Les raisons ?

Le nombre de Canadiens de 75 ans et plus a augmenté de 25 % par rapport au niveau observé il y a dix ans.

La valeur nette totale de ce groupe est d’ailleurs supérieure a 900 G$. Il s’agit d’une augmentation de 30 % de la valeur nette totale pour la période 2005 à 2012.

Le deux cinquièmes, ou 40 %, des héritiers, dont le revenu annuel moyen est supérieur à 100 000 $, prévoient investir ce qu’ils recevront dans de l’épargne ou des placements, c’est 10 % de plus que les Canadiens ayant un revenu inférieur à 50 000 $, en se basant sur des analyses passées.

Qui plus est, les investisseurs aisés obtiendraient un héritage près de trois fois supérieur aux autres, avec en moyenne 300 000 $, comparativement à près de 125 000 $ pour les héritiers moins fortunés. L’héritage moyen des 50 à 75 ans est de 180 000 $ au pays, et 200 000 $ au Québec.

« Autrement dit, si la richesse n’est pas répartie également dans la société, les héritages accentueront la tendance et amplifieront les inégalités », écrivent les analystes.

Pour arriver au montant de 750 G$, les analystes de Marchés des capitaux CIBC ont demandé aux Canadiens comment ils avaient reçu en héritage et ajusté les montants en fonction des changements démographiques.