative et quantitative, ont été transmis au jury avant une réunion virtuelle tenue en novembre 2023. Cinq membres du jury sur six sont indépendants de notre groupe de presse et ont une connaissance des divers secteurs de l’industrie québécoise des services financiers. Lors de cette réunion, nous avons procédé aux nominations du ­Top des leaders. Le choix de la ­Personnalité financière de l’année parmi les gagnants des catégories a fait l’objet d’une adhésion unanime des jurés.

Pour être admissibles, les candidats doivent avoir un impact significatif sur les décisions stratégiques de l’organisation ou sur ses activités québécoises ainsi que sur ses résultats financiers. Les personnes qui exercent leurs activités dans les secteurs public ou parapublic, de l’assurance de dommages et de la réglementation ne sont pas admissibles.

Le ­Top des leaders n’est pas un exercice de classement basé sur l’activité commerciale, sur le chiffre d’affaires ni sur les actifs des courtiers ou des conseillers. Les critères de sélection tiennent compte des aspects suivants : le caractère exceptionnel des réalisations du candidat en 2023 et dans les années précédentes, la croissance de son entreprise dans le temps, sa gestion des risques, ses réalisations en matière d’innovation, sa gestion en tenant compte des facteurs ­ESG ainsi que sa contribution et son influence dans l’industrie financière et sa communauté.

Enfin, nous félicitons les lauréats du concours ­Les conseillers à l’honneur !
lequel célèbre trois représentants. Nous vous invitons à les découvrir en cliquant ici. Bonne lecture !

L’équipe de ­Finance et ­Investissement

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Façons de créer de la valeur https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/facons-de-creer-de-la-valeur/ Wed, 14 Feb 2024 02:01:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98822 Découvrez ce que répondent les lauréats du Top des leaders de l'industrie financière.

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Bien écouter permet de bien conseiller. Voilà notamment ce que les représentants doivent faire afin de créer de la valeur pour leurs clients, selon des dirigeants de l’industrie financière primés à l’occasion du ­Top des leaders de l’industrie financière 2023.

À première vue, renforcer l’importance de l’écoute est une solution qui semble simple, peut-être même un peu trop simple. Par contre, le degré d’écoute des conseillers ainsi que les actions qui en découlent sont susceptibles de générer la résultante souhaitée : créer de la valeur pour les clients.

Ainsi, dans une profession aussi relationnelle que celle de conseiller, l’écoute active est importante, selon ce que ­Guy ­Cormier, président et chef de la direction du ­Mouvement Desjardins, a indiqué à notre collègue ­Carole Le Hirez. Il est d’avis que les conseillers peuvent apporter davantage de valeur en restant à l’écoute des aspirations de leurs clients, de leurs rêves et de leurs contraintes, et en intégrant une offre de service plus personnalisée. Dans ce contexte, les conseillers doivent s’efforcer de rendre les choses simples et faciles pour les clients, ­a-t-il noté.

L’écoute permet non seulement d’instaurer une offre personnalisée, mais également de respecter les devoirs déontologiques et obligations réglementaires des conseillers, notamment celle de la connaissance du client et de la convenance. Il y a aussi fort à parier qu’un client qui se sent écouté se sentira mieux compris et sera plus satisfait de son conseiller.

­Gino-Sébastian ­Savard, président de MICA ­Cabinets de services financiers, abondait dans ce sens lors d’un échange avec ­Guillaume ­Poulin-Goyer. « ­La plus grande qualité d’un conseiller est l’empathie. [Cela signifie] d’être à l’écoute de ses clients, de les aider à maîtriser leurs émotions et à prendre les bonnes décisions au bon moment sans se laisser influencer par tout ce qui se dit ou s’écrit », ­précise-t-il.

Pour engendrer de la valeur, le représentant devra également mettre en place un plan, s’y tenir et agir de manière méthodique et constante afin de bien l’exécuter, selon le dirigeant.

En raison de l’incertitude découlant des risques de récession liés à la hausse des taux d’intérêt, les clients ont plus que jamais besoin d’être rassurés et les conseillers peuvent ajouter de la valeur en le faisant, selon ­Stéphan Bourbonnais, ­vice-président exécutif, Gestion de patrimoine à iA ­Groupe financier. Ils peuvent ainsi bâtir un portefeuille de retraite adéquat pour leur client ou, par exemple, discuter de protection et de transfert de patrimoine à la prochaine génération.

De plus, les conseillers qui utilisent diverses technologies pour être plus près de leurs clients créeront davantage de valeur, ajoute ­Stéphan ­Bourbonnais. Il donne l’exemple d’un conseiller qui reçoit une notification d’une technologie qui filtre les publications de ses clients dans les médias sociaux et en découvre une où une mère décrit les défis de prendre soin d’un enfant handicapé.

« ­Je peux dire à ma cliente : J’ai vu l’article que tu as publié hier et ça m’a touché. Je n’étais pas au courant de ça. ­Est-ce qu’il y a quelque chose que je peux faire pour t’aider ? ­En passant, j’ai regardé dans tes comptes et j’ai ciblé une occasion de les structurer de façon différente afin de pouvoir prévoir », indiquait ­Stéphan Bourbonnais en entretien avec Guillaume ­Poulin-Goyer.

