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En raison des défis auxquels ils ont dû faire face avec la pandémie, les Canadiens n’hésitent plus à avoir des conversations sur des sujets difficiles avec leur famille et leur partenaire, d’après un sondage mené par RBC Assurances.

« S’il est vrai que ces conversations peuvent être stressantes, il est important d’être aussi ouvert que possible avec les personnes qui vous sont proches sur tous les aspects de votre vie ensemble. Il s’agit d’une première étape importante pour trouver des solutions ou atténuer d’éventuels problèmes financiers à l’avenir, affirme Maria Winslow, directrice générale principale, Assurance vie et prestations du vivant, RBC Assurances.

Ainsi la majorité des sondés (56 %) abordent désormais les sujets comme : l’avenir des enfants, les préoccupations au sujet des finances personnelles, les objectifs financiers et les dettes (38 %) ainsi que la capacité de la famille à faire face aux obligations financières s’ils n’étaient plus là (28 %).

« Si nous avons appris une chose au cours de la dernière année, c’est que la vie peut comporter des événements imprévus et des risques. Il est donc important que les Canadiens prennent également des mesures pour se protéger eux-mêmes et protéger leur famille », complète Maria Winslow.

L’assurance vie, un incontournable

La majorité des Canadiens estiment que leur famille pourrait faire face à leurs obligations financières advenant leur décès, et ce, sans assurance vie. Toutefois, une proportion importante de sondés ne pensent pas que ce serait le cas.

Ainsi, plus du quart (26 %) ne sont pas certains que leur famille serait en mesure de payer l’hypothèque, le loyer ou les coûts de logement advenant leur décès. Cette proportion est particulièrement importante parmi les 35 à 54 ans, elle s’élève ainsi à 32 %. Ce groupe d’âge craint également qu’advenant leur décès, leur famille ne puisse assumer les coûts reliés aux vêtements et autres produits de première nécessité (22 %) ou les frais de garde d’enfants (33 %).

La majorité des répondants (63 %) croient que l’assurance vie serait un bon moyen pour avoir le contrôle sur ce type de situation imprévisible. Les deux tiers en sont d’ailleurs déjà titulaires, ce qui signifie que 35 % n’ont pas encore d’assurance vie.

Les assurances mal comprises

En raison de la pandémie, nombre de Canadiens (28 %) ont revu leur couverture d’assurance, mais beaucoup ne comprennent pas encore les différents types de polices d’assurance vie qui existent pour les aider à faire face à diverses situations, selon le sondage de RBC.

« Bien que les Canadiens se montrent plus enclins à s’entretenir avec leurs proches sur des sujets difficiles, nous espérons qu’ils auront dorénavant des conversations similaires avec un conseiller en assurance, souligne Maria Winslow. En se renseignant sur toutes les options qui s’offrent à eux, ils peuvent être sûrs que les décisions qu’ils prennent contribueront à assurer la sécurité financière de leurs proches. »

Pour se protéger davantage, RBC estime que les Canadiens devraient :

  • Avoir une conversation avec un conseiller en assurance : il faut en trouver un de confiance qui convient à toute la famille et comprend leur situation et leurs objectifs. Les Canadiens devraient en profiter pour poser toutes leurs questions et bien comprendre les options qui s’offrent à eux.
  • Revoir leurs objectifs financiers : mieux vaut faire cela tôt que tard. Il est important de se préparer aux différents événements de la vie, que ce soit l’achat d’une maison ou l’épargne pour les études des enfants.
  • Créer un fonds d’urgence : une situation imprévue peut toujours survenir et il est alors bon d’avoir un coussin financier pour y faire face. Généralement, il est recommandé d’avoir de côté un montant équivalent à trois à six mois de dépenses.