Les ventes ont grimpé par rapport à l’année précédente dans les grands marchés urbains du Canada, notamment dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique, à Calgary, à Edmonton, à Winnipeg, dans la région du Grand Toronto, à Hamilton-Burlington, à Ottawa et à Montréal, a précisé l’ACI. Les données montraient en outre que ces marchés étaient toujours équilibrés.

« Les ventes de propriétés et les prix s’améliorent après avoir connu un affaiblissement important sur plusieurs marchés immobiliers », a affirmé l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump, dans un communiqué.

« La durée de la reprise actuelle des ventes résidentielles dépendra de la croissance économique, qui est freinée par l’incertitude liée au commerce et aux investissements commerciaux. »

Sur une base mensuelle, le nombre de maisons vendues par l’entremise du service interagences a augmenté de 0,6 % en septembre.

Les ventes de maisons au Canada sont en hausse depuis qu’elles ont enregistré un creux de six ans, en février. Les ventes ont commencé à augmenter en mars, avec la chute des taux hypothécaires, a souligné Robert Kavcic, économiste principal à la Banque de Montréal.

« La série de gains pour les ventes de maisons existantes au Canada s’est poursuivie en septembre (…), ce qui constitue une septième hausse mensuelle consécutive, plaçant le niveau d’activité largement au-dessus de la moyenne des dix dernières années. »

Le taux hypothécaire fixe sur cinq ans a diminué d’environ un point de pourcentage pour atteindre un niveau légèrement inférieur à 2,5 %. M. Kavcic a fait valoir que cette baisse était significative du point de vue de l’abordabilité, mais qu’elle ne devrait pas baisser davantage pour le moment.

L’augmentation des ventes, conjuguée à une légère baisse du nombre de maisons nouvellement mises en vente, a poussé le ratio des ventes aux nouvelles inscriptions à 61,3 %, ce qui était bien au-dessus de la moyenne à long terme de 53,6 %, ce qui favorise les vendeurs. Ce niveau reste néanmoins considéré comme équilibré.

Les stocks d’habitations, qui indiquent le temps qu’il faudrait pour écouler l’ensemble des propriétés à vendre en fonction des niveaux d’activité actuels, ont également évolué pour favoriser davantage les vendeurs, tout en restant dans un marché considéré comme équilibré.

Le prix moyen national des maisons vendues en septembre 2019 était d’environ 515 500 $, en hausse de 5,3 % par rapport au même mois de l’année dernière.

En excluant les régions du Grand Vancouver et du Grand Toronto, le prix moyen était inférieur à 397 000 $, ce qui représentait une croissance de 3,3 % d’une année à l’autre.

L’indice des prix des propriétés MLS, conçu pour exclure les logements situés dans les segments les plus élevés et les plus faibles du marché et représenter davantage un logement typique, a enregistré une hausse annuelle de prix de 1,3 %.

Les prix des logements de référence dans la région métropolitaine de Vancouver ont connu la plus forte baisse par rapport à l’an dernier, avec un recul de 7,3 %. La région métropolitaine de Toronto a vu son prix de référence grimper de 5 %, tandis que celui d’Ottawa a enregistré le gain le plus important, soit 9,6 % par rapport à l’année précédente.