Le sondage Pollara mené pour BMO précise qu’en 2013, 17 % des répondants n’ont rien épargné comparativement à 28 % en 2012.

Sal Guatieri, économiste principal chez BMO, conclut que les Canadiens ont augmenté leur épargne l’an dernier en réaction à la hausse des taux d’intérêt à long terme et parce qu’ils ont un oeil sur la hausse de l’endettement.

Cette année, la plupart des mises de côté se feront dans un compte de chèques ou un régime enregistré d’épargne placement (REER), mais plusieurs Canadiens se serviront d’un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou d’un compte d’épargne à intérêt élevé.
Le revenu insuffisant pour épargner, les dépenses élevées et la gestion de l’endettement sont les obstacles les plus fréquemment cités à l’atteinte des objectifs d’épargne des Canadiens.

Le sondage réalisé du 10 au 14 janvier indique aussi que les répondants de la Colombie-Britannique sont ceux qui s’attendent à épargner le plus en 2014, en vertu d’une somme de 15 117 $, en moyenne. Ceux du Québec sont derniers à ce classement, à 6 179 $.

Les hommes s’attendent en moyenne à épargner 11 228 $ en 2014, tandis que les femmes envisagent d’épargner en moyenne 7 989 $.
Le sondage a été mené en ligne auprès de 1 002 Canadiens; sa marge d’erreur est de 3,1 % 19 fois sur 20.