Selon lui, la technologie n’est pas là pour remplacer le conseiller, mais pour l’aider à être plus efficace et ainsi apporter davantage de valeur.

Sylvie ­Demers, qui a quitté son poste de première ­vice-présidente, ­Réseau de succursales et présidente, direction du Québec du ­Groupe ­Banque ­TD en décembre, a également soutenu, dans un échange avec ­Alizée ­Calza, que de poser les bonnes questions permet de bien comprendre les besoins du client. Cela mène à dresser le bon diagnostic et à formuler les bonnes recommandations.

Pour ce faire, les organisations peuvent créer des outils afin de guider les conversations avec le client et ainsi éviter d’émettre des recommandations biaisées par l’expérience personnelle du conseiller.

« ­Offrir des options au client est important, même dans le cas où on doit refuser sa demande. On peut dire : On ne peut pas accéder à votre demande, par contre, voici ce que vous pouvez faire pour améliorer votre cote de crédit ou établir vos bases financières. ­Si c’est un entrepreneur : Voici les autres programmes gouvernementaux et les organismes qui peuvent vous aider. » ­Ce faisant, on ajoute de la valeur en devenant partenaire du client, selon la dirigeante.

En entrevue avec ­Richard ­Cloutier, Stéphane ­Corriveau, président et directeur principal d’AlphaFixe Capital, a également souligné qu’il est important d’écouter son client pour comprendre ses besoins et pour lui expliquer si on peut l’aider ou non, en fonction de ses attentes : « ­La principale valeur, c’est être à l’écoute et comprendre les besoins du client, et dire je peux t’aider ­là-dedans ou je ne peux pas t’aider ­là-dedans. »

Une société de gestion de portefeuille créera de la valeur en restant concentrée sur son domaine de compétence et non en étant tout pour tout le monde : « ­Un gestionnaire de portefeuille qui veut se lancer, s’il est capable de rester à l’intérieur de son champ d’expertise, c’est un plus », estime-t-il.

Apporter la paix d’esprit

Pour créer de la valeur pour ses clients en assurance collective, un conseiller doit devenir un « partenaire stratégique » qui comprend en profondeur « les besoins spécifiques du client, ses valeurs fondamentales et sa culture d’entreprise », a affirmé Éric ­Trudel, vice-président exécutif et leader, Assurance collective à Beneva, en entrevue ave Sylvie Lemieux.

« ­Le conseiller doit également tenir compte de la politique de diversité et d’inclusion de l’entreprise, si elle existe, pour s’assurer que les régimes proposés reflètent ces engagements », a-t-il ajouté.

« ­Il faut qu’il y ait un fit de valeur entre le preneur et l’assurant. C’est plus qu’une relation ­fournisseur-client. De plus en plus, on travaille en équipe, dans une relation tripartite qui se veut plus efficace et productive entre le conseiller, le preneur et l’assureur. C’est une façon de créer de la valeur et de travailler mieux ensemble. »

Par ailleurs, la principale valeur ajoutée d’un conseiller est d’apporter une paix d’esprit à ses clients, a indiqué ­Denis Ricard, président et chef de la direction d’iA ­Groupe financier, en entretien avec ­Richard ­Cloutier : « ­Notre raison d’être chez iA est que nos clients soient confiants et se sentent en sécurité face à leur avenir. Il y a le volet psychologique dans tout ça, parce que les gens n’ont pas toujours la littératie financière. Ils ne connaissent pas trop les produits. C’est complexe. »

Or, un conseiller peut avoir un effet décisif en expliquant les nouveaux produits et en aidant les clients à profiter des avantages de régimes enregistrés, comme le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) ou le régime enregistré d’­épargne-études (REEE). « ­Au ­Canada, il y a juste un enfant sur deux qui a un REEE. Ce n’est pas normal. »

Selon ­Denis ­Ricard, il manque de conseillers, alors qu’ils jouent un rôle important dans la société : aider les Canadiens à planifier les événements de leur vie qui sont connus (prise de la retraite, financement des études des enfants) ou inconnus (moment du décès ou de la maladie).

L’équipe de Finance et Investissement

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Les ventes de maison en recul https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-ventes-de-maison-en-recul/ Mon, 18 Dec 2023 11:31:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98201 Pour les données de novembre.

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Les ventes, les prix et les inscriptions de maisons ont chuté en novembre par rapport au mois précédent, de nombreux acheteurs et vendeurs potentiels s’étant retranchés dans l’attente de signes de détente sur les taux d’intérêt, a déclaré jeudi l’Association canadienne de l’immobilier (ACI).

Les ventes ont baissé de 0,9 % par rapport à novembre de l’année dernière, et ont baissé de la même marge en données désaisonnalisées par rapport à octobre.

Les nouvelles inscriptions ont chuté de 1,8 % en novembre par rapport au mois précédent. Il s’agit du deuxième mois de baisse des inscriptions après une chute de 2,2 % en octobre, qui marquait le premier recul depuis mars.

