Deux personnes se serrant la main.
Rattankun Thongbun / istock

Roberta L. Jamieson se joindra aux comités de la gouvernance et de la gestion du risque de la Banque Royale du Canada (RBC) le 1er août prochain.

« Roberta L. Jamieson est une personne d’influence porteuse de changement dans la collectivité et dans le milieu des affaires, et ses connaissances et son expérience renforceront les fonctions de gouvernance et de gestion du risque de notre conseil », assure Kathleen Taylor, présidente du conseil, RBC.

Avec cette nomination, désormais le conseil d’administration (CA) de la RBC est composé à 46 % de femmes et à 23 % de minorités visibles.

Roberta L. Jamieson amène avec elle un parcours rempli de distinctions. Elle est l’ancienne présidente et chef de la direction d’Indspire, un organisme de bienfaisance autochtone national qui investit dans l’éducation des peuples des Premières nations, Inuits et Métis partout au Canada. Elle a également occupé le poste de chef des Six Nations du territoire de la rivière Grand de 2001 à 2004.

Cette dernière a aussi été ombudsman de l’Ontario dix ans et a été commissaire de la Commission sur les Indiens de l’Ontario et membre du Conseil consultatif sur l’égalité des sexes du Sommet du G7 en 2018.

Pour son travail notamment dans la résolution de conflits, elle a été nommée membre de l’Ordre du Canada en 1994. Elle a également reçu 30 doctorats honorifiques en droit ainsi que de nombreux prix décernés par le milieu des affaires et le réseau communautaire. De plus, elle est la première récipiendaire du prix Mary Parker Follett pour la résolution des conflits et a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

Il ne s’agit pas du premier CA sur lequel siège Roberta L. Jamieson. Elle siège également au CA de Deloitte Canada et est coprésidente du conseil consultatif autochtone de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada.