Une femme d'affaire qui se pose des questions.
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Dans le cadre d’une analyse publiée lundi, Richardson GMP fait montre d’un optimisme prudent.

« Comparativement à l’épidémie de SRAS en 2003, la Chine est beaucoup plus transparente et prend des mesures appropriées plus rapidement. Notre société voyage plus que jamais, mais nous apprenons aussi plus rapidement des erreurs passées », note le bulletin Market Ethos de Richardson GMP.

Les auteurs du bulletin rappellent combien il est difficile d’évaluer l’impact d’une épidémie sur les marchés boursiers.

Ainsi, l’épidémie de SRAS avait surgi à la fin d’une période haussière de trois ans. La volatilité était déjà élevée et les marchés avaient déjà commencé à glisser, observe Richardson GMP.

Selon le cabinet de gestion de patrimoine, les impacts d’épidémies sur tel secteur ou sur tel titre boursier sont de nature spéculative et de court terme.

Par exemple, les titres de firmes de luxe comme LVMH ont récemment cédé du terrain. Il en est de même des grandes entreprises chinoises cotées en Bourse. Mais cela ne signifie pas pour autant que la saison des emplettes boursières à bas prix serait revenue ou qu’elle serait sur le point imminent de revenir parmi nous.

Ainsi, dans l’état actuel des choses, Richardson GMP n’encourage pas ses clients à passer des ordres d’achat à l’égard de secteurs ou de titres ayant écopé des impacts du coronavirus.