La baisse des nouvelles inscriptions montre que les vendeurs attendent de plus en plus jusqu’à l’année prochaine, même si un nombre surprenant d’entre eux sont entrés sur le marché au début de l’automne, a analysé Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI, dans un communiqué.

« N’ayant pas reçu d’offres qu’ils étaient prêts à accepter, il semble que plusieurs d’entre eux se résignent à attendre l’année prochaine », a-t-il dit.

Le prix moyen des maisons a diminué de 0,3 % par rapport au mois précédent, ou de 1,1 % selon l’indice des prix des maisons MLS, alors que l’indice a augmenté de 0,6 % par rapport à l’année dernière pour s’établir à 735 500 $.

Le prix moyen national réel d’une maison vendue en novembre était de 646 134 $, soit une hausse de 2 % par rapport à novembre 2022.

Selon Shaun Cathcart, il est probablement sage pour les propriétaires d’attendre avant de mettre leur bien en vente.

« C’est probablement une bonne décision étant donné que les récentes attentes concernant les réductions de taux d’intérêt suggèrent que le marché printanier pourrait être un peu plus actif que nous ne le pensions », a-t-il indiqué.

La Banque du Canada a maintenu ses taux inchangés au cours de trois séries de décisions, mais a prévenu qu’elle pourrait encore les augmenter, même si les prévisionnistes s’attendent à ce que la prochaine mesure soit une réduction.

Mercredi, la Réserve fédérale américaine a maintenu son taux directeur inchangé, mais a indiqué qu’elle prévoyait de réduire son taux de référence de trois quarts de point l’année prochaine.

Les taux hypothécaires ont baissé en novembre, mais cela n’a pas suffi à stimuler le marché, a souligné Rishi Sondhi, économiste à la Banque TD, dans une note.

« Même si les taux ont baissé le mois dernier, ils sont restés à des niveaux élevés, ce qui a suffi à peser sur les ventes de logements », a-t-il déclaré.

Dans l’ensemble, les ventes de maisons sont inférieures de 18 % à leur niveau d’avant la pandémie, avec des baisses importantes le mois dernier au Manitoba, en Colombie-Britannique et au Québec, tandis que l’Ontario a connu une croissance notable des ventes, a ajouté Rishi Sondhi.

Malgré les gains de l’Ontario, les conditions dans la province favorisent toujours les vendeurs et, comme en Colombie-Britannique, pourraient conduire à des réductions de prix dans les mois à venir, a-t-il dit.

« Notamment, les marchés sont beaucoup plus serrés ailleurs dans le pays, ce qui devrait entraîner une croissance relativement forte des prix dans les mois à venir », a indiqué Rishi Sondhi.

Alors que les ventes sont bien inférieures aux normes historiques, les stocks restent également modérés à 4,2 mois, en dessous de la moyenne à long terme de près de cinq mois, a noté Sherry Cooper, économiste en chef des Centres de prêt de la Dominion.

Elle a déclaré dans une note que même s’il faudra probablement plusieurs mois avant que la Banque du Canada ne réduise ses taux, les taux d’intérêt déterminés par le marché ont fortement baissé et les taux hypothécaires fixes ont également baissé, mais de façon plus modérée. Elle s’attend à ce que le taux au jour le jour baisse d’un pour cent d’ici à la fin de 2024.

« L’activité dans le secteur du logement se renforcera en 2024 et 2025, bien que l’économie doive faire face à une augmentation substantielle des paiements hypothécaires mensuels en raison du nombre de renouvellements ou de refinancements, qui atteindra un sommet en 2026 », a écrit Sherry Cooper.

Royal LePage s’attend également à ce que les réductions de taux alimentent un rebond du marché, prédisant dans ses perspectives pour 2024 publiées jeudi que le prix global national des maisons augmentera de 5,5 % d’une année sur l’autre au cours du quatrième trimestre de l’année prochaine.

Larry Cerqua, président de l’ACI, a déclaré que dans l’ensemble, le marché semble se stabiliser en territoire équilibré et qu’un atterrissage en douceur est de plus en plus en vue.

« Je ne m’attends pas à ce que le marché de la revente fasse les gros titres au cours des prochains mois », a-t-il prédit.

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Placements directs TD lance Négociateur actif TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-directs-td-lance-negociateur-actif-td/ Fri, 01 Dec 2023 13:11:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97580 Les investisseurs auront plus d’outils pour négocier en ligne.

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Placements directs TD lance Négociateur actif TD, une plateforme de négociation en ligne. Celle-ci est spécifiquement conçue pour les investisseurs actifs afin de leur offrir une expérience propres aux ordres spécialisés et qui permette l’exécution de stratégies d’options complexes.

Cette plateforme, conçue par des investisseurs, a été pensée pour offrir une expérience de négociation simplifiée, des fonctions de graphiques numériques avancés et une interface personnalisable.

La plateforme a ainsi trois caractéristiques principales :

  • la personnalisation complète : les ressources et outils de négociation sont entièrement personnalisables en fonction des préférences de l’utilisateur;
  • des types d’ordres avancés : la plateforme permet la négociation de stratégies d’options à composantes multiples, y compris à trois ou à quatre composantes;
  • des graphiques avancés : l’utilisateur peut évaluer, comparer et suivre des idées de placement en personnalisant les graphiques avec plus de 100 indicateurs techniques. Il peut également consulter plusieurs actions et graphiques en même temps et configurer des alertes.

