Cette performance, qui a dépassé les attentes gouvernementales, ne devrait toutefois pas s’étirer.
Le département américain du Commerce a indiqué jeudi que la progression du produit intérieur brut ( PIB) était attribuable à une augmentation des dépenses des consommateurs ainsi qu’à l’investissement privé. Washington prévoyait une hausse de 3,2 % du PIB au cours du trimestre.
Cette performance marque une nette embellie comparativement à l’augmentation de 0,8 pour cent au premier trimestre et de 1,4 pour cent au deuxième trimestre. Néanmoins, pour le dernier trimestre de l’année, on prévoit que le PIB grimpera de 1,5 %.
Pour l’année, les économistes tablent sur une hausse de 1,5 % du produit intérieur brut, soit une performance inférieure par rapport à la hausse de 2,6 % enregistrée en 2015. Il s’agirait également du pire résultat depuis que l’économie américaine s’est contractée de 2,8 % en 2009.
Au cours de la dernière campagne électorale, le président désigné Donald Trump a critiqué à maintes reprises la faible croissance du PIB en affirmant que ses politiques allaient permettre à l’économie américaine d’afficher un taux de croissance annuel d’au moins 4 %.
M. Trump a affirmé qu’il comptait entre autres bonifier les dépenses dans les infrastructures en plus de réduire les impôts.