CGE – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 31 Jan 2024 12:59:03 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CGE – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le CGE nomme un nouveau CA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/le-cge-nomme-un-nouveau-ca/ Wed, 31 Jan 2024 12:59:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98649 NOUVELLES DU MONDE – Découvrez qui siège dessus!

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À la suite d’élections le 23 janvier dernier, le CGE a constitué son nouveau conseil d’administration (CA).

Le nouveau CA sera ainsi composé de huit membres du conseil, soit :

  • Charles Lemay, Walter GAM;
  • Gabriel Cefaloni, Nymbus Capital;
  • Ken Koby, Galliant Capital;
  • Philippe Hynes, Tonus Capital;
  • Brennan Basnicki, Auspice Capital;
  • Minh Nguyen, KingWest;
  • Jeffrey Veilleux, Rivemont;
  • Philippe Pratte, Pratte Gestion de portefeuilles;
  • et Mathieu Bouthillier, B-CAP.

Ces membres pourront également compter sur Carolyn Cartier Hawrish, PGEG qui siégera sur le CA à titre de membre externe non votante et sur la directrice du CGE Violaine Trudeau.

Le CGE tient à remercier ses deux membres sortants :

  • Genevieve Blouin, Altervest;
  • et Carl Dussault, Evovest.

Une belle année 2023

La dernière année, le CGE a travaillé dur pour livrer les projets annoncés à la fin de 2022. Il a notamment mis en ligne son nouveau site Internet qui comprend notamment un calendrier regroupant tous les événements de l’industrie et un répertoire de fournisseurs de services spécialisés en gestion d’actifs.

Il a également présenté plusieurs événements, dont trois conférences sur l’IA en gestion d’actifs, le développement des affaires et la cybersécurité.

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Allocateurs d’actif cherchent gestionnaires innovants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/allocateurs-dactif-cherchent-gestionnaires-innovants/ Fri, 09 Dec 2022 13:06:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90705 La 7e édition du Cap Intro, l’événement annuel d’introduction aux capitaux du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE), a réuni 43 firmes et 26 allocateurs début novembre au Club Saint-James, à Montréal.

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L’événement a permis d’organiser 156 rencontres éclairs de 15 minutes entre des investisseurs institutionnel et privés en quête de solutions alternatives pour faire croître les rendements de leurs investissements et de firmes innovantes à la recherche de mandats de gestion d’actif.

« Ce fut notre meilleure réunion à ce jour », se réjouit Charles Lemay, président du CGE. Après deux éditions virtuelles pendant la pandémie, le retour aux rencontres en personne a fait le bonheur des participants.

Les allocateurs de fonds de pension participant à cet événement étaient principalement des family offices, des fonds d’investissement et des institutions financières. Cette année, ils se sont montrés particulièrement intéressés à rencontrer des firmes spécialisées dans les cryptoactifs et dans l’investissement quantitatif, basé sur l’intelligence machine et sur l’analyse de données, indique Charles Lemay.

Voir le talent à Montréal

Plusieurs gros joueurs étaient représentés, notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec et Hydro-Québec, ainsi que plusieurs institutions financières. Les allocateurs provenaient en majorité de Montréal. Une dizaine venaient de l’Ontario. Cinq avaient fait le déplacement depuis les États-Unis et un de l’Europe.

Les organisateurs ont reçu pour la première fois la caisse de retraite des enseignants du Texas (Teacher Retirement System of Texas), l’un des plus importants fonds de pension des États-Unis, qui dispose de plus d’1,7 million de membres et gère 231 milliards de dollars d’actif.

« Ce sont des spécialistes des gestionnaires émergents. Ils voulaient voir le talent que nous avons dans ce domaine à Montréal », indique Charles Lemay.

Ce talent était représenté notamment par les Montréalaises Bastion et Converium, qui ont attiré l’attention de plusieurs allocateurs. Parmi les firmes canadiennes qui ont eu plusieurs rencontres figurent Auspice, de Calgary, et Bonnefield, une firme torontoise spécialisée dans le financement de location de terres agricoles.

Un moment crucial pour la gestion de portefeuille

Les allocateurs ont démontré de l’Intérêt pour des stratégies de fonds alternatifs avec une performance élevée et une exposition aux commodités, des stratégies Long/Short qui ont performé au cours des dernières années, ainsi que des actifs réels comme l’immobilier résidentiel et les terres agricoles.

« La gestion de portefeuille se trouve à un moment crucial, car les gestionnaires doivent prouver qu’ils sont capables de protéger l’argent des clients tout en générant de l’alpha », relève le président.

L’objectif de ces rencontres n’est pas de conclure une entente immédiatement, mais de décrocher un deuxième rendez-vous. « Il faut en moyenne de 6 à 7 rencontres avec un allocateur avant de décrocher un investissement », indique Charles Lemay.

Cette journée représente une occasion unique pour les firmes émergentes de se faire connaître des investisseurs importants, car elles ont rarement l’opportunité d’avoir accès aux décideurs des grandes institutions, signale Charles Lemay. « Car, pour la majorité des gestionnaires émergents, le défi est de croître », souligne-t-il.

Plus difficile au Canada qu’aux États-Unis

À cet égard, les gestionnaires émergents ont une côte plus pentue à gravir au Canada par rapport à la réalité de leurs homologues américains, mentionne l’associé chez Gestion d’actifs mondiale Walter. Ils reçoivent en effet moins de support de la part des institutions financières canadiennes que leurs concurrents américains.

De nombreux fonds de pension américains allouent de 1 % à 2 % de leur actif total sous gestion à des gestionnaires émergents. « Ils y trouvent du talent pour former la prochaine génération d’entrepreneurs qui prendra la relève. »

Ce manque de financement de la part des institutions financières limite la croissance des firmes émergentes, déplore-t-il. « Pour obtenir des fonds, les firmes doivent arriver à prouver aux investisseurs qu’elles sont en mesure de livrer une performance adéquate. Or, un historique de rendements se bâtit au minimum sur trois ans. Elles doivent donc avoir les reins solides pour survivre financièrement aux premières années. » Le budget nécessaire pour lancer une firme s’élève à environ 1,5 million de dollars, selon le gestionnaire.

« Pour réussir, il faut avoir un bon plan, bien exécuté, avec une bonne équipe. S’il y a le moindre maillon faible, c’est un risque. »

Le CGE compte quelque 75 membres à travers le Canada, rapporte Charles Lemay. « On en a déjà eu jusqu’à une centaine. Certains ne sont plus en affaires. D’autres ont dépassé le milliard d’actif sous gestion, le seuil limite pour être considéré comme un gestionnaire émergent. »

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Nordis Capital : mettre le capitalisme à profit https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/nordis-capital-mettre-le-capitalisme-a-profit/ Thu, 15 Sep 2022 12:04:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88975 DÉVELOPPEMENT - Le but étant d’aborder les enjeux sociétaux importants.

