Les Québécois plus optimistes sur le plan financier qu'il y a 10 ans
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L’étude révèle qu’alors qu’en 2007, 35 % des Québécois ne s’imaginaient pas pouvoir s’offrir leur mode de vie actuel, aujourd’hui, ils sont bien plus optimistes. Dans le récent sondage commandé par Mackenzie, 70 % des Québécois estiment qu’ils auront un mode de vie similaire ou même meilleur dans 10 ans.

Ce sursaut d’optimisme sont notamment étayés par les autres résultats du sondage. En 10 ans, le mode de vie de 71 % des répondants est resté stable ou a changé favorablement. Dans 52 % des cas, leur salaire a augmenté jusqu’à 50 %.

Selon Karine Précourt, directrice, planification fiscale et successorale de Placements Mackenzie, cette nouvelle confiance s’explique également par le fait que les Québécois ont davantage recourt à un conseiller en services financiers pour les aider à la gestion de leurs ressources (38 %).

« Ça donne confiance, c’est certain. Selon un autre sondage réalisé en novembre 2016, les investisseurs qui ont recours à un conseiller en services financiers sont plus susceptibles d’avoir un plan financier, connaissent mieux les produits financiers qui peuvent être détenus dans un REER ou un CELI et sont beaucoup plus susceptibles de cotiser à un régime de retraite », explique-t-elle.

Consommation croissante

Karine Précourt souligne que, malgré l’augmentation des ressources financières, l’épargne REER constitue un réel défi pour certains (50 %) en raison de la facilité qu’offrent les nouvelles technologies d’achats à dépenser ses ressources. Ainsi, 93 % des Québécois ont souligné que l’accélération technologique ayant marquée les dix dernières années facilitait l’acte d’achat.

Les Québécois ont spécifiquement identifié trois facteurs ayant accéléré leurs habitudes de consommation : les technologies de paiement rapide (38 %); l’accès aux remises instantanées et aux incitatifs du commerce électronique (37 %) ; et les achats programmés automatisés (32 %).

« Pour établir un plan d’épargne, plusieurs paramètres doivent être pris en compte, par exemple son horizon d’épargne, ses objectifs financiers et les revenus requis à la fin de la période d’épargne fixée. C’est sûr que ça peut être aride pour certains. D’où l’importance de faire appel à un conseiller ou à un planificateur financier pour établir un plan d’épargne-retraite », souligne Karine Précourt.

Ces constats ont pu être réalisés en comparant le récent sondage visant à recueillir l’opinion des Canadiens quant à leur mode de vie et leur situation financière en regard à leur situation d’il y a 10 ans, et un sondage effectué en 2008 sur la rapidité à laquelle les Canadiens étaient prêts à dépenser leur revenu disponible.

Le sondage récent a été mené en ligne auprès de 1500 Canadiens du 25 octobre au 5 novembre 2017 par le biais de LégerWeb, panel en ligne de Léger. Le sondage de 2008 a été effectué par Decima Research du 17 au 19 décembre 2007 auprès d’un échantillon représentatif de 1169 Canadiens.