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En plus de bouleverser notre quotidien et l’économie, la pandémie a changé les priorités des cadres américains de la génération Y. Les avantages sociaux jugés comme indispensables ne sont plus les mêmes qu’en 2019, selon une nouvelle enquête de MetLife reprise par Benefits Canada. 

Ainsi les cadres âgés de 26 à 40 ans sont davantage susceptibles de citer l’assurance pour animaux de compagnie, services juridiques et les outils de planification financière, en hausse de respectivement 58 %, 50 % et 40 %, comme des avantages indispensables en comparaison d’avant la pandémie. 

Les sondés dont l’employeur offre une palette d’avantages sociaux répondant à leurs besoins personnels sont davantage susceptibles de se déclarer en bonne santé (54 %) et résilients (70 %) que ceux qui n’ont pas de tels avantages où ces pourcentages sont respectivement de 30 % et 46 %. 

« Les effets de la pandémie ont poussé de nombreux employeurs à ajuster en temps réel leurs politiques en milieu de travail et leurs programmes d’avantages sociaux, et cela ne fera que se poursuivre », a déclaré Missy Plohr-Memming, vice-présidente principale des avantages sociaux collectifs pour MetLife, dans un communiqué de presse. 

Les gestionnaires de la génération Y désirent également davantage de formation et de soutien dans certains domaines comme la gestion des personnes (82 %), celle du stress personnel (78 %), la conduite de conversations sur des sujets sensibles tels que la diversité, l’équité, l’inclusion et la justice sociale (74 %) et la gestion d’équipes hybrides à distance et sur site (74 %) que les autres générations. 

Ces derniers, toutefois, sont plus susceptibles d’être épuisés que les gestionnaires plus jeunes ou plus âgés. Ainsi 42 % d’entre eux se disent fatigués contre 34 % des gestionnaires issus de la génération Z, 27 % de ceux de la génération X et 21 % des baby-boomers. 

« Alors que nous réimaginons la main-d’œuvre du futur, les employeurs doivent tenir compte des besoins variables de leurs cadres et des outils dont ils pourraient avoir besoin pour réussir à long terme », a conclu Missy Plohr-Memming.