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Avec son expertise en gestion d’actifs, en recherche financière et en politiques publiques, Nordis Capital présente des solutions d’investissement qui vise à obtenir de meilleurs rendements ajustés au risque à long terme tout en misant sur le développement durable. La jeune firme vise la hausse du capital humain, social, naturel et financier du monde.

Nordis Capital se distingue par la diversité cognitive de son équipe fondatrice et une stratégie d’investissement qui mise sur la lutte contre les changements climatiques et les inégalités sociales. La firme tente ainsi de changer le monde, un investisseur à la fois.

« Tandis que Montréal se positionne comme un pôle de la finance durable en Amérique du Nord, notre ambition est de faire de notre nouvelle firme de placement et de notre société de recherche d’envergure mondiale des joueurs clés de cet écosystème. », affirme François Boutin-Dufresne, associé directeur chez Nordis Capital

La recherche, tremplin de l’investissement judicieux

Pour François Boutin-Dufresne, l’un des cofondateurs de Nordis Capital, il était logique d’orienter l’entreprise vers les priorités concernant les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). En effet, il est un précurseur en la matière au Québec. Par exemple, son mémoire de maîtrise, rédigé il y a déjà 20 ans, porte sur les risques de l’investissement responsable.

Avec cet intérêt, fort de son expérience en financement du développement international et comme économiste et stratège dans les marchés financiers, sa volonté d’utiliser les marchés des capitaux pour contrer les inégalités sociales et les changements climatiques l’a mené à lancer Sustainable Market Strategies (SMS) en 2018. La firme de recherche, qui examine les développements mondiaux en ESG/investissement d’impact/ISR, a publié plus de 250 analyses en stratégie d’investissement responsable distribuées à des clients prestigieux aux quatre coins du monde.

Nordis Capital est donc le « petit frère » qui se veut une version appliquée de SMS. La firme, récipiendaire d’une mention d’honneur pour la catégorie « Approche innovante d’intégration ESG » dans le cadre du Concours canadien en matière d’investissement responsable tenu au printemps 2022 #ESGChampionship, se donne la mission de développer des stratégies d’investissement en accord avec ses valeurs.

À l’ère du « greenwashing » qu’utilisent certains gestionnaires d’actifs pour attirer les investisseurs avec des portefeuilles soi-disant « verts » visant à lutter contre le réchauffement de la planète, plusieurs scandales ont éclaté ces dernières années, entre autres chez certains des plus importants gestionnaires d’actifs au monde. Il suffit de penser à DWS en Europe et plus récemment, Goldman Sachs, qui sont présentement toutes deux sous enquête par les autorités réglementaires pour mauvaise représentation quant à leurs produits d’investissement.

Pour sa part, Nordis Capital souhaite plutôt passer de la parole aux actes et n’hésite pas à repenser la prise de risques avec des stratégies innovantes comme son fonds Long/Short Global Alpha ESG. Il mise sur les actions du MSCI ACWI, les marchés à revenu fixe et les matières premières. Cet outil d’investissement se fait d’ailleurs remarquer par plusieurs clients de SMS.

« On a fait nos devoirs, au fil de plusieurs années de recherche, ce qui nous a naturellement permis de lancer un produit de qualité éprouvée et qui était déjà bien ‘vert’ avant que nous décidions de le promouvoir », explique François Boutin-Dufresne, fier de l’approche distinctive de Nordis Capital.

Contribuer au changement

La transition que connaît actuellement le milieu de l’investissement impose par ailleurs un peu d’innovation, alors que bon nombre d’investisseurs optent encore pour les actifs privés. « Nous sommes en bonne position pour répondre aux besoins criants en matière de protection de l’environnement; de lutte contre les inégalités sociales; de gestion des phénomènes sociodémographiques comme la retraite des baby-boomers, ou géopolitiques comme la division du monde en deux et la hausse historique de l’inflation », souligne François Bourdon, associé directeur chez Nordis Capital.

Alors que tout ce qui concerne les enjeux ESG est souvent perçu comme une contrainte et un ensemble de risques à gérer en investissement, la firme souhaite démontrer que la transition actuelle touche non seulement l’énergie, mais de nombreux autres aspects sociaux. « Il y a une foule d’opportunités à saisir et si notre fonds est aussi fructueux, c’est que les investisseurs ont compris que l’ESG n’est pas simplement un exercice de divulgation, c’est en fait un élément macroéconomique fondamental », indique Lenka Martinek, associée directrice chez Nordis Capital.

En 2020, l’équipe de SMS a donc réalisé que sa recherche pouvait contribuer à générer beaucoup d’alpha par le biais de l’investissement responsable. S’inspirant de la suggestion de plusieurs intervenants du milieu, c’est dans ce contexte que le comité fondateur de Nordis Capital a lancé son fonds spéculatif phare (Long/Short Global Alpha ESG) avec ses propres capitaux. Depuis, la firme a pu démontrer que la stratégie pouvait obtenir d’excellents résultats et a été sélectionnée dans le cadre du PGEQ l’année suivante. Coup d’envoi pour Nordis Capital, puisque l’appui du PGEQ a également donné confiance aux clients institutionnels.

Une équipe atypique

Contrairement à bon nombre de firmes de gestion d’actifs fondées par des gens qui collaboraient déjà depuis longtemps, le ‘clan’ SMS-Nordis Capital s’est formé en 2017 environ. François Boutin-Dufresne et Félix-A. Boudreault, cofondateur de SMS, se connaissent depuis l’école secondaire. Le premier a convaincu le second de se lancer dans l’aventure. Notons que Félix-A. Boudreault a été directeur des Politiques et négociations pour Environnement et Changement climatique Canada. Il a aussi contribué à la transition énergétique à titre d’ingénieur au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. La passion pour la finance et les questions climatiques ont ainsi réuni les deux entrepreneurs.

Actuaire et ayant toujours eu une grande soif d’apprendre, François Bourdon a pour sa part amorcé sa carrière dans le secteur de l’assurance. Il a ensuite été séduit par le monde de l’investissement et s’est joint à Fiera Capital où il a œuvré pendant plusieurs années à titre de gestionnaire de portefeuille et Chef des investissements global. Il y a acquis une expérience en gestion de placements dans différentes classes d’actifs. « Ce qui m’a attiré vers la finance durable, c’est le désir de changer la façon dont les capitaux sont distribués », mentionne-t-il.

