Cette proportion est encore plus élevée chez les clients âgés entre 25 et 34 ans, avec 79,8 % d’entre eux qui possèdent un téléphone intelligent, et chez ceux ayant un enfant au foyer, avec 78,2 % d’entre eux qui ont un tel appareil.

Fait intéressant, en tant que conseiller, vous gagneriez à leur suggérer d’utiliser des applications pour gérer leurs finances personnelles puisque 62,4 % des clients québécois disent accéder à leurs comptes bancaires sur leur téléphone intelligent. Ils sont d’ailleurs 54,6 % à effectuer des opérations bancaires sur leur appareil mobile. Ces deux activités ont connu des progressions respectives de 21,3 et de 22,7 points de pourcentage depuis 2012.

« Les jeunes adultes sont proportionnellement plus nombreux à effectuer des transactions sécurisées, soit des achats par carte de crédit ou le paiement de factures, ou à accéder à leurs comptes bancaires ou gouvernementaux à partir d’appareils mobiles », écrit le CEFRIO.

De plus, les adultes de 18 à 44 ans sont plus tentés que leurs aînés de faire des transactions à partir de leur téléphone mobile, à 29,4 % contre 7,2 %, mais aussi sur leur tablette, à 24 % contre 12,3 %.

« Les transactions sécurisées et l’accès aux comptes bancaires et gouvernementaux sont également plus répandus parmi les adultes dont le revenu familial est de 100 000 $ et plus, soit 42,8 % à partir de téléphones intelligents et 38,7 % sur des tablettes numériques », écrit le CEFRIO.

Il est également intéressant de noter que le téléchargement d’applications, à 68,8 % en 2014, la lecture des nouvelles ou de l’actualité, à 65,2 % en 2014, et l’écoute de vidéos, de webtélés ou de webradios, à 55,2 % sont toutes des activités pratiquées par plus de 50 % des utilisateurs de téléphones intelligents et de tablettes.

Lequel de vos clients risque de ne pas avoir d’appareil mobile? L’adulte de plus de 55 ans puisqu’ils sont 30,8 % à ne pas en posséder. Si vos client a plus de 75 ans, 54,6 % des gens de son âge n’ont pas de téléphone intelligent. De plus, les adultes dont le plus haut niveau de scolarité complété est le primaire ou le secondaire sont aussi moins susceptibles de posséder un téléphone intelligent. Une proportion de 29,5 % d’entre eux n’en possède pas.