« Nous avons créé cette plateforme puissante et avancée de A à Z, ce qui nous a permis de la moderniser selon les besoins des clients. Ces derniers ont ainsi accès à une plateforme de nouvelle génération à leur image, qui révolutionne leur manière d’investir », témoigne Scott Ignall, premier vice-président, Placements directs et Mise en œuvre, Groupe Banque TD.

« Négociateur actif TD va changer la donne dans le secteur, affirme Scott Ignall. Nous avons hâte que les clients puissent l’utiliser. C’est une plateforme solide où ils auront accès à des outils de négociation de niveau élite reposant sur une formation de premier plan, ainsi qu’à un bureau de négociation attitré. »

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TD : son investissement dans Schwab devrait rapporter 156 M $ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/td-son-investissement-dans-schwab-devrait-rapporter-156-m/ Tue, 17 Oct 2023 15:09:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96897 Au 4e trimestre.

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La Banque TD a indiqué mardi que sa participation dans Charles Schwab devrait se traduire par l’inscription d’un revenu net d’environ 156 millions de dollars (M$) à ses résultats du quatrième trimestre.

Ce montant comprend des frais d’environ 13 M$ après impôts liés à l’acquisition, des frais de restructuration d’environ 35 M$ après impôts et un amortissement d’immobilisations incorporelles d’environ 30 M$ après impôts, a précisé la banque torontoise.

En excluant ces frais, la TD calcule que la quote-part du résultat net rajusté de sa participation dans Schwab devrait atteindre environ 234 M $ au quatrième trimestre.

Schwab a publié lundi ses résultats financiers du troisième trimestre. La firme a affiché un bénéfice net de 1,13 G$ US pour son trimestre clos le 30 septembre, en baisse par rapport à celui de 2,02 G$ US du même trimestre l’an dernier.

Le bénéfice ajusté de la firme américaine de services financiers s’est élevé à 1,52 G$ US, comparativement à 2,21 G$ US au troisième trimestre précédent.

La Banque TD doit publier ses résultats du quatrième trimestre le 30 novembre.

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Les défis d’une passionnée du conseil https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/les-defis-dune-passionnee-du-conseil/ Mon, 16 Oct 2023 04:22:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96674 Elle veut être une partenaire d’affaires pour les conseillers.

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Suzanne Tremblay, ­vice-présidente et cheffe régionale ­Québec et ­Atlantique, ­Services privés à Gestion de patrimoine ­TD (GPTD), n’est pas arrivée en poste dans un contexte facile en février dernier.

Certains conseillers de ­GPTD vivaient alors avec plusieurs facteurs irritants, ce qui les rendait hésitants à recommander leur courtier, montre le ­Pointage des courtiers québécois. Parmi ­ceux-ci, figuraient notamment des lacunes sur le plan technologique, dont le soutien pour les fonctions administratives (back office), l’instabilité de l’équipe de direction et l’incompréhension de la vision stratégique de l’entreprise.

Suzanne ­Tremblay arrivait dans un poste stratégique, pourtant laissé vacant de novembre 2022 à février. Isabelle ­Ménard avait occupé les mêmes fonctions d’avril 2021 au 1er novembre 2022, avant de bifurquer vers le ­Marché des moyennes entreprises de la ­TD. ­Elle-même avait pris la relève de ­Stéphan ­Bourbonnais, en fonction de 2013 à 2021.

En arrivant, ­Suzanne ­Tremblay a « rencontré les gens sur le terrain et les a écoutés afin de m’assurer de bien capter quels étaient les besoins, les enjeux auxquels on faisait face afin de faire le diagnostic de la situation et déterminer les actions à poser ».

Sa visite de l’ensemble des succursales au ­Québec et en Atlantique lui a permis de bâtir un plan d’action qu’elle est allée présenter aux dirigeants de ­Toronto. « ­Et quels sont mes objectifs ? Croître, faire croître nos parts de marché et recruter », ­résume-t-elle.

Suzanne ­Tremblay est consciente de ses nombreux défis : « ­Gérer mon groupe, mobiliser les gens, recruter et exécuter [mon travail], pour en arriver à livrer la meilleure expérience client. »

La dirigeante devra redoubler d’efforts pour gagner des parts du marché. En effet, pour les activités de ­Conseils de placement privés, ­Gestion de patrimoine pour le ­Québec et les provinces de l’Atlantique, on comptait, à la fin d’août 2019, 101 conseillers en placement (CP), qui géraient un actif cumulatif de 14,5 G$. À la fin d’août 2023, les mêmes activités employaient 97 ­CP gérant 19,9 G$, ce qui correspond à une croissance annuelle composée des actifs gérés de 8,4 % de 2019 à 2023. À titre comparatif, l’actif géré au ­Québec par les sociétés de courtage en placement affichait une croissance annuelle composée de 12,9 % de la fin du troisième trimestre de 2019 à la fin du premier trimestre de 2023, selon l’Institut de la statistique du ­Québec.

