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Après quatre mois d’amélioration, l’Indice de santé mentale de Solutions Mieux-être LifeWorks est en baisse à 64,1 points sur 100 en juin comparativement à 64,9 points en mai.

Un score qui se situe entre 50 et 79 indique une santé mentale précaire.

Le moral des Canadiens a donc décliné en l’espace d’un mois dans toutes les provinces à l’exception de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan.

Stressés au travail et à la maison

En ces années pandémiques, le stress affecte les gens autant dans leur vie professionnelle que personnelle, avec 26 % des répondants dans chacune de ces sphères, révèle le sondage.

Au total, près de trois Canadiens sur quatre (74 %) disent être affectés par le stress dans leur emploi ou à la maison.

Au travail, les sources de stress découlent principalement du volume de travail (25 %), des exigences en matière de rendement (14 %) et du manque de soutien (12 %).

Ceux qui sont stressés dans leur vie personnelle éprouvent des problèmes de sommeil (31 %), ont du mal à se détendre (28 %) et vivent des changements émotionnels, comme l’anxiété et la dépression (27 %).

« On accorde beaucoup d’importance aux problèmes au travail comme source de stress, mais les difficultés personnelles affectent tout autant les gens, soutient Stephen Liptrap, président et chef de la direction de LifeWorks.

« Par ailleurs, même si de nombreuses organisations ont amorcé ces derniers mois un retour vers un semblant de normalité, il est clair qu’on n’est pas encore au bout de nos peines, ajoute-t-il. C’est le plus bas score de santé mentale collective depuis janvier, signe qu’il faut poursuivre de plus belle les conversations entourant le mieux-être des employés et le soutien au lieu de s’y désintéresser. »

Soutien des employeurs

Les mesures adoptées par les employeurs en faveur du bien-être de leurs employés font une grande différence. Les travailleurs qui ont pu en bénéficier affichent un score supérieur de 7 points comparativement à la moyenne nationale et de près de 15 points à celui des participants n’ayant pas eu l’impression que leur employeur favorisait leur santé mentale.

Les modalités de travail flexibles (51 %) et la communication d’informations sur les services et les ressources en santé mentale (41 %) apparaissent comme des mesures efficaces pour le moral des troupes.

En juin 2022, 33 % des Canadiens présentaient un risque élevé de problème de santé mentale, 43 % un risque modéré et 23 % un risque faible.

Parmi ceux les plus à risque, ils sont 30 % à avoir reçu un diagnostic d’anxiété ou de dépression (7 % chez ceux présentant un risque modéré).

C’est sensiblement les mêmes proportions qu’en avril 2020, au lancement de l’Indice et lors de la première vague de COVID-19, alors que 34 % des répondants étaient à risque élevé, 45 % à risque modéré et 21 % à faible risque.

Pour consulter le rapport complet de l’Indice de santé mentale, cliquez ici.