Dix-huit pour cent des répondants avouent ne pas avoir dévoilé à leur conjoint le montant de leurs dépenses ou de leurs économies. Treize pour cent des femmes admettent cacher des dépenses, contre seulement six pour cent des hommes.

Un Canadien en couple sur cinq choisit de passer sous silence la découverte désagréable d’une dépense démesurée du conjoint alors que 6 % des répondants préfèrent confronter ce dernier et lui demander de retourner l’article. Cinquante-neuf pour cent des répondants abordent la question avec leur conjoint pour exprimer leur réelle inquiétude.

Près de 70 % des répondants partagent les responsabilités financières et prennent des décisions conjointes alors que 19 % préfèrent conserver leur indépendance et détenir des comptes bancaires distincts. Les inquiétudes face au remboursement des dettes sont légèrement plus présentes chez les couples âgés entre 25 à 34 ans, dans 67 % des cas, que chez les couples âgés de 35 à 44 ans qui disent s’en soucier dans 64 % des cas.

Les deux tiers des couples canadiens ont indiqué qu’épargner en vue de la retraite représentait leur principale préoccupation alors que 52 % des répondants disaient prioriser le remboursement de leurs dettes. Quarante-neuf pour cent des répondants se concentraient plutôt sur le paiement des dépenses quotidiennes.

Le sondage démontre qu’une majorité de couples canadiens semble s’entendre sur la plupart des questions d’ordre financier telles que le budget, les achats importants, les dépenses et l’épargne, dans 67 % des cas. La moitié des Canadiens, soit 49 %, s’entendent pour dire qu’il est essentiel d’aborder le coût des loisirs et des sorties en famille.

Le sondage a été mené auprès de 1 192 Canadiens mariés ou vivant en union de fait.