Par ailleurs, les activités pour le ­Québec et les provinces de l’Atlantique de ­GPTD ont généré des revenus de production bruts de 129,8 M$ pour la période de 12 mois se terminant en août 2023, par rapport à 102,01 M$ pour la même période se terminant en août 2019, soit une croissance annuelle composée de 6,2 %.

Suzanne ­Tremblay a identifié plusieurs stratégies de croissance. « ­Le recrutement en est une, mais également la mise en valeur de tout le référencement du “One ­TD”. »

Le ­One ­TD, soit le fait que les quatre secteurs d’affaires, avec le bancaire, le commercial et les valeurs mobilières, soient intégrés et travaillent en collaboration, avec tout le potentiel d’accompagnement en matière d’expérience client que cela offre, « c’est un des éléments qui m’a attirée chez ­TD », mentionne ­Suzanne ­Tremblay.

De plus, elle est déterminée à faire croître son équipe au Québec et en ­Atlantique, en y ajoutant à la fois des conseillers en placement, des banquiers privés et des experts.

La relocalisation à venir de certaines succursales pourrait d’ailleurs « contribuer à attirer de nouveaux talents ».

Passionnée de gestion de patrimoine

Le parcours de ­Suzanne ­Tremblay ainsi que sa passion de la gestion de patrimoine devraient l’aider à faire sa place.

Native de ­Québec, elle possède plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie financière, principalement dans le secteur de la gestion de patrimoine. Elle s’est orientée dans le secteur, inspirée par l’intérêt de son père envers l’investissement, qu’il a partagé avec ses quatre enfants.

Suzanne ­Tremblay a obtenu son baccalauréat en finances de l’Université ­Laval en 1990 et s’est jointe tout de suite après à ­Services financiers ­La ­Laurentienne à titre de représentante en épargne collective et assurance vie.

Elle est ensuite entrée chez ­Desjardins en 1996, où elle a évolué au sein de différentes divisions. « Au cours de cette période, je suis devenue planificatrice financière, j’ai déménagé à ­Montréal, j’ai fait mon ­MBA à l’UQAM et je suis allée chercher de l’expérience en gestion des ventes », explique ­Suzanne ­Tremblay, qui a été nommée ­vice-présidente, ventes à ­Fiducie ­Desjardins en 2000.

En 2003, elle a quitté ­Desjardins pour se joindre à Trimark, devenu ­Invesco ­Canada par la suite. « J’avais passé la trentaine et je menais une très belle carrière en gestion. Cette décision de retourner en représentation, de dire : “Ma passion est le wealth, le conseil. J’ai le goût de retourner à la base, d’avoir un territoire à gérer”, ce fut un moment clé », raconte ­Suzanne ­Tremblay.

Elle ne cache pas avoir craint que sa décision soit perçue comme un recul. Or, « c’était de ça dont j’avais le goût », affirme-t-elle.

En fin de compte, ses 17 années passées à ­Invesco lui ont permis de démystifier toutes les facettes de la gestion de patrimoine. « J’accompagnais des conseillers pour 25 rencontres par semaine, alors parfois je dis aux gens : “J’ai fait 11 000 meetings dans ma carrière, je pense que je comprends votre réalité” », lance ­Suzanne ­Tremblay.

Elle a quitté ­Invesco en septembre 2020, alors qu’elle était ­vice-présidente régionale des ventes, pour retourner chez Desjardins, cette fois comme ­vice-présidente et directrice générale, ­Gestion privée ­Desjardins, ­Desjardins ­Gestion de patrimoine. Elle est demeurée en poste deux ans et demi avant de faire le saut à ­GPTD.

Le recrutement d’un plus grand nombre de femmes est un enjeu qui lui tient à cœur. « ­Les femmes sont encore ­sous-représentées dans l’industrie, et ça m’apparaît important d’avoir un meilleur équilibre ­hommes-femmes », ­dit-elle.

Suzanne ­Tremblay, évoquant son propre parcours, se dit heureuse d’avoir pu compter sur de bons mentors « qui m’ont laissé ma place et m’ont permis de grandir dans la carrière ». Elle se rappelle qu’à son arrivée à ­Trimark, sur les 35 ­vice-présidents régionaux que comptait la firme, il n’y avait que deux femmes. Lorsqu’elle a dû prendre son congé de maternité, « ils n’avaient jamais eu à gérer ce genre de situation et ne savaient pas trop comment le faire », se ­souvient-elle.

Si les choses ont changé depuis, elle est d’avis que les hommes, mais aussi tout le monde, et à tous les niveaux, ont un rôle important à jouer pour accompagner et soutenir leurs collègues, qu’ils soient hommes ou femmes, dans le développement de leur carrière.

Pour croître, ­GPTD compte d’abord sur les gens en place et mise sur l’accompagnement, une façon de faire qui lui est chère.

