Cote 100 – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 19 Oct 2023 12:19:16 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Cote 100 – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 COTE 100 : une croissance continue grâce au bouche-à-oreille https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/cote-100-une-croissance-continue-grace-au-bouche-a-oreille/ Thu, 19 Oct 2023 10:38:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96881 DÉVELOPPEMENT – La firme de Saint-Bruno s'étend
dans la Capitale-Nationale.

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Depuis le 25 septembre, le cabinet de gestion privée Cote 100, basé à Saint-Bruno-de-Montarville, a pignon sur Grande Allée, à Québec, en plein quartier des affaires. Il s’agit de la première antenne régionale ouverte par le gestionnaire indépendant à l’extérieure de son bassin naturel situé en Montérégie. Cet investissement a pour objectif de permettre à la firme de se rapprocher de sa clientèle en croissance dans la région élargie de la Capitale-Nationale, où elle gère « une masse critique » d’actifs totalisant environ 350 M$.

Les services d’investissement et la conformité continueront à être assurés à partir du siège social de St-Bruno, par l’équipe d’investissement composée de cinq gestionnaires et pilotée par Philippe Le Blanc, président du conseil d’administration et chef des placements de COTE 100. « Le but n’est pas de déraciner les clients et de changer de gestionnaire, mais de tranquillement bâtir une nouvelle clientèle », a déclaré à Finance et Investissement Sébastien LeBlanc, président et chef de l’exploitation.

Le dirigeant, qui se partagera entre Saint-Bruno et Québec, prospectera dans la région de la Capitale Nationale avec l’aide de Pascal Bossé, vice-président développement des affaires. La firme cherche par ailleurs à embaucher une personne en soutien administratif pour seconder Jonathan Malenfant, gestionnaire de portefeuille recruté en juillet dernier pour servir la clientèle de la région.

Croissance organique

Fondée en 1988 par Guy Le Blanc, Cote 100 était axée à ses débuts sur la clientèle institutionnelle. Au début des années 2000, elle s’est réorientée vers la clientèle des particuliers. Rétrospectivement, son dirigeant se dit « incroyablement satisfait » de cette décision de se convertir à la gestion privée. « La firme était un peu petite pour compétitionner avec les grands bien implantés dans le marché institutionnel. De plus, on aime travailler avec les particuliers pour la relation privilégiée avec le client. On ne regardera pas en arrière », affirme Sébastien LeBlanc.

La firme affiche une croissance organique annualisée de 25 % depuis 2012, essentiellement par l’acquisition de clientèle et par le bouche-à-oreille. Elle comptait à cette époque 7 employés et gérait des actifs de 200 M$. Elle a aujourd’hui 23 employés, pour des actifs sous gestion de 2,4 G$. Afin de soutenir cette croissance, Cote 100 a notamment investi 1,5 M$ dans l’agrandissement de ses bureaux et la construction d’un siège social à Saint-Bruno-de-Montarville au début des années 2010.

Depuis ses débuts, la stratégie de croissance de l’entreprise repose sur deux piliers : le référencement et la communication, rapporte Sébastien LeBlanc. « On est proches des clients. Ils apprécient cela et nous référent beaucoup de monde. » La firme mise sur la littéracie financière pour promouvoir son expertise, que ce soit par la publication de livres (La Bourse ou la vie et Avantage Bourse), des chroniques dans les médias ou la lettre financière COTE 100 ciblant les investisseurs autonomes.

Au cours des trois dernières années, quatre gestionnaires de portefeuilles ont été recrutés chez Cote 100, « ce qui témoigne de la volonté de la firme de « maintenir un ratio gestionnaire-clients parmi les plus faibles de l’industrie », selon les dirigeants, soit un conseiller pour 200 clients.

