Dans un article écrit dans le Financial Post du 10 mars, le patron des ACCVM souligne la popularité de l’outil utilisé par 13 millions de personnes et sa flexibilité. Ian Russell répond aussi aux critiques récentes sur l’outil d’épargne.

Il s’en prend particulièrement à deux études qui indiquaient que si le gouvernement canadien doublait la limite du CELI à 10 000 $ par année, cette mesure le priverait de plusieurs milliards de dollars.

Le Bureau du directeur parlementaire du budget soulignait dans une étude récente que les pertes fiscales actuelles sont de 1,3 milliard de dollars (G$) et qu’elles atteindront 2,8 G$ par année en 2020.

Aussi, le rapport de l’institut Broadbent stipulait que si le gouvernement conservateur allait de l’avant avec sa promesse de la campagne de 2011, les Canadiens de classe moyenne n’en bénéficieraient et les plus riches en profiteraient largement.

Pour Ian Russell, les calculs de pertes fiscales des deux études ne sont pas exacts. Selon lui, les revenus créés dans le CELI ont un effet bénéfique sur l’économie canadienne et généreront d’autres revenus fiscaux.

Sans avancer de chiffres sur les retours dans l’économie canadienne d’un tel calcul, il précise que le CELI n’est pas seulement un produit populaire, mais bien un outil économique qui favorise l’emploi et la croissance économique.