« ­Notre mandat est d’accompagner nos gens pour faire croître leur entreprise et leur clientèle, rappelle-t-elle. C’est ça, la culture wealth, et la priorité numéro un. À partir du moment où tu as des gens heureux, ça devient plus facile de recruter comme on veut le faire. Alors mon plan de match est d’accompagner mes gens, les écouter et livrer en fonction de ce dont ils ont besoin. »

Le défi d’exécution est réel, affirme ­Suzanne ­Tremblay. « C’est correct de faire des promesses, mais il faut exécuter, et je suis une fille d’exécution. Si tu veux être capable de faire ta place et de gagner en crédibilité, il faut livrer ce que tu promets. »

À cet égard, lors du ­Pointage des courtiers québécois, le quart des 22 répondants de ­GPTD ont déploré certains problèmes liés au fait de servir les clients en français ou, pour un conseiller, de recevoir du soutien dans cette langue, bien qu’aucun critère du sondage n’ait porté précisément sur le français.

« ­On a entendu les messages », répond ­Suzanne ­Tremblay. Maintenant, les efforts sont faits pour s’assurer que les choses soient transmises dans les deux langues, ­affirme-t-elle.

« ­Il y a déjà une grande évolution », continue la dirigeante. Elle évoque d’abord l’ajout d’une ressource pour tout ce qui concerne la communication vers les clients, « que ce soient les sites web ou les capsules sur ­LinkedIn, ­cite-t-elle. On a besoin d’augmenter la visibilité de ­TD et ça nous prend une personne pour faire valoir ces ­contenus-là et nous aider à faire rayonner ­GPTD au Québec, en français ».

Elle mentionne que les formations internes portant sur les logiciels sont maintenant toutes disponibles en français, dans certains cas par l’intermédiaire d’une application.

Un renforcement de l’équipe d’experts chargée d’accompagner les conseillers, avec l’ajout de spécialistes s’exprimant en français, est aussi en voie d’être réalisé.

« L’enjeu au ­Québec est que nos clients fortunés veulent faire affaire en français. De plus, ici, il y a le ­Code civil plutôt que la common law, donc je ne peux pas faire venir quelqu’un de l’Ontario. Pour moi, et pour nos conseillers, ce genre d’enjeu était majeur », illustre Suzanne ­Tremblay.

S’inspirer des Family Offices

« ­La gestion de patrimoine est le secteur qui aura la plus grande croissance des dix prochaines années et les yeux sont tous sur nous », ­poursuit-elle.

Selon elle, environ 40 % des entrepreneurs prévoient vendre ou transférer leur entreprise au cours des 6 à 10 prochaines années. Il s’agit de familles fortunées qui vont se retrouver avec un patrimoine important et ­GPTD veut les servir.

Ce sont des clients dont les besoins sont complexes, que ce soit en matière de transmission d’entreprises et de création de fiducies. Des besoins auxquels un bureau de gestion de patrimoine de type family office peut répondre. Pour cette raison, ­Suzanne ­Tremblay prévoit créer un groupe d’experts chargé d’accompagner les familles d’entrepreneurs très fortunées, dont l’offre sera très près de celle d’un family office.

« ­GPTD est vraiment très forte en matière d’accompagnement de clients. C’est un acquis et il faut continuer d’investir pour demeurer un leader en cette matière. Mais c’est la technologie qui va probablement nous aider à aller encore plus loin », estime ­Suzanne Tremblay.

Sur ce volet, elle signale de récentes améliorations apportées au système de back office (­arrière-guichet), notamment en matière de processus. « ­On sait qu’il y a eu certains enjeux, mais on en entend moins parler et, en succursale, on me dit que ça va mieux », ­indique-t-elle.

« L’enjeu avec la technologie, c’est qu’il y a toujours des délais, c’est long, et ça coûte cher, mais nous sommes rendus à livrer », se réjouit ­Suzanne ­Tremblay. Des améliorations sont notamment prévues pour les processus d’ouverture de comptes (onboarding).

Déjà, les conseillers ont accès à deux nouveautés. D’abord, la « plateforme quatre piliers », développée dans la lignée de la proposition de valeur de ­TD, qui repose sur l’approche 360 visant à couvrir les quatre piliers des clients fortunés. Lancée à la fin septembre, elle donne aux conseillers une information complète sur les clients, par exemple s’ils ont eu des plans financiers avec ­TD.

L’autre pas en avant, c’est l’intégration, dans le logiciel de gestion de relation client ­Salesforce, des données détenues sur les clients par les banquiers privés. « ­Une nouveauté qui va permettre d’accentuer la collaboration entre les banquiers privés, les conseillers et les conseillers en placement, et qui permet d’offrir une meilleure expérience client », estime ­Suzanne ­Tremblay.

Malgré ces récentes avancées, la dirigeante le signale : il y a encore des changements en matière technologique à faire. « ­On reste donc à l’affût en matière d’innovation technologique, mais en gardant bien en tête que la valeur accordée au conseil et l’approche relationnelle sont les pierres d’assise de la pratique des conseillers », souligne Suzanne ­Tremblay.

Elle espère également faire croître le nombre de ­CP qui font de la gestion discrétionnaire : « J’y crois beaucoup pour plein de raisons, dont parce que la conformité est plus simple et l’expérience client est meilleure. »

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Deux nominations au CA du Groupe Banque TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/deux-nominations-au-ca-du-groupe-banque-td/ Mon, 28 Aug 2023 12:01:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95863 NOUVELLES DU MONDE – Ils sont des experts du secteur de l’entreprise, des marchés financiers et du secteur bancaire.