« Pour l’avenir, on regarde toutes les alternatives. On veut s’inspirer de notre modèle et en faire un copier-coller ailleurs. On veut continuer à se développer façon ordonnée et organique. »

De la place pour des indépendants

Sébastien LeBlanc est convaincu qu’il y a de la place pour de plus petits gestionnaires indépendants tels que Cote 100. « On n’est pas à vendre. On se verrait mal céder notre clientèle à une grande institution. Cote 100 vit sur le créneau des gens qui ont envie d’être mieux servis que dans les banques. »

De plus, la firme se croit bien équipée pour attirer la relève. « On est jeunes et dynamiques. Il y a une prochaine génération qui nous suit. On regarderait potentiellement pour des acquisitions plutôt que se faire acheter. »

Face à une situation économique marquée par la dégringolade des marchés boursiers, l’inflation galopante et la flambée des taux d’intérêt, Sébastien LeBlanc croit que la meilleure stratégie pour les conseillers consiste se montre proactifs au niveau des suivis et de l’approche clients. « Le pire serait d’attendre que les gens nous appellent en panique. On doit communiquer avec les clients avant que l’inquiétude soit là. »

Quand le marché est difficile, la firme privilégie une approche défensive en matière d’investissement. « Depuis 35 ans, on a la réputation de bâtir des portefeuilles avec un rendement honnête et une volatilité très faible. Cette stratégie bat les indices en limitant le risque. On n’est pas ceux qui font le mieux quand les marchés montent, mais on protège le capital quand les temps sont plus difficiles. »

L’approche technologique de Cote 100 est garante de son indépendance, selon son dirigeant. Cote 100 a ainsi choisi de concevoir à l’interne son gestionnaire de relation client (CRM) et son système de rapports plutôt que de les confier à une firme extérieure. Cette décision lui permet de faire évoluer ses systèmes informatiques de manière autonome et en fonction de ses besoins. « On a fait des ajouts pour améliorer la gestion des risques et diminuer le temps d’ouverture des dossiers. Depuis deux ans, on a pris un virage sur les nouveaux outils transactionnels », illustre Sébastien LeBlanc.

Cote 100 possède également un outil de sélection de titres basé sur l’analyse des ratios financiers des entreprises cotées en Bourse. Cet outil permet de filtrer 5000 titres et de leur attribuer une note sur 100 afin de retenir les 200 meilleurs pour les répartir dans les portefeuilles des clients suivant des critères qui privilégient de bons rendements pour de faibles risques.

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Cote 100 renforce son équipe à Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/cote-100-renforce-son-equipe-a-quebec/ Mon, 10 Jul 2023 10:08:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94904 NOUVELLES DU MONDE - Un gestionnaire de portefeuille embauché pour servir la clientèle de la région.

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La firme de gestion de portefeuille discrétionnaire Cote 100, basée à Saint-Bruno, en Montérégie, développe son offre de services pour la clientèle de la région de Québec. Elle travaille actuellement à mettre sur pied une équipe qui devrait être opérationnelle au début de l’automne pour servir spécifiquement le marché de la région de la Capitale-Nationale, a déclaré son président et chef de l’exploitation, Sébastien LeBlanc, à Finance et Investissement.

La firme a recruté un premier gestionnaire de portefeuille dédié à ce marché en la personne de Jonathan Malenfant. Ce professionnel qui porte le titre de gestionnaire de placements agrée (CIM) supportera l’équipe de gestion de COTE 100 dans l’accompagnement des clients de la grande région de Québec. Un deuxième gestionnaire de portefeuille ainsi qu’une ressource en soutien administratif viendront en renfort au cours de l’été, a précisé Sébastien LeBlanc.

Avant de se joindre à l’équipe de gestionnaires de portefeuille de Cote 100, Jonathan Malenfant œuvrait comme conseiller associé chez BGY à Québec depuis juillet 2020. Il a également été conseiller en placements chez iA pendant 4 ans. Il a débuté sa carrière dans le crédit commercial à la Banque Scotia.