« François Boutin-Dufresne a été le deuxième à me proposer un nouveau projet à mon départ de Fiera Capital. Lorsqu’il m’a appelé, j’ai su tout de suite que c’était ce que je voulais faire dans l’avenir, alors je me suis joint à la firme en septembre 2020 », se rappelle-t-il.

La plus jeune membre du groupe, Lenka Martinek, a la macroéconomie dans le sang et a toujours été motivée par la recherche de réponses. « Je suis comme l’enfant de la famille, qui demande sans cesse ‘Pourquoi?’ », dit-elle. Elle a fait carrière dans la quête d’explications du pourquoi et du comment fonctionne le monde. Forte d’une vaste expérience chez BCA Research, elle a analysé les marchés financiers pour comprendre des choses comme les raisons pour lesquelles le taux de chômage est différent d’un lieu à un autre, en quoi cela influence la politique monétaire et les allocations de capitaux.

Lenka Martinek a ensuite fait le saut de la recherche vers la gestion de placements. Elle s’est jointe à Investissements PSP à titre de gestionnaire de portefeuille global macro pour voir comment toutes ces connaissances se confirmaient sur les marchés. À l’approche de la quarantaine, elle décelait un écart entre ses ambitions personnelles et la vitesse de réaction du monde de l’investissement aux changements climatiques. Cela l’a amené à compléter une maîtrise en développement durable et en gestion à HEC Montréal pour, vous l’aurez deviné, découvrir la source d’un tel écart entre les besoins et l’inertie des marchés. C’est à ce moment que François Bourdon l’a contactée pour qu’elle se joigne à SMS. « Le projet Nordis m’intéressait vraiment, c’est-à-dire, d’aller plus en profondeur, et concrétiser ce mariage entre la recherche macroéconomique et financière et l’application de ma passion pour le développement », explique Lenka Martinek.

Les solides compétences de cette équipe comptent au nombre des qualités de cette firme émergente axée sur le rendement, motivée et contribuant à l’essor de l’écosystème local en matière de finance durable. Le fait que l’entreprise ait démarré avec peu, devant développer son infrastructure et créer des emplois intéressants pour attirer des gens aux talents variés, représente aussi un atout pour une firme comme Nordis Capital. « Et ce qu’on fait intéresse des clients qui ne sont pas nécessairement les plus actifs en investissement durable, ce qui diversifie notre groupe d’investisseurs », souligne François Bourdon.

Pour les années à venir, les membres de Nordis Capital veilleront à générer des rendements toujours plus élevés afin d’accroître sa clientèle et de s’assurer que cette dernière investisse toujours davantage, pour que les marchés des capitaux aident la firme à réaliser ses principaux objectifs : limiter l’impact des changements climatiques et s’opposer aux inégalités sociales.

Les textes de la série Gestionnaires en Émergence sont rédigés par le CGE et visent à mieux faire connaître des gestionnaires émergents canadiens, leurs stratégies d’investissement, et leurs réalisations.

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La détermination et l’agilité de B-CAP https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-determination-et-lagilite-de-b-cap/ Tue, 22 Feb 2022 13:09:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85251 DÉVELOPPEMENT – Une passion longuement nourrie.

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Avant de lancer sa firme de gestion de portefeuille, le président-fondateur de B-CAP, Mathieu Bouthillier, a acquis une vaste expérience en finance auprès de BMO Nesbitt Burns, Exotix, J.P. Morgan et Optimum à Montréal et à Londres. Il a ainsi cumulé en plus de 15 ans des compétences riches et variées dans plusieurs domaines. Par exemple les titres de dette des pays émergents, la recherche institutionnelle, la stratégie de placement, le back office institutionnel, la gestion de portefeuille et les premiers projets touchant aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Le président de B-CAP a aussi noué des relations et une expertise à caractères internationales. Il a également complété un B.A.A., profil Finance à HEC Montréal, une maîtrise en Économie profil, Finance à la University of Edinburgh, et un DESS en produits dérivés de l’UQÀM en partenariat avec la Bourse de Montréal.

La passion de Mathieu Bouthillier pour la finance de marché est née très tôt. « J’étais le genre de gars à passer du temps à la bibliothèque à l’école secondaire pour lire la section des marchés dans La Presse, vérifier les cotes; j’aimais déjà ça », raconte-t-il.

Il n’est donc pas étonnant d’apprendre qu’il ait si demandé à ses parents de lui signer une dérogation pour qu’il puisse ouvrir un compte de courtage avant l’âge légal. « Je regardais Lou Dobbs à CNNet même les chaînes américaines qui font la couverture des actions comme CNBC».

Dès que cela a été possible, Mathieu Bouthillier a suivi le Cours sur le commerce des valeurs mobilières du Canada (CCVM) et sa formation d’analyste financier agréé (CFA). D’après le président de B-CAP, cette vive inclination financière devrait représenter un critère pour les investisseurs qui cherchent un gestionnaire de portefeuille. C’est un élément qui enrichit certainement l’expérience du client, estime-t-il.

Une approche distinctive en constante évolution

Porté par cette passion pour la finance Mathieu Bouthillier offre ainsi des stratégies uniques et transparentes, notamment la stratégie à rendement absolu de B-CAP appelée « Good Times Bad Times » (GTBT). Elle investit avec des biais haussiers autant que baissiers avec plusieurs classes d’actif selon sa lecture de la macro globale. La firme mise également sur l’éducation de l’investisseur pour promouvoir ses services, démontrant efficacement sa passion et sa motivation. Avec plus de 400 rapports publiés dans le cadre de ses divers mandats, Mathieu Bouthillier a positionné sa société en tant qu’experte des actifs liquides, tant auprès des clients potentiels que de la communauté financière professionnelle.

B-CAP collabore avec divers partenaires, y compris des gardiens de valeur, des fournisseurs de services-conseils ainsi que des firmes offrant des logiciels spécialisés, par exemple pour l’administration des portefeuilles d’investissement. En démarchage auprès de programmes provinciaux pour professionnels de l’industrie, B-CAP a notamment participé au Cap intro du Conseil des Gestionnaires en Émergence (CGE) et met à profit les conseils de son mentor, Jérôme Bichut, qui possède plus de 30 ans d’expérience en gestion de portefeuille, en allocation globale d’actifs et en stratégie d’entreprise.

