Cette étude révèle notamment que 35 % des clients affirment ignorer le montant annuel versé à leur conseiller.

Ainsi, 43 % des clients ont estimé que leur conseiller était salarié ou percevait un salaire additionné de commissions, d’honoraires ou de primes. Or, le sondage des conseillers révèle au contraire qu’ils ne sont que 20 % à être rémunérés au moins en partie par un salaire, et à peine 2 % à être salariés uniquement.

« D’après les résultats de l’étude, il semble que les investisseurs auraient avantage à mieux comprendre le montant qu’ils versent aux conseillers et la nature de cette rémunération, a déclaré Atul Tiwari, directeur général de Placements Vanguard Canada. Il s’agit d’une occasion idéale pour les conseillers d’informer les investisseurs de la valeur ajoutée de leurs services.»

Le coup de sonde révèle également que les clients sont généralement favorables à ce que leur conseiller soit rémunéré pour leur services. « Une proportion de 83 % était d’accord ou tout à fait d’accord avec l’idée que la rémunération de leur conseiller est justifiée – quel que soit son mode de rémunération », apprend-on dans un communiqué de Vanguard.

Vers les honoraires

L’enquête révèle également que plusieurs conseillers s’attendent à ce que leur mode de rémunération change vers les honoraires au cours des cinq à dix prochaines années.

« À l’heure actuelle, les commissions représentent la plus grande partie de la rémunération – soit approximativement 67 % du revenu annuel du conseiller, indique Vanguard. Les conseillers pensent cependant que ce pourcentage est appelé à tomber à 55 % au cours des dix prochaines années tandis que la rémunération basée sur les frais devrait croître jusqu’à représenter environ 30 % des revenus annuels en 2023, contre 17 % actuellement. »

Le sondage en ligne a été réalisé auprès de près de 1 000 investisseurs canadiens et plus de 800 conseillers financiers canadiens en février et mars 2013.