Le conseiller possède un baccalauréat en administration des affaires (majeure en finance et mineure en entrepreneuriat) de l’Université Laval et détient plusieurs certifications du Canadian Securities Institute et du Corporate Finance Institute

Fondée en 1988 par Guy LeBlanc et dirigée aujourd’hui par ses fils Sébastien et Philippe, COTE 100 revendique 2,4 milliards de dollars en actif sous gestion, principalement dans le cadre de mandats de gestion privée en actions canadiennes et américaines. La firme gère quatre fonds et propose divers paliers de service, soit « gestion conseil » (0,1 M$ et plus), « gestion G20 » (0,25 M$ et plus) et gestion privée (0,5 M$ et plus). Elle propose également une gamme de services en ligne sur abonnement à l’intention des investisseurs autonomes.

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COTE 100 étoffe son équipe de soutien https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/cote-100-etoffe-son-equipe-de-soutien/ Mon, 14 Feb 2022 13:10:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85048 NOUVELLES DU MONDE - Le cabinet de gestion de portefeuille discrétionnaire COTE 100 a récemment embauché un gestionnaire en relations, une analyste financière et une assistante aux gestionnaires.

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Détenteur d’un baccalauréat en finance de l’Université Concordia (2018), Francis Vallières a travaillé près de neuf ans pour BMO Banque de Montréal. Il se joint à COTE 100 en tant que gestionnaire en relations.

Nouvellement analyste financière, Samaneh Maram a obtenu une maîtrise en comptabilité, contrôle et audit de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (2019).

Nommée assistante aux gestionnaires, Virginie Kovacs compte une vingtaine d’années d’expérience dans les réseaux de la Banque Nationale du Canada.

Au 31 décembre dernier, COTE 100 revendiquait 2,4 G$ en actif sous gestion « principalement dans le cadre de mandats de gestion privée en actions canadiennes et américaines », selon les termes de la direction. En cinq ans, la firme a plus que doublé l’actif sous gestion qui s’établissait à 1 G$ en 2016.

Au 28 janvier dernier, les quatre fonds communs COTE 100 affichaient une valeur liquidative totale de 163,7 M$.

Fondée en 1988, la firme propose divers paliers de service, soit « gestion conseil » (0,1 M$ et plus), « gestion G20 » (0,25 M$ et plus) et gestion privée (0,5 M$ et plus). La firme propose également une gamme de services en ligne sur abonnement à l’intention des investisseurs autonomes.

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Les pires comportements à adopter en Bourse https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/les-pires-comportements-a-adopter-en-bourse/ Tue, 08 Oct 2019 18:36:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61437 FI RELÈVE - Pour mieux identifier les bons gestes à adopter à la Bourse, il est d’adon de cibler les pires comportements afin de les éviter.

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«  Si je vous demandais quelles sont selon vous les pratiques quasi infaillibles pour perdre une grande partie de votre fortune en Bourse, lesquelles identifierez-vous? », demande Philippe Le Blanc dans son dernier billet de blogue pour Les Affaires.

Le gestionnaire de portefeuille s’est donc plié à cet exercice et a ciblé six pratiques en Bourse particulièrement dommageables pour les investisseurs et leur fortune.

1) Le levier financier

Investir sur marge est une pratique qui fonctionne dans 90 % des cas, sauf que pour le 10 % restant, cette pratique peut coûter très cher à un investisseur et lui faire tout perdre. Philippe Le Blanc déconseille également de prendre à la légère l’investissement dans les options, les fonds négociés en Bourse (FNB) avec effet de levier et les instruments financiers à terme qui peuvent être tout aussi dangereux.

2) Le « market timing »

Cette pratique implique de vendre ses actions au bon moment et d’identifier ensuite quand les racheter. Si parfois cette pratique peut s’avérer gagnante, c’est rare, car il est impossible de deviner comment se comportera exactement le marché à court terme. À la longue cet exercice est donc très coûteux, comme Philippe Leblanc l’illustre justement dans un autre blogue.

3) Une mauvaise diversification

N’investir que dans une poignée de titres est très efficace si l’on désire perdre une grande partie de son portefeuille. Il est impossible de prévoir le futur et ne miser que sur un seul titre en espérant qu’il va monter est une pratique vaine et dangereuse.