De même, la firme présente gracieusement via sa page LinkedIn, diverses publications mensuelles qui mettent en lumière une vaste gamme d’événements concernant la bourse, les banques centrales et les tendances sociodémographiques. Elle partage aussi un rapport d’activité de toutes les classes d’actifs, traitant des actions ordinaires selon les régions, les styles et les facteurs, mais aussi les devises, les taux d’intérêt et les commodités.

Le fondateur de B-CAP adopte une approche thématique principalement dirigée par le cycle économique et le positionnement de marché, pour une exposition informée et de plus en plus précise au risque. La formation de l’entrepreneur audacieux lui offre des compétences mathématiques et statistiques avancées, notamment en modélisation financière.

« Chez J.P. Morgan, je travaillais avec des classes d’actifs composées de plusieurs milliers d’éléments et j’ai perfectionné la méthode d’identifier des opportunités ignorées par la majorité », souligne Mathieu Bouthillier. B-CAP a par exemple conçu des modèles analytiques d’évaluation des bons de souscription, des débentures convertibles et des actions privilégiées cotés en Amérique du Nord.

La firme évite l’investissement purement quantitatif et s’intéresse particulièrement aux thèmes d’investissement au potentiel séculaire, aux industries oligopolistiques et au positionnement à contre-courant.

Par ailleurs, B-CAP se tourne actuellement vers l’ambition mondiale d’atteindre une économie net zéro d’ici 2050, la production et la consommation d’énergie étant au cœur de cet objectif imposant. L’équipe de la firme s’assure de bien saisir la situation complexe des entreprises canadiennes des secteurs de l’énergie, de l’extraction des ressources naturelles et du traitement et de la vente de ces ressources, qui représentent des opportunités clés. La firme demeure ouverte aux idées de ses clients, ce qui contribue également à sa pertinence.

Le fort potentiel québécois

Actualiser constamment ses connaissances du marché et des possibilités de celui-ci est donc un défi important pour un gestionnaire émergent comme B-CAP. La société doit aussi assurer la réalisation de ses obligations réglementaires et assumer les frais élevés qui s’y rattachent.

Les divers programmes disponibles au Québec pour les jeunes firmes de gestion de portefeuille peuvent comporter des critères exigeants, tels que de présenter une part maximale de 10 % d’actifs familiaux. « Quand tu lances ta firme, tu trouves le capital comme tu peux, très souvent chez les membres de ta famille », indique Mathieu Bouthillier.

La persévérance et l’esprit d’entreprise sont essentiels au succès du gestionnaire d’actifs émergent, souligne-t-il. « Compter tes heures est hors de question et tu vas verser un salaire à tout le monde avant de le faire pour toi. »

La firme de gestion de portefeuille Bouthillier Capital (B-CAP), une aventure qui s’est amorcée dans le contexte sans précédent d’une pandémie, s’est donnée la mission de fournir un rendement compétitif aux investisseurs avec des stratégies innovantes. Ses différentes approches d’investissement allient protection et croissance du capital, en plus de saisir les opportunités de placement atypiques au potentiel de rendement élevé.

L’un des premiers défis du parcours de B-CAP a été le choix d’un nom inexistant, impliquant une vérification à l’échelle du Canada ainsi qu’aux États-Unis. Pour les besoins de la cause, Mathieu Bouthillier a donc prêté son propre nom à la société. Puis, l’obtention d’une nouvelle licence Bloomberg accompagnée de recherche institutionnelle a permis à B-CAP de continuer de prendre le pouls du marché et d’offrir maintenant ses services à des professionnels de l’industrie (B2B). Inscrite à l’Autorité des marchés financiers (AMF) à titre de gestionnaire de portefeuille et de gestionnaire de portefeuille en dérivés depuis janvier 2021, la firme a acquis ses premiers actifs le 31 mars dernier.

Aujourd’hui, B-CAP se concentre sur l’augmentation de ses actifs sous gestion ainsi que le développement de ses relations d’affaires avec des personnes et des organisations influentes. « Ton plan d’affaires est une série de petits pas qui te permettent d’avancer, plutôt qu’une solution ‘tout cuit dans le bec’ », note le président. Le PGEQ, le ministère des Finances, les raving fans (les gens qui ont découvert et reconnu la valeur de la stratégie d’un gestionnaire et n’hésitent pas à en parler) sont tous des alliés importants. B-CAP désire également créer un comité consultatif à l’interne. De plus, elle se prépare pour son expansion et travaille à améliorer sa veille de données, y compris la documentation et la quantification des tendances en cours.

En parlant de tendances, les activités de B-CAP se sont maintenues malgré les bouleversements économiques associés à la crise sanitaire mondiale. « L’événement historique qu’est la COVID-19 a fait culbuter les actifs risqués, mais le rebond a été tout aussi intéressant à suivre », relate Mathieu Bouthillier.

Valeur importante mise plus que jamais de l’avant par la pandémie, la promotion de l’économie locale est incontournable pour B-CAP. De nombreuses entreprises locales ayant bénéficié d’un impact très positif lors de la crise, la firme profite de cet élan pour accroître sa notoriété à Montréal et au Québec en s’associant à des programmes et partenaires d’affaires locaux.

« Le fait de pouvoir parler directement avec son gestionnaire de portefeuille a beaucoup de valeur pour bon nombre d’investisseurs », mentionne le fondateur de B-CAP. Par ailleurs, Mathieu Bouthillier remarque que le secteur institutionnel québécois semble encourager de plus en plus les entreprises locales. C’est dans l’ADN culturel du Québec de reconnaître et de promouvoir les exemples de succès et le talent d’ici.

« Il devient difficile de justifier le fait d’aller vers des placements vendus par des gens qui ne connaissent pas la stratégie impliquée, et autrement dit, qui ne peuvent pas te l’expliquer avec une réelle transparence », souligne-t-il.

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Passage du flambeau au Conseil des gestionnaires en émergence https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/passage-du-flambeau-au-conseil-des-gestionnaires-en-emergence/ Thu, 17 Feb 2022 13:04:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85303 Charles Lemay, associé chez Gestion d’actifs mondiale Walter, prend la relève de Geneviève Blouin à la tête du conseil d’administration du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE).

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La fondatrice, qui avait créé l’organisme en 2014, souhaite désormais se concentrer sur le développement de son entreprise, Altervest. Elle continuera à siéger au conseil d’administration à titre de vice-présidente.

« Je suis déterminé à poursuivre la mission du conseil en aidant les gestionnaires à adopter les meilleures normes de l’industrie et en les faisant rayonner partout en Amérique du Nord. Je me préoccupe de la santé de l’écosystème financier canadien et je partage cette forte conviction avec les autres membres du conseil », a indiqué Charles Lemay, qui siège au conseil de l’OBNL depuis les tout débuts.