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John MacIntyre et Keith Martell se joignent au conseil d’administration de Groupe Banque TD. « Nous sommes ravis d’accueillir John et Keith, qui possèdent une grande expertise dans le domaine de l’entreprise, des marchés financiers et du secteur bancaire », a déclaré le président du C.A., Brian Levitt.

John MacIntyre a œuvré pendant près de 30 ans comme dirigeant dans les marchés financiers et les fonds de capital-investissement. Il a cofondé Birch Hill Equity Partners Management en 2005. Il a également créé le groupe de capital-investissement du marché des moyennes entreprises au Canada au sein de Capital TD.

Il siège au conseil d’administration de Sport Maska et a présidé celui de la Banque HomeEquity. Il a obtenu son baccalauréat en commerce à l’Université Queen’s et est Fellow de l’Institut des comptables agréés de l’Ontario ainsi qu’expert en évaluation d’entreprise.

Keith Martell, un membre de la Première Nation Waterhen Lake en Saskatchewan, a œuvré pendant 27 ans à la Banque des Premières Nations du Canada (BPNC), dont il était dernièrement le président et chef de la direction. Dans ce rôle, il était chargé de développer le marché de la clientèle autochtone et de favoriser le développement économique de la communauté.

Auparavant, il a travaillé pendant 10 ans chez KPMG, où il a occupé le poste de directeur général des relations financières et fiscales de la Fédération des nations autochtones souveraines. Il siège aussi aux conseils d’administration de Nutrien et de USask Properties Investment.

Keith Martell est titulaire d’un baccalauréat en commerce et d’un doctorat honorifique en droit de l’Université de la Saskatchewan. Il porte les titres de Fellow de l’Institut des comptables agréés de l’Ontario et de gestionnaire financier autochtone certifié.

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La Banque TD sous le coup d’une enquête aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-td-sous-le-coup-dune-enquete-aux-etats-unis/ Fri, 25 Aug 2023 12:20:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95871 L’imposition de pénalités serait attendue.

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Le groupe Banque TD a révélé jeudi qu’il s’attendait à ce que les autorités de réglementation américaines imposent des pénalités liées à son programme de conformité en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

La banque a fait cette déclaration dans son rapport du troisième trimestre, alors qu’elle annonçait une baisse de ses bénéfices par rapport à l’année précédente et une expansion importante de son programme de rachat d’actions.

La TD a reçu des demandes formelles et informelles de la part des autorités de régulation concernant son programme de conformité, a indiqué la banque dans son rapport aux actionnaires. Elle a répondu de manière générale et « en relation avec des clients, des contreparties ou des incidents spécifiques aux États-Unis, y compris dans le cadre d’une enquête menée par le ministère de la Justice des États-Unis », a déclaré la banque.

Le chef de la direction, Bharat Masrani, a indiqué lors d’une conférence téléphonique sur les résultats jeudi que la banque s’efforçait de renforcer ses efforts en matière de conformité, tout en refusant de fournir des détails sur les discussions en cours avec les régulateurs.

« Nous travaillons d’arrache-pied pour améliorer nos programmes », a-t-il dit en réponse aux questions des analystes.

« Nous prenons cette question très au sérieux et nous réalisons les investissements et les améliorations qui conviennent à notre organisation pour gérer le risque. Je suis convaincu qu’avec le temps, nous apporterons les améliorations nécessaires. »

Cette déclaration intervient après que la TD a annulé en mai son projet de rachat de la banque First Horizon, établie aux États-Unis, pour un montant de 13,4 milliards de dollars (G$), en invoquant l’incertitude réglementaire. Les médias avaient alors rapporté que le programme de conformité de la banque en matière de lutte contre le blanchiment d’argent était l’un des principaux points d’achoppement pour les autorités de réglementation.

La Banque TD a précisé dans son dossier que, bien que l’issue des enquêtes réglementaires soit inconnue, elle s’attend à ce que des pénalités monétaires ou non monétaires soient imposées.

Bénéfice en baisse

Parallèlement à l’enquête, la banque a déclaré jeudi que son bénéfice net s’élevait à 2,96 G$, contre 3,21 G$ au cours du même trimestre de l’année précédente, en raison d’une augmentation des provisions pour pertes sur créances et d’une hausse des dépenses liées en partie à l’échec de l’offre d’achat de First Horizon.

La banque a également annoncé un plan de rachat de 90 millions d’actions, soit environ 4,9 % des actions en circulation, après l’achèvement d’un programme de rachat de 30 millions d’actions.

Ce programme intervient alors que la banque dispose de liquidités supplémentaires mises de côté pour l’opération First Horizon et que des questions subsistent quant à ses plans de croissance après l’échec de l’opération.

Kelvin Tran, directeur financier de la TD, a déclaré dans une interview que les rachats faisaient partie de l’approche cohérente de la banque en matière de déploiement de capital, qui établit un équilibre entre la croissance interne, les acquisitions et les versements aux actionnaires.

« Cette stratégie dépend de ce qui est optimal à un moment donné, mais nous sommes très heureux de pouvoir le faire en restituant le capital excédentaire aux actionnaires », a-t-il dit.