4) Trop de transactions

À l’époque de la bulle technologique, beaucoup de personnes avaient décidé de laisser leur emploi à temps plein pour se livrer entièrement à la spéculation sur séance ou day trading. Pour la grande majorité d’entre eux, cela s’est mal terminé. Mieux vaut laisser ses investissements prospérer sur le long terme.

5) Mal sélectionner les titres

Parier sur des entreprises en démarrage, des titres à la mode ou des sociétés très endettées peut être particulièrement dommageable, surtout si l’on ne sait pas réellement ce que l’on fait.

6) Être trop prudent

L’objectif des investisseurs c’est d’obtenir des rendements qui surpasseront l’inflation. Si toutes les économies d’un investisseur sont placées dans des titres sécuritaires qui rapportent peu de rendements, il y a de fortes chances qu’ils ne battent pas l’inflation. Cette pratique est particulièrement dommageable chez les jeunes investisseurs.

« Pensez-y, si votre pouvoir d’achat s’effrite de 1% par année (ce qui est le cas si votre rendement après impôt est inférieur de 1% au taux d’inflation), votre pouvoir d’achat aura diminué de près de 30% après 20 ans et de près de moitié après 40 ans », rappelle ainsi Philippe Le Blanc.

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Ma première récession : Marc L’Écuyer et la bulle technologique https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/ma-premiere-recession-marc-lecuyer-et-la-bulle-technologique/ Tue, 09 Apr 2019 11:47:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=57682 FI RELÈVE – Ce qui a le plus marqué Marc L’Écuyer lors de sa première récession, ce n’est pas la baisse des marchés, mais la pression de la part de ses clients pour investir dans les titres à la mode.

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Marc L’Écuyer n’était pas dans l’industrie depuis bien longtemps lorsque la bulle technologique a éclaté. Le gestionnaire de portefeuille chez Cote 100, qui fête sa 20e année dans l’industrie, se rappelle encore, non pas de la baisse des marchés, mais des quelques mois précédents celle-ci et de la pression exercée par ses clients qui voulaient tous une part des incroyables profits dégagés par les entreprises technologiques.

Sauf que ces titres n’entraient pas dans la politique d’investissement de la Banque Nationale pour laquelle il travaillait alors. À cette époque, plusieurs de ses clients, frustrés, avaient décidé de partir vers la concurrence.

« Les clients disaient qu’on n’avait pas compris que l’avenir était dans ces titres-là », se souvient-il.

Si la philosophie d’entreprise est constamment remise en question afin de l’ajuster et qu’il y a bien eu des discussions pour voir comment se lancer dans ce secteur, investir dans ce type de titres n’avait jamais été considéré comme une option sérieuse.

« Ces bulles partent toujours d’un ingrédient qui est véridique, simplement il est poussé à l’extrême. Mais quand il faut payer 100-150 fois les profits pour acheter le titre, la question d’embarquer ou non est vite résolue », explique-t-il.

Évidemment, de par ce refus, leurs rendements de l’époque étaient bien inférieurs à ceux des indices de références puisque ces derniers contenaient des fonds technologiques. Dans la frénésie des titres technologiques, Nortel pesait ainsi près de 30 % dans l’indice de la Bourse de Toronto.

Changements de perception

Lorsque la bulle a éclaté, Marc L’Écuyer s’est dit surpris de voir à quelle vitesse les perceptions des investisseurs pouvaient changer. Des titres vedettes quelques semaines plus tôt étaient maintenant boudés. « Plus personne ne voulait investir dans la technologie », résume-t-il.

Alors que les clients quittaient leur navire quelques mois plus tôt, désormais tous les investisseurs qui s’étaient fait avoir par la baisse des technologies voulaient devenir leurs clients.

« Les investisseurs courent après les rendements, remarque-t-il. Même si c’est après quelques années de sous-performance que c’est probablement un des meilleurs moments pour aller chez un gestionnaire, c’est souvent l’inverse qui se produit. »

En 2000-20001, c’est vraiment les titres technologiques qui s’étaient effondrés. Le reste du marché, au contraire a continué de profiter, ce qui a évidemment été bénéfique aux gestionnaires qui avaient décidé de rester en dehors des titres technologiques, comme Marc L’Écuyer.

