Le sondage, mené en ligne auprès de 123 participants d’institutions d’éducation supérieure comme l’Université de Montréal, l’UQAM, Concordia, McGill ou l’Université Laval, révèle que, au moment d’y répondre, 41,23 % des étudiants déclaraient n’avoir encore aucune dette d’études.
Peu d’étudiants bénéficient de bourses d’études puisque seulement 11,18 % des répondants affirment les utiliser. Les cartes de crédits et les prêts étudiants sont utilisés respectivement par 16,29 % et 15,97 % des étudiants pour payer leurs dépenses personnelles.
Ce sont 47% des participants qui croient avoir pu complété leurs études sans avoir eu recours au crédit alors que 21% déclarent que cela aurait été impossible. Une portion des participants au sondage, soit 32%, sont partagés sur ce sujet.
Chez les étudiants endettés, 13,16 % des participants indiquent devoir présentement plus de 20 000 $ alors que 3,51 % pensent qu’ils seront endettés de plus de 50 000 $ d’ici l’obtention de leur diplôme. Ces dettes incluent les prêts et les cartes de crédits.
Parmi les étudiants endettés, 37,8 % croient qu’ils seront capables d’honorer leurs dettes en moins d’un an alors que 25,61 % prévoient consacrer plus de quatre ans au remboursement des sommes empruntées.
Seulement 6,10 % des répondants pensent qu’ils auront besoin de plus de dix ans pour rembourser toutes leurs dettes d’étude.
Un bon salaire, ça aiderait…
Heureusement, 55,26 % des étudiants prévoient gagner entre 40 000 $ et 50 000 $ une fois qu’ils seront sur le marché du travail. Un quart d’entre eux, ou 24,56 %, sont un peu plus optimistes et croient qu’ils toucheront un salaire s’élevant entre 50 000 $ et 75 000 $ une fois qu’ils auront gradué.
Cinq ans après qu’ils aient obtenu leur diplôme, 15,79 % des étudiants prévoient qu’ils auront un salaire s’élevant entre 75 000 $ et 100 000 $. La majorité des répondants est plus réaliste et vise un salaire de 50 000 $ à 75 000 $.