Le bénéfice ajusté de la banque s’est élevé à 1,99 $ par action au cours du dernier trimestre, en baisse par rapport au bénéfice ajusté de 2,09 $ par action enregistré au cours du même trimestre de l’année précédente.

Le résultat est inférieur à l’estimation moyenne des analystes de 2,04 $ par action, sur la base des estimations compilées par la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

L’écart s’explique en partie par des provisions pour pertes de crédit plus élevées que prévu, qui se sont établies à 766 M$, contre 351 M$ un an plus tôt, a déclaré John Aiken, analyste chez Barclays.

Les provisions plus élevées que prévu proviennent en grande partie des vastes activités de la banque aux États-Unis, où les résultats ont également été décevants.

« Le manque à gagner peut être attribué en grande partie à la baisse des bénéfices dans son segment de détail aux États-Unis, qui a vu les marges diminuer et les provisions augmenter », a-t-il indiqué dans une note.

Il a toutefois ajouté que le programme de rachat d’actions compenserait probablement ce léger manque à gagner.

Les revenus de la banque se sont élevés à 12,78 G$, contre 10,93 G$ au cours du même trimestre de l’année précédente.

La Banque TD a déclaré que ses services bancaires personnels et commerciaux au Canada ont rapporté 1,66 G$, comparativement à 1,68 G$ pour le même trimestre de l’exercice précédent, principalement en raison de l’augmentation des provisions pour pertes sur créances, partiellement contrebalancée par la croissance des revenus.

Kelvin Tran a indiqué que les activités de la banque ont été stimulées par les nouveaux comptes, en hausse de 26 % d’une année à l’autre, grâce à un trimestre record pour les nouveaux comptes au Canada, tandis que les dépenses sur les cartes de crédit canadiennes ont également atteint un niveau record.

Les volumes de prêts hypothécaires sont également en train de rebondir par rapport aux niveaux les plus bas enregistrés au début de l’année, malgré la hausse des taux, a-t-il déclaré.

« Il est évident que lorsque les taux augmentent, les gens sont un peu plus prudents, mais structurellement, il y a beaucoup de demande. »

Et bien que ces taux affectent les consommateurs, les soldes des cartes de crédit restent inférieurs aux niveaux d’avant la pandémie et les profils de crédit des clients sont bons dans l’ensemble, a-t-il ajouté.

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Résultats en hausse pour la Royale et recul pour la TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/resultats-en-hausse-pour-le-royale-et-recul-pour-la-td/ Thu, 24 Aug 2023 12:09:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95834 Les banques dévoilent leurs résultats du troisième trimestre.

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La Banque Royale du Canada déclare un bénéfice net de 3,9 milliards de dollars (G$) pour le troisième trimestre de l’exercice financier 2023, en hausse de 295 M$ ou de 8 % par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent.

Le bénéfice dilué par action s’est établi à 2,73 $, ayant progressé de 9 % en un an. Quant au bénéfice net ajusté, il s’est élevé à 4 G$ alors que le bénéfice net ajusté par action a atteint 2,84 $, affichant tous deux une hausse de 11 % par rapport à la période correspondante de 2022.

La direction de la Banque Royale explique la hausse du bénéfice net par rapport au second trimestre par l’amélioration des résultats des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises et Assurances. Les résultats du secteur Marchés des Capitaux sont demeurés relativement stables, alors qu’il y a eu recul des résultats du secteur Gestion de patrimoine.

La banque précise que le total de la dotation à la provision pour pertes de crédit s’est accru de 276 M$ au troisième trimestre de 2023, ou de 81 %, par rapport à un an plus tôt, ce qui s’explique surtout par la hausse des dotations des secteurs Marchés des Capitaux et Gestion de patrimoine.

Le total des revenus de la Banque Royale s’est établi à 14,49 G$ au troisième trimestre.

En marge de la présentation de ses résultats du troisième trimestre, la Banque Royale a annoncé que son conseil d’administration avait déclaré un dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 1,35 $ par action, qui sera versé en novembre prochain.

Groupe Banque TD

Groupe Banque TD a essuyé au troisième trimestre de l’exercice financier en cours un recul de son résultat net et de son résultat rajusté.

Lors du trimestre ayant pris fin le 31 juillet dernier, Groupe Banque TD a affiché résultat net de 3 G$, en baisse de 8 % par rapport à celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent. Quant au résultat rajusté, il a baissé de 2 %, à 3,7 G$.

Le résultat dilué par action a été de 1,57 $, par rapport à 1,75 $ un an plus tôt, alors que le résultat dilué par action rajusté a été de 1,99 $, par rapport à 2,09 $.

Le résultat net du secteur Gestion de patrimoine et Assurance s’est établi à 504 M$, en baisse de 12 % par rapport à celui du troisième trimestre de l’exercice précédent. Entre-temps, le résultat du secteur Services de détail aux États-Unis s’est élevé à 1,314 G$, en baisse de 9 % en un an.

En marge de la présentation de ses résultats du troisième trimestre, l’institution a annoncé un dividende de 0,96 $ par action ordinaire, qui sera payable à compter du 31 octobre prochain.

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