« Ce qui est spécial c’est que la période la plus difficile en termes d’acquisition de clientèle c’est avant les crises. Au contraire, 2001-2002, c’étaient de très bonnes années pour nous au niveau de l’acquisition de clientèle et également des rendements par rapport aux indices », se rappelle le gestionnaire de portefeuille.

En 2006, la situation s’est répétée, avec les ressources naturelles cette fois-ci, et à nouveau Marc L’Écuyer a vécu la pression des investisseurs qui avaient oublié ce qui s’était passé quelques années auparavant.

« Ce qu’il faut c’est répéter notre philosophie d’investissement à nos clients et expliquer que ça va leur nuire à long terme de suivre les modes. Mais c’est difficile de ne pas déroger de cette philosophie d’investissement quand, pendant deux à quatre ans, les rendements sont inférieurs à ceux des marchés boursiers », assure-t-il.

2008, une autre réalité

 Si le krach boursier de 2001-2002 n’a pas tant affecté Marc L’Écuyer, ce n’est pas le cas de la crise financière et bancaire de l’automne 2008.

« C’était complètement différent de 2000 lorsque les titres technologiques se sont effondrés. En 2008, la comparaison c’était le krach de 1929, tout le système était ébranlé, souligne-t-il. Les banques tombaient les unes après les autres. On n’était pas en mesure de prévoir ce qui allait se passer. On n’avait pas plus de certitude que personne, mais paniquer n’est jamais une bonne solution. »

Selon lui, la solution c’est de garder le cap et de penser à long terme. Évidemment, il se souvient qu’à l’époque ce n’était pas évident puisque la réalité est bien plus stressante.

« Dans les premières 20 minutes du téléjournal, on ne parlait que de la crise. Tout le monde se demandait s’il ne fallait pas simplement planquer son argent sous son matelas », détaille-t-il.

Pourtant, il faut garder son calme et expliquer au client que ce n’est pas le moment de changer les positions dans leur portefeuille.

« Quand on investit en bourse, on n’investit pas pour un ou deux ans. Même si on entre à un mauvais moment dans le marché boursier, on réussit quand même à faire des rendements lorsqu’on est sur le long terme », affirme-t-il.

Si ce fait est bien connu dans le milieu financier, ce n’est pas toujours facile de le faire comprendre aux investisseurs. Marc L’Écuyer trouve que c’est d’ailleurs encore plus difficile aujourd’hui alors que tout le monde est inondé d’informations. Ses clients ne veulent pas savoir ce qui va se passer dans quatre ou cinq ans, mais ce qui va arriver au mois de juin ou juillet.

Un lien particulier

 Marc L’Écuyer estime que le gestionnaire de portefeuille est comme un guide pour son client. S’il s’est lancé dans l’industrie car il avait une véritable passion pour la finance, désormais il chérit également son rôle d’accompagnateur.

« Quand j’ai commencé je n’avais pas ces relations-là avec les clients. Ça change complètement les perspectives de mon travail », se réjouit-il.

Et une des façons de créer des liens et les renforcer c’est justement de soutenir ses clients lors de périodes plus difficiles.

« Je n’ai pas la même conversation avec un client que je connais depuis quatre ans, qu’avec un client avec qui j’ai traversé 2008-2009. Les clients peuvent dire des choses, mais en 12-15 ans, on les comprend beaucoup mieux. La crise de 2008, ça donne une bonne idée de qui sont vraiment nos clients », sourit-il.

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Projet de coopérative pour le CGE https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/projet-de-cooperative-pour-le-cge/ Mon, 14 May 2018 13:57:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=48115 Le Conseil des gestionnaires en émergence (CGE) espère lancer une coopérative de services pour les gestionnaires en émergences d’ici la fin de l’année.

