Cette source de stress peut être liée au fait que 49 % des répondants font une cotisation unique à leur REER en fin d’année plutôt que de cotiser de petites sommes régulièrement tout au long de l’année.

« Il est possible de gérer et d’atténuer ce stress. Par exemple, en établissant un programme d’épargne continue, on peut atténuer les craintes de devoir amasser d’un coup une somme substantielle pour pouvoir cotiser à son REER avant la date limite », indique Marlena Pospiech, directrice principale, planification du patrimoine, BMO Groupe financier, dans un communiqué.

Les conseillers dont les clients cotisent généralement à la dernière minute devraient leur démontrer les avantages de ce type de programme. D’abord, l’effort d’épargner est réparti durant toute l’année.

De plus, l’achat périodique, nonobstant les conditions du marché, permet notamment d’acheter plus d’unités d’un fonds d’investissement lorsque le coût d’acquisition est en baisse. « Le coût unitaire moyen des unités que l’investisseur paie peut ainsi s’en trouver réduit à long terme », écrit BMO dans son communiqué.

Une fois qu’ils se sont familiarisés avec les avantages d’un programme d’épargne continue, les deux tiers des personnes interrogées avouent qu’il est fort probable qu’ils utiliseront ce mode d’épargne à l’avenir, selon le sondage.

Les résultats indiqués proviennent d’entrevues en ligne effectuées auprès d’un échantillon aléatoire de 1 000 Canadiens âgés de 18 ans ou plus, du 23 au 27 novembre 2012.