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« Plusieurs gestionnaires et manufacturiers cherchent par divers moyens à améliorer leurs capacités de distribution et leurs offres de produits alternatifs destinés au grand public », précise AIMA Canada, dans la dernière édition de sa publication annuelle Report on the Canadian Alternative Investment Landscape.

AIMA Canada rappelle les grands changements intervenus, en janvier dernier, au règlement 81-102 des Autorités canadiennes en valeurs mobilières. Depuis ce temps, la distribution de fonds d’investissements dits alternatifs s’est élargie vers le grand public.

« Cette innovation législative crée une convergence » affirme AIMA Canada, en donnant l’exemple des relations de sous-conseiller que des gestionnaires de type boutique assument dorénavant auprès des manufacturiers d’actifs traditionnels.

Selon AIMA Canada, le marché canadien des fonds communs de placement alternatifs pourrait représenter, d’ici cinq ans, jusqu’à 100 G $ en actifs sous gestion.

D’après les dernières données du Report on the Canadian Alternative Investment Landscape, plus de soixante produits alternatifs grand public ont été mis en marché entre janvier et août dernier, captant environ 3,5 G$ en actifs sous gestion.

La publication Report on the Canadian Alternative Investment Landscape rapporte les résultats d’un sondage sur les attentes des gestionnaires d’actifs à l’égard des perspectives de fonds alternatifs. Deux répondants sur cinq signalent qu’ils veulent accroître la part de ces stratégies dans leurs allocations d’actifs. L’importance du changement n’est toutefois pas précisée. Commandité par AIMA Canada, ce sondage inclut des conseillers en gestion de patrimoine et des gestionnaires d’actifs.

À noter la tiédeur des répondants du sondage à l’égard des placements de type ESG (environnement, social, gouvernance). « Bien que l’ESG soit omniprésent dans les actualités, seulement 20 % des personnes interrogées le considèrent comme un facteur ‘très important’ dans leurs décisions d’investissements. Près du quart considèrent l’ESG comme étant ‘non important’ », rapporte le Report on the Canadian Alternative Investment Landscape.