Selon lui, le marché haussier n’a pas débuté en 2009 ou en 2010, mais plutôt en 2011 lorsque les facteurs plus fondamentaux de l’économie sont repartis à la hausse. Toutefois, 2014 devrait être l’année où le marché cessera de s’appuyer sur l’assouplissement quantitatif pour croître.
Les marchés boursiers devraient connaître un premier trimestre fort, mais le reste de l’année est plus difficile à prévoir, selon Brian Belski.
« Lorsque la Réserve fédérale se retirera, il se peut que les marchés connaissent une certaine faiblesse, ajoute-t-il. Toutefois, je crois quand même que les marchés boursiers termineront l’année 2014 dans le positif.»
Selon lui, le S&P 500 devrait terminer l’année 2014 près des 2000 points. La croissance devrait être au rendez-vous sur les marchés américains, mais Brian Belski estime qu’il est toujours trop tôt pour compter sur une progression importante du marché européen.
En 2014, Brian Belski misera sur le secteur industriel, les conglomérats et les entreprises spécialisées dans la machinerie. Selon lui, la prochaine phase du marché haussier actuel devrait être profitable aux titres des services financiers.
Il fait toutefois preuve de prudence et a rappelé, en entrevue à CNBC, que « c’est justement lorsqu’on croit que le marché ne peut pas tomber qu’il trébuche inopinément ».