Parmi ces répondants, 23 % se disent plutôt mal à l’aise avec le montant de leur dette. Ils parviennent à gérer leur dette, mais se trouveraient dans une situation problématique en cas de changement à leur situation. L’autre 10 % de répondant se dit très mal à l’aise avec le montant de leur dette. Ils sont plus endettés qu’ils ne peuvent se le permettre et sentent qu’ils sont dans une situation financière précaire.
À l’inverse, 66 % des Canadiens affirment être à l’aise avec le montant de leur dette, parmi eux 25 % se disent très à l’aise avec leur endettement et affirment qu’ils pourraient s’endetter davantage si nécessaire. Dans une proportion de 41 %, ces répondants mentionnent qu’ils sont plutôt à l’aise avec le montant de leur dette, mais préféreraient ne pas s’endetter davantage.
« De toute évidence, certains Canadiens sentent qu’ils ont plein contrôle sur leur endettement, tandis que d’autres ont atteint leur limite. Gérer ses dettes ne signifie pas seulement faire ses paiements à temps; c’est aussi le fait de chercher à atteindre des objectifs à long terme, comme épargner en vue de la retraite. En ce sens, des conseils financiers peuvent s’avérer très utiles », indique Christina Kramer, vice-présidente à la direction, Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, Banque CIBC.
Le sondage évoque aussi la façon dont les Canadiens perçoivent l’endettement en général. Ainsi, 67 % des Canadiens jugent l’endettement acceptable, à condition qu’il soit bien géré. À l’inverse, 28 % soutiennent qu’il doit être évité à tout prix. Par ailleurs, 5 % des répondants estiment que l’endettement est un outil qui les aide à obtenir les choses qu’ils veulent.
L’achat d’un nouveau véhicule (26 %) constitue la principale raison pour laquelle les Canadiens s’endettent, selon le sondage. Les autres principales raisons sont les réparation ou rénovation de la maison (21 %), une urgence financière imprévue (19 %), l’achat d’un bien de luxe ou de vacances (17 %), et les études (15 %). La perte d’un emploi (8 %) est la dernière raison évoquée.
Ce sondage a été effectué en ligne parmi les personnes inscrites au Forum Angus Reid, les 5 et 8 juin 2015, auprès d’un échantillon de 3 013 adultes canadiens. Les résultats ont été statistiquement pondérés en fonction des données de recensement les plus récentes quant au niveau d’études, à l’âge, au sexe et à la région (ainsi qu’à la langue au Québec) pour assurer un échantillon représentatif de l’entière population adulte du Canada.