Plus du tiers, 35 %, des répondants ont indiqué qu’ils ont déjà cotisé à leur REER, sans attendre la date limite du 3 mars 2014. Ce résultat représente une hausse de 5 % par rapport à la même période l’an dernier. Chez les répondants québécois, le pourcentage de ceux qui ont déjà déposé de l’argent dans leur REER s’élève à 29%.

Une portion de 43% des répondants (Québécois : 29%) ont dit qu’ils cotiseront à leur REER au plus tard à la date limite du 3 mars, alors qu’ils sont 50 % à avoir cotisé l’an dernier.

Le sondage indique également que 62% de ceux qui ont déjà cotisé à leur REER y ont versé au moins 2 000 $, et 40 % y ont mis au moins 5 000 $. L’an dernier, la cotisation REER moyenne des Canadiens était de 3 544 $.

Toujours selon les données recueillies, le tiers des répondants ont indiqué qu’ils versent habituellement la cotisation maximale à leur REER.

« Il est rassurant de constater que de nombreux Canadiens sont proactifs et cotisent à leur REER bien avant la date limite. Toutefois, selon Statistiques Canada, le montant total des contributions REER non utilisées est estimé à plus de 1 billion de dollars pour l’an 2018 », dit Jean Richard, vice-président, Groupe de gestion du patrimoine, BMO Nesbitt Burns.

Obstacles

Le sondage portait également sur les raisons pour lesquelles des Canadiens prévoient de ne pas faire de cotisation REER cette année. Ces raisons sont notamment :

  • Le manque d’argent pour faire une cotisation (37 %).
  • D’autres dépenses jugées prioritaires (33 %).
  • La priorisation d’autres placements (11 %).