Comptant une centaine de membres, le CGE a pour mission de contribuer à la promotion et à la croissance des gestionnaires émergents canadiens.

Charles Lemay est devenu associé chez Walter en avril 2021. Il a travaillé une dizaine d’années chez Goldman Sachs à New York avant de revenir en 2014 à Montréal, où il a lancé sa firme d’investissement. Par la suite, il a œuvré comme CFO chez Nymbus Capital et chez Gestion de portefeuille Landry. Il a également travaillé chez Addenda Capital au développement du marché américain.

Depuis décembre dernier, il est membre du comité aviseur du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), qui a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec. Le nouveau président du CGE souhaite « créer des rapprochements entre les deux organismes afin d’aider les gestionnaires émergents à développer leurs stratégies d’affaires », a-t-il déclaré à Finance et Investissement.

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Majestic franchit le cap des 2 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/majestic-franchit-le-cap-des-2-g/ Mon, 24 Jan 2022 13:05:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84765 Sous la poussée d'une forte expansion pancanadienne, la plateforme de gestion des opérations de fonds d’investissement de Majestic Gestion d’Actifs a récemment franchi le cap des 2 G$ d'actif sous gestion.

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« C’est au-delà de nos attentes … bien que j’aie l’impression que les choses ne vont jamais assez vite ! », commente David Bilodeau, cochef de la direction et chef des placements.

Les 2 G$ sont d’autant plus significatifs qu’en 2018, la plateforme de Majestic affichait environ 325 M$ d’actif sous gestion.

« Si les marchés continuent à bien faire, nous espérons atteindre la somme de 3 G$ d’ici la fin de l’année. Mais cela dépendra aussi de la taille des nouveaux clients que nous obtiendrons en 2022 », signale David Bilodeau.

Lancée en 2014, la plateforme vise à abaisser les coûts d’opération de gestion de fonds d’investissement sur le principe d’un forfait tout inclus. Les clients impartissent les fonctions administratives telles que la vérification comptable et la garde de valeurs.

« Nous avons des ententes avec une douzaine de fournisseurs de services. En raison des économies d’échelle, nous abaissons grandement les coûts de gestion, ce qui au final procure de meilleurs rendements », précise le cochef de la direction.

Selon David Bilodeau, « neuf fois sur dix, les frais totaux d’un fonds d’investissement peuvent être réduits d’au moins la moitié, comparativement aux coûts habituels d’un fonds d’investissement individuel », dit-il.

Gestionnaires de portefeuilles

À l’heure actuelle, la plateforme de Majestic rassemble 25 clients.

La plupart des clients sont des gestionnaires de portefeuilles qui pilotent eux-mêmes leurs propres fonds.

Cependant, Majestic a commencé à développer le marché des conseillers en gestion discrétionnaire. Dans ce cas, les fonds sont directement pilotés par Majestic.

« Un bureau de conseillers en gestion discrétionnaire pourrait décider de consolider plusieurs comptes individuels en un seul fonds. Cela simplifierait énormément les opérations et procurerait des économies de coûts appréciables », ajoute Denis Paquette, cochef de la direction et chef des opérations.

Membres de l’OCRCVM

Dans cet esprit, Majestic a structuré ses fonds pour des firmes et courtiers membres de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM).

« Techniquement parlant, il est plus complexe de faire affaire avec une firme membre de l’OCRCVM en raison de la réglementation et de la conformité », dit David Bilodeau.

La firme de Michael Lee-Chin Gestion privée Mandevilleest le premier utilisateur de la plateforme à être membre de l’OCRCVM.

La plateforme de Majestic inclut également trois fonds de courtiers en gestion discrétionnaire œuvrant au sein d’une firme membre de l’OCRCVM, à savoir iA Gestion privée de patrimoine. Majestic est à la fois gestionnaire de ces trois fonds et gestionnaire de portefeuille.

En Ontario

Afin d’impulser sa croissance, Majestic a entrepris de développer les marchés hors-Québec.

« En 2019, nous avons participé à des conférences spécialisées et nous avons mis notre réseau en branle. Et le mot s’est passé de bouche à oreille », dit David Bilodeau.

Parmi les 25 clients de Majestic, onze sont situés en Ontario. « Près de 75 % de nos revenus proviennent de l’extérieur du Québec, et environ 40 à 50 % de l’Ontario », signale le cochef de la direction et chef des placements.

En 2022, Majestic veut développer les marchés des firmes de courtage de plein exercice et des cabinets multidisciplinaires. « Nous chercherons à créer des fonds sur mesure pour des firmes de courtage de plein exercice et des cabinets multidisciplinaires qui n’ont pas de familles de fonds », dit David Bilodeau.

En fait, précise ce dernier, « nous visons toutes les firmes intéressées à lancer un fonds d’investissement, que ce soit un courtier, un assureur, un distributeur ou émetteur de fonds. Il y a souvent une valeur à créer sa propre marque, surtout dans un contexte où un cabinet compte sur une clientèle établie. Créer sa propre marque permet souvent d’améliorer marges bénéficiaires », observe David Bilodeau.

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Le PGEQ octroie un nouveau mandat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pgeq-octroie-un-nouveau-mandat/ Fri, 15 Oct 2021 11:49:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82971 Investissement Mount Murray est sélectionnée pour un mandat traditionnel en actions des marchés émergents.

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Le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) a sélectionné la firme Investissement Mount Murray pour la gestion d’un mandat en actions des marchés émergents. Mount Murray est spécialisée dans la gestion traditionnelle et alternative dans les marchés publics mondiaux. Soutenue par une recherche fondamentale encadrée dans une gestion du risque sophistiquée, elle investit particulièrement dans les marchés émergents et selon des critères de sélection environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Le Fonds Investissement Mount Murray actions marchés émergents s.e.c., lancé depuis le 19 août 2021, vise une appréciation à long terme du capital via des investissements diversifiés dans les actions des marchés émergents, en combinant une approche de recherche fondamentale ascendante pour sélectionner des titres présentant un fort potentiel de croissance et une approche macroéconomique.

« Nous croyons que notre cadre sophistiqué de mesure et de gestion du risque ainsi que notre approche de recherche structurée sont bien adaptés aux besoins des investisseurs institutionnels. Mount Murray est maintenant dans sa troisième année de feuille de route et nous sommes fiers de développer des relations avec les investisseurs d’ici », a témoigné Vincent Dostie, président et co-chef des placements d’Investissement Mount Murray.

