Dans les conclusions du rapport, FAIR Canada souligne que le « message le plus fondamental et le plus clair qui ressort des recherches est la nécessité que les investisseurs vérifient l’inscription des personnes et des sociétés par l’entremise desquelles ils effectuent des placements ou comptent en effectuer ». Leurs données indiquent que ces vérifications n’ont pas lieu.
La fondation suggère donc d’améliorer l’outil de vérification de l’inscription pour permettre aux investisseurs de trouver tous les renseignements pertinents dont ils ont besoin pour se protéger par une recherche simple.
FAIR Canada recommande aussi l’amélioration les processus de collecte de données, d’améliorer la coordination entre les entités responsable, d’assister les victimes qui cherchent à obtenir réparation et d’améliorer le système de détection des fraudes.
« Nous nous inquiétons de constater que personne n’a d’estimation fiable du nombre de fraudes liées aux placements commises au Canada. Sans ces informations, il est difficile d’évaluer la qualité de la protection des investisseurs », dit Neil Gross, directeur général de FAIR Canada.
Le rapport de recherche de FAIR Canada indique que le Canada n’a aucune structure de référence nationale pour collecter et suivre les plaintes suites à des fraudes liées aux placements, en rendre compte et regrouper l’information à l’échelle nationale.
Le rapport souligne également qu’il pourrait exister une corrélation entre le marché dispensé et la fraude.