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C’est ce qu’a mentionné la présidente du CGE, Geneviève Blouin, lors du cocktail annuel de l’organisme sans but lucratif, tenu jeudi au Musée McCord, à Montréal.

Le CGE prévoit mettre en place une « infrastructure indépendante permettant aux entrepreneurs d’établir une base stable en leur permettant d’avoir accès à des services légaux, de comptabilité et de conformité ». Les services pourraient aussi comprendre du tutorat et le partage de locaux, notamment. L’objectif ultime étant d’amener les « gestionnaires émergents à bâtir une structure et des procédures satisfaisants les exigences des clients institutionnelles », a mentionné Geneviève Blouin. Le CGE bénéficiera de l’appuie de Finance Montréal dans ce projet.

Le CGE a profité de cette rencontre annuelle pour souligner la croissance de quelques-uns de ses membres, ceux-ci ayant passé le cap de 1 milliard de dollars (G$) en actif sous gestion. Il s’agit de Gestion d’actifs Global Alpha (1,5 G$), de Cote 100 (1,3 G$), et de Formula Growth (1,5 G$).

Pour sa part, Vital Proulx, Chef des placements et président du conseil d’administration d’Hexavest, et responsable du Chantier entrepreneuriat de Finance Montréal, a fait le point sur l’avancée du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ). Il a évoqué un capital investi de 262 M$ par 13 institutions financières, à travers deux programmes. « C’est presque l’ensemble des institutions du Québec qui sont investis au sein du programme, et nous en sommes très fier », a-t-il mentionné.

Selon Vital Proulx, une nouvelle phase de sollicitation sera lancée afin d’obtenir de nouveaux fonds. Elle visera plus particulièrement les fondations et les « Family Office ».

Pour l’instant, sept firmes de gestion ont été approuvées pour l’un ou l’autre des deux programmes, et six d’entre elles se sont vues confier un mandat. « La septième firme a dépassé le cap du milliard de dollar d’actif, alors nous allons sélectionner un autre mandataire incessamment », a mentionné Vital Proulx.

Sur la photo :  Charles Lemay du CGE, Ari Kiriazidis est Chef de la direction financière et de la conformité chez Formula Growth, serge Depatie, Gestionnaire de portefeuille chez Global Alpha, Pascal Bossé, gestionnaire de portefeuille, clients institutionnels et privés chez Cote 100, et Geneviève Blouin du CGE.

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Croître hors des sentiers battus https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/croitre-hors-des-sentiers-battus/ Sun, 15 Jan 2017 00:00:00 +0000 https://stg-avatar.finance-investissement.com/uncategorized/croitre-hors-des-sentiers-battus/ La stratégie de la firme de gestion de portefeuille COTE 100 consistant à miser sur la gestion privée a porté ses fruits. De 2011 à 2016, COTE 100 a multiplié son actif sous gestion par cinq, celui-ci est passé de 200 M$ à plus de 1 G$.

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Cependant, cette croissance «s’est faite de manière très ordonnée, avec discipline et travail, sans égard aux cycles et aux tendances», signale Philippe Le Blanc, président et chef des placements, et associé.

«Nous évoluons à l’extérieur des sentiers battus. Nous n’avons pas de terminal Bloomberg, nous ne sommes pas connectés sur CNBC et nous avons les cotes en différé de 20 minutes, illustre-t-il. Nous ne nous considérons pas comme un « trader », alors nous nous foutons pas mal de ce qui se passe à la seconde près, car ça ne change pas grand-chose pour les entreprises que nous suivons.»

Philippe Le Blanc évoque aussi des périodes où la firme a décidé de ralentir: d’augmenter le niveau minimum d’actif pour accéder à ses services et d’être davantage sélective face à sa clientèle.

Établie à Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie, COTE 100 offre un service de gestion pour un ménage détenant un patrimoine supérieur à 300 000 $ à investir avec elle. La boutique sert plus de 500 familles, y compris des sociétés de portefeuille et quelques fondations. Pour chaque client, elle bâtit des portefeuilles sur mesure, qu’elle gère ensuite de façon active.

