Le gouvernement a demandé aux sociétés d’État et à leurs dirigeants d’acheter des actions, augmenté la quantité de valeurs mobilières que peuvent détenir les assureurs et promis de nouveaux crédits pour le financement des opérations de courtage.

Des centaines de sociétés ont suspendu les transactions sur leurs titres à la suite des mesures d’urgences annoncées le week-end dernier, qui n’ont pas réussi à mettre fin au désinvestissement qui a fait reculer l’indice composé de la Bourse de Shanghai de plus de 30 % depuis le début juin.

L’indice de Shanghai a cédé un autre 5,9 % mercredi, malgré les nouvelles mesures, et l’indice Hang Seng de Hong Kong a terminé la journée en baisse de 5,8 %, après avoir affiché plus tôt dans la séance un recul de 8,5 %.

La crise de la dette en Grèce a désarçonné les marchés boursiers asiatiques, mais les pertes en Chine sont entièrement attribuables à des facteurs internes. Pékin a orchestré un boom du marché au cours de la dernière année, mais comme celui-ci se déroulait alors que la croissance de l’économie chinoise ralentissait, il ne trouvait pas beaucoup d’appui dans la réalité.

Les prix ont commencé à s’écrouler lorsque des changements aux règles régissant les banques, qui n’avaient rien à voir avec les Bourses, ont fait croire à certains investisseurs que le gouvernement pourrait leur retirer son appui. Les autorités réglementaires ont en outre resserré les conditions de prêts pour les investisseurs en Bourse, ce qui a fait grimper leur niveau de méfiance.