« Le PGEQ est fier d’accueillir Mount Murray, un quatrième nouveau gestionnaire en quelques mois. Cette stratégie permet aux investisseurs institutionnels d’avoir accès à une importante source de diversification, grâce à une allocation aux marchés émergents. Nous poursuivrons sur notre lancée, en positionnant plus de firmes émergentes à l’avant-plan de l’industrie financière québécoise en pleine croissance et en permettant aux investisseurs institutionnels d’y accéder dans un cadre de gestion des risques contrôlé », a indiqué pour sa part Carolyn Cartier-Hawrish, directrice du PGEQ.

Mount Murray est une firme indépendante et entièrement détenue par ses employés. Elle a commencé ses opérations d’investissement en 2018. Elle offre aussi une stratégie d’actions globales éthiques, avec un objectif double de participation au développement des leaders sectoriels dans la durabilité de leur industrie, présentant un impact social et environnemental significatifs, lesquels bénéficient d’une marge de sécurité importante sur une base d’évaluation du titre, contribuant ainsi à la croissance à long terme du capital.

Une version alternative de la stratégie des marchés émergents est également disponible, combinant une approche de recherche fondamentale ascendante et une approche descendante d’allocation, de contrôle du risque et de construction du portefeuille, pour une volatilité réduite par la couverture systématique au moyen de positions de vente d’actions à découvert et d’options d’actions.

Les trois fondateurs de Mount Murray sont des professionnels d’expérience et d’anciens collègues d’un grand régime de retraite canadien, cumulant des décennies d’expérience en investissement dans les marchés publics mondiaux à travers plusieurs cycles économiques. La firme poursuit sa croissance avec un accent sur deux grands axes de développement, soit en engageant et en formant des analystes en actions dans son équipe de recherche (qui pourraient un jour devenir gestionnaires), et en développant son analyse quantitative, incluant l’intelligence artificielle pour la macroéconomie et éventuellement aussi l’analyse des titres boursiers.

Pour sa part, le PGEQ soulignait récemment son 5e anniversaire. Le Fonds PGEQ s.e.c. a atteint 406 millions $ d’actifs sous gestion au 31 août 2021.

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Conseillers Galliant : saisir des occasions uniques https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/conseillers-galliant-saisir-des-occasions-uniques/ Tue, 29 Jun 2021 12:01:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80895 FI RELÈVE - Fondée en 2007, Conseillers Galliant S.E.C. est dirigée par deux Montréalais qui ont mis leur passion pour l’investissement à profit en fondant une firme de gestion de placements.

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De leur rencontre à l’enfance, en passant par leurs études à l’Université McGill, Ken Koby et Ian Shaffer sont les meilleurs amis depuis longtemps.

Un peu d’histoire

À 24 ans, Ian Shaffer a quitté Montréal en direction de Chicago afin d’y travailler en finance d’entreprise pour une banque d’investissement de premier plan, ABN AMRO. « J’ai amélioré mes compétences financières, en apprenant comment modéliser avec Excel et lire des états financiers », se rappelle le président et chef des placements de Galliant.

Il a également commencé à négocier en Bourse pour son propre compte durant de la bulle technologique. « Le moment était bien choisi pour développer mes connaissances sur l’investissement, et j’ai réalisé que la théorie financière serait un complément clé à l’expérience pratique que j’avais acquise. MIT Sloan était la meilleure école alliant la finance et les technologies – deux de mes passions. »

À titre de président du Finance Club de MIT Sloan et de gestionnaire de portefeuille pour le fonds d’investissement de MIT Sloan, Ian Shaffer a pu découvrir les plus grandes firmes de Wall Street. À la fin de ses études, il est revenu à Montréal pour lancer Galliant avec 5 millions de dollars (M$) en actifs sous gestion.

Pour sa part, Ken Koby a participé à des compétitions boursières à un jeune âge et a toujours rêvé d’investir ses propres actifs. « Je me suis toujours imaginé étant médecin ou avocat, puis assis dans mon bureau à la retraite, gérant mon propre argent », indique le vice-président de Galliant.

Il se souvient également que Ian Shaffer et lui avaient ouvert un compte de courtage commun chez Ligne verte TD à l’adolescence, avec en poche seulement 200 $ à investir. Ils avaient placé la totalité de cette somme dans les actions de Ben & Jerry’s, qui venait tout juste d’ouvrir son premier magasin à Montréal. « Le symbole était BJICA, et c’était dans les années 90, alors on appelait pour connaître les cours des actions avec un téléphone à clavier, et les actions étaient négociées en huitièmes de dollars à l’époque », explique Ken Koby.

« Nous avons acheté des actions et éventuellement, Ben & Jerry’s a été acquise par Unilever, alors notre première transaction s’est avérée fructueuse », ajoute-t-il.

Ken Koby ayant prévu voyager après avoir obtenu son diplôme universitaire, il a travaillé avec le courtier de son père durant l’année scolaire afin d’ammassé la somme requise. Puis à son retour à la maison, il s’est vu offrir un poste à temps plein auprès de cette firme. Il  y a travaillé en tant que conseiller en valeurs mobilières pendant plus de 12 ans, suivis de deux ans en gestion de portefeuille dans une société de gestion d’actifs canadienne.

Les débuts de Galliant

Lors du lancement de Galliant, Ian Shaffer concentrait d’abord dans la recherche d’actifs afin de nourrir le fonds d’en roulement. « Nous voulions amasser une somme de 1 M$ afin d’assurer à Galliant une capacité de survie et au moins deux ans de dépenses payées, en cas de catastrophe… comme le Coronavirus », mentionne Ian Shaffer. En août 2007, alors que la firme avait atteint le niveau de capital suffisant, la priorité devint le lancement d’un premier produit d’investissement, le Fonds Galliant Equity Long/Short (GELS), devenu le fonds spéculatif phare de la firme.

Ken Koby s’est joint à Galliant en 2011 avec environ 5 M$ d’actifs en REER et en CELI. « Les actifs initiaux de Ken n’étaient pas admissibles à l’investissement dans le Fonds puisqu’il s’agissait d’actifs enregistrés, alors nous avons élargi notre offre en ajoutant un produit plus ‘‘traditionnel’’ afin de concurrencer les courtiers, car toutes les personnes fortunées avaient des comptes de courtage », se rappelle Ian Shaffer.

« Ken et moi avons rencontré tous les courtiers-négociants et conclu une entente avec Banque Nationale Réseau des Correspondants (devenu Banque Nationale Réseau Indépendant) pour qu’il agisse à titre de gardien de valeurs pour nos comptes gérés », dit-il. Cela est devenu le facteur de croissance clé de Galliant, permettant à la firme d’atteindre 350 M$ d’actifs sous gestion.

