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Dans ce rapport, la banque centrale détaille les résultats de son suivi de ce qu’elle qualifie «d’intermédiation financière non bancaire» (IFNB), également connue sous le nom de système bancaire parallèle. Le rapport constate notamment que le secteur canadien des IFNB a été multiplié par 1,7 depuis 2006, sous l’effet de la forte croissance des fonds d’investissement, des opérations de financement sur titres et des prêts privés.

Toutefois, le rapport indique également que la part du secteur dans les actifs bancaires et dans le total des actifs financiers a diminué au cours de la même période, ce qui a permis de dissiper les craintes liées au risque.

«Au Canada, la diminution de la part des actifs des IFNB par rapport au système financier global suggère qu’un pourcentage plus élevé du système financier canadien est soumis à une surveillance prudentielle», dit le rapport.

Néanmoins, la banque a également indiqué qu’elle continuerait de surveiller d’éventuels signes émergents de stress systémique découlant du secteur parallèle.

«Même si une empreinte NBFI en baisse suggère moins de risques, cet état des choses seul n’est pas suffisant pour garantir la stabilité financière future. Puisque le système financier innove et s’adapte en permanence, les activités à risque peuvent basculer dans l’ombre », indique-t-on.

Par exemple, le document note que la banque a étudié les innovations récentes, telles que l’émergence des conseillers-robots et du financement participatif, et a conclu qu’elles ne correspondaient pas à sa définition des IFNB. Et, bien que les prêts entre particuliers répondent à la définition, ils restent très faibles au sein du système financier canadien.