Une femme avec des lunettes qui hausse les épaules, ne sachant pas quoi choisir.
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Les Canadiens peinent encore à comprendre le système de retraite. Ces derniers ont obtenu une note moyenne de 37 % à un test de connaissance de base, selon l’Indice IRE de l’Institut sur la retraite et l’épargne de HEC Montréal repris par Avantages.

Le test, qui contenait une trentaine de questions de connaissance financières générales et spécifiques aux programmes de retraite, a été passé par plus de 3000 Canadiens de 35 à 54 ans.

Les régimes de retraite offerts par les employeurs sont particulièrement mal compris, si l’on regarde l’ensemble des thématiques abordées par le test. Les Canadiens ont obtenu à peine 26 % pour les questions abordant ce type de régimes.

La majorité des répondants n’arrivent par exemple pas à trancher si c’est le régime PD ou CD qui offre une protection contre le risque de longévité.

Les Canadiens ont également eu du mal avec les questions portant sur la Pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti. Ils ont obtenu une note moyenne de 31 % pour ces deux grandes thématiques.

La moyenne est légèrement meilleure lorsqu’il s’agit de questions portant sur le REER et le CELI (41 %), le Régime de rentes du Québec et le Régime de pensions du Canada (42 %) ainsi que les concepts financiers généraux (61 %).

Au niveau de l’âge, force est d’admettre que plus le répondant est âgé, plus il est au fait de ces questions. Les hommes, les répondants plus scolarisés et ceux qui ont des revenus plus élevés ont aussi obtenu des notes plus élevées, tout comme ceux qui sont les principaux responsables de la gestion financière au sein de leur ménage. Toutefois, le niveau de connaissances reste médiocre chez l’ensemble des répondants.

« En plus de soulever de nouveau des interrogations sur la capacité des Canadiens à prendre des décisions financières lourdes de conséquences, l’Indice IRE 2021 rappelle l’importance de fournir de l’information portant sur le système de retraite, ainsi que l’incertitude et la méconnaissance prévalant parmi les Canadiens », indiquent les auteurs de l’étude.