De plus, la firme a lancé le Fonds Galliant Marché Neutre (GMN) et, après un exercice de diligence raisonnable soutenu, a obtenu une allocation importante de la part du programme du PGEQ, dont les investisseurs comptent certaines grandes institutions et fonds de pension québécois. « Cela a contribué à institutionnaliser notre firme et à lui donner une crédibilité additionnelle, en plus de nous aider à mettre tout en ordre en matière de conformité, de politiques et de procédures », souligne Ken Koby.

Les ressources supplémentaires ont également permis à la firme d’accélérer sa croissance.

Le secret du succès de Galliant

La passion et le rendement sont des facteurs différenciateurs quand il est question de la réussite d’un gestionnaire de portefeuille émergent au sein de l’industrie. « Je peux parler d’actions toute la journée, note Ian Shaffer. Il faut être passionné par ce qu’on fait pour effectuer le travail d’investigation requis permettant de trouver des idées de placement vraiment intéressantes. Pas celles dont tout le monde a parlé à la télé, parce que lorsqu’elles se trouvent là, il est habituellement trop tard. »

Galliant se distingue avec son processus d’investissement reproductible et des stratégies au succès éprouvé avec le temps. « Que ce soit en 2008 durant la crise financière ou par la protection du capital tout au long de la pandémie actuelle, notre avantage concurrentiel a rapporté avec le temps », ajoute Ian Shaffer.

Dans un monde aussi dynamique, rempli d’informations et d’événements imprévus qui rendent le marché si volatil, Galliant opte pour une approche proactive plutôt que réactive. Développer une liste de titres qui ont été analysés et prêts à être achetés quand les prix baissent de façon considérable, donne à Galliant un avantage concurrentiel.

« Nous passons nos fins de semaine et nos soirées à lire des transcriptions, à examiner des modèles financiers, ainsi que des présentations de notre équipe d’analystes financiers. Il faut lire, lire et apprendre sans cesse, dit Ken Koby. Nous n’avons pas peur d’une chute du marché. En fait nous en profitons, car elle nous permet d’acheter des entreprises fantastiques à un excellent prix. »

La stratégie d’investissement de la firme est axée sur les entreprises et une méthode ascendante. La sélection d’entreprises faite par Galliant repose sur une théorie d’investissement alliant l’analyse fondamentale à une histoire ou à un événement qualitatif (c.-à-d. la raison pour laquelle le prix d’une action devrait augmenter).

La firme n’hésite pas à vendre une action si l’histoire change, mais préfère détenir ses principaux titres à long terme, car Ian Shaffer croit que le nombre d’éléments vraiments intéressants de l’univers des valeurs mobilières est plutôt restreint.

Trouver des opportunités dans le marché difficile actuel

L’équipe de Galliant estime savoir comment agir dans des marchés en forte baisse, saisissant les occasions d’investissement à des moments de volatilité extrême.

« Quand on lit la transcription d’une conférence téléphonique pour découvrir qu’une action comme celle d’Amazon est à la baisse en raison des coûts supplémentaires associés à la COVID-19, tandis que la croissance de ses ventes est à son meilleur niveau de la décennie, on sait qu’il s’agit d’une très belle opportunité avec une entreprise qui fait simplement tout ce qu’elle peut pour soutenir ses employés », souligne Ian Shaffer.

La gestion des attentes des clients représente un autre défi. « Nous avons un dicton chez Galliant : les marchés ne sont pas efficaces à court terme, mais ils le sont à long terme », dit Ken Koby.

Il estime que les investisseurs sont facilement influencés par les nouvelles négatives, telles que celles qui concernent les pandémies ou les élections, mais la firme se concentre sur le fait que les marchés sont tournés vers l’avenir. « Tout le monde sait que le but est d’acheter à bas prix et de vendre à prix plus élevé, mais la nature humaine peut rendre la mise en pratique de ce principe difficile pour les investisseurs individuels. Voilà pourquoi Galliant tente d’aider ses clients à rester calmes durant les périodes instables, leur montrant à éviter la panique devant un recul du marché, et à garder le cap, ou même à ajouter du capital et à acheter lors d’un déclin ».

La plupart des décisions d’investissement de la firme se sont avérées justes au fil du temps, affirme-t-il.

Ce qui est prévu pour l’avenir

Ce sont en grande partie les recommandations de ses clients qui ont favorisé la croissance de Galliant, en raison de ses résultats impressionnants, mais Ian Shaffer croit que le bon moment est venu de se tourner vers les fonds de fonds, les family office et autres institutionnels afin de communiquer son histoire, sa performance et son approche d’investissement distinctive.

« Il est temps d’informer le public pour qu’il sache qui nous sommes et en quoi nous sommes différents », dit Ian Shaffer.

La firme a par ailleurs rédigé une chronique pendant une longue période dans le journal  Montreal Gazette, intitulée ‘The Stock Picks’. Ian Shaffer a aussi participé sur une base régulière aux diffusions de BNN Bloomberg en tant que commentateur, partageant des idées comme sa prédiction que le prix de l’action d’Amazon allait bondir de 150 $, au moment de sa première participation au réseau, à 600 $ et plus. Les actions d’Amazon ont récemment fait l’objet d’une transaction d’approximativement 3 200 $.

L’équipe de Galliant compte maintenant 13 personnes et la firme a récemment dépassé le seuil des 350 M$ d’actifs sous gestion, avec en vue la barre des 500 M$ et l’atteinte du seuil de 1 G$ à moyen terme.

« Chez Galliant, nous investissons avec nos clients, et Ken, moi-même, ainsi que nos familles, avons investi beaucoup de notre propre capital dans nos produits, alors nos intérêts sont toujours en accord avec ceux de nos clients », dit Ian Shaffer.

Les textes de la série Gestionnaires en Émergence sont rédigés par le CGE et visent à mieux faire connaître des gestionnaires émergents canadiens, leurs stratégies d’investissement, et leurs réalisations.

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Hexavest passe chez Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hexavest-passe-chez-desjardins/ Mon, 31 May 2021 15:34:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80356 Le Mouvement Desjardins annonce l’acquisition des actifs de la firme d’investissement Hexavest.

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Hexavest, une société de gestion d’actifs de Montréal dont l’actif sous gestion (ASG) est de quelque 5 milliards de dollars (G$), sert une cinquantaine de clients essentiellement institutionnels localisés en majorité au Canada, aux États-Unis, en Australie et en Asie.

