Crime économique : les actifs visés
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Plus de quatre entreprises sur 10 victimes de crimes économiques ont déclaré des pertes allant de 100 000 dollars américains ($ US) à 5 M$ US et pour 48 %, ces pertes étaient de moins de 100 000 $ US.

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PWC identifie dans son étude deux méthodes particulièrement populaires auprès des fraudeurs pratiquant le détournement d’actifs.

L’une d’entre elles est le report différé dans les comptes des investisseurs, aussi appelé « lapping ». Ce type de détournement d’actifs consiste à voler de l’argent dans le compte d’un client et à combler le découvert avec de l’argent reçu d’un autre client.

L’autre méthode évoquée implique de mystérieuses disparitions d’actifs ou « shrinkage ». Il s’agit d’un procédé ou le matériel d’une organisation passe par différentes mains au sein de la chaîne de logistique et qu’au cours du processus, du matériel ou des sommes d’argent disparaissent.

Se protéger contre soi-même

Malgré qu’une vaste majorité, 76 %, des entreprises canadiennes se sentent plus vulnérables que jamais face aux crimes économiques, 26 % des répondants n’avaient mené aucune évaluation des risques de fraude en deux ans.

D’ailleurs, près de 60 % des répondants ont mené au moins une évaluation des risques au cours des deux dernières années.

À quoi ressemble le fraudeur type

L’étude de PWC établit un profil type du fraudeur qui est à l’emploi d’une société. Ainsi, d’après les répondants, le fraudeur interne est majoritairement un homme âgé entre 31 et 40 ans comptant en moyenne de trois à cinq ans d’expérience au sein de l’entreprise et ayant un diplôme universitaire ou collégial.