Wealthfront promise à un grand avenir
Grâce à ses 1,42 G$ US d’actif sous gestion accumulés depuis trois ans, le conseiller-robot Wealthfront est le site de conseil automatisé de l’avenir, selon la firme d’étude de marché Forrester Research (http://tinyurl.com/ne5medv). La clé de la réussite future de Wealthfront résiderait dans sa clientèle ciblée, à savoir la génération Y, qui a un goût inné pour les interfaces technologiques. Aux États-Unis, ces personnes de la mi-vingtaine à la mi-trentaine représenteraient déjà un actif de deux billions de dollars. D’ici 2020, il atteindrait sept billions de dollars. Wealthfront bénéficie, selon Forrester, d’un momentum solide en raison d’une stratégie de marketing basée sur les références de clients existants. Dans la documentation remise aux clients, Wealthfront indique avoir programmé son logiciel de telle sorte que le conseil automatisé puisse reposer sur la théorie moderne du portefeuille développée par Harry Markowitz. L’entreprise californienne exige une mise minimale de 5 000 $ et recommande principalement des fonds négociés en Bourse (http://tinyurl.com/lmeshkw). Le chef des placements est l’économiste Burton Malkiel, l’auteur de A Random Walk Down Wall Street: The Time-Tested Strategy for Successful Investing (traduit sous le titre de Le guide de l’investisseur : une marche au hasard à travers la Bourse), un best-seller qui réfute les avantages de la gestion active.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 janvier 2015 1 janvier 2015
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