Une femme dessinant un arc-en-ciel sur le sol.
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La mise sur pause de certains secteurs de l’économie et les autres restrictions mises en place à la demande de la santé publique ont aujourd’hui des effets économiques moins « graves » que lors de la première vague de la pandémie de COVID-19, évalue Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique que l’impact économique de la seconde vague de la pandémie a été plus modeste que lors du choc initial, survenu au printemps dernier.

« L’adaptation du lieu de travail aux protocoles de distanciation sociale, le travail à domicile dans les industries de services et le passage à la consommation en ligne ont tous aidé les économies à s’adapter », peut-on lire dans le rapport.

« Les récentes perturbations de la production et des dépenses ont été beaucoup plus concentrées dans les parties du secteur des services qui dépendent des contacts en personne », alors que la production dans les secteurs de la fabrication et de la construction a tenu le coup.

Le déclin de l’activité économique dans des pays tels que le Royaume-Uni et la France au quatrième trimestre 2020 a été « léger », à la suite d’un retour à l’immobilisme national, estime Fitch Ratings.

Les chiffres du PIB sont donc à la hausse, ajoute l’agence de notation.

L’Allemagne et l’Espagne ont toutes deux enregistré une augmentation surprise de leur production au quatrième trimestre, sur une base trimestrielle, précise-t-elle.

Dans l’ensemble, le PIB européen a diminué de 0,6 % au cours du trimestre, alors que Fitch Ratings prévoyait une baisse de 3,6 %.

De même, aux États-Unis, le durcissement des restrictions sur l’activité du secteur des services n’a entraîné qu’un mois de pertes d’emplois, a rapporté l’agence de notation.