Progrès étapes concept numérique.
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Voici les points saillants du budget présenté mardi par le ministre des Finances du Canada, François-Philippe Champagne :

  • Le déficit prévu pour l’année financière 2025-2026 est de 78,3 G$, en forte hausse par rapport à la prévision de l’énoncé budgétaire de 2024, qui anticipait un déficit de 42,2 G$. Pour 2026-2027, le gouvernement prévoit un déficit de 65,4 G$.
  • Le déficit atteint 2,5 % du PIB pour 2025-2026, comparativement à 1,2 % lors de l’année financière précédente. La dette fédérale grimpe à 42,4 % du PIB, par rapport à 41,2 % l’année précédente.
  • Au cours des quatre prochaines années, Ottawa prévoit des augmentations de 8,4 % des investissements en capital, de 4,4 % des transferts aux particuliers, de 3,4 % des transferts aux provinces et territoires, mais une baisse de 1 % des charges de programmes (définies comme les dépenses pour le fonctionnement quotidien du gouvernement).
  • Le gouvernement libéral entend réaliser des économies de 60 G$ sur une période de cinq ans. Il compte notamment éliminer 40 000 postes dans la fonction publique d’ici la fin de 2028-2029, ce qui représente une réduction de 10 %.
  • Le gouvernement souhaite que ces réductions de personnel soient réalisées dans la plus grande mesure par attrition et par des départs volontaires. Il entend ainsi modifier la Loi sur la pension de la fonction publique afin que les fonctionnaires admissibles puissent toucher une pension de retraite sans pénalité et en fonction de leurs années de service dès l’âge de 50 ans, à compter de janvier prochain.
  • En matière d’immigration, Ottawa entend maintenir les cibles d’admissions de résidents permanents à 380 000 par année pendant trois ans, comparativement à 395 000 en 2025, tout en faisant passer la proportion de migrants économiques de 59 % à 64 %.
  • La cible d’admissions de nouveaux résidents temporaires s’établira à 385 000 en 2026 et 370 000 en 2027 et 2028, comparativement à 673 650 en 2025.