Un homme qui utilise une gomme pour effacer un trait de crayon sur une feuille de papier blanc
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Alors que les ventes de FNB s’élevaient à 20,5 G$ en 2018, l’actif sous gestion en FNB n’a progressé que de 9,6 G$, passant de 147 à 157 G$. L’effet du marché négatif se chiffre donc à 11 G$ en 2018, ce qui nous permet de dire qu’autant d’actif a ainsi été « effacé » par les effets du marché en 2018.

Selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC), la croissance de l’actif dans les fonds d’investissement est influencée par deux facteurs principaux : le total des ventes et les fluctuations de la valeur sous-jacente des actions, des obligations et des autres titres détenus par les fonds. C’est ce qu’on appelle « l’effet du marché ».

Cet effet du marché est le seul responsable de la croissance modérée de l’actif en FNB. En effet, l’année 2018 a été la deuxième meilleure de tous les temps en termes de ventes nettes, juste après l’année 2017 pour laquelle les ventes nettes de FNB s’élevaient à 25,8 G$, d’après une analyse de l’Association canadienne des FNB.

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Il reste que cet effet du marché négatif pour les FNB est le plus important en termes absolus enregistré depuis 2009, selon l’IFIC. Dans la dernière décennie, le marché a engendré un effet négatif en 2011 et en 2015, alors que, toutes les autres années, l’effet de marché a été positif, c’est-à-dire qu’il a fait accroître l’actif sous gestion en FNB canadiens plutôt que de le diminuer.

L’effet du marché négatif a toutefois été supérieur dans le secteur des FCP. En effet, par rapport aux FNB, la croissance de l’actif des FCP dépend davantage de l’effet du marché en raison d’une base d’actifs plus grande.

L’actif sous gestion en FCP canadiens est passé de 1477,1 G$ à la fin de décembre 2017 à 1423,1 G$ à la fin de 2018, soit une baisse de 54 G$. Étant donné les faibles ventes de FCP de 109 M$ en 2018, l’effet du marché négatif s’élève donc à 54,1 G$.

Il s’agit de l’effet du marché négatif le plus important depuis 2008. D’ailleurs, l’effet du marché a représenté la part du lion de la croissance de l’actif sous gestion en FCP canadiens dans les dix dernières années.