Son équipe croit que concentrer ses investissements dans ses meilleures idées de placement procure les meilleurs résultats à long terme. Elle est prête à accepter une sous-performance à court terme dans le but d’obtenir une surperformance à long terme.

«Nos rendements, c’est une chose sur laquelle on ne met pas l’accent», ajoute Philippe Le Blanc, qui qualifie COTE 100 de gestionnaire non traditionnel qui table sur la croissance à long terme.

COTE 100 se distingue aussi par son service. «Nous parlons à nos clients au moins tous les trimestres, qu’ils aient été bons ou mauvais. Lorsque les rendements sont bons, ça peut sembler moins important, mais lorsqu’il y a des périodes plus difficiles, et j’ai en tête 2008-2009, nous étions là pour parler aux clients.»

COTE 100 organise des conférences et des séminaires chaque année à l’intention des clients et de leurs enfants. De plus, sa lettre financière, qui est publiée mensuellement depuis 1988, nourrit les échanges.

«Au départ, la lettre financière s’adressait à des investisseurs autonomes et c’est comme ça qu’on s’est fait connaître. Si la croissance du nombre d’abonnés a bénéficié de l’essor du courtage à escompte au début des années 1990, sa publication répond toujours à un besoin et suscite encore beaucoup d’intérêt», constate Philippe Le Blanc.

Le système COTE 100

COTE 100 a été fondée en 1988 par Guy Le Blanc. «Mon père a bâti une entreprise vraiment exceptionnelle, avec des fondations particulièrement solides. Au fil du temps, il y a eu des ajustements dans notre offre, notre façon d’investir et de bâtir des portefeuilles, mais la philosophie d’investissement est demeurée identique», évoque Philippe Le Blanc.

Le système COTE 100 a été développé en 1986-1987 par Guy Le Blanc, qui l’utilisait pour gérer son propre portefeuille. «Ce système a été l’élément déclencheur de la firme, et nous l’utilisons encore aujourd’hui de façon systématique», ajoute-t-il.

Il se présente un peu comme un bulletin scolaire qui donne à chaque titre une cote sur 100, selon trois grandes catégories de ratios financiers, résume Philippe Le Blanc.

«La grille permet de cibler des entreprises qui sont en excellente santé financière, qui sont non seulement en croissance, mais qui génèrent des rendements intéressants sur le capital, et qui se vendent à des ratios d’évaluation raisonnables, explique-t-il. L’exercice permet donc de filtrer des entreprises. Ensuite, notre travail de recherche permet d’évaluer les aspects plus qualitatifs, par exemple l’attrait de l’industrie, la qualité de l’équipe de direction et le modèle d’affaires.»

À ses débuts, COTE 100 effectuait essentiellement de la gestion de portefeuille pour des clients institutionnels. Puis en 1992, la firme a lancé ses deux premiers fonds communs de placement (FCP). Aujourd’hui, la firme a toujours des FCP, mais les utilise surtout en paniers de fonds dans le cadre de solutions hybrides à la gestion privée pour plusieurs enfants de clients désireux d’investir également.

Du tennis à la finance

C’est à cette période, en 1992, que Philippe Le Blanc a rejoint COTE 100.

Il était de retour au Québec après avoir terminé ses études de baccalauréat en finance à l’Université du Minnesota, et mis fin au tennis de compétition. «J’ai commencé à travailler un été pour donner un coup de main à mon père et cela fait maintenant 24 ans.»

Notons que la famille Le Blanc est étroitement liée au tennis. Philippe a déjà été classé numéro un mondial chez les 14 ans et moins, alors que son frère Sébastien a notamment remporté en 1990 les titres du double junior à Roland-Garros et à Wimbledon, en équipe avec Sébastien Lareau.

