Retraité devant un réveil-matin avec deux tas d'argent autour de lui.
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Près de la moitié des Nord-Américains âgés de 55 à 64 ans envisagent de retarder leur départ à la retraite, certains s’attendent même à travailler jusqu’à la fin de leurs jours, révèle le sondage RISE réalisé par Franklin Templeton. Cependant, plus de la moitié d’entre eux ont dû prendre leur retraite plus tôt que prévu.

Ainsi, 46 % des jeunes baby-boomers canadiens veulent retarder l’âge de la retraite et 15 % estiment qu’ils devront continuer de travailler toute leur vie, contre respectivement 48 % et 17 % aux États-Unis. Cette proportion augmente encore chez les travailleurs autonomes : 22 % d’entre eux ne prévoient pas arrêter de travailler.

Ce pourcentage élevé n’est certainement pas étranger au fait que près du cinquième des jeunes baby-boomers (21 % au Canada et 17 % aux États-Unis) préretraités n’ont aucune épargne-retraite.

« Alors que l’espérance de vie augmente et qu’il est de plus en plus difficile d’épargner en vue de la retraite en raison du coût de la vie élevé, nous constatons que les membres de toutes les générations craignent de plus en plus de ne pas avoir mis suffisamment d’argent de côté pour leur retraite, souligne Matthew Williams, premier vice-président de Franklin Templeton Canada.

Différences parmi les baby-boomers

Le sondage de Franklin Templeton a relevé des différences selon l’âge des baby-boomers. Ainsi, bien qu’ils aient envie de rester sur le marché du travail, plus de la moitié des jeunes baby-boomers canadiens et américains (respectivement 54 % et 60 %)…

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