C’est ce que révèle un sondage sur l’indice de confiance des épargnants de la Financière Manuvie.
Au total, 40 % des répondants indiquent avoir un conseiller financier, lequel s’avère être un influenceur de taille en ce qui concerne l’indice de confiance. L’indice de confiance des épargnants qui ont un conseiller est de +27, alors qu’il est de +16 dans le cas des épargnants qui n’en ont pas.
L’indice de confiance des épargnants au Canada a légèrement baissé depuis mai 2013, à raison d’un point, ce qui porte l’indice global à +21, selon le sondage.
En hausse d’un point par rapport à il y a un an (+20), l’indice demeure considérablement plus élevé qu’au début du ralentissement économique en 2008, alors qu’il était de +5.
Précarité et absence d’héritage
Si 46 % des 25 à 34 ans, considèrent que leur situation financière est pire qu’il y a deux ans, 40 % des 35 à 44 ans sont du même avis. Cependant, 62 % des Canadiens de 25 à 24 ans ont grand espoir que leur situation financière s’améliorera d’ici deux ans. Chez les 35 à 44 ans, cette proportion se chiffre à 60 %.
Les résultats du sondage montrent également qu’il est peu probable que les jeunes Canadiens, qui font partie d’une génération traditionnellement confrontée à un marché de l’emploi difficile et au sous-emploi, bénéficieront d’une aide sous forme d’héritage.
Parmi les répondants canadiens, 43 % déclarent qu’ils n’ont pas songé au montant des liquidités ou de l’actif qu’ils légueront à leurs héritiers.
Jusqu’à 13 % disent prévoir ne rien léguer, tandis que 29 % déclarent qu’ils laisseront moins de 100 000 $. Seulement 2 % des répondants déclarent qu’ils légueront un héritage de 1 M$ ou plus.
« Le fait est que les jeunes Canadiens seront la première génération à ne pas avoir plus de moyens que leurs parents. Bon nombre d’entre eux n’ont même pas pensé aux liquidités ou à l’actif qu’ils légueront à leurs enfants », indique Paul Lorentz, vice-président directeur, Services aux particuliers.