Un homme d'affaire à un bureau serrant la main d'un client, alors que la femme de celui-ci signe des papiers.
FG Trade / iStock

Nombre de Canadiens (79 %) éprouvent de l’incertitude vis-à-vis de leur situation financière en raison du contexte actuel des marchés. Nombre d’entre eux se tournent vers des conseillers pour obtenir de l’aide. D’ailleurs les Canadiens qui travaillent avec un professionnel de la finance sont beaucoup plus susceptibles de se sentir confiants et « en bonne santé financière », révèle un sondage publié par IG Gestion de patrimoine en prévision du Mois de la littératie financière.

Près de la moitié des répondants (44 %) craignent de ne pas s’en tirer financièrement parlant et estiment que leur façon de gérer leurs finances pourrait être meilleure.

« On peut comprendre que tant de gens d’ici se sentent peu confiants en leurs finances personnelles, compte tenu de tous les signaux économiques actuels, que l’on parle de volatilité des marchés, d’inflation ou de hausses des taux d’intérêt, explique Christine Van Cauwenberghe, cheffe de la planification financière à IG Gestion de patrimoine. Souvent, les gens vont se sentir impuissants et ne sauront pas trop comment composer avec les conditions actuelles des marchés. Ce n’est pas surprenant de constater que ceux qui profitent des conseils d’une personne qualifiée sont moins susceptibles d’être inquiets de leur situation. »

Cette dernière souligne la nécessité de consulter un conseiller lorsque l’on a ces peurs et rappelle certaines bases avant de se tourner vers un professionnel.

« Au moment de choisir un conseiller, vérifiez ses titres professionnels pour être certain qu’il possède une expertise en planification financière. Assurez-vous également qu’il prend le temps de connaître votre situation personnelle et de reconnaître vos objectifs personnels avant de commencer à recommander des produits spécifiques. Certains conseillers sont seulement aptes à fournir des conseils de placement et commenceront à vous suggérer des solutions de placement précises avant même de vous avoir posé beaucoup de questions : c’est un indice révélateur qu’ils sont plus intéressés par vous vendre un produit que par créer un plan qui réponde à vos besoins ».

Le sondage montre un décalage entre les Canadiens qui désirent recevoir des conseils et ceux qui en profitent réellement. Ainsi près de la moitié des répondants (46 %) s’attendent à des conseils sur leur santé financière de la part de leur fournisseur de services bancaires, mais seulement 29 % indiquent en recevoir. Cela prouve qu’il existe une opportunité certaine pour les conseillers.