Philippe et Sébastien ont aussi décroché des bourses qui ont financé leurs études universitaires respectives en sol américain. Sébastien Le Blanc, qui est chef des opérations et associé de COTE 100, détient un baccalauréat en finance de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et de l’Université du Québec à Montréal. Philippe Le Blanc a pour sa part terminé sa formation en obtenant une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Université McGill. Il détient également le titre de Chartered Financial Analyst (CFA) depuis 2003.

Il est d’avis que le sport est l’une des meilleures écoles. «Ça apporte une grande discipline, de la concentration, et ça apprend à faire face à l’adversité. J’ai eu beaucoup de succès très jeune au tennis, mais avec le temps, c’est devenu plus difficile. Dans le domaine boursier, c’est la même chose. Ça ne va pas toujours bien, mais il faut savoir relativiser les choses et rebondir.»

C’est d’ailleurs ce qu’a fait COTE 100 au tournant des années 2000. Portée par des rendements «exceptionnels» tout au long des années 1990, la firme a «frappé un mur à la fin de la décennie, parce qu’on n’a jamais investi dans la techno. Nous avons alors perdu des mandats institutionnels, beaucoup d’actif, et ce furent des années très difficiles», évoque Philippe Le Blanc.

En 2003, Marc L’Ecuyer s’est joint à la firme et avait pour mandat de développer l’axe de gestion privée. Il est aujourd’hui gestionnaire de portefeuille principal et chef de la conformité, et associé.

«Nous sommes partis de zéro, mais cette décision d’aller en gestion privée a été la meilleure qu’on pouvait prendre. Ça a changé complètement le modèle d’affaires de l’entreprise, de sorte qu’elle est plus robuste que jamais», analyse Philippe Le Blanc.

Guy Le Blanc, pour sa part, bien qu’il ait officiellement pris sa retraite, demeure toujours impliqué, tant au niveau de la gestion de l’entreprise que de la gestion des portefeuilles. «Une transition graduelle s’est amorcée en 2009 et elle a pris fin récemment, mais nous nous parlons tous les jours.»

Développement en Ontario

Depuis 2005, COTE 100 ne fait plus de gestion pour des clients institutionnels, à l’exception de certaines fondations.

«Nous pourrions développer à nouveau l’axe institutionnel, mais selon nos propres termes. Nous ne voulons pas avoir de trop gros clients institutionnels et nous retrouver dans une position où ce client devienne tellement important que ça puisse même nuire à la performance de nos autres clients, indique Philippe Le Blanc. Nous voulons essentiellement des clients institutionnels qui vont ressembler à nos clients privés.»

Philippe Le Blanc est convaincu qu’étant donné les rendements enregistrés depuis de nombreuses années par COTE 100, dont une surperformance par rapport à l’indice S&P/TSX depuis 2011, des investisseurs institutionnels vont démontrer leur intérêt.

COTE 100 s’est également enregistrée comme gestionnaire de portefeuille auprès des régulateurs de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Elle a déjà quelques clients dans ces provinces, mais n’a pas encore fait d’efforts jusqu’ici pour développer ces marchés.

Cela risque toutefois de changer. «Nous croyons qu’il y a un potentiel intéressant, surtout en Ontario, mais ce n’est pas une course», explique Philippe Le Blanc.

Comme la lettre financière a toujours représenté sa meilleure vitrine, COTE 100 a entrepris de la traduire. Elle sera bientôt disponible pour le marché anglophone.

Philippe Le Blanc admet que la croissance de COTE 100 intéresse : «Nous sommes passés de petit acteur marginal à acteur qui commence à prendre sa place, alors oui, nous nous faisons approcher. Mais j’ai 45 ans, je suis le plus âgé des associés et je n’ai pas l’intention d’arrêter. Il n’y a pas de plus beau domaine, de plus beau travail, et notre qualité de vie est exceptionnelle».

Au total, les trois associés de COTE 100 comptent 12 enfants. «Ils sont encore jeunes, mais qui sait, peut-être que l’un d’eux voudra un jour s’impliquer pour une troisième génération ? Nous sommes des investisseurs à long terme dans nos portefeuilles, mais dans nos entreprises aussi», conclut-il.

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