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Si les dépôts des clients ont été mis en sécurité par l’intervention des autorités américaines, le 12 mars dernier, la disparition de la Silicon Valley Bank (SVB) suscite des inquiétudes quant à l’avenir des investissements dans les jeunes pousses technologiques, soulève la revue Nature.

En effet, de nombreuses startups dépendaient de la banque pour obtenir des fonds et soutenir leur croissance, car SVB se spécialisait dans le financement des jeunes pousses agissant dans les domaines technologiques de pointe, avec près de 1 550 clients dans le domaine des technologies du climat et du développement durable, selon le site web de la banque.

Avec la disparition de ce soutien financier, ces entreprises se retrouvent confrontées à des défis importants pour poursuivre leurs activités et développer de nouveaux produits ou services.

Faute d’avoir un accès adéquat aux ressources financières, elles risquent de devoir réduire leur croissance, voire de fermer leurs portes, ce qui pourrait entraîner une diminution du nombre de nouvelles entreprises innovantes sur le marché, ainsi qu’une perte de talents et d’emplois, souligne Nature.

Les difficultés de SVB risquent par ailleurs d’amener les bailleurs de fonds à suspendre les investissements dans les jeunes entreprises technologiques.

Face à ces enjeux, Nature souligne l’importance de renforcer les programmes de prêts déjà en place pour permettre aux jeunes pousses de continuer à innover, citant l’exemple du rachat de la filiale britannique de SVB par la Banque HSBC, qui a permis de maintenir un accord d’une centaine de millions de dollars entre la startup Universal Quantum avec le Centre aérospatial allemand.

Des fournisseurs fragilisés

L’effondrement de SVB, ajoutée à celle de Signature, une autre banque régionale américaine, pourrait également avoir des répercussions sur le marché de la cybersécurité, au moment où…

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