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Cette étude examine les frais des FCP de détail de vingt-six pays sous l’angle du ratio médian des dépenses pondérées en fonction des actifs.

Le Canada arrive au dernier rang des vingt-six juridictions étudiées par rapport aux frais des fonds de fonds. Le pays à la feuille d’érable se situe au vingt-quatrième rang par rapport aux frais des FCP d’actions et au vingtième rang par rapport aux frais des FCP d’obligations.

L’importance de l’indicateur

Comme le reconnaît Morningstar, le ratio médian des dépenses pondérées en fonction des actifs désavantage les juridictions où les frais de gestion ont tendance à s’imbriquer aux frais de distribution.

C’est le cas au Canada, pays où les commissions intégrées continuent à jouer un rôle majeur.

Morningstar signale ainsi qu’au Canada, les FCP à honoraires représentent 22 % des parts de marché des FCP de détail, comparativement à 75 % pour les FCP à commissions intégrées et à 3 % pour les séries de fonds destinées aux investisseurs autonomes.

En revanche, le ratio médian des dépenses pondérées en fonction des actifs favorise les pays où les commissions de vente sont généralement négociées entre les conseillers et leurs clients.

Ainsi, lorsque Morningstar signale que les réglementations d’Angleterre, d’Australie et des Pays-Bas ont accéléré la réduction des frais, il faut garder à l’esprit que les commissions de vente ne font généralement plus partie des frais de gestion, ce qui abaisse automatiquement leurs ratios médians des dépenses pondérées en fonction des actifs.

En d’autres termes, cette étude ne peut conclure de façon convaincante que les frais des FCP au Canada sont globalement plus élevés qu’ailleurs.