Il s’agit d’un objectif de deux ans plus tôt que ce qu’indiquait un sondage du même genre mené en 2011.
Pourtant, note CIBC, l’endettement continue de croître. Parmi les Canadiens âgés de 55 à 64 ans qui ont participé au sondage, 67 % disent qu’ils ont actuellement des dettes, soit une augmentation par rapport à 64 % en 2011.
Les types de dettes actuelles de la tranche d’âge des 55-64 ans : marges de crédit (40 %), prêts hypothécaires (32 %), cartes de crédit (29 %), prêts-auto (25 %).
« Les Canadiens sont pleins de bonnes intentions lorsqu’il s’agit de réduire leurs dettes, mais, à moins d’avoir un plan financier solide en place, ils peuvent encore se retrouver avec des dettes importantes au moment de la retraite, explique Christina Kramer, vice-présidente à la direction, Services bancaires, détail et entreprises pour la Banque CIBC. Adopter un point de vue réaliste par rapport à son niveau d’endettement actuel et à son plan de remboursement est une étape essentielle pour atteindre ses objectifs financiers et s’assurer de ne pas être trop optimiste quant au moment d’être entièrement libre de toute dette. »
Sans l’aide du conseiller
Le sondage montre également que, même si certains Canadiens ayant une dette essaient de la réduire, il est peu probable qu’ils iront parler à un conseiller de leur objectif d’éliminer leur dette. En effet, 46 % ont répondu avoir fait des sacrifices ou ont réduit leurs dépenses afin de mieux gérer les dettes, 41 % ont mis en place un budget du ménage, 40 % ont fait au moins un paiement forfaitaire sur leurs dettes, en plus de versements périodiques.
Toutefois, seulement 16 % ont parlé à un spécialiste en services financiers de la gestion de leur dette et 25 % disent qu’ils n’ont pas pris de mesures du tout pour accélérer le remboursement de leur dette.
Des recherches sur les priorités financières menées chaque année par la Banque CIBC montrent que le remboursement des dettes a été la première priorité des Canadiens quatre années d’affilée. Toutefois, le sondage laisse entendre que, malgré leurs efforts, les Canadiens peuvent ne pas faire de progrès importants par rapport à cet objectif, ce qui laisse entrevoir le besoin d’obtenir des conseils comme première étape importante pour s’attaquer à leur dette.
« Ces résultats montrent que peu de Canadiens rencontrent un conseiller et ont une conversation sur la façon de réduire leur dette, ajoute Christina Kramer. Certaines personnes peuvent réussir à se débrouiller sans aide, mais la plupart des Canadiens auraient avantage à s’asseoir avec un conseiller qui pourrait examiner leur situation personnelle et les aider à élaborer un plan réaliste sur la façon de pouvoir réduire leur dette tout en accumulant de l’épargne. »
Selon l’étude 33 % des Canadiens âgés de 55 à 64 ans seraient actuellement libres de toute dette.