La firme, fondée en 2004, compte une trentaine d’employés et se spécialise dans les stratégies d’investissement en actions mondiales incluant les marchés émergents. Son ASG était de près de 20 G$ à la fin de 2018. Hexavest était en processus de renouvellement de son équipe depuis quelques années avec le départ à la retraite de certains de ses fondateurs, incluant Robert Brunelle.

Lire également : Défendre ses convictions

« L’acquisition des actifs d’Hexavest s’aligne parfaitement avec notre plan de croissance pancanadien qui vise à porter notre actif sous gestion à 100 G$ d’ici 2024 », a indiqué Nicolas Richard, président et chef de l’exploitation de Desjardins Gestion internationale d’actifs (DGIA).

« Prévue au début septembre, l’intégration des spécialistes d’Hexavest arrivera donc à point nommé puisqu’elle rehaussera le savoir-faire de DGIA dans les expertises complémentaires de gestion fondamentale et quantitative liée aux actions mondiales et de marchés émergents », a ajouté Nicolas Richard.

« Je me réjouis du fait que nous disposerons des ressources de Desjardins pour continuer de développer les offres qui ont permis de faire notre marque auprès de nos clients », a indiqué Vital Proulx, chef des placements et président du conseil d’administration d’Hexavest, qui est l’un des cofondateurs de la firme.

Hexavest était la propriété à 49 % de la bostonienne Eaton Vance.

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Tonus Capital, expert québécois de l’action américaine https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/tonus-capital-expert-quebecois-de-laction-americaine/ Tue, 04 May 2021 12:03:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79633 FI RELÈVE - La firme établie à Montréal a été fondée en 2007

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Au moment de notre entrevue avec Tonus Capital (Tonus), on venait de confirmer l’adhésion de la firme au programme du PGEQ, offrant une allocation à l’entreprise et lui permettant d’officialiser son Fonds d’actions américaines de petites capitalisations, un produit destiné à bien répondre aux exigences des institutions en matière d’investissement.

La reconnaissance par le comité du programme qualifie Tonus pour son développement dans cet important créneau institutionnel et favorise de ce fait la croissance de son équipe.

L’embauche est l’un des objectifs tangibles qu’avait la firme en se joignant au projet du PGEQ. « Contribuer à l’écosystème québécois en est donc une répercussion directe et je crois que notre fonds sera en mesure d’aller chercher des capitaux ailleurs au Canada et aux États-Unis pour notre portefeuille », indique Philippe Hynes, président et directeur général de Tonus Capital.

« Bien que plusieurs institutions choisissent d’investir avec de plus petits gestionnaires, en raison de leurs capacités et de leur flexibilié, les exigences opérationnelles élevées des consultants et des comités de sélection représentent souvent un obstacle », indique Philippe Hynes.

Le programme du PGEQ s’est avéré un excellent outil pour inciter Tonus à atteindre ce prochain niveau de service.

L’avantage Tonus

Le président de Tonus Capital surveille le marché boursier depuis son tout jeune âge. « Mon père m’avait acheté 100 actions de Bell Canada quand j’avais huit ans et j’ai encore les feuilles de papier quadrillé où je traçais chaque jour des graphiques après avoir vérifié le prix de l’action dans le journal… j’ai toujours été passionné et intrigué par la Bourse », raconte-t-il.

Depuis ses débuts en 2007, Tonus Capital génère de bons rendements en misant sur une stratégie de placement nord-américaine, attirant une clientèle québécoise et ontarienne de fortunes privées.

La firme a lancé en 2019 un complément à cette approche, son fonds de petites capitalisations américaines, ciblant entre autres les fonds de pension, qui optent davantage pour cette classe d’actifs. Spécialisée dans la sélection de titres et spécialiste de la recherche fondamentale approfondie, Tonus Capital conçoit ses modèles financiers, rencontre elle-même les équipes de direction des entreprises où elle investit et développe ses propres thèses d’investissement.

Elle se distingue également par son travail analytique personnalisé et sa démarche axée sur la valeur.   « On tente de trouver des titres peu connus, mal compris ou peu populaires à court terme pour diverses raisons, ce qui différencie grandement notre portefeuille des titres inclus dans l’indice de référence », souligne Philippe Hynes.

Selon le président de Tonus Capital, les gestionnaires de portefeuille émergents sont particulièrement motivés à obtenir les meilleurs résultats pour leurs clients, tout en respectant soigneusement leurs politiques de placement et leur gestion du risque. En effet, maintenir la croissance de leurs portefeuilles en offrant une performance supérieure est ce qui assure leur propre évolution.

« On ne peut pas dévier de notre philosophie d’investissement si on veut conserver nos mandats, alors c’est à l’avantage des clients de s’associer à des petites firmes comme la nôtre, qui feront tout en leur pouvoir pour dépasser leurs attentes », explique Philippe Hynes.

Il est aussi d’avis que la proximité géographique représente un atout pour les gestionnaires d’actifs du Québec, car ils sont ainsi beaucoup plus disponibles pour les investisseurs locaux qui sont bien sûr susceptibles d’être très importants pour eux. « La qualité du service et du contact avec l’investisseur, la transparence démontrée, tout cela est d’autant plus intéressant dans ce contexte », dit-il.

En plus de contribuer par son succès à la santé de la scène financière locale, Tonus Capital a à cœur de s’impliquer au sein de sa communauté. Philippe Hynes dirige depuis 12 ans un cours sur l’investissement à l’Université Concordia. « C’est ma façon de redonner à l’Université et à la nouvelle génération, en lui expliquant ce qu’on fait dans le cadre d’un plan de cours que j’ai élaboré », mentionne-t-il. De plus, les employés de Tonus Capital sont membres de divers conseils d’administration pour des fondations montréalaises.

Ce qui occupe Tonus Capital maintenant

En misant toujours sur la gestion des risques et la qualité de ses analyses, Tonus Capital poursuit sa lancée en matière de rendement, tout en faisant preuve d’une grande transparence avec ses clients. « On est très ouverts au dialogue avec nos clients, on veut qu’ils se sentent inclus et comprennent bien nos décisions et nos méthodes », souligne Philippe Hynes.

Ayant consacré plus d’une décennie à optimiser son premier produit de placement, Tonus Capital désire maintenant faire connaître le volet institutionnel de son offre de service, tout en gardant la grande flexibilité permise par sa stratégie nord-américaine.

Les textes de la série Gestionnaires en Émergence sont rédigés par le CGE et visent à mieux faire connaître des gestionnaires émergents canadiens, leurs stratégies d